La Démocratie Corrompue du Canada:Justin Trudeau mis en cause dans un trafic d’influence

Arrivé au pouvoir après une campagne dans laquelle il promettait la transparence, Justin Trudeau sera entendu par le Commissariat à l’éthique en raison de collecteurs de fonds soupçonnés d’avoir proposé l’accès au gouvernement contre de l’argent.

Le visage du pseudo cool Justin Trudeau se dévoile petit à petit.
Le visage du « pseudo cool « Justin Trudeau se dévoile petit à petit.

Après une plainte de l’opposition conservatrice, Mary Dawson, Commissaire aux conflits d’intérêts et à l’éthique, a annoncé qu’elle interrogerait le Premier ministre canadien Justin Trudeau sur une affaire de financements douteux.

Elle n’a pas donné de date précise mais a souligné, dans une lettre révélée par le quotidien britannique The Guardian, qu’aucune preuve n’existait à ce jour pour affirmer que Justin Trudeau aurait violé la loi nationale sur le conflit d’intérêt.

De son côté, ce dernier a assuré qu’il n’avait pas enfreint les règles et a précisé qu’il coopérerait avec le Commissaire.

 

Les soupçons portent sur des documents publiés en octobre par les médias canadiens, qui laissent entendre que des collecteurs de fonds du parti libéral, la formation actuellement au pouvoir, auraient proposé un accès privilégié à Justin Trudeau et à son cabinet, moyennant un payement d’environ 1 500 dollars canadiens.

Semant le doute sur le gouvernement, l’affaire avait enflé après le témoignage publié par le Globe and Mail, d’un multimillionnaire canadien qui avait assuré avoir exigé que le Premier ministre autorise un investissement chinois alors négocié par les autorités, dans la province de Colombie-Britannique.


HORS TEXTE

 

L’HYPOCRISIE   LIBÉRALE EST GÉNÉTIQUE

Le 15 octobre en soirée, alors que l'armée est dans la rue, le gouvernement du Québec rejette les conditions du FLQ et offre la libération conditionnelle de cinq prisonniers politiques et permet aux ravisseurs de quitter le pays. Bourassa demande à Ottawa d'invoquer la Loi sur les mesures de guerre.  Le lendemain, pour la première fois au pays, le premier ministre du Canada, Pierre Elliot Trudeau, proclame la Loi sur les mesures de guerre en temps de paix.  La Loi est invoquée pour cause « d'insurrection appréhendée ». Les libertés civiles sont suspendues et le FLQ est mis hors la loi. Le gouvernement adopte un décret permettant aux forces de l'ordre d'arrêter toute personne soupçonnée d'avoir des liens avec le FLQ. Environ 450 personnes sont arrêtées et près de 36 000 perquisitions sont effectuées. Cette loi permissive laisse place à de nombreuses arrestations abusives et injustifiées. Ceux et celles qui n'ont pas connu le père de Justin  Trudeau et qui ont osé voter pour ce parti corrompu,dépèchez-vous de lire l'histoire du Québec et du  Canada avant que le système politique néolibéral ne se met à détruire ces livres essentiels à connaître!
Le 15 octobre en soirée, alors que l’armée est dans la rue, le gouvernement du Québec rejette les conditions du FLQ et offre la libération conditionnelle de cinq prisonniers politiques et permet aux ravisseurs de quitter le pays. Bourassa demande à Ottawa d’invoquer la Loi sur les mesures de guerre.
Le lendemain, pour la première fois au pays, le premier ministre du Canada, Pierre Elliot Trudeau, proclame la Loi sur les mesures de guerre en temps de paix.
La Loi est invoquée pour cause « d’insurrection appréhendée ». Les libertés civiles sont suspendues et le FLQ est mis hors la loi. Le gouvernement adopte un décret permettant aux forces de l’ordre d’arrêter toute personne soupçonnée d’avoir des liens avec le FLQ.
Environ 450 personnes sont arrêtées et près de 36 000 perquisitions sont effectuées. Cette loi permissive laisse place à de nombreuses arrestations abusives et injustifiées.
Ceux et celles qui n’ont pas connu le père de Justin Trudeau et qui ont osé voter pour ce parti corrompu,dépèchez-vous de lire l’histoire du Québec et du Canada avant que le système politique néolibéral ne se met à détruire ces livres essentiels à connaître!

 

Ces allégations vont à l’encontre de la loi budgétaire introduite par le gouvernement de Justin Trudeau après son arrivée au pouvoir fin 2015, qui précise qu’«il ne devrait pas y avoir d’accès préférentiel au gouvernement […] accordé à des individus ou des organisations parce qu’ils ont fait des contributions financières aux politiciens et aux partis politiques».

 

Il y a 45 ans aujourd’hui,la loi des mesures de guerre et le complot fédéraliste contre le Québec

Des soldats montent la garde devant la résidence de James Cross après son enlèvement.
Des soldats montent la garde devant la résidence de James Cross après son enlèvement.

 

Le 5 octobre 1970, l’attaché commercial du consulat britannique de Montréal, James Richard Cross, est kidnappé par le Front de libération du Québec (FLQ). C’est le début de la crise d’Octobre. Si la chronologie des événements est connue, l’accès à des documents et les recherches permettent, 45 ans plus tard, de jeter un éclairage nouveau, notamment en ce qui concerne les rumeurs de gouvernement provisoire. Jacques Beauchamp recueille l’analyse approfondie de Marc Laurendeau.

La fabrication d’une rumeur
Quand la crise d’Octobre survient, Robert Bourassa est un jeune premier ministre. Le 11 octobre, lors d’une rencontre avec Lucien Saulnier, président du comité exécutif de la Ville de Montréal, Claude Ryan, éditeur du Devoir, lui parle d’une possibilité d’adjoindre un comité des sages à l’équipe de Robert Bourassa.  
 
Le 14 octobre, le groupe des 16, composé notamment de René Lévesque et de Claude Ryan, demande qu’on négocie pour échanger les deux otages avec les prisonniers politiques, comme exigé par les membres du FLQ. C’est un geste d’affirmation nationale. 
 
Ce geste renforce la rumeur d’un gouvernement parallèle prêt à renverser le pouvoir légitime. Le ministre Marc Lalonde s’en servira pour alerter l’opinion canadienne-anglaise grâce à la collaboration d’un journaliste du Toronto Star.  
 
Ils étaient 6, et non pas 5
La cellule Libération du FLQ était dirigée par Jacques Lanctôt, principal auteur du manifeste qui a été lu à Radio-Canada le 8 octobre, à la grande surprise des membres, semble-t-il. Marc Laurendeau révèle que la cellule comprenait aussi un anglophone, Nigel Barry Hamer.