Le Japon vient de lancer sa campagne de pêche à la baleine dans l’Antartique

En 2006,ce navire de pêche japonais vient de capturer une baleine.
En 2006,ce navire de pêche japonais vient de capturer une baleine.

Plutôt que de lutter contre la catastrophe de Fukushima, plutôt que d’utiliser les aides internationales pour son peuple, le Japon va massacrer des baleines pour rien…Enfin si, pour empoisonner ses enfants et sont peuple, car la viande de baleine, comme tous les pélagiques (surtout le thon), est contaminée par des métaux lourds dont le mercure…Viande distribuée dans les écoles d’ailleurs…
Vive l’idiocratie !

Soutenons la Sea Shepherd dans leur lute contre les baleiniers japanais :http://www.seashepherd.fr/

 

Deux navires baleiniers japonais et un navire de surveillance sont partis, samedi 7 décembre, de l’archipel nippon pour leur chasse annuelle dans l’Antarctique. Les trois bateaux ont quitté le port de Shimonoseki (sud-ouest du pays) pour target= »_blank »>rejoindred’autres navires afin de prendre jusqu’à 935 baleines de Minke de l’Antarctique et jusqu’à 50 rorquals communs d’ici au mois de mars, a expliqué l’agence de presse Kyodo.

L’Agence des pêches avait gardé secrète la date de départ de la flotte baleinière par mesure de précaution, craignant une obstruction par des groupes de militants contre la pêche à la baleine, dont Sea Shepherd. La campagne annuelle des baleiniers japonais est de fait souvent perturbée, parfois de façon violente, par les bateaux de cette ONG menée par l’« eco-warrior » Paul Watson. Ces batailles ont déjà  eues lieu dans le passé  et n’ont pas empêché les baleiniers de remplir leurs objectifs.

PRÉTEXTE SCIENTIFIQUE

Les prises de baleines pratiquées par le Japon sont dénoncées par les organisations écologiques et gouvernements étrangers. Bien que la Commission baleinière internationale (CBI) a instauré un moratoire international sur la chasse commerciale en 1986, le Japon bénéficie en effet de dérogations lui permettant de mener des chasses à la baleine dans le Pacifique Nord-Ouest et dans l’Antarctique officiellement dans un but de « recherche scientifique ».

Toutefois, la chair de cétacé finissant sur les étals des marchés au poisson, le prétexte scientifique est jugé mensonger par les opposants qui considèrent qu’il s’agit d’une pêche commerciale déguisée, donc attentatoire aux règles internationales. Au cours des quinze dernières années, environ 15 000 baleines ont ainsi été pêchées sans que la Commission baleinière internationale ne bronche.

La pêche japonaise est d’autant moins fondée que depuis plusieurs années la majorité des stocks de viande de baleine ne trouvent pas preneur au Japon, faute de  consommation  nationale suffisante.

Au Japon, la viande de baleine ne se vend plus

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Alors que leurs bateaux continuent de les chasser de manière impitoyable dans les eaux du Pacifique, les Japonais semblent avoir perdu l’appétit pour la viande de baleine. Selon l’Institut nippon de recherche sur les cétacés, une structure semi-publique qui supervise les missions de pêche, 908,8 sur les 1 211 tonnes de chair issues de la campagne du pays l’an dernier n’ont ainsi pas trouvé preneurs, soit presque 75 % des stocks.

L’organisme a pourtant ouvert treize ventes aux enchères, entre octobre et mars, pour écouler la marchandise congelée provenant des mammifères capturés dans les eaux du nord-ouest Pacifique, des baleines de Minke, rorquals de Bryde et rorquals boréal. Mais ce procédé s’est avéré être un échec, les grossistes et commerçants ayant boudé la chair de baleine, explique un rapport publié sur le site du Réseau japonais d’action pour les dauphins et baleines. Au point, que les coûts des expéditions n’ont même pas été couverts.

Pourquoi ? L’Institut nippon de recherche sur les cétacés blâme la réticence des commerçants qui souhaitent éviter les ennuis avec les associations de défense des animaux, comme la Sea Shepherd, qui, chaque année, mène d’intenses campagnes pour protéger ces espèces menacées et empêcher la flotte nippone de procéder à sa chasse. Ainsi, l’an dernier, les militants ont remporté une victoire importante lorsque la flotte baleinière en Antarctique est rentrée au port avec « seulement » 30 % des captures prévues, fixées à 900 baleines.

Selon les opposants à la chasse aux cétacés, le résultat de ces enchères ratées prouve surtout que les consommateurs japonais n’ont plus guère d’appétit pour la viande de baleine. Une enquête du Centre de recherche nippon, commandée par Greenpeace en 2006, révélait même que 95 % d’entre eux n’en avaient jamais mangé ou ne l’avaient pas fait depuis longtemps. La consommation de viande de baleine, importante après la seconde guerre mondiale, du fait de son apport en protéines, a fortement chuté ces dernières années.

L’an dernier, l’image de la chasse à la baleine a été encore davantage ternie par la révélation de l’usage de fonds destinés à la reconstruction de la côte après le tsunami – 2,3 milliards de yens soit 23 millions d’euros – , pour financer la campagne de pêche. L’agence des pêches avait rétorquée que l’utilisation de ces sommes était justifiée parce que l’une des villes détruites par le tsunami était un port baleinier.

Malgré tout, le Japon poursuit cette pêche, qu’il estime faire partie intégrante de sa culture voire de sa souveraineté. Bien que la Commission baleinière internationale (CBI) a instauré un moratoire international sur la chasse commerciale en 1986, le Japon bénéficie de dérogations lui permettant de mener des chasses dans le Pacifique nord-ouest et dans l’Antarctique, officiellement dans un but de « recherche scientifique ». En réalité, la viande de baleine termine bel et bien sur les étals. Au cours des quinze dernières années, environ 15 000 baleines ont ainsi été pêchées sans que la Commission ne bronche.

Sources: Le Monde,Audrey Garric,sources diverses