Importante marche symbolique contre le projet du pipeline de TransCanada à Gros -Cacouna

Manifestation à Cacouna
Crédit photo : Capture d’écran TVA Nouvelles

Environ 400 personnes ont pris part dimanche matin à une marche symbolique pour démontrer leur opposition au projet de TransCanada d’implanter un port pétrolier sur le site de Gros-Cacouna, Cacouna, dans le Bas-Saint-Laurent.

Des représentants d’organismes pro-environnement, tels Nature Québec, Greenpeace, Fondation David Suzuki, SNAP, Coalition Saint-Laurent, Centre québécois du droit de l’environnement, Conseil Régional de l’Environnement du Bas-Saint-Laurent, l’AQLPA, WWF et Équiterre se sont joints à d’autres marcheurs en provenance de plusieurs régions du Québec, sous une température frisant le point de congélation.

(Crédit photo: Capture d’écran TVA Nouvelles)

C’est en scandant des slogans comme «Ne touchez pas à notre fleuve, le fleuve aux bélugas et TransCanada coule pas chez nous!», que le groupe de manifestants, a marché les 1,2 km séparant le stationnement de l’église jusqu’à l’entrée du port de mer de Gros-Cacouna.

Lors d’un point de presse précédant la marche, M. Christian Simard, directeur général de Nature Québec, s’en est pris à TransCanada, en l’accusant d’être arrogante.

(Crédit photo: Agence QMI)

Il a dénoncé les travaux géophysiques avec impacts, présentement en cours sur le site du port, avant tout examen public, soit par l’Office national de l’énergie (ONE) ou le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE).

Christian Simard a aussi souligné que ces travaux mettaient en danger une population de 900 bélugas, «dont le statut va passer de menacé, à en voie de disparition très prochainement».

(Crédit photo: Agence QMI)

Puis prenant la parole, Mikael Rioux, un activiste de Trois-Pistoles, a invité la population à marcher avec lui le long du tracé du pipeline, de Cacouna jusqu’à Kanasatake, du 10 mai au 14 juin prochain, «afin de visiter les communautés et de faire en sorte de développer une stratégie pour que ce projet ne se réalise pas. »

On se souviendra de ce Mikael Rioux comme étant celui qui s’était rendu célèbre en 2004, en vidant un verre d’eau sur la tête du président d’Hydro-Québec, André Caillé, en direct à la télé, lors d’une rencontre de presse.

Source: TVA

Le Nouvel Ordre Mondial va mieux développer le marché de la drogue:L’Uruguay adopte la loi sur la légalisation du cannabis

Les consommateurs de cannabis seront autorisés à acheter au maximum 40 grammes par mois dans des pharmacies homologuées par l’Etat. Il devront avoir 18 ans et être enregistrés dans une base de données publique qui suivra leurs achats mensuels. Les Uruguayens seront également autorisés à cultiver six plants de cannabis à domicile par an, ou l’équivalent de 480 grammes. Ils pourront, en outre, créer des clubs de 15 à 45 membres qui seront autorisés à faire pousser 99 plants par an. »

Cannabis Uruguay

 

Le Sénat uruguayen a approuvé, mardi 10 décembre, le texte régulant

la production et la vente de cannabis sous autorité de l’Etat,

expérience sans précédent dans le monde. Une initiative qui va bien

plus loin que celles lancées notamment aux Pays-Bas ou en >Espagne.

Mais l’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS),

dépendant des Nations unies, n’a pas tardé à dénoncerl’adoption de

cette législation, indiquant qu’elle enfreint la convention unique sur

les stupéfiants de 1961, dont l’Uruguay est signataire.

A l’issue de douze heures de débats, la loi a été approuvée par 16 voix sur 29, grâce aux seuls suffrages des sénateurs membres du Frente amplio – le parti de gauche au >pouvoir –, dans la foulée des députés ayant déjà voté le texte en juillet. La mise en œuvre de ce texte sera suivie de près par d’autres pays où la légalisation fait débat, comme le Guatemala par exemple, ou la ville de Mexico.

Des partisans du projet munis de ballons verts, de drapeaux jamaïcains et parfois de joints s’étaient rassemblés aux abords du Parlement. Les pouvoirs publics ont cent vingt jours pour établir un conseil de contrôle de la drogue chargé d’édicter, de fixation des prix et de suivi de la<consommation.

Les consommateurs de cannabis seront autorisés à acheter au maximum 40 grammes par mois dans des pharmacies homologuées par l’Etat. Il devront avoir 18 ans et être enregistrés dans une base de données publique qui suivra leurs achats mensuels. Les Uruguayens seront également autorisés à >cultiver six plants de cannabis à domicile par an, ou l’équivalent de 480 grammes. Ils pourront, en outre, créer des clubs de 15 à 45 membres qui seront autorisés àfairepousser 99 plants par an.

ALTERNATIVE À LA GUERRE CONTRE LA DROGUE

Les efforts de l’Uruguay pour mettre fin au trafic de drogue sont suivis de près en Amérique latine où la légalisation de certaines substances psychotropes suscite un intérêt croissant des autorités qui y voient un moyen de >mettre fin aux violences liées au commerce de la cocaïne.

Les pays riches, où la légalisation du cannabis fait débat, s’intéressent aussi au projet uruguayen, qui a le soutien du spéculateur philanthrope George Soros en tant qu’« expérience » susceptible d’offrir une alternative à la politique américaine de « guerre contre la drogue » qui a largement échoué.

L’an dernier, les Etats du Colorado et de Washington aux Etats-Unis ont approuvé un usage récréatif du cannabis dans certaines circonstances. D’autres pays ont dépénalisé la possession de cannabis. Les Pays-Bas autorisent ainsi sa vente dans des cafés, mais l’Uruguay sera le premier pays à >légaliser toute la chaîne de production, de la culture de la plante jusqu’au commerce de >ses feuilles.

Source: Le Monde