Et oui, le site DeathList fait son beurre en faisant la liste des stars qui vont mourrir en 2017. Le site est assurément polémique mais ne fait pas de voeux de mort : il rassemble simplement des données libres d’accès, comme l’âge ou l’état de santé des célébrités. Evidemment, plus on avance en âge, plus, statistiquement, la fin est proche. De quoi donner un aperçu de l’étendue de la tristesse qui attend nos petits coeurs de fans cette année.
Chaque année a son lot de morts célèbres. Et cette fin d’année, surtout, n’a pas fait exception avec, entre autres, la mort de Carrie Fisher, l’actrice qui joue la princesse Leia dans Star Wars. Or cette mort ne vous aurait peut-être pas pris par surprise si vous étiez allé consulter un site que d’aucuns jugent un poil morbide : deathlist.net.
Euh… ok, le site n’avait pas vu en 2016 venu venir la mort de Carrie Fisher ou de Debbie Reynolds, sa mère. Mais avait tapé juste pour Mohammed Ali, ou Fidel Castro. Probablement un gros intérêt du site, c’est qu’à droite de chaque nom, se trouve un bouton pour accéder à un forum ou les fans y vont de leurs anecdotes et petits potins morbides (un vrai safari dans les tréfonds de l’humanité).
Evidemment, tous ceux qui se trouvent dans la liste ne passent pas l’arme à gauche. On y trouve par exemple aussi notre Jacques Chirac national, pourtant toujours en vie. Ou encoreStephen Hawking, qui a récemment déclaré que l’humanité tout entière disparaitra d’ici 1000 ans, et pourrait donc un jour ou l’autre se retrouver dans la liste.
C’est que pour faire son classement, le site n’utilise pas de boule de cristal mais des statistiques. Il compile l’âge et l’état de santé. A chaque nom, un coefficient est attribué, et plus on se retrouve en haut de la liste, plus on a de chances d’y passer. On reste tout de même assez circonspect sur l’intention qui se cache derrière le site, et le regard porté par ceux qui se trouvent dans la liste, s’ils le visitent.
August Kowalczyk à l’époque de son internement à Aushwitz.
Il y a de nombreuses années,August Kowalczyk écrivait ces mots remarquables: « Nous pouvons trouver l’amitié de différentes manières.Heureux celui qui trouve l’amitié de la VERITE.Heureux, parce qu’au-dessus de la foi, de l’espoir et de l’amour, il y a la valeur de JUSTICE – qui est la VERITE. Elle apparaît souventau milieu des décombres de notre naïveté et de notre ignorance –mais elle devient la force motrice de notre « nouvelle » façon depenser, et une nécessité d’agir.Et ensuite, dans l’univers de l’humanité, apparaît quelqu’un, ouceux qui savent.En fait, soit ils savent, soit ils font seulement semblant de savoir. Sinos vies et notre univers sont remplis avec l’histoire inscrite dansnos vies, dans notre existence, alors il y a une chance que nouspuissions rapidement reconnaître ceux qui se contentent de parler.Pour une fois, nous pouvons reconnaître les voix entendues il y aquelque temps, les voix de ceux qui ont déjà trompé la VERITE. Quiont menti, triché, interprété. Parfois, ce sont les voix de ceux quiont tué, parfois ce sont celles de ceux qui ont donné les ordres –pour tuer ! Et après cette dissimulation couronnée de succès, ils vent leurs doigts vers le ciel etcrient « ne tuez pas. »Et parfois, provenant de derrière lesrideaux affichant l’inscription «Com-mission européenne»1, émergentdes visages que je connais person-nellement, mais pas par leur nom defamille ni par leur prénom.Il s’agit du banc des accusés et deceux qui ont été condamnés au tri-bunal de Nuremberg ; ce sont lesdirecteurs, les conseillers juridiqueset les ingénieurs du chantier deconstruction d’Oswiecim – l’usinechimique d’IG Farben, à Auschwitz.Ils ont tous vu la mort et l’agonie deceux qui étaient en train de mourir, mais ils ont détourné les yeuxvers un horizon lointain.Ils ont entendu les cris perçants des bandits de surveillants, leurs ju-rons et leurs coups sourds, souvent mortels; de façon étrange, cepen-dant, ils étaient sourds aux appels à l’aide ou qui demandaient pitié.Ils surveillaient tranquillement leurs résultats industriels et gardaientleurs profits. Leur seule préoccupation était la contre-performancede cette entreprise maléfique.Le 14 juin 2003 – le jour du 63e anniversaire du premier transportde Polonais tatoués des numéros 31 à 728 à KL Auschwitz – à LaHaye, la capitale de la Hollande, j’entendis des mots simples et profondément édifiants en raison de leur simplicité et de leur réalité historique. »
Notre homme en 2003.
« Ceux qui ignorent l’histoire sont condamnés à la revivre. »
George Santayana
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L’HOMME
Il joua le rôle du Sturmbanführer Dehne dans le film polonais Stawka ,en 1966.Un rôle qui lui allait comme un gant car il vécut cette période.
Né en 1921 et mort en août 2012,
August Komalczyk fut le dernier membre survivant d’un petit groupe de prisonniers qui se sont évadés d’Auschwitz en 1942.Il est décédé à 90 ans.
Comme un soldat polonais lutte contre les nazis, Kowalczyk a été capturé et envoyé au camp de concentration allemand en Décembre 1940, un camp utilisé principalement pour les prisonniers politiques et militaires polonais .
Il était parmi un groupe de 50 prisonniers qui ont tenté une évasion en Juin 1942.
Tous, sauf neuf ont été tués, et Kowalczyk était censé être le dernier survivant du groupe, selon jewishjournal.com .
Kowalczyk a peut-être bénéficié de naître dans Oswiecim , très près du lieu où le camp d’Auschwitz a été construit.
Après s’être échappé du camp il se cacha dans la forêt et a été à l’abri dans le grenier d’une maison pendant sept semaines dans le village de Boszowy. Il s’est ensuite rendu sous de faux documents en Silésie et à Cracovie .
Un porte-parole du musée d’Auschwitz a dit Kowalczyk est décédé dimanche,le 28 juillet 2012, dans un hospice, qu’il a contribué à fonder à Oswiecim, dans le sud de la Pologne.
Kowalczyk est devenu un acteur de cinéma en Pologne après la Seconde Guerre mondiale. Il a servi pendant de nombreuses années comme vice-président du conseil d’administration de la Société pour la protection du camp d’Auschwitz, une association qui a pour but de transmettre la mémoire d’Auschwitz aux générations futures, selon le Journal juif.
Il parlait souvent aux jeunes de son expérience à Auschwitz. «C’était ma vie en témoignage », at-il dit en 2005.
Kowalczyk a déclaré à un journaliste qu’il avait raconté son histoire personnelle « , plus de 6200 fois dans plus de 5000 écoles à travers la Pologne. »
Alors que le gazage des prisonniers ne commencent à avoir lieu à Auschwitz en 1941,lors de la mise en œuvre à grande échelle de la dite solution finale et la conversion du site d’un camp de concentration à un camp de la mort à part entière n’a pas eu lieu jusqu’en 1942;ce que les documents nazis montrent.
On estime que quelque 1,5 millions de personnes, la plupart des Juifs, ont été tués à Auschwitz de 1940 à 1945.
On trouve dans l’Antiquité nombre de traces de magiciens, de sorciers qui sont sans doute les prototypes de nos modernes envoûteurs et autres personnages hors du commun. Voici le portrait d’Apollonius de Thyanes célèbre thaumaturge de l’époque romaine, dont les exploits extraordinaires ne manquent pas, et qui est également connu pour être le philosophe errant :
C’était encore un homme très distingué, un philosophe et un médecin éminent que cet Apollonius de Thyanes, dont Philostrate a écrit la vie. Il n’était né que deux ans après Jésus-Christ, et sa vie, qui se prolongea jusqu’à l’âge de cent trente ans, lui permit de faire de nombreux voyages pour aller puiser à leur source la science et la magie. Du reste, les voyages lui coûtaient peu, car il pouvait en un instant se transporter d’une extrémité de la terre à l’autre. Protée insaisissable, il se métamorphosait en oiseau, en arbre, en pierre. Il prédisait l’avenir, évoquait les ombres des morts etavait avec elles des conversations suivies. Un jour, l’empereur Néron étant à table au milieu de ses courtisans, un violent orage s’éleva. Apollonius était alors à Rome, occupé à ressusciter une jeune fille qui venait de mourir au moment même où se terminait la cérémonie de ses noces. Comme les personnes présentes faisaient éclater leur admiration pour le prodige qui venait d’être opéré sous leurs yeux, Apollonius, se tournant vers elles, leur dit: « Entendez-vous la foudre qui gronde? eh bien! j’ordonne qu’elle tombe sur l’empereur qui est à table en ce moment. » Aussitôt la foule se précipite vers le palais, où l’événement ordonné par Apollonius était effectivement arrivé. La foudre, tombant sur la table de l’empereur, avait brisé la coupe qu’il portait à ses lèvres, mais sans faire aucun mal à sa personne.
Apollonius de Thyanes était passé maître dans l’art de produire des hallucinations chez tout un peuple. La peste désolant la ville d’Ephèse, comme médecin, il crut devoir s’y transporter. Il assembla les principaux habitants sur une des places de la ville, et leur dit : « Ne voyez-vous pas que les dieux vous punissent de l’hospitalité que vous accordez à l’esprit du mal, que les nouveaux Juifs (les chrétiens) appellent le diable? »
On lui demande où est ce diable. Il montre alors du doigt un vieux mendiant qui se chauffait au soleil. « Voici l’auteur de la peste, dit-il, il dépend de vous de l’anéantir. »
En un instant, le malheureux qu’il désignait fut assommé à coups de pierres. Mais quand on voulut retirer son cadavre pour l’entraîner hors de la ville, on ne trouva plus que la carcasse d’un chien qu’on se hâta d’enterrer, et la peste cessa.
Revenu à Rome, Apollonius devint suspect et il futarrêté. Un acte d’accusation ayant été dressé contre lui, il fut amené devant ses juges. Mais lorsqu’on voulut lire l’acte d’accusation, l’écriture disparut. Consternés de ce prodige, les juges interpellèrent l’accusé. Il sourit sans leur répondre; puis on vit se former autour de lui un nuage de fumée qui l’enveloppa : quand ce nuage fut dissipé, Apollonius avait disparu.
On l’arrêta une seconde fois sous le règne de Domitien. Pour rendre son évasion impossible, l’empereur ordonne de le dépouiller de ses vêtements et de lui raser la barbe et les cheveux; en cet état, on l’enferme dans un cachot, à l’entrée duquel furent placés des gardes qui devaient répondre de leur prisonnier sur leur tête. Mais quand on entra dans le cachot pour porter à manger au captif, on n’y trouva que les fers dont il avait été chargé.
Lorsque, quelque temps après, Apollonius reparut à Rome, son retour fut considéré comme un prodige. Il se mit à parcourir les rues en criant: « Tue, tue…. Mort au tyran! » La foule s’attroupe autour de lui; quelques citoyens veulent s’emparer de sa personne; mais ceux qui étendent les bras pour le saisir, demeurent aussitôt immobiles et comme pétrifiés. « Est-ce donc ainsi, ô Romains, s’écrie-t-il, que vous traitez les gens qui vous apportent une bonne nouvelle. Sachez qu’au moment où je vous parle, le tyran Domitien tombe sous les coups d’Etienne…. Il se débat!… son sang coule…. il est mort! » Le peuple courut en foule vers le palais, et acquit la certitude que Domitien venait, en effet, d’être assassiné.
Quand Apollonius mourut, ses disciples firent courir le bruit qu’il avait été enlevé par une troupe d’esprits célestes, et on les crut d’autant plus facilement que, danstout le cours de sa longue carrière, il n’avait usé de son savoir puissant que pour faire du bien aux hommes.
Sources: Louis Figuier, Histoire du Merveilleux dans les Temps Modernes, Hachette 1860
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