Le criminel ministre d’origine portugaise Leitao et l’espion canado-saoudien Philippe Couillard parlent de rigueur budgétaire plutôt que d’austérité qui serait le vrai mot.C’est cela qui fait aussi la différence avec Pauline Marois qui parlait de bon gouvernement,de charte etc plutôt que de parler d’indépendance du Québec et de libération nationale. Moi,je parle de constitution de l’État du Québec avec assistance du peuple et des communautés du Québec.
Le premier budget du gouvernement Couillard présenté à la population québécoise a de quoi faire sourciller ceux et celles qui ont à cœur la protection de notre environnement et l’avenir de nos enfants.
Effectivement, malgré l’ampleur de l’actuelle crise environnementale, le nouveau ministre des Finances Carlos Leitao est très frileux quant aux investissements dans la lutte aux changements climatiques et à la protection de la biodiversité, en plus de lancer des projets qui nous éloigneront de nos objectifs dans ces deux domaines.
De plus, la mouture 2014-2015 du budget québécois met la hache dans un des ministères les plus petits mais ô combien importants, celui de l’Environnement.Cette diminution, partiellement attribuable au transfert de la Faune et des Parcs, est chiffrée à de plus de 37M$, soit une diminution de près de 20% de l’enveloppe déjà mince du ministre Heurtel.
Bien que le ministère soit maintenant celui du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, son enveloppe budgétaire très limitée et l’absence de nouvelles mesures indique le manque de sérieux du gouvernement face à ces questions centrales. Pendant que le gouvernement coupe partout pour limiter la dette économique, rien n’est fait pour résorber l’autre dette, la dette écologique, pourtant exponentielle.
Investissements dans le pétrole et le gaz
Autre message fort inquiétant, ce budget 2014 prévoit des investissements de plus d’un milliard de dollars dans les sociétés minières et les hydrocarbures. En créant ce fonds Capital Mines Hydrocarbures, en plus des 450 millions de dollars annoncés cette semaine pour la cimenterie de Port-Daniel (qui augmentera les GES de 2% au Québec), le contraste avec la quasi absence de nouveaux investissements pour les énergies vertes est frappant.
Alors que l’Agence Internationale de l’Énergie indique qu’il nous faut investir mondialement 53 trillons de dollars pour éviter la catastrophe climatique, Québec met ses lunettes roses et nous amène dans la voie contraire.
Autre signe qui devrait faire réagir la population : le gouvernement parle dans son budget d’une « éventuelle mise en valeur du gaz de schiste, dans une perspective durable » (p. 221) et veut « déterminer les meilleures pratiques et technologies disponibles pour des forages avec fracturation hydraulique sur l’île d’Anticost » (p.223).
Contrairement aux évaluations prévues pour Anticosti et les gaz des schistes, le budget est muet sur l’audience publique du BAPE que le ministre de l’Environnement a promis sur le projet de pipeline de sables bitumineux Energie Est et le port pétrolier de Cacouna qui ajouteraient l’équivalent de 7 millions de voitures par année en GES sans parler des dommages collatéraux. Le ministre reculerait-il sur son engagement à évaluer ce projet alors que l’Ontario a presque fini ses consultations sur le pipeline?
Relance du Plan Nord
S’il y a une chose qui est claire dans ce budget austère, c’est que le gouvernement mise sur l’extraction massive de nos ressources naturelles, et la relance du Plan Nord est au cœur de cette vision. En plus du milliard de dollars pour investir dans les minières et les pétrolières, Québec ramène le projet de lien ferroviaire vers la fosse du Labrador abandonné par le PQ et fait renaître la Société du Plan Nord dotée d’un budget de 63 millions de dollars. Verra t’on le pillage de nos ressources non-renouvelables se faire en moins d’une génération?
Bien que le budget 2014 mentionne que la cible de protection de 50% des écosystèmes nordiques soit maintenue, aucun échéancier et aucun budget ne sont mis de l’avant pour la mise en œuvre de cette cible, ce qui diminue grandement la crédibilité de la démarche.
Sachant que la création d’aires protégées n’apparaît pas dans le communiqué du ministère alors qu’il devrait être au cœur d’un plan de développement du Nord, il est clair que cet aspect essentiel d’un développement nordique viable doit absolument être intégré dans la position du gouvernement Couillard, sans quoi la levée de boucliers sera inévitable.
Les transports en commun restent sous financés
Bien que le gouvernement mentionne que les efforts engagés pour électrifier les transports seront poursuivis, aucun investissement supplémentaire n’est annoncé pour le transport en commun. Pire encore, selon TRANSIT, « Québec ne prévoit aucun investissement supplémentaire dans les infrastructures de transports collectifs d’ici 2024, malgré l’ampleur des besoins au chapitre du maintien et du développement des actifs ». Même la mairesse de Longueuil a raison de s’inquiéter pour les futurs projets de métro et de train léger.
Pluie de million pour l’industrie forestière
Bien en ligne avec la logique néolibérale, le budget Leitao garantit des investissements massifs envers les industries extractives, et celle de la forêt se taille une place de choix dans les investissements gouvernementaux.
Alors que les redevances forestières de l’an dernier se chiffraient à 203M$, le gouvernement Couillard fait passer à 570M$ les investissements publics dans le secteur forestier. En payant pour le reboisement, les travaux sylvicoles, la lutte au feu et aux insectes et en offrant des crédits d’impôt à hauteur de 331M$ à l’industrie, les Québécois ont un manque à gagner de 367M$ pour faire couper leurs forêts publiques.
S’il est important de maintenir l’activité économique afin de garantir des emplois dans les régions forestières, les Québécois sont tout de même en droit de se questionner : est-ce en subventionnant massivement l’industrie forestière privée avec nos fonds publics que nous garantissons un réel épanouissement économique pour les régions ressources?
La population devra se mobiliser
Le gouvernement Couillard nous présente un budget austère où la protection de l’environnement et la lutte aux changements climatiques ne sont pas une priorité. La population québécoise devra rappeler à ce gouvernement que ces enjeux dont les impacts actuels et futurs sont si grands ne peuvent être balayés sous le tapis au nom de l’austérité.
A partir du 8 avril 2014, les sénateurs français examineront le projet de loi d’avenir sur l’agriculture et la forêt (LAAF). Nos forêts ne seront bientôt plus qu’un joli souvenir si nous ne changeons pas le projet de loi actuellement discuté au Parlement. Bref,on discute du prix de la vie.
Pendant qu’au Québec tous les yeux et toutes les oreilles sont tournées vers les pires élections que nous verrons de notre vivant,des élections fourbes ,mensongères et frustrantes qui n’abordent pas les vrais problèmes du Québec et de son peuple,en France,on s’apprête à dépouiller les futures générations de la beauté naturelle de ses forêts et de la diversité de sa faune.
Cela n’est pas sans nous rappeler les buts du Plan Nord et du scénario de destruction à grande échelle ,de notre environnement,proposé par le Parti libéral corrompu du Québec de Jean Charest.
Pendant que les journalistes à la solde des deux grands réseaux privés de communication ,nous lavent le cerveau et nous abrutissent sur de faux enjeux qu’ils relient à cette même élection,les camions,les pelles mécaniques et les bulldozers n’ont jamais arrêté de fonctionner.Pendant que les partis politiques nous abreuvent tous de fausses promesses qu’ils savent impossibles à réaliser,l’une d’elles concerne le développement de l’industrie pétrolière sur l’île d’Anticosti.Tout ce passe ,comme si les habitants d’un pays ou d’un territoire n’auraient rien d’autre à faire que de s’incliner devant les décisions unilatérales de nos politiciens corrompus,surtout sur de frauduleuses idées de croissances économiques purement inventées dans les esprits d’hommes d’affaires et d’économistes mégalomanes.
AUJOURD’HUI,LA FRANCE…DEMAIN MATIN,LE QUÉBEC
Regardons ce qui se trame tout d’abord en France:
SOS Forêt France, un collectif rassemblant des dizaines d’associations, de syndicats forestiers et de personnalités qualifiées, lance aujourd’hui l’alerte pour protéger les forêts françaises et sauvegarder les emplois de la filière bois.
En 2009, Nicolas Sarkozy lança l’idée que la France devait couper 40 % de bois en plus. François Hollande a bien entendu le message et imagine comme son prédécesseur que l’exploitation intensive de la forêt française est l’une des solutions à tous les problèmes de la !
Face au déficit commercial du secteur bois et l’appétit grandissant de pays comme la Chine, les dirigeants socialistes français ne pensent qu’à court terme : gagner plus en coupant plus et plus vite. La forêt n’est pourtant pas une usine dont on peut accélérer les chaînes de fabrication.
La forêt de demain : ce qui nous attend
Les orientations actuelles du projet de loi favorisent la concentration économique de la filière autour de méga-scieries ou de méga projets bois biomasse qui projettent des volumes de coupe gigantesque incompatible avec la ressource et qui entrent en concurrence avec les entreprises existantes. Si la forêt française est la troisième d’Europe, elle est aussi l’une des moins denses.
Les petites et moyennes entreprises ne feront pas le poids face à ces traders qui auront les moyens d’aller chercher du bois plus loin et à prix cassés. Les techniciens forestiers assermentés ne pourront plus garantir la gestion soutenable des ressources, car leurs effectifs diminuent drastiquement.
De plus, pour atteindre plus de volume et répondre aux besoins standardisés du marché, le gouvernement sous la pression des lobbys industriels, soutient la culture exclusive d’espèces résineuses, plus rentables à court terme. On plante des champs de résineux, y compris en plaine, qu’on cultive à l’aide de pesticides et qu’on moissonne tous les trente ou cinquante ans.
Pourtant, tous les experts s’accordent à dire que ce modèle n’est pas viable. Au bout de la troisième coupe, la terre n’est plus assez riche. Avec ce type de raisonnement, la loi d’avenir aura pour conséquence irrévocable la ruine de la forêt et de ses emplois. Enfin, de telles forêts sont plus vulnérables face aux changements climatiques.
LE PLAN NORD DE JEAN CHAREST CONTINUE D’ÊTRE APPLIQUÉ AVEC LE PQ
Lors de la victoire péquiste du 4 septembre 2012,plusieurs croyaient à tort qu’avec l’arrivée de Pauline Marois,le Plan Nord du Parti libéral corrompu de Jean Charest …était mort et serait abandonné.Il semble que normalement quand un parti politique est battu avec son programme économique,ce programme devrait logiquement être mis de côté.
Mais c’était sans compter sur les faux écologistes vire-capot ,dont Martine Ouellet en est l’exemple le plus frappant.
Le plan nord est une preuve supplémentaire du refus de l’homme d’apprendre de ses erreurs.
Lorsque qu’on relie les actualités du Plan Nord.com ,on peut y lire que vers le 11 décembre 2013:
La ministre Martine Ouellet (Ressources naturelles) a annoncé, jeudi, l’octroi d’un bail minier à Métanor. La firme, dont tous les dirigeants sont originaires de l’Abitibi, a repris l’extraction d’or, une quinzaine d’années après l’arrêt total des activités.
Il s’agit d’un investissement de 96 millions $. Quelque 250 personnes travailleront au gisement situé à 250 kilomètres au nord-est de Val-d’Or.
De passage à Québec, où il a participé au congrès annuel du monde minier, Pascal Hamelin, le vice-président de Métanor, a indiqué que la production commerciale du précieux métal a débuté, en août.
Le bail minier rend officiel le redémarrage du projet «Lac Bachelor». Il s’agit d’un cinquième exploitation minière depuis l’instauration du » Nord pour tous » (la version péquiste du Plan Nord libéral…on a juste changé le nom), a souligné Mme Ouellet, lors d’un entretien téléphonique.
C’est simple,en bon parti néolibéral,le Parti québécois va continuer ce plan de destruction massive de l’environnement ,sous le prétexte stupide et mensonger de créer des emplois et de perpétuer le rêve de l’État-Providence en le maintenant sur le poumon artificiel…en espérant que le peuple ne s’éveille pas trop vite.
Ce que semble craindre les partis politiques du Québec ,ceux qui ont des élus à l’Assemblée nationale,c’est de l’argent qui dort (la pression de faire des profits à tout prix est extrême) et un peuple qui se réveille .Il s’agit du même type de cauchemar qui affecte les banquiers.
DÉTRUIRE NOTRE ENVIRONNEMENT POUR CRÉER UNE RICHESSE ÉPHÉMÈRE N’EST PAS LA SOLUTION POUR NOS SOCIÉTÉS ET NOTRE PLANÈTE
Ils sont tous pareils et corrompus par le pouvoir de l’argent.
C’est aussi un sujet discuté à Unaman Shipu. Mais les opposants ne s’affichent pas souvent au grand jour, même s’ils sont nombreux parmi les Innus.
Les plus jeunes revendiquent leur territoire, offusqués de voir le gouvernement provincial du Québec ,agir en valet colonial ,voir un Jean Charest faire le tour du monde pour l’offrir aux entreprises minières étrangères. Les aînés parlent de «l’erreur blanche» et de leur crainte de voir disparaître pour toujours leur Nitassinan, leur mode de vie ancestral et de voir leurs enfants et petits-enfants être assimilés.
Comme un aîné a dit l’an passé (sans la moindre agressivité, sereinement, presque avec résignation) : «Vous n’avez pas réussi avec l’école, vous réussirez peut-être avec l’argent.» La route 138 lui semble une aberration, son utilité très discutable. Il se demande comment il se fait que tous ces millions sont disponibles pour faire une route, mais pas pour la santé et l’éducation des jeunes Innus…
Les Blancs, eux, parlent plutôt de bénéfices potentiels et de leur crainte de voir des entreprises étrangères s’enrichir à leur détriment « parce qu’après tout on parle de nos richesses naturelles, richesses non renouvelables ». Ils me parlent également de la très désirée route 138 qui, enfin, devrait les relier au reste du Québec.
Deux peuples, deux visions
Qui est propriétaire de ce territoire ? Légalement, ce sont les Innus. Quoi que dans la tradition innue, un territoire ne peut être possédé. En fait, le terme « Nitassinan » fait référence au territoire dans le sens sacré du terme, la Terre-Mère. Le Nitassinan est occupé, nourricier, partagé, aimé, protégé, marché et canoté. Il n’est pas à vendre, son sol sert aux gens, aux animaux et à la flore, il n’est pas creusé pour faire de l’argent. Cela dit, quand la menace destructrice et capitaliste pèse sur le Nitassinan, que peuvent faire les Innus sinon se réclamer du droit de propriété ? Toute autre forme de langage risque peu d’être comprise des décideurs blancs.
Vous diriez quoi si les Innus débarquaient dans votre cour pour chercher du fer, sans permission ?
Pourquoi suis-je contre le plan nord ? Parce que j’y vois la répétition des erreurs faites depuis la première industrialisation: l’accès au gain d’une minorité via l’exploitation de la majorité, la destruction de notre milieu de vie, l’éloignement de nos racines en lien avec la Nature, le refus de comprendre, d’admettre et de considérer que nous ne pouvons, nous n’avons pas le droit d’hypothéquer l’avenir de nos descendants et de la Terre pour notre enrichissement personnel et immédiat.
À leur décharge, les premiers capitalistes qui ont débuté la destruction de notre planète l’ont fait de bonne foi, par ignorance des conséquences environnementales de leurs gestes. Mais qui aujourd’hui peut prétendre de bonne foi ne pas être conscient des impacts du capitalisme sur notre milieu de vie ?
Pourquoi suis-je contre le plan nord ? Parce que j’y vois un déséquilibre entre nos capacités technologiques et notre sens moral, entre notre vision tunnel à court terme et une considération pour ce qui viendra après nous. Parce que cette recherche mercantile qu’est le plan nord ne répond pas aux besoins réels des humains, elle les éloigne de leur nature, de leur bien-être, de leurs racines spirituelles et animales. Parce que le plan nord est la preuve que l’homme s’acharne à poursuivre sa route vers un cul-de-sac annoncé. Le plan nord est une preuve supplémentaire du refus de l’homme d’apprendre de ses erreurs. Une preuve supplémentaire que l’opportunisme capitaliste domine la sagesse qui devrait être nôtre à une époque où nos moyens technologiques dépassent largement notre capacité à les gérer moralement.
Vous y croyez vraiment vous aux promesses des multinationales et de nos gouvernements pour la protection de l’environnement ? Quand un ex-ministre de l’Environnement nous dit, dans une même phrase, « que 50% du territoire visé par le plan nord sera protégé, à moins que l’on trouve des gisements très rentables dans les zones protégées », ça vous rassure ? Elle est protégée ou pas cette zone?
Vous y croyez vraiment à l’enrichissement de l’ensemble de la population via le plan nord libéral (..ou la version péquiste du Nord pour tous)alors que depuis 50 ans le capitalisme n’a fait que polariser l’écart entre riches et pauvres ? Pourquoi subitement votre capitalisme deviendrait-il socialiste ? Vous ne les voyez pas les limites du capitalisme ? Parlez-en aux Grecs et aux Espagnols du capitalisme !
Vous pensez vraiment que le plan nord va être LA solution pour notre société ? Pour la planète ? Vous pensez que tous vont s’enrichir, travailleurs et entreprises ? Vous pensez vraiment que LA solution est de s’enrichir ? Vous pensez que les séquelles sur l’environnement, la faune et la flore seront minimes ?
Et si, au lieu de prétendre tout savoir, nous prenions la peine d’écouter les Innus sur ce qu’ils ont à dire pour la préservation de notre milieu de vie ?
Et si nous devenions une espèce qui agit intelligemment, logiquement, moralement et éthiquement ?
LA MENACE DE L’ESPION PHILIPPE COUILLARD EST ANNONCÉE
Juste avant le déclenchement d’élections générales au Québec, le chef libéral corrompu ,Philippe Couillard promettait aux régions un retour des redevances sur l’exploitation des ressources naturelles ainsi que la relance du Plan Nord et des projets de mini-centrales hydroélectriques s’il forme le prochain gouvernement.
Le chef de l’Opposition officielle à Québec a prononcé la conférence d’ouverture du colloque régional organisé par le Parti libéral, le 22 février, à Amos. Il s’agissait de l’un des derniers arrêts de sa tournée du Québec amorcée en août dans le but de cibler des priorités pour chacune des régions.Donc Philippe Couillard savait longtemps à l’avance qu’il y aurait des élections en 2014.
«J’habite maintenant en région, à Saint-Félicien au Lac-Saint-Jean, et une des raisons qui m’amènent à revenir en politique, c’est les régions, a d’abord fait valoir M. Couillard, devant près d’une centaine de représentants des secteurs forêt, ressource hydrique, mine, agriculture et des élus.
Il a ensuite abordé les grands projets qu’il avait pour ces régions. «Le Plan Nord, qui a été littéralement abandonné, revient en place immédiatement à notre arrivée au gouvernement. Un des premiers gestes que nous allons poser, c’est de repartir la Société du Plan Nord. Nous allons aussi lancer une stratégie maritime qui devrait créer 30 000 emplois et générer des milliards de dollars en investissement», a-t-il indiqué, en faisant allusion à ce qu’il souhaite être son grand projet pour le Québec.
Retour des redevances
Philippe Couillard a aussi promis deux autres leviers de développement pour les régions. D’abord, il souhaite les voir profiter davantage des richesses qu’elles recèlent. Il fait donc sien le vieil engagement de son prédécesseur, Jean Charest, de partager une partie des redevances des ressources naturelles avec les régions.
«Les redevances sont envoyées à Québec et retournées ensuite dans les régions sous la forme de subventions et de programmes gouvernementaux. Pourquoi ne pas en laisser une partie ici, pour que vous fassiez vous-mêmes vos choix? Vous allez nous aider à développer l’Abitibi-Témiscamingue et vous serez aussi plus motivés à accepter des projets sur votre territoire», a-t-il déclaré, en faisant un lien avec la notion d’acceptabilité sociale.
Les régions sont prêtes
En entrevue, il avait précisé que ces redevances pourraient constituer un fonds qui serait géré régionalement, avec des objectifs tels la création d’emplois, le développement de nouvelles entreprises et l’amélioration des connaissances.
Questionné sur le fait que M. Charest n’avait jamais donné suite à son engagement malgré ses 9 ans au pouvoir, M. Couillard a évoqué les résistances de l’appareil gouvernemental. «Mais je pense qu’on est rendus là. Les régions ont la maturité maintenant de faire les choix et de gérer ces ressources», a-t-il assuré…donc quant on ne plie pas devant le capitalisme,on est des enfants.
Les mini-centrales
L’autre levier est celui du développement de mini-centrales hydroélectriques, auquel le gouvernement a mis un frein. «On l’a déjà dit et on va le répéter en campagne, on veut les remettre à l’avant-scène parce que ce sont des projets de développement issus des communautés. Il y aura des conditions, bien sûr. Il faut que ça soit mis en place par des organismes sans but lucratif et que les profits soient absorbés par la communauté pour développer l’économie, faire des démarrages d’entreprise, des travaux d’infrastructures, etc.», a insisté Philippe Couillard.
Nous venons de lire le plan de dépossession des peuples québécois et des Premières Nations au nom du capitalisme des petits amis et de la survivance d’un système politique et économique en train de mourir.
Seule la désobéissance civile pourra vaincre d’un pareil système basé sur le vol et la prédation en alliance avec le crime organisé.
L’Assemblée Nationale du Québec:un milieu de complot et de traffic d’influences.
Sauvegardons la richesse économique et écologique de nos forêts
Au quotidien, la forêt joue un rôle fondamental pour la protection de l’eau, de l’air et des paysages, pour notre santé et nos loisirs etc… Elle est un réservoir de biodiversité. il existe des modèles de gestion durable de la forêt qui permettent de protéger notre environnement et ses emplois.
Évitons pour la forêt les mêmes excès qui ont été commis lors de l’industrialisation de l’agriculture et dont nous payons le prix aujourd’hui. Pour augmenter les bénéfices à court terme, cette politique de concentration économique aux mains de lobbies d’investissement ajoutera à la dette financière une dette écologique pour les générations futures.
Le collectif, SOS Forêt France, a transmis aux sénateurs et plus largement aux élus français des propositions fortes pour sauvegarder les forêts, ses emplois et la biodiversité. Vous trouverez sur ce site l’ensemble de ces propositions. Le temps presse, nous avons besoin de vous pour sauver les forêts autant de la France que celles du Québec. N’hésitez pas à contacter les élus au Québec qui est en campagne électorale …et dont presque personne ne semble vouloir parler d’écologie.Tout le monde semble vouloir jouer à l’autruche et ne rêver que de frauduleuses croissances économiques.
Grâce à ce tumblr. ,les résidents français vont pouvoir s’adresser directement à leurs élus.
Pour les québécois et québécoises qui veulent protéger leurs forêts,dépêchons-nous de crier haut et fort notre indignation,car ici ,seuls l’argent,le profit et les bulletins de vote compte actuellement.Pour nous faire entendre,refusons de voter ou appuyons des candidats indépendants.
Photo : Maxine Cunnyngham – Rapide-Blanc DistributionRoy Dupuis, narrateur du film Chercher le courant, sur la rivière Romaine lors du tournage.
Cette semaine, le rapport final de la Commission sur les enjeux énergétiques du Québec a été coulé aux médias et il est maintenant en ligne. Ce rapport est le résultat d’une vaste consultation publique et il recommande «Que soit étudiée sans délai l’opportunité de suspendre les investissements dans le complexe de la Romaine-3 et de la Romaine-4».
Le rapport commandé par le gouvernement du Québec confirme ce que le film Chercher le courant a présenté au Québec il y a maintenant trois ans. Il démontre que si le gouvernement et Hydro-Québec continuent sur leur lancée, il n’y aurait plus preneur pour l’hydroélectricité québécoise du XXIe siècle, sinon en la vendant à perte aux clients industriels et à l’exportation.
Le chantier de la rivière Romaine n’aurait jamais dû voir le jour, car près d’un an avant le lancement du chantier, en mai 2009, les données qui permettaient de juger de la non-rentabilité de ces barrages existaient. La crise économique était bien installée et le gaz de schiste sortait déjà à profusion dans le nord-est des États-Unis.
À qui profite l’endettement du Québec?
Nous espérions lors de la sortie du film qu’une enquête publique sur l’industrie de la construction et le financement des partis politiques fasse la lumière sur la façon dont le lobbying arrive à faire dépenser des fonds publics aux seuls profits de firmes de construction, et ce, au détriment du portefeuille d’Hydro-Québec, du gouvernement et, par extension, du peuple québécois.
La commission Charbonneau enquêtera-t-elle sur les chantiers de barrages au-delà des histoires de gros bras ? L’endroit le plus pertinent pour enquêter sur les liens entre l’industrie de la construction et le financement des partis politiques est probablement celui de la Romaine, étant donné l’absence de raison d’être du projet. Malheureusement, les mois s’écoulent et nous craignons que la commission Charbonneau ne s’en tienne qu’à des histoires d’intimidation et de violence sans élucider la question de fond : à qui ce chantier profite-t-il ? Comment les dirigeants de l’époque, Jean Charest, Thierry Vandal et Nathalie Normandeau, ont-ils pris la décision de lancer ce chantier et sous quelle influence ? Ont-ils seulement rendu des comptes à leurs amis politiques ?
Nous sommes à l’heure des choix et des actions concrètes. Quelqu’un se lèvera-t-il enfin au sein du gouvernement péquiste actuel ?
En 2009, Sylvain Gaudreault avait crié haut et fort en commission parlementaire que le projet Romaine était trop dispendieux. Aujourd’hui ministre des « Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire », son silence est désormais complet sur cette question.
Jean-François Lisée, maintenant ministre du Commerce extérieur, avait prédit sur son blogue en 2011 que la centrale Romaine-4 ne serait pas construite pour les mêmes raisons logiques évoquées précédemment. Il n’en a plus parlé depuis son accession au gouvernement.
En mars 2011, Yves-François Blanchet, l’actuel ministre de l’Environnement, a souligné sur sa page Facebook en parlant de la rivière du Petit-Mécatina :«Surproduction, vente à perte, dommages environnementaux irréparables, mépris des Premières Nations… Qui est-ce que ça sert, cette fuite en avant? Qui?» Pour lui, ça n’avait aucun sens sur les plans environnemental, économique et social de harnacher la rivière du Petit-Mécatina, jumelle de la Romaine.
En 2013, Martine Ouellet, ministre des Ressources naturelles, a mis en branle la Commission sur les enjeux énergétiques du Québec. En 2014, le rapport de ladite Commission recommande de considérer la suspension de Romaine-3 et 4.
Qu’est-ce que ces ministres, désormais sortis des bancs de l’opposition, feront des conclusions de ce rapport ? Si l’adage veut qu’il y ait un temps pour parler et un temps pour agir, le temps est venu pour les actions concrètes. Vont-ils enfin amener le Québec dans le XXIe siècle énergétique ou céder aux intérêts politiques partisans avec pour effet d’endetter davantage les Québécoises et les Québécois ?
Faire mieux
Le Québec est à la croisée des chemins. Après l’arrêt partiel des petites centrales par le PQ et de Gentilly-2 pour cause de non-rentabilité, il est temps de s’ouvrir les yeux et de voir enfin qu’il s’agit d’un éléphant blanc : le projet hydroélectrique de la Romaine doit être arrêté pour les mêmes raisons économiques. Il est absurde de dépenser des milliards en argent public pour de l’électricité qui coûtera 8, 10 et même 12 cents le kilowattheure (kWh) une fois un projet achevé. Cette électricité est ensuite revendue 3 ou 4 cents aux clients industriels et à l’exportation.
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