Réchauffement climatique : L’Afrique et le Moyen-Orient inhabitables dans 30 ans…

Une étude sur le réchauffement climatique et les températures extrêmes au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (29 Pays au total) vient d’être publiée et les résultats sont effarants : cette région pourrait devenir inhabitable au cours du siècle ! 

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L’étude est formelle : le climat déjà chaud s’intensifie et devient de plus en plus extrême, contrairement aux précipitations, qui, quant à elles, sont en nette diminution.

Aujourd’hui, dans cette région, les jours les plus chauds peuvent atteindre 43°C : au milieu du siècle, ils atteindront 46°C, pour finir à 50°C degré en fin de siècle. Même de nuit, les experts garantissent une température toujours supérieure à 30°C : une situation peu propice à la vie.

Quelles en seront les conséquences ? 

Une étude scientifique datant de 2015 a identifié la relation existante entre les hautes températures et la mortalité liée à des problèmes cardiovasculaires : le réchauffement climatique augmenterait donc de façon conséquente la mortalité due à ce mal.

De plus, dans ces régions du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, le réchauffement climatique se fait plus fortement ressentir en été qu’en hiver ; une situation inhabituelle, puisque, pour la plupart des régions du monde, le réchauffement modifie davantage les températures de l’hiver. Un constat qui peut paraître anodin, mais se révèle grave, car le phénomène accentue une situation critique : les étés de la région sont connus pour être déjà particulièrement chauds et secs.

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550 millions de personnes (soit 8 fois la population française) sont concernées par ce problème majeur ; ils devront sans doute quitter leur pays et se réfugier ailleurs pour survivre. Un nombre titanesque et des dégâts désastreux qui devraient nous alerter sur la dangerosité du réchauffement climatique.

Le réchauffement climatique : un véritable enjeu

En décembre dernier, lors de la COP 21, les dirigeants des différents pays ont décidé de limiter le réchauffement à 2°C. Pour rappel, ce problème environnemental est à l’origine de la fonte des glaces, de la montée des eaux, de la prolifération des déserts, etc.

L’augmentation des catastrophes climatiques ? Réchauffement climatique. Propagation des maladies ? Réchauffement climatique. Tous les maux modernes peuvent trouver comme source plus ou moins lointaine le réchauffement climatique.

Il impact à la fois la faune, la flore et les hommes, et pourtant, il est uniquement dû à l’activité humaine…

Sources : Konbini / L’étude publié sur springer

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La date de la fin de notre civilisation actuelle avancée à 2040

 

Les millions de réfugiés actuels annoncent le début réel de la crise alimentaire...et la fin de notre civilisation.
Les millions de réfugiés actuels annoncent le début réel de la crise alimentaire…et la fin de notre civilisation.

 Dans une étude de l’Université Anglia Ruskin (Angleterre), des scientifiques ont estimé que la civilisation allait s’effondrer d’ici trente ans, en raison de pénuries alimentaires catastrophiques, si rien ne changeait. À travers le projet «Global Ressource Observatory», l’étude, qui est soutenue par le Bureau des Affaires étrangères britannique, prétend être «un appel à réfléchir» et tente de prouver que notre monde actuel n’est pas durable.

Des catastrophes météorologiques

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Le rapport précise que d’ici 2040, la production alimentaire mondiale pourrait se voir perturbée par la flambée des prix du blé, du maïs, et du soja, qui seront multipliés «par quatre par rapport aux années 2000». Le riz, quant à lui, augmentera de 500%. «Le système d’approvisionnement alimentaire mondial va faire face à des pertes catastrophiques, et entraîner une épidémie de famine puis des émeutes», indique dans la revue Insurge Itelligence, Aled Jones, le directeur de recherche de l’Université.

Très pessimistes, ces prévisions catastrophiques seraient initialement causées par les changements climatiques qui entraîneraient des accidents météorologiques sans précédent. Des inondations, des sécheresses, et des tempêtes pourraient décimer des exploitations agricoles complètes et briser le système d’approvisionnement alimentaire mondial «si nous ne changeons pas de cap», d’après les chercheurs.

Des inégalités encore plus fortes

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Bien qu’elles soient des prévisions, les catastrophes météorologiques ne sont pas les seules raisons qui pourraient provoquer ce déclin. «Le système alimentaire mondial est sous la pression chronique de répondre à une demande sans cesse croissante», détaille l’étude. La hausse de la démographie sera en effet un enjeu majeur dans le défi alimentaire des années à venir.

Ainsi, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) prévoit, dans son rapport intitulé «L’Etat de l’insécurité alimentaire dans le monde», que la production agricole mondiale devra plus que doubler d’ici 2050 pour combler cet écart entre l’offre et la demande. Mais sans l’apport de nourriture adéquat, cela devrait augmenter les inégalités entre les pays comme le montre l’infographie ci-dessous. D’ici 2016, plus de 5% de la population dans 79 pays seraient touchés par la sous-alimentation.

(Proportion des sous alimentés dans le monde)


Rappelons-nous qu’en 2013

L’ONU avait  mis en garde la communauté internationale contre l’imminence d’une crise alimentaire mondiale en 2013, écrivait alors le quotidien britannique The Guardian.Les réserves mondiales de céréales ont atteint des niveaux de production dangereusement bas.

Par ailleurs, la sécheresse qui a sévi cet été aux États-Unis, la pire depuis plus de 50 ans, a favorisé la hausse des cours du maïs et du soja ces derniers mois et le manque de précipitations en Russie et dans la région de la mer Noire ravive les craintes d’une nouvelle crise alimentaire.

Cette hausse si elle se poursuit pourrait provoquer des troubles et des conflits armés dans plusieurs endroits du monde, avertit encore l’’ONU.
« Les réserves mondiales de céréales sont si dangereusement basses que les phénomènes météorologiques les plus extrêmes des États-Unis ou d’autres pays exportateurs d’aliments pourraient déclencher une crise alimentaire majeure au cours de l’année prochaine. » Ce niveau n’avait jamais été aussi bas depuis 1974, a expliqué Abdolreza Abbassian, économiste senior de la FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture.
« Nous avons moins produit que ce que nous consommons. C’est pourquoi les stocks sont en cours diminuent. » « Les approvisionnements et les réserves à travers le monde sont à un niveau très bas, ce qui ne laissera aucune place pour les imprévus l’année prochaine », a déclaré Abdolreza Abbassian. Par ailleurs, la FAO avertit qu’en 2012, plus de 870 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde. La crise alimentaire au Moyen-Orient et en Afrique s’aggrave de plus en plus.

Lester Brown, président du Earth Policy Institute, estime que l’on ne peut plus se fier au climat, et que la demande de nourriture croît tellement vite que la rupture est inévitable, à moins que des mesures urgentes ne soient prises immédiatement. « Les pénuries alimentaires ont détruit des civilisations antérieures. Nous sommes sur la même voie. Chaque pays devra maintenant se débrouiller par lui-même. Le monde vit chaque année comme s’il s’agissait de la dernière », écrit-il dans un nouveau livre, Full Planet, Empty Plates.

En 2012, pour la sixième fois en 11 ans, le monde avait consommé plus de nourriture qu’il n’en  avait produit, principalement en raison de conditions météorologiques extrêmes aux États-Unis et d’autres grands pays exportateurs d’aliments.La situation s’est perpétuée en 2013 et en 2014. Oxfam a déclaré la semaine dernière que les prix des denrées de base, notamment le blé et le maïs, pourraient doubler dans les 20 prochaines années, entrainant des conséquences désastreuses pour les populations pauvres qui consacrent une part importante de leur revenu à l’alimentation.

« Nous entrons dans une nouvelle ère de hausse continue des prix alimentaires et la faim dans le monde va se propager. » « La géopolitique de la nourriture éclipse maintenant la géopolitique du pétrole », explique encore Brown qui conclut de la sorte : « Les menaces les plus urgentes de ce siècle sont le changement climatique, la croissance démographique, la pénurie d’eau et la hausse des prix des aliments. »