NSA Le mystère du gratte-ciel sans fenêtre

Construit par l’architecte John Carl Warnecke en 1974 à New York, l’AT&T Long Lines Building demeure sans doute l’un des immeubles les plus atypiques et mystérieux de la mégapole américaine. 44 ans après son ouverture, il suscite encore toutes les interrogations et les spéculations.

L’édifice mystère!

Le 2 juin dernier sur Twitter, Tom Hanks partageait son effroi avec spontanéité face à cet inquiétant « bunker », haut de 168 mètres et pourtant dépourvu de fenêtres: « Jamais vu un immeuble aussi flippant! Bon sang, mais il se passe quoi là-dedans?? ».

Résistance à toute épreuve

Située en plein coeur de Manhattan, au 33 Thomas Street, la tour appartient officiellement au géant des télécommunications AT&T et pourrait, selon la légende, résister à une explosion nucléaire. Des réserves stockées dans les sous-sols permettraient d’ailleurs à 1.500 personnes de survivre en autarcie pendant deux semaines. La nuit, la lugubre bâtisse est plongée dans le noir et constitue ainsi une curieuse exception dans le paysage de « Big Apple ».

Un centre d’espionnage de la NSA?

Cet « abri nucléaire » est donc censé protéger des outils de télécommunications. Or, selon The Intercept, à l’origine d’une enquête menée avec Edward Snowden en 2016, l’immeuble brutaliste dissimulerait en réalité l’un des plus grands centres d’espionnage de la NSA, baptisé « Titanpointe ». Un nom de code que l’on retrouve dans des rapports internes de l’Agence. Avec l’aide d’AT&T, elle disposerait (ou aurait disposé) en effet de matériel d’écoute capable d’intercepter n’importe quelle communication internationale: une « arme » géopolitique dont le gouvernement américain aurait largement tiré profit.

Surveillance tous azimuts

Car sa fonction majeure consisterait en réalité à surveiller, non pas la dangereuse menace terroriste, mais bien les pays alliés de Washington: la France, l’Allemagne, l’Union européenne, les principales organisations internationales comme le FMI ou encore les Nations unies. Les Etats-Unis n’ont évidemment jamais commenté les allégations de la presse d’investigation.

Quelques rares photos

The Intercept avait réussi quelques jours après ses révélations à partager quelques rares clichés capturés à l’intérieur du bâtiment par Stanley Greenberg. En 1992, ce photographe, originaire de Brooklyn, avait souhaité réaliser un reportage sur les lieux les plus méconnus de New York, dont la fameuse tour. Un accès limité lui avait été concédé: c’était alors bien avant la paranoïa du 11 septembre 2001. Le livre « Invisible New York » a vu le jour en 1998, il est d’ailleurs disponible sur Amazon, mais les photos du « bunker », elles, n’y ont finalement jamais été publiées.

QUELQUES PHOTOS D’ARCHIVES:

 

 

 

Fusillade à l’entrée de la NSA: la guerre secrète entre les agences de renseignements US s’aggrave

Il s’agit du second « incident » rendu public par les médias US et qui concerne un des chapitres les plus secrets d’une guerre de l’ombre opposant des membres de la communauté pléthorique du renseignement US.

En 2015, des hommes armés déguisés en femmes ont tenté de pénétrer dans le complexe militaire abritant les sièges de la NSA (National Security Agency) et de l’US Cyber Command lorsque une fusillade éclate. L’un des deux hommes est criblé de balles tandis que l’autre, grièvement blessé, disparaît définitivement.

Cette fois, une fusillade éclate à l’entrée du complexe et l’on ne sait rien des tenants et aboutissants de ce nouvel incident rendu public suivant une narration altérée et sciemment atténuée.

A en croire des ex-membres de la communauté du renseignement US, il y a eu au moins cinq incidents similaires au cours des huit derniers mois et il semble que l’élection de Donald Trump ait aggravée les dissensions entre les différentes factions de ce que l’on appelle pudiquement l’État profond.

Les rumeurs faisant état d’une guerre entre une faction de la CIA et des membres de la NSA ne sont donc pas toute à fait infondées.

Nous y reviendrons prochainement.

Sources:Strategika51

Dévoilement inattendu:La CIA publie enfin des documents secrets sur les OVNI

La CIA vient de déclassifier et quelques 930.000 documents secrets datant de sa création à aujourd’hui et a rendu le tout accessible avec un moteur de recherche dédié. Parmi ces documents, on trouve des photographies de soucoupes volantes, ou plus précisément d’OVNI, et des détails sur le projet d’expériences psychiques nommés « Stargate » entre autres perles. 

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En 1995, Bill Clinton signait un document qui allait permettre d’accéder à une montagne d’archives secrètes datant de plus de 25 ans. « Normalement », car la CIA s’est immédiatement exécutée, mais, volontairement, on imagine, avec la pire des volontés du monde : ces archives n’étaient accessibles qu’entre 9h et 16h30 sur 4 ordinateurs d’une salle des archives nationales. Alimentant tout un tas de théories du complot…

Alors en 2014, une association américaine, Muckroach, a trainé l’agence de renseignement américaine en justice pour que celle-ci publie enfin ses « x-files ». L’association a eu le soutien de la NSA et d’un journaliste qui souhaitait lui aussi obtenir une copie de ces documents, Michael Best. Et cette année, victoire : l’agence les a enfin mis en ligne, et on peut librement les consulter avec un moteur de recherche dédié.

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En tout ce sont plus de 12 millions de pages qui sont disponibles. N’espérez cependant pas y trouver de vrais secrets d’Etat : les documents ont été dument relus et expurgés de contenu trop sensible. Alors on y trouve pêle-mêle des observations d’OVNI supposés avec des photos de piètre qualité, des documents au sujet d’un tunnel secret entre Berlin Est et Ouest construit par la CIA durant la guerre, et un mystérieux programme Star Gate entre autres perles.

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Ce dernier programme ne révèle pas l’existence d’une vraie porte des étoiles mais plutôt des expériences de télépathie (oui oui!). Evidemment, ce contenu est à prendre avec des pincettes, et il est important de lire les textes des documents pour vraiment comprendre ce dont il est question. On vous a mis pour le plaisir des yeux quelques photos d’OVNI d’un document faisant partie de ces fichiers.

 

Le même document donne à chaque fois des explications rationnelles à ces phénomènes, et montre aussi un étonnant véhicule estampillé US Air Force dont la forme évoque une soucoupe volante ! Pour naviguer dans les méandres de ces fichiers, suivez tout simplement le lien Via en bas de cet article.

 

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VIA

 

 

Mysterious NYC Skyscraper Owned by AT&T Nerve Center of NSA Mass Surveillance Programs — Socio-Economics History Blog

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Video starts at 2:35 mark. Which agency is in charge of the Beast ‘666’ Network, the Global Surveillance Militarized-Police State? No Such Agency! – Published on Nov 23, 2016 Built to endure a nuclear attack, a New York City skyscraper known as the AT&T Long Lines Building is actually among the most essential assets of […]

via Mysterious NYC Skyscraper Owned by AT&T Nerve Center of NSA Mass Surveillance Programs — Socio-Economics History Blog

Google Search Suggestions Favour Clinton – Research — Socio-Economics History Blog

https://youtube.com/watch?v=uy9zb_9TJ6Y%3Fversion%3D3%26rel%3D1%26fs%3D1%26autohide%3D2%26showsearch%3D0%26showinfo%3D1%26iv_load_policy%3D1%26wmode%3Dtransparent

Published on Nov 6, 2016 People trust the “unbiased” internet search giant Google so much it can actually influence up to 10 million undecided voters to choose Hillary Clinton for president, prominent US psychologist and author Robert Epstein told RT following years of research. – Google is NSA. Who is in charge of the Beast […]

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Les dossiers secrets du Pentagone

 En 1971, Daniel Ellsberg, un brillant analyste employé comme consultant par le Pentagone, fait parvenir au New York Times un dossier sur la guerre du Vietnam classé secret défense. Ce document de 7000 pages révèle les mensonges d’État sur cette guerre. Daniel Ellsberg devient alors l’homme le plus recherché en Amérique. Henry Kissinger, alors conseiller de Nixon à la Défense nationale, le baptise « l’homme le plus dangereux des États-Unis ». Richard Nixon le qualifie lui de « fils de pute ». Daniel Ellsberg sera poursuivi pour vol, conspiration et espionnage. Des agents de la CIA tenteront même de dérober son dossier médical chez son psychiatre pour le charger davantage. Pourtant, le but de l’ancien consultant était simplement d’arrêter une guerre inutile, barbare, coûteuse et injustifiée.
« L’homme qui a fait tomber Nixon – Daniel Ellsberg et les dossiers secrets du Pentagone » est construit comme un thriller qui nous tient en haleine de bout en bout. La vidéo que nous vous proposons est un montage des meilleurs moments du documentaire original.
Devenu inconditionnel militant pour la paix, Daniel Ellsberg a reçu en 2006 le prix Nobel alternatif « pour avoir placé la paix et la vérité en premier, au mépris de risques personnels considérables, et pour avoir consacré sa vie à inspirer les autres à suivre son exemple. » Tout comme l’ex-sénateur Mike Gravel – autre héros dans l’affaire des « Pentagon Papers », Daniel Ellsberg s’est prononcé en faveur d’une nouvelle enquête sur les attentats du 11 Septembre .

 

Système d’écoute illégale, diffusion de documents ultrasecrets : les États-Unis sont célèbres pour leurs nombreux mensonges. Voici quelques-uns des plus célèbres secrets du Pentagone.

 

 

Révélations sur la guerre du Vietnam   Le dossier classé secret défense que l’analyste américain Daniel Ellsberg, employé du Pentagone, fait parvenir aux médias en 1971 révèle de nombreux mensonges. Parmi ceux-ci, l’évidence que les présidents qui se sont succédé à la Maison-Blanche entre 1955 et la fin du conflit ont tous menti à la population sur les véritables raisons de cette guerre.
Révélations sur la guerre du Vietnam
Le dossier classé secret défense que l’analyste américain Daniel Ellsberg, employé du Pentagone, fait parvenir aux médias en 1971 révèle de nombreux mensonges. Parmi ceux-ci, l’évidence que les présidents qui se sont succédé à la Maison-Blanche entre 1955 et la fin du conflit ont tous menti à la population sur les véritables raisons de cette guerre.

 

La vérité sur le Vietnam en pourcentage   Un mémorandum du secrétaire adjoint à la Défense adressé au secrétaire à la Défense McNamara (extrait des Pentagone Papers), en dit long : « Nous sommes au Vietnam à 10 % pour aider les Sud-Vietnamiens, à 20 % pour contenir les Chinois et à 70 % pour sauver la face ».
La vérité sur le Vietnam en pourcentage
Un mémorandum du secrétaire adjoint à la Défense adressé au secrétaire à la Défense McNamara (extrait des Pentagone Papers), en dit long : « Nous sommes au Vietnam à 10 % pour aider les Sud-Vietnamiens, à 20 % pour contenir les Chinois et à 70 % pour sauver la face ».

 

Incidents du golfe du Tonkin   Toujours d’après les Pentagone Papers, il fut démontré que les attaques des torpilleurs vietnamiens au large des côtes du Vietnam sur les navires américains le 4 août 1964, étaient inventées de toute pièce. C’était une manœuvre du président Johnson pour convaincre le Congrès d’accorder aux États-Unis les pleins pouvoirs dans le conflit indochinois.
Incidents du golfe du Tonkin
Toujours d’après les Pentagone Papers, il fut démontré que les attaques des torpilleurs vietnamiens au large des côtes du Vietnam sur les navires américains le 4 août 1964, étaient inventées de toute pièce. C’était une manœuvre du président Johnson pour convaincre le Congrès d’accorder aux États-Unis les pleins pouvoirs dans le conflit indochinois.

 

John Kennedy viole l’accord de Genève en envoyant des troupes   Les Pentagone Papers révèlent également que John Kennedy aurait violé l’accord de Genève : en 1961, il avait envoyé des troupes de soldats au Vietnam en les faisant passer pour des conseillers militaires.
John Kennedy viole l’accord de Genève en envoyant des troupes
Les Pentagone Papers révèlent également que John Kennedy aurait violé l’accord de Genève : en 1961, il avait envoyé des troupes de soldats au Vietnam en les faisant passer pour des conseillers militaires.

 

La vérité sur la zone 51   L’extra-terrestre de Roswell n’aurait pas été caché dans la zone 51 au Nouveau-Mexique. Selon deux historiens de la CIA, cette zone aurait en fait servi, lors de la guerre froide, à des tests secrets sur l’avion-espion U-2.
La vérité sur la zone 51
L’extra-terrestre de Roswell n’aurait pas été caché dans la zone 51 au Nouveau-Mexique. Selon deux historiens de la CIA, cette zone aurait en fait servi, lors de la guerre froide, à des tests secrets sur l’avion-espion U-2.

 

La torture de détenus en Irak   Quand Wikileaks a rendu publics plus de 400 000 documents secrets sur la guerre en Irak, en 2010, il s’est avéré entre autres que l’armée américaine avait couvert de nombreux cas de torture, d’actes de viols et de meurtres commis par les policiers et les militaires irakiens.
La torture de détenus en Irak
Quand Wikileaks a rendu publics plus de 400 000 documents secrets sur la guerre en Irak, en 2010, il s’est avéré entre autres que l’armée américaine avait couvert de nombreux cas de torture, d’actes de viols et de meurtres commis par les policiers et les militaires irakiens.

 

La rage des soldats américains   Les documents publiés par Wikileaks ont également évoqué l’attitude meurtrière des soldats américains, notamment lorsqu’ils ont carrément fait « sauter des bâtiments entiers » pour tuer un seul tireur qui se trouvait sur le toit.
La rage des soldats américains
Les documents publiés par Wikileaks ont également évoqué l’attitude meurtrière des soldats américains, notamment lorsqu’ils ont carrément fait « sauter des bâtiments entiers » pour tuer un seul tireur qui se trouvait sur le toit.

 

Alliés contre les talibans   Toujours pendant la guerre en Irak et selon les documents publiés par Wikileaks, le Pakistan recevait des États-Unis plus d’un milliard de dollars par année pour combattre les talibans.
Alliés contre les talibans
Toujours pendant la guerre en Irak et selon les documents publiés par Wikileaks, le Pakistan recevait des États-Unis plus d’un milliard de dollars par année pour combattre les talibans.

 

Les détenus fantômes de Guantanamo   En 2011, WikiLeaks fournissait aux médias des dossiers relatifs à plus de 700 personnes détenues de manière anonyme entre les murs de la prison de Guantanamo depuis 2002. Des centaines d’entre elles avaient été emprisonnées sur la base de renseignements peu fiables ou d’aveux extorqués sous la torture.
Les détenus fantômes de Guantanamo
En 2011, WikiLeaks fournissait aux médias des dossiers relatifs à plus de 700 personnes détenues de manière anonyme entre les murs de la prison de Guantanamo depuis 2002. Des centaines d’entre elles avaient été emprisonnées sur la base de renseignements peu fiables ou d’aveux extorqués sous la torture.

 

Prisonniers à haut risque libérés   Selon les mêmes dossiers fournis aux médias par WikiLeaks, alors que des innocents étaient emprisonnés sur la base d’informations douteuses à la suite des attentats du 11 septembre 2001, des dizaines de prisonniers à haut risque étaient libérés.
Prisonniers à haut risque libérés
Selon les mêmes dossiers fournis aux médias par WikiLeaks, alors que des innocents étaient emprisonnés sur la base d’informations douteuses à la suite des attentats du 11 septembre 2001, des dizaines de prisonniers à haut risque étaient libérés.

 

 

Ordre de capturer les leaders talibans   WikiLeaks révèle également que, sous l’administration Bush, plusieurs unités spéciales étaient chargées de capturer des dizaines de leaders talibans, morts ou vifs, sans aucune forme de procès. L’arrivée d’Obama au pouvoir a mis fin à ces missions.
Ordre de capturer les leaders talibans
WikiLeaks révèle également que, sous l’administration Bush, plusieurs unités spéciales étaient chargées de capturer des dizaines de leaders talibans, morts ou vifs, sans aucune forme de procès. L’arrivée d’Obama au pouvoir a mis fin à ces missions.

 

Les programmes secrets du Pentagone   Le drone RQ-180, les avions U2 (que les Américains ont pris pour des OVNIS en 1951) ou encore le démonstrateur Tacit Blue Whale sont tous des avions qui ont effectué des centaines de vols avant que le gouvernement américain ne révèle leur existence. Ce qui donna, comme pour l’affaire Roswell, matière à de nombreuses interprétations sur l’existence d’extra-terrestres.
Les programmes secrets du Pentagone
Le drone RQ-180, les avions U2 (que les Américains ont pris pour des OVNIS en 1951) ou encore le démonstrateur Tacit Blue Whale sont tous des avions qui ont effectué des centaines de vols avant que le gouvernement américain ne révèle leur existence. Ce qui donna, comme pour l’affaire Roswell, matière à de nombreuses interprétations sur l’existence d’extra-terrestres.

 

Infiltration des serveurs de Google et de Yahoo   En 2013, un simple post-it sème la controverse, car il révèle comment l’Agence nationale de sécurité américaine (NSA) infiltrait secrètement les serveurs de Google et de Yahoo pour récolter les données sur des centaines de millions d’utilisateurs.
Infiltration des serveurs de Google et de Yahoo
En 2013, un simple post-it sème la controverse, car il révèle comment l’Agence nationale de sécurité américaine (NSA) infiltrait secrètement les serveurs de Google et de Yahoo pour récolter les données sur des centaines de millions d’utilisateurs.

 

 

Le scandale du Watergate   Richard Nixon, président des États-Unis de 1969 à 1974, avait fait une tentative pour installer des micros dans les locaux du Parti démocrate, installé dans les bâtiments du complexe Watergate. Un système d’écoute (instauré par Nixon) qui permettait d’enregistrer toutes les conversations de la Maison-Blanche révélera son implication dans l’affaire et le forcera à démissionner de son poste.
Le scandale du Watergate
Richard Nixon, président des États-Unis de 1969 à 1974, avait fait une tentative pour installer des micros dans les locaux du Parti démocrate, installé dans les bâtiments du complexe Watergate. Un système d’écoute (instauré par Nixon) qui permettait d’enregistrer toutes les conversations de la Maison-Blanche révélera son implication dans l’affaire et le forcera à démissionner de son poste.

 

L’invocation du «secret d’État» pour clore le litige entre Boeing et le Pentagone   Il est parfois commode d’invoquer le secret d’État pour éviter de divulguer de l’information. Comme dans cette affaire qui remonte à 1991, où la Défense américaine a mis fin à un contrat pour la construction d’un bombardier. Vingt ans plus tard, la Cour suprême a dû refuser de trancher.
L’invocation du «secret d’État» pour clore le litige entre Boeing et le Pentagone
Il est parfois commode d’invoquer le secret d’État pour éviter de divulguer de l’information. Comme dans cette affaire qui remonte à 1991, où la Défense américaine a mis fin à un contrat pour la construction d’un bombardier. Vingt ans plus tard, la Cour suprême a dû refuser de trancher.

 

 

Scandale des collectes de données   Employé de la Central Intelligence Agency (CIA), Edward Snowden a révélé en 2013 de l’information détaillée sur les programmes de surveillance de masse. Ces informations, classées secrètes par la NSA, concernaient la collecte massive de données aux États-Unis au moyen de systèmes d’écoute sur Internet, de programmes de surveillance ou de la captation de données des appels téléphoniques.
Scandale des collectes de données
Employé de la Central Intelligence Agency (CIA), Edward Snowden a révélé en 2013 de l’information détaillée sur les programmes de surveillance de masse. Ces informations, classées secrètes par la NSA, concernaient la collecte massive de données aux États-Unis au moyen de systèmes d’écoute sur Internet, de programmes de surveillance ou de la captation de données des appels téléphoniques.

 

 

Technique de torture : le waterboarding   John Kiriakou a été condamné en janvier 2013 à 30 mois de prison pour avoir divulgué de l’information confidentielle aux journalistes concernant le waterboarding, une technique de torture barbare utilisée par les agents de la CIA.
Technique de torture : le waterboarding
John Kiriakou a été condamné en janvier 2013 à 30 mois de prison pour avoir divulgué de l’information confidentielle aux journalistes concernant le waterboarding, une technique de torture barbare utilisée par les agents de la CIA.

 

Les drones américains en Somalie tuent des innocents   Une source anonyme, issue des services de renseignements américains, a dénoncé les pratiques douteuses visant à classer les victimes non identifiées des frappes de drones dans la catégorie des « ennemis » afin de mieux dissimuler à la population le nombre véritable de victimes civiles et innocentes.
Les drones américains en Somalie tuent des innocents
Une source anonyme, issue des services de renseignements américains, a dénoncé les pratiques douteuses visant à classer les victimes non identifiées des frappes de drones dans la catégorie des « ennemis » afin de mieux dissimuler à la population le nombre véritable de victimes civiles et innocentes.

S’il avait su, Bradley Manning aurait probablement dissimulé son identité lorsqu’il téléchargea, en 2010, des centaines de milliers de documents relatifs à la présence américaine en Irak et en Afghanistan pour les confier au fondateur du site WikiLeaks, Julian Assange. Bradley fut ensuite condamné à 35 ans de prison.
S’il avait su, Bradley Manning aurait probablement dissimulé son identité lorsqu’il téléchargea, en 2010, des centaines de milliers de documents relatifs à la présence américaine en Irak et en Afghanistan pour les confier au fondateur du site WikiLeaks, Julian Assange. Bradley fut ensuite condamné à 35 ans de prison.

 

 

L’assassinat de John Kennedy, à Dallas en 1963, a fait couler beaucoup d’encre et généré de nombreuses théories du complot. L’ensemble des dossiers de cette commission devait rester secret pour une période de 75 ans (soit, jusqu’en 2039), mais la plupart ont depuis été rendus publics. Plusieurs données, restées secrètes au moment du drame, remettent en question la thèse officielle de la commission.
L’assassinat de John Kennedy, à Dallas en 1963, a fait couler beaucoup d’encre et généré de nombreuses théories du complot. L’ensemble des dossiers de cette commission devait rester secret pour une période de 75 ans (soit, jusqu’en 2039), mais la plupart ont depuis été rendus publics. Plusieurs données, restées secrètes au moment du drame, remettent en question la thèse officielle de la commission.

Révélations de Snowden : comment les USA aident Israël et recrutent les djihadistes de l’EIIL

 

 

 

 

Edward Snowden
Edward Snowden

Glenn Greenwald l’avait dit : « Snowden fera d’autres révélations importantes à propos d’Israël.  » Et c’est ce qui s’est passé. Le journaliste britannique qui a déclenché le scandale des écoutes illégales mises en place par la National Security Agency (l’affaire dénommée le ‘Datagate’) revient à la charge sur son site The Intercept. Les tout derniers documents top-secret examinés par Greenwald parmi les quelque 1,7 million de fichiers fournis par l’ex-agent de la CIA [et fondateur du site Wikileaks] Edward Snowden, éclairent d’un jour nouveau l’agression israélienne contre les Palestiniens de Gaza, une nouvelle fois d’actualité. Ils mettent notamment en évidence l’implication directe des USA et de leurs principaux alliés. Au cours des dix dernières années – selon ces documents – la NSA a fortement augmenté son soutien, financier, en armes et en informations, à son homologue israélienne, l’unité 8.200 (aussi appelée ‘ISNU Sigint’).

La coopération entre les deux agences a débuté en 1968 et a formé la base des relations étroites qui existent actuellement entre les autres agences de renseignement israéliennes et celles américaines, comme la CIA, le Mossad et la division des opérations spéciales.

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Des services secrets alliés dans le but de tenir sous contrôle plusieurs objectifs et aussi « les pays d’Afrique du Nord, du Moyen-Orient, du golfe Persique, du Sud-Est asiatique et les Républiques islamiques de l’ex-Union soviétique.  » Dans de nombreux cas, la NSA et l’ISNU ont collaboré avec les agences de renseignement britanniques et canadiennes, le GCHQ et le CSEC. On découvre aussi l’aide de certains pays arabes comme la monarchie jordanienne, et le rôle des forces de sécurité de l’ANP dans la fourniture de services d’espionnage essentiels pour identifier et frapper des « objectifs palestiniens. » The Intercept montre également un reçu de paiement daté du 15 avril 2004.

Les agressions répétées contre la population de Gaza – explique Greenwald – ne seraient pas possibles sans le soutien des USA, toujours prompts à satisfaire les requêtes belliqueuses d’Israël, comme cela s’est produit avec les 225 millions de dollars additionnels approuvés pour financer le système de missiles israélien. Une attitude qui tranche avec le présumé rôle de médiateur affiché ostensiblement par les États-Unis dans le conflit israélo-palestinien. Des faits qui affaiblissent d’autant les paroles prononcées par Barack Obama, comme si le président US n’était qu’un simple spectateur face au massacre des enfants de Gaza («  C’est effrayant de voir ce qui se passe là-bas. »)

The Intercept fait observer qu’Obama parle de [la tragédie de] Gaza comme s’il s’agissait d’une calamité naturelle, d’un événement incontrôlable auquel le gouvernement des USA assiste impuissant. D’après les documents diffusés par Snowden, actuellement réfugié en Russie, la CIA et le Mossad ont entrainé Abu Bakr Al-Baghdadi, l’actuel leader de l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL). L’EIIL, qui prône le retour au « Califat » a initialement été constitué en Égypte pour combattre le gouvernement de Bashar al-Assad. Il a reçu des armes de la part du renseignement US et de celui du Royaume-Uni, et des financements de l’Arabie Saoudite et de la monarchie du Qatar.

Abu Bakr Al-Baghdadi a été prisonnier à Guantanamo de 2004 à 2009. Au cours de cette période, la CIA et le Mossad l’auraient recruté pour fonder un groupe en mesure d’attirer des djihadistes de différents pays vers un endroit précis, et ainsi les tenir loin d’Israël. Pour Snowden, «  la seule solution pour protéger l’État juif est de lui créer un ennemi à ses frontières, mais en le dirigeant contre les états islamiques qui s’opposent à sa présence. » Une opération secrète dénommée « Nid de frelons  ».

L’étroite collaboration entre les services de renseignement de Washington et ceux de Tel-Aviv n’a pourtant pas empêché l’espionnage réciproque entre les deux grands alliés. C’est ainsi – comme le révèle le journal allemand Der Spiegel – que les services secrets israéliens ont intercepté les conversations du secrétaire d’État américain John Kerry avec les médiateurs arabes et l’Autorité palestinienne, pour avoir les réponses toutes prêtes lors de l’ultime tentative de négociations avec les Palestiniens.

Sources: Agora Vox.fr ,Der Spiegel,

Nouvel Ordre Mondial : il y aurait un autre Edward Snowden à bord de la NSA

 

Edward Snowden
Edward Snowden

 

Jeudi, une enquête réalisée par trois experts du réseau d’anonymisation Tor a mis en lumière une partie du code source utilisé ,soit XKeyScore, un logiciel mis au point par la NSA pour suivre à la trace n’importe quel internaute. Elle a ainsi montré que la NSA surveille et collecte les adresses IP de tous les usagers de Tor, ou même Linux.

Mais ces révélations ont apporté indirectement une autre question : d’où proviennent les informations qui ont alimenté le travail de Jacob Appelbaum, Aaron Gibson et Leif Ryge, les trois spécialistes qui ont travaillé sur ce sujet ?

Car en effet, il semble que ces éléments n’ont pas été récupérés par Edward Snowden lorsqu’il a décidé de révéler au monde entier l’étendue des programmes de surveillance mis en place par les agences de renseignement occidentales – et plus particulièrement américano-britanniques – en copiant un maximum de documents confidentiels avant de les confier à la presse.

Un autre Edward Snowden existerait, dans l’ombre

Sur Boing Boing, le journaliste Cory Doctorow a ainsi évoqué cette possibilité sous ces termes : « un autre expert a dit qu’il croit que cette fuite peut provenir d’une seconde source, pas d’Edward Snowden, dans la mesure où il n’a pas vu [cette information] dans les documents originaux de Snowden et en a vu d’autres qui ne paraissent pas provenir des éléments rapportés par Snowden« .

« Si c’est vrai, c’est une nouvelle importante, puisque Snowden a été la toute première personne à faire fuiter des documents de la NSA. L’existence d’une seconde source potentielle signifie que Snowden a peut-être inspiré certains de ses anciens collègues à prendre du recul et avoir un regard critique sur l’attitude cavalière de l’agence à l’égard de la loi et de la décence« .

Ce point de vue est partagé par Bruce Schneier, un expert mondialement reconnu pour son expertise en matière de sécurité informatique. Suite à cette affaire, il a écrit sur son blog qu’il ne « croit pas que [les informations sur XKeyScore] viennent des documents de Snowden. […]. Je pense qu’il y a un deuxième lanceur d’alerte quelque part« .

 

« Cela ne vient pas des documents de Snowden »

C’est en fait plus que probable. Rappelons que l’enquête se base sur « un accès exclusif au code source top secret de la NSA, des interviews d’anciens employés de la NSA, et l’examen de documents secrets du gouvernement américain« . Faut-il penser que l’autre lanceur d’alerte se trouve parmi eux ? Ou bien qu’il est encore en poste dans l’agence ?

En outre, certaines révélations récentes publiées par le journal allemand Der Spiegel s’appuient sur des informations qui ne proviennent pas des documents d’Edward Snowden. C’est notamment le cas d’un protocole d’accord long de six pages et couvert par le sceau du secret qui a révélé une coopération très étroite entre la NSA et le BND, le service de renseignement allemand.

Ne pas trop en dire, pour le préserver

Pour Christopher Soghoian, responsable technique au sein de l’union américaine pour les libertés civiles (ACLU), il faut être très prudent sur la manière dont les informations qui proviendraient de cet autre Edward Snowden sont traitées. Car si l’un a choisi de s’exposer à la lumière médiatique – ce qui a considérablement et définitivement bouleversé sa vie -, l’autre demeure jusqu’à preuve du contraire dans l’ombre.

« S’il existe une deuxième taupe, personne ne lui rendrait service en confirmant quels articles n’ont pas pour origine le cache de Snowden« , prévient-il sur Twitter. En indiquant de façon trop évidente si tel ou tel document vient ou ne vient pas de la fuite organisée par Snowden, cela pourrait permettre à la NSA de mieux cibler la seconde source potentielle.

Le quartier général de la NSA
Le quartier général de la NSA

 

UN JEU EXISTE:TESTEZ VOTRE HABILETÉ À DÉJOUER LA NSA

Grâce aux révélations d’Edward Snowden, le grand public a pu découvrir l’ampleur considérable des renseignements collectés jour après jour par les services de renseignement. Au fil des articles parus dans la presse, elles ont mis en exergue les capacités phénoménales de la NSA pour surveiller, collecter, stocker et traiter des volumes gigantesques de données.

Depuis, les sujets appelant les internautes à changer leurs pratiques et à utiliser des outils alternatifs à ceux fournis par les grandes sociétés américaines ont fleuri. Pour autant, certaines décisions qui semblent avisées sur le papier pour protéger sa vie privée, comme le chiffrement des données, sont typiquement celles qui attirent le plus l’attention de l’agence américaine.

Partant de ce constat, Le Monde propose un jeu dans lequel vous incarnez une Française désireuse d’organiser une manifestation devant le siège de la NSA. Actuellement inconnue des services américains, vous devrez préparer votre action en prenant garde à vos faits et gestes. Sinon, votre protestation n’aura pas lieu, vous serez repérée par la NSA et peut-être même interdite de séjour !