Révolte du peuple à Paris: émeutes et lendemain d’émeutes

« On est dans un état insurrectionnel, on n’a jamais vu ça », a déclaré sur BFM TV Jeanne d’Hauteserre, maire du VIIIe arrondissement de Paris où se sont déroulés la plupart des affrontements, avec des dizaines de voitures brûlées dans plusieurs rues et des bâtiments incendiés.

Les magasins des Galeries Lafayette et du Printemps ont été évacués en raison des violences et des incendies qui menacent plusieurs bâtiments dans le centre de Paris, selon des journalistes de Reuters. Un incendie dans un bâtiment situé au rond-point de l’Étoile a été maîtrisé, mais plusieurs autres feux menacent d’autres immeubles.

Des sources policières déclarent qu’un manifestant a volé un fusil d’assaut dans une voiture de police.

Nos correspondants Jean-François Bélanger et Yannick Dumont-Baron suivent les événements.

Réactions politiques

De Buenos Aires, où il participe au sommet du G20, le président français Emmanuel Macron a fait savoir qu’il tiendra une rencontre interministérielle dès son retour au pays, dimanche. « Je respecterai toujours la contestation, j’écouterai toujours les oppositions, mais je n’accepterai jamais la violence », a-t-il écrit sur Twitter.

Les coupables de ces violences ne veulent pas de changement, ne veulent aucune amélioration, ils veulent le chaos : ils trahissent les causes qu’ils prétendent servir et qu’ils manipulent. Ils seront identifiés et tenus responsables de leurs actes devant la justice.

Emmanuel Macron, président de la France

« Aucune cause ne justifie que les forces de l’ordre soient attaquées, que des commerces soient pillés, que des bâtiments publics ou privés soient incendiés, que des passants ou des journalistes soient menacés, que l’Arc de Triomphe soit ainsi souillé. Ce qu’il s’est passé aujourd’hui à Paris n’a rien à voir avec l’expression pacifique d’une colère légitime. »

Forte présence policière

Toute la journée, l’avenue des Champs-Élysées a été fermée à la circulation. Le ministère de l’Intérieur n’autorisait l’accès aux piétons qu’après un contrôle d’identité et une fouille des sacs.

Pendant que des manifestants pacifiques étaient rassemblés autour de la tombe du Soldat inconnu pour chanter La Marseillaise, la place Charles-de-Gaulle (anciennement connue sous le nom de place de l’Étoile), en amont des contrôles de sécurité, a été le théâtre d’incidents.

Certains manifestants ont tenté de forcer un point de filtrage, selon la police, et ont jeté des projectiles sur les forces de l’ordre. Un des piliers de l’Arc de triomphe a été couvert du graffiti « Les gilets jaunes triompheront ».

Les forces de l’ordre sont mieux préparées que la semaine dernière, selon notre correspondant Jean-François Bélanger. Les 5000 policiers et gendarmes en tenue antiémeute ont réussi à limiter l’accès à la place Charles-de-Gaulle en utilisant des canons à eau, des grenades dispersantes, des balles de plastique et des gaz lacrymogènes.

 

Les éléments plus perturbateurs sont des groupes qui « viennent pour casser, qui sont équipés, qui sont structurés », a dit la porte-parole de la préfecture de police Johanna Primevert, qui a notamment mis en cause des groupes d’« ultra-droite ».

Selon le secrétaire d’État du ministère de l’Intérieur, Laurent Nunez, 3000 « casseurs » se trouvaient sur la place de l’Étoile, comparativement à 200 « manifestants pacifiques » sur les Champs-Élysées. « On a affaire à des groupes extrémistes, extrêmement violents qui s’en prennent aux institutions […] qui sont équipés, cagoulés, masqués […] et qui empêchent l’avancée des forces de l’ordre », a-t-il expliqué sur BFM TV.

À la mi-journée, les manifestants s’éparpillaient dans les avenues alentour tout en continuant les affrontements. Plusieurs voitures ont été incendiées.

Samedi dernier, plus de 60 personnes ont été arrêtées à Paris dans les débordements qui ont marqué le deuxième week-end de manifestation du mouvement.

Comparutions rapides pour les auteurs de violences

Le procureur de Paris, Rémy Heitz, a annoncé que tous les auteurs de violences lors de la manifestation des gilets jaunes samedi à Paris seraient jugés rapidement grâce à une mobilisation des magistrats et greffiers dès lundi.

« Je vous informe que mon parquet veillera à engager des poursuites devant le tribunal correctionnel contre tous les auteurs des faits de violences et de dégradations constatées qui seront identifiés, et à ne pas laisser impunies les exactions inacceptables qui ont été commises à Paris aujourd’hui », a-t-il dit dans un communiqué, faisant état de près de 200 personnes en garde à vue samedi en fin de journée.

« Pour ce faire, la permanence du parquet de Paris a été renforcée par la mobilisation de magistrats et de greffiers supplémentaires. De même, et en accord avec le président du tribunal, le nombre d’audiences correctionnelles sera adapté dès lundi, afin de pouvoir juger ceux qui seront poursuivis en comparution immédiate », a-t-il ajouté.

Des gilets jaunes désapprouvent les violences

 

Certaines figures de proue du mouvement des gilets jaunes ont dénoncé les violences commises par les casseurs, estimant que ces derniers décrédibilisaient leur message.

« Quel est le message que les gilets jaunes veulent faire passer aujourd’hui? Qu’on mette la France à feu et à sang, ou on veut trouver des solutions? Je trouve ça aberrant », a dit Jacline Mouraud sur BFMTV, l’une des premières à manifester sa colère contre le gouvernement sur une vidéo devenue virale. Elle se trouvait sur un blocage du dépôt pétrolier de Lorient.

Sur l’ensemble du territoire, on comptait « un peu moins de 36 000 manifestants » qui ont engagé des opérations « dans le plus grand calme », selon le premier ministre. À Paris, ils étaient 5500.

En dehors de la capitale, 582 blocages étaient comptabilisés à la mi-journée par les autorités françaises, selon des sources syndicales policières. Il y en avait 516 samedi dernier à midi. La circulation était perturbée sur 17 autoroutes, a indiqué le groupe Vinci.

Entre 8000 et 10 000 policiers sont mobilisés pour faire face aux actions des gilets jaunes sur le territoire, dont 5000 à Paris, a déclaré le secrétaire général du syndicat Alternative police, Denis Jacob.

Un périmètre d’exclusion interdisant rassemblements et manifestations a été instauré par le préfet de police de Paris pour « garantir la protection des institutions », notamment autour de l’Assemblée nationale et de l’Élysée.

Lors de la première journée de manifestation des gilets jaunes le 17 novembre, près de 300 000 personnes s’étaient mobilisées, selon le ministère de l’Intérieur. Lors de la deuxième journée, le 24, elles étaient un peu plus de 100 000, dont 8000 à Paris.

Les rencontres entre le premier ministre et des représentants du mouvement vendredi n’ont pas été concluantes, ce qui laisse présager un regain de colère.

Seuls deux gilets jaunes sur les huit invités ont accepté de venir à Matignon. L’un d’entre eux a coupé court à l’entretien après qu’on eut refusé de retransmettre cette discussion en direct à la télévision.


Lendemain d’émeutes à Paris

 

(le 3 décembre 2018)

Toute la journée de samedi, des casseurs et un certain nombre de «gilets jaunes» ont tenu en haleine plus de 5000 policiers.

 

Comment a-t-on pu en arriver là ? La question était sur toutes les lèvres au lendemain d’une journée d’émeute qui a fait 133 blessés à Paris et entraîné plus de 400 arrestations. C’était l’incompréhension la plus totale alors que, dimanche matin, le président Emmanuel Macron sitôt rentré d’Argentine est allé rencontrer les forces de l’ordre sur l’avenue Kléber, transformée en véritable scène de guerre.

 

Toute la journée, les Français ont d’ailleurs attendu un mot du président, qui n’est pas venu. Celui-ci a présidé une réunion de crise dont pratiquement rien n’a filtré, sinon que le premier ministre recevra les chefs de partis et que le retour de l’état d’urgence, réclamé par des syndicats de policiers, n’était pas à l’ordre du jour. Selon l’Élysée, Emmanuel Macron aurait simplement souhaité « une adaptation du dispositif du maintien de l’ordre dans les jours à venir ».

 

À Paris, la plupart des observateurs s’entendent cependant pour dire que le président ne pourra pas éviter de s’exprimer cette semaine, alors qu’on n’a pas connu de telles violences en France depuis les émeutes de 2005 qui avaient mis à feu et à sac les banlieues françaises. Toute la journée de samedi, des casseurs, auxquels se mêlaient un certain nombre de « gilets jaunes », ont tenu en haleine plus de 5000 policiers visiblement à bout de forces. Durant 12 heures, les casseurs ont semé la désolation sur les avenues environnant les Champs-Élysées, où manifestait pourtant une foule pacifique. Pendant que des pilleurs souvent sans vestes jaunes dévalisaient les commerces, des casseurs s’en sont même pris à l’Arc de triomphe où brûle la flamme du soldat inconnu.

 

« Samedi, on a eu le sentiment d’une espèce de vacance du pouvoir », a déclaré au quotidien Le Parisien le centriste Hervé Morin. Celui qui dirige la région Normandie exprimait un sentiment très largement partagé en affirmant que « le président doit parler rapidement » aux Français.

« Mai 68 des classes moyennes »

 

Marginalisée par ce mouvement spontané qui défie les cadres traditionnels, l’opposition a réagi en rangs dispersés. Les présidents du Rassemblement national, Marine Le Pen, et de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, ont tous deux réclamé des élections législatives. Le président des Républicains, Laurent Wauquiez, propose, lui, la tenue d’un référendum sur le plan de transition écologique et les hausses de taxes présentés la semaine dernière.

 

« Je n’ai jamais vu de ma vie un mouvement soutenu par 84 % des Français », disait sur la chaîne Europe 1 le philosophe Luc Ferry. L’ancien ministre estime que la crise est telle qu’elle justifie la dissolution de l’Assemblée nationale. La France a besoin d’une forme de « cohabitation », dit-il, comme elle en a connu à l’époque de François Mitterrand et de Jacques Chirac. Pour l’historien de gauche Jacques Julliard, il s’agit du « Mai 68 des classes moyennes ».

Devant ces violences devenues une constante dans toutes les grandes manifestations parisiennes, plusieurs montrent du doigt un dispositif policier inadapté face à des groupes de casseurs, dont certains étaient même venus samedi avec des haches, des marteaux et des frondes. « Hier, on était dans une situation où bientôt on pourrait être mis en échec : on s’est retrouvés pendant un laps de temps à court de munitions, ça a été une catastrophe », a lancé sur France Info un responsable du syndicat Unsa-police.

 

Discuter, mais avec qui ?

 

Mardi, le ministre de l’Intérieur devra d’ailleurs s’expliquer devant le Sénat sur les insuffisances du dispositif policier. Chez les policiers, plusieurs voix dénoncent des ordres venus d’en haut surtout destinés à éviter de faire des victimes chez les manifestants, mais qui mettent les policiers dans une situation intenable. Samedi sur BFM-TV, la représente syndicale Linda Kebbab dénonçait ces groupes anarchistes, connus pour leur activité de casseurs et qui se donnaient rendez-vous publiquement sur Twitter pour aller affronter les forces de l’ordre. De nombreux graffitis anarchistes ont en effet été retrouvés sur les lieux des affrontements. Selon certains, l’ultra-droite était aussi présente.

 

Toute la journée de dimanche, des gilets jaunes, dont le mouvement se poursuit principalement en région, ont déploré ces scènes de violence qui font de l’ombre aux centaines de villes et de villages où leur action s’est déroulée le plus pacifiquement du monde. Dans Le Journal du dimanche, une dizaine de porte-parole régionaux qui disent représenter l’aile modérée du mouvement ont lancé un appel à structurer le mouvement. Ils réclament des états généraux sur la fiscalité. Mais pour eux, comme pour une majorité de la population, il n’y aura pas de discussion sans moratoire sur les hausses de carburant. D’autant qu’elles doivent se poursuivre dès l’année prochaine. Sans plus de précisions, le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a déclaré que le gouvernement était prêt à discuter avec les signataires de cet appel.

Les jours du néolibéralisme semblent comptés dans tout l’Occident,tant mieux!

 

Nouvel Ordre Mondial:les terroristes de l’État Islamique attaquent le peuple français

Plusieurs attaques terroristes ont frappé la capitale française ce vendredi, 13 novembre 2015,dans la la pire agression terroriste de l’histoire sur le territoire français. On pleure plus de 140 morts dans peut-être au moins 6 attaques. La plus meurtrière est survenue dans la salle de concert du Bataclan où se déroulait un concert d’un groupe de rock métal américain. Plus de 100 morts seraient à déplorer.

 Policiers sur la scène d'une fusillade à Paris le 13 novembre 2015.
Policiers sur la scène d’une fusillade à Paris le 13 novembre 2015.

Plusieurs fusillades et explosions ont eu lieu à Paris ce vendredi soir,13 novembre 2015. Selon les premiers bilans, environ 140 personnes seraient mortes. Il y aurait également une soixantaine de blessés. Un bilan qui pourrait s’alourdir. Sur cette carte au-dessous de l’article, vous pouvez voir que les lieux sont proches les uns des autres. Une prise d’otages a eu lieu dans la salle de concert du Bataclan où on enregistrerait plus de 100 morts. Quatre hommes auraient surgi dans la salle. “Ils sont entrés en criant Allah Akhbar, c’était un enfer” a relaté sur la chaîne de télévision France 2 vers 1h du matin, en pleurant, un homme présent dans la salle du Bataclan.

Les policiers bouclent toutes les voies d'accès!
Les policiers bouclent toutes les voies d’accès!
Le début des secours fut immédiat!
Le début des secours fut immédiat!
La surveillance des lieux!
La surveillance des lieux!

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Le périmètre fut bien circonscrit durant la prise d'otages.
Le périmètre fut bien circonscrit durant la prise d’otages.

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Un début d'hystérie collective lors des 2 explosions au stade de France...vite calmée par la présence policière!
Un début d’hystérie collective lors des 2 explosions au stade de France…vite calmée par la présence policière!

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Selon plusieurs médias, un assaut aurait été donné vers minuit et demie au Bataclan. Trois assaillants présumés auraient été tués. Le site du Bataclan et des autres lieux d’attaques sont à proximité de la place de la République et de l’ex-siège du journal Charlie Hebdo. À minuit 15, l’Agence France Presse révélait un bilan effrayant de plus de 100 morts rien que pour la salle du Bataclan. Vers 1h30 du matin, on apprenait que le président français, son premier ministre, les ministres de l’Intérieur et de la Justice se rendaient sur les lieux de l’horreur absolue.

Des fusillades dans un quartier très fréquenté de Paris

D’abord, il y a eu des fusillades dans le quartier République de Paris, un quartier très fréquenté un vendredi soir. Selon les premières informations livrées par des témoins, des personnes se trouvaient en terrasse, lorsque des hommes cagoulés sont sortis d’une voiture. Ces individus ont tiré dans la foule. 11 personnes auraient perdu la vie dans ce 10e arrondissement et 18 rue de Charogne. 

Une prise d’otages et un massacre au Bataclan

Dans le même temps, d’autres événements ont eu lieu. Des personnes ont fait irruption en plein concert au Bataclan, une salle de concert très connue à Paris. Selon un spectateur, ils ont ouvert le feu: “Ils ont tiré en rafale dans la foule, a-t-il dit. Il y avait de la musique… On entendait mal. Je crois qu’à un moment l’un d’eux a parlé d’explosifs”. Au Bataclan, dans le 11e arrondissement, ce sont plus de 100 personnes qui seraient mortes lors de l’attaque alors que se déroulait un concert d’un groupe de rock métal américain auquel assistaient 1500 personnes. Des spectateurs ont été évacués de la salle, les mains sur la tête. De nombreuses ambulances et policiers étaient sur place.

Un attentat suicide près du stade de France

L'explosion au stade de Paris...vient d'avoir lieu.La première!
L’explosion au stade de Paris…vient d’avoir lieu.La première!
La surface de jeu s'est remplie immédiatement.
La surface de jeu s’est remplie immédiatement.

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En parallèle, deux personnes, voire trois, se seraient fait sauter avec des explosifs aux abords du stade de France où se déroulait un match amical de football entre la France et l’Allemagne. Grégory Goupil, du syndicat de police Alliance, a indiqué sur la chaîne d’information en continue LCI qu’il s’agissait d’attentats suicides. “On a des corps démembrés, donc il pourrait s’agir d’attentat suicide”, a-t-il indiqué.

François Hollande évacué du stade

Le président François Hollande se trouvait au stade. Il a été évacué dès la première explosion. La rencontre sportive a été maintenue, mais selon la police, l’évacuation du stade est en cours. Selon la police, il a fallu éviter un mouvement de panique: 80.000 personnes étaient présentes pour la rencontre. Les spectateurs sont actuellement évacués par petits groupes.

Vers minuit, le même président de le République française François Hollande a décrété l’état d’urgence sur l’ensemble du territoire français ainsi que la fermeture des frontières après des attaques terroristes ce soir à Paris.

“Une terrible épreuve nous assaille. Nous savons d’où elle vient”, a déclaré le président. Il a appelé le peuple français à faire preuve d’unité et de sang-froid. Face à la terreur, il a appelé chacun à la responsabilité. “Les terroristes veulent nous faire peur et nous saisir d’effroi”, a déclaré François Hollande en indiquant que face à l’effroi, il fallait montrer une nation forte et ferme qui sait se défendre et qui saurait vaincre face aux terroristes.

Qui sont les auteurs de cette vague d’attentat?

Pour l’instant, aucune information ne circule quant aux potentiels auteurs. On ignore si ces personnes ont été abattues, si elles ont été prises en chasse ou si elles sont en fuite. La police française conseille l’extrême prudence aux Parisiens et leur conseille de rester en sécurité chez eux.


Le groupe armé État islamique revendique les attentats de Paris

Un drapeau de l'État Islamique photographié au nord de la Syrie.
Un drapeau de l’État Islamique photographié au nord de la Syrie.

L’État islamique a revendiqué samedi matin (14 novembre 2015) dans un communiqué officiel la responsabilité des attentats qui ont fait 128 morts, selon un bilan provisoire, vendredi soir à Paris.

L’organisation djihadiste explique que ses activistes portaient des gilets d’explosifs et des armes automatiques pour mener les attaques commises dans plusieurs endroits de la capitale française et précise que l’opération avait été soigneusement préparée.

L’EI ajoute que ces attaques visaient à démontrer que la France demeurera une cible privilégiée tant qu’elle poursuivra la même politique au Moyen-Orient.

Le groupe islamique précise que ces attaques meurtrières constituaient la réponse aux insultes faites au prophète Mahomet et aux bombardements menés par l’armée de l’air française contre les territoires tenus par l’EI en Syrie en Irak.

« Huit frères portant des ceintures d’explosifs et des fusils d’assaut ont pris pour cibles des endroits choisis minutieusement à l’avance au coeur de la capitale française », écrit Daech.

« La France et ceux qui suivent sa voie doivent savoir qu’ils restent les principales cibles de l’État islamique et qu’ils continueront à sentir l’odeur de la mort pour avoir […]insulté notre prophète […] et frapper les musulmans en terre du califat avec leurs avions […]”, poursuit le texte.

Un peu plus tôt dans la journée, l’État islamique avait publié une vidéo non datée menaçant de mener de nouveaux attentats sur le sol français si les raids aériens sepoursuivaient en Syrie et en Irak.

La vidéo a été publiée par le Al Hayat Media Centre, bras médiatique de l’EI. Il était impossible de déterminer le lieu ou la date de sa réalisation. Un activiste, portant une barbe, s’y exprime en arabe et appelle les musulmans français qui ne peuvent pas se rendre en Syrie pour combattre à commettre de nouveaux attentats.

« Tant que vous continuerez à nous bombarder, vous ne vivrez pas en paix. Vous aurez même peur de vous rendre au marché », déclare cet activiste entouré par d’autres activistes, qui semblent être des ressortissants français portant des habits militaires.

La vidéo montre les militants brûlant des passeports.

Dans une allocution en fin de matinée le président François Hollande a déclaré que la France était confrontée à un acte de guerre.


(Mise à jour de dernière minute)

LE TERRORISTE DE PARIS EN POSSESSION D’UN PASSEPORT SYRIEN ÉTAIT ENREGISTRÉ EN GRÈCE

...retracé et prouvé!
…retracé et prouvé!

Le ministre Grec Nicos Toskas a indiqué que le terroriste de Paris qui était en possession d’un passeport Syrien, a été enregistré comme réfugié en octobre dernier sur l’île de Leros en Grèce.

Lorsque Dreuz, il y a deux mois, indiquait que des terroristes étaient infiltrés parmi les réfugiés, alors que les médias ne trouvaient pas de mots assez forts pour décrire l’enthousiasme qu’il fallait afficher vis à vis de ces formidables migrants, de nombreux journalistes nous ont insulté, accusé de « fachosphère » – ce que nous ne sommes pas – et de diffuser de l’intox pour semer la peur.

Nous y sommes habitués et cela ne nous dérange pas. Tout comme nous savons qu’ils ne vont pas nous présenter leurs excuses d’avoir annoncé ce qui se produirait.

L’annonce officielle rapportée par ANT1 confirme les informations qui circulaient dans la journée : au moins un des djihadistes des attentats de Paris est arrivé en France en passant par la Grèce, où il a séjourné comme réfugié, selon le ministère de la protection civile.

Nicos Toskas a déclaré :

« concernant le passeport syrien retrouvé sur les lieux d’un des attentats terroristes, nous confirmons que le porteur est passé par Leros le 03.10.2015, où il s’est fait identifier comme réfugié.

Nous ne savons pas si son passeport a été vérifié par d’autres pays par lesquels le porteur est passé.

Nous continuerons le pénible et persistant effort, dans ces circonstances difficiles, d’assurer la sécurité de notre pays et de l’Europe, en nous assurant de procéder à l’identification des personnes qui se présentent dans le flot des réfugiés. »

Les services de renseignements américains ont cependant déclaré aujourd’hui qu’ils n’ont pas la capacité de vérifier si les identités des réfugiés qui se présentent sont vraies, et si les réfugiés sont vraiment ce qu’ils disent être, et l’Europe a encore moins les moyens que nous de le faire, sans parler de la Grèce financièrement ruinée.

Aujourd’hui également, Ant1news.gr indiquait:

Utilisant la confusion des hordes de réfugiés qui recherchent un meilleur futur en Europe, deux des djihadistes que les autorités françaises considèrent comme suspectes dans les sanglants attentats de Paris sont passés par la Grèce.

ANT1 ajoute que selon la police grecque et les services de la sécurité nationale, deux personnes pour lesquelles les autorités françaises ont demandé des informations, ont utilisé le flot de réfugiés venant du Moyen Orient.

 

Les deux hommes sont passés par les iles de l’Egée orientale et déguisés en réfugiés, ils ont réussi à pénétrer au cœur de l’Europe et atteindre Paris, et l’un des deux est le kamikaze qui s’est fait exploser lors d’une des six attaques meurtrières.

Les ordres ont été donnés d’intensifier la surveillance des personnes suspectes en Grèce, et le chef de la police Dionysis Tsaknakis sont en rapport constant avec le Ministre Nikos Tosca, lequel est en contact permanent avec le premier ministre.

Plus tôt dans la journée, le ministre allemand de l’intérieur Thomas de Maizière a menti à ses concitoyens en affirmant qu’il fallait « s’abstenir d’établir tout lien hâtif entre les attaques terroristes de Paris et la crise migratoire en Europe ».

Dormez braves gens et mourrez… vos gouvernements s’occupent de tout.

Source 2:Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Source grecque : antenna.gr/news


EN CONCLUSION

Après avoir  donné l’ordre d’attaquer l’État Islamique ,pour ne pas être en reste,le président François Hollande  s’est placé dans la ligne de mire des terroristes et expose  la France à des attaques futures.Il y a plus de 7,000 (et jusqu’à 10,000 ) migrants qui ont mystérieusement disparus en Allemagne depuis plusieurs jours et qui sont recherchés partout en Europe.Ils constituent l’épine dorsale de cette Nouvelle Cinquième Colonne des temps actuels :une Cinquième Colonne Islamique qui bientôt  va frapper l’Occident Chrétien en plein cœur.Tout cela avec la complicité,la collaboration de nos gouvernements corrompus et nos multinationales qui ne comptabilisent les Humains que comme du bétail,de futurs esclaves salariés et de magnifique payeurs de taxes dociles.

Ces migrants,pardon: ces terroristes masqués par la foule et acceptés comme des travailleurs ordinaires,sont plus intéressants que les citoyens de souche français,allemands,polonais,tchèques,québécois ou canadiens parce que nos gouvernements ont promis à leurs communautés  islamiques de les accueuillir à bras ouverts  en échange de leurs votes aux dernières élections.En France,on les accueille dans des hôtels alors que des milliers d’itinérants français sont abandonnés  à leur sort dans les rues de Paris.Au Canada,Justin Trudeau a été élu premier-ministre du Canada en promettant d’accueillir au moins 25,000 migrants syriens d’ici le 1 janvier 2016…alors que les infrastructures canadiennes et québécoises sont insuffisantes pour les accueuillir et que le chômage progresse.De plus,on doit s’attendre en Amérique  à recevoir les premiers coups de la plus terribles crise économique de l’histoire  humaine d’ici peu de temps.

Les populations civiles de Syrie et d’Irak ont été chassées de chez eux par les mercenaires terroristes de l’État Islamique  soudoyés par d’autres terroristes en puissance:Israel,les États-Unis d’Amérique,le Qatar,Bahrein,l’Angleterre et diverses sociétés secrètes liées au crime organisé.Bientôt,nos jeunes filles et nos jeunes hommes achèteront les drogues fabriquées par ces gangters de l’Ère Moderne et nos gouvernements corrompus trouveront cela presque banal ,presque normal.

L’époque que nous vivons ressemble énormément à celle de l’Empire de Babylone qui entretenait la débauche,les vices divers et qui déportait des masses de population afin de diviser et de démolir l’esprit national  de plusieurs peuples vaincus.Tout comme le peuple français s’est laissé trompé par les belles paroles des gauchistes de François Hollande,les canadiens ont voté pour un politicien vendu à la cause du néolibéralisme en Justin Trudeau et le réveil risque d’être très dur,car il a fêté sa victoire avec des islamistes.Le Nouvel Ordre Mondial veut détruire la cohésion des nations et des peuples pour mieux les contrôler et  cela semble réussir,car nous assistons actuellement à la naissance d’une dictature néolibérale sur un plan mondial…tout ce qui manque actuellement,c’est l’élection d’une certaine Hillary Clinton à la présidence des États-Unis d’Amérique:c’est elle qui contrôle les Illuminati,actuellement!

Michel Duchaine