Troisième Guerre Mondiale en développement:La Turquie se plaint du déploiement de soldats égyptiens à Idlib,en Syrie

L’armée égyptienne aurait déployé environ 150 soldats sur la ligne de front dans la région syrienne du Grand Idlib pour soutenir les forces du gouvernement de Damas, ont affirmé des sources turques le 30 juillet. “Les soldats ont ensuite été déployées dans la région de Khan al-Asal dans la campagne occidentale d’Alep et autour de la ville de Saraqib dans la campagne méridionale d’Idlib”, a indiqué l’agence Anadolu citant sa source. L’agence de presse a affirmé que les membres du service militaire égyptien étaient arrivés via la base aérienne de Hama.

Plus tard, Youssef al-Hamoud, un porte-parole de l’Armée nationale syrienne, une coalition de terroristes sous contrôle turc, basés dans le nord d’Alep, a déclaré que le nombre de soldats égyptiens était en fait de 148. Ils auraient été déployés en Syrie en 3 groupes via le Hama Air Base. Selon lui, 98 membres du personnel égyptien seraient venus de la ville d’Ismailia le 26 juillet et auraient ensuite été déployés à Khan al-Asal. 50 autres sont arrivés de l’aéroport du Caire le 27 juillet. Ils seraient déployés à Saraqib.

 

 

L’armée égyptienne a déployé environ 150 soldats sur la ligne de front dans la région syrienne du Grand Idlib pour soutenir les forces du gouvernement de Damas, ont affirmé des sources turques le 30 juillet.

Les soldats ont ensuite été déployées dans la région de Khan al-Asal dans la campagne occidentale d’Alep et autour de la ville de Saraqib dans la campagne méridionale d’Idlib“, a indiqué l’agence Anadolu citant sa source. L’agence de presse a affirmé que les membres du service militaire égyptien étaient arrivés via la base aérienne de Hama.

Plus tard, Youssef al-Hamoud, un porte-parole de l’Armée nationale syrienne, une coalition de terroristes sous contrôle turc, basés dans le nord d’Alep, a déclaré que le nombre de soldats égyptiens était en fait de 148. Ils auraient été déployés en Syrie en 3 groupes via le Hama Air Base. Selon lui, 98 membres du personnel égyptien seraient venus de la ville d’Ismailia le 26 juillet et auraient ensuite été déployés à Khan al-Asal. 50 autres sont arrivés de l’aéroport du Caire le 27 juillet. Ils seraient déployés à Saraqib.

Cependant, aucun vol depuis l’Égypte vers ladite base n’a été enregistré ces derniers jours. De plus, il est presque impossible de cacher le déploiement de troupes étrangères en première ligne dans les conditions de la guerre syrienne, alors que presque un combattant sur deux possède un téléphone portable et des comptes sur les réseaux sociaux et les utilise pour partager des photos et des vidéos du champ de bataille.

Très probablement, les médias d’État turcs et les groupes mandataires fidèles à Ankara ont trouvé un nouveau moyen original de justifier la présence illégale de leurs propres forces en Syrie. L’accusation selon laquelle d’autres partis font quelque chose que le gouvernement Erdogan fait lui-même est quelque chose que les médias turcs, réputés super menteurs, font régulièrement.

Dans les premiers stades du conflit, la Turquie et ses services de renseignement ont ouvertement autorisé divers terroristes de l’Etat islamique et d’al-Qaïda à utiliser le territoire de la Turquie et les camps situés à la frontière syro-turque comme plaque tournante du transport sur leur route vers la Syrie. Dans le même temps, la Turquie était activement impliquée dans le commerce illégal de pétrole volé en Syrie par  Daech et d’autres, dont des groupes mafieux turcs appartenant au fils d’Erdogan.

Plus tard, lorsque l’opération militaire russe, y compris les bombardements massifs des infrastructures pétrolières de l’Etat islamique, des convois et la révélation publique des faits de la coopération turque avec l’Etat islamique, a mis un terme à cela, la propagande officielle turque a porté son attention sur les accusations de toutes les autres parties impliquées dans le conflit de coopération avec Daech. Il a même affirmé que son opération militaire contre les milices kurdes à Afrin était dirigée contre Daech.

Ankara a envoyé près de 10.000 militants syriens en Libye pour soutenir le gouvernement d’accord national basé à Tripoli. Néanmoins, les médias turcs crient au scandale sur le petit nombre d’entrepreneurs militaires privés liés à la Russie embauchés par les Émirats arabes Unis pour soutenir l’armée nationale libyenne de général Haftar contre les forces soutenues par la Turquie.

Au cours des dernières années, la Turquie a occupé une partie notable du nord de la Syrie et a déployé des milliers de soldats dans le Grand Idlib pour protéger les terroristes liés à Al-Qaïda contre de l’armée syrienne. Par conséquent, il serait logique qu’Ankara trouve une «force étrangère» qu’elle puisse accuser de déployer ses propres troupes dans le pays.

Dans le même temps, si le déploiement de troupes égyptiennes pour soutenir l’armée syrienne s’avère vrai, ce sera une très mauvaise nouvelle pour la Turquie. Ankara semble toujours incapable de contrôler ses partenaires locaux d’Al-Qaïda et les chances d’une nouvelle vague d’escalade dans la région augmentent.

Les puissantes forces armées turques n’ont jusqu’à présent pas réussi à vaincre l’armée syrienne épuisée par des années de conflit contre des terroristes islamiste. Le résultat de la nouvelle escalade sera encore plus sombre pour la Turquie si les forces égyptiennes rejoignent la coalition soutenant Damas.

Source : SouthFront


EN COMPLÉMENTAIRE

La CIA exploite illégalement le pétrole au Nord-Est de la Syrie

Pétrole syrien

 

Le sénateur Lindsay Graham a interrogé le secrétaire d’État Mike Pompeo, lors d’une audition de la Commission sénatoriale des Affaires étrangères, le 30 juillet 2020, à propos d’une société US qui vient de signer un contrat avec l’« Administration autonome » du Nord-Est syrien (YPG) pour l’exploitation de champs pétroliers et la fourniture de raffineries.  Le secrétaire d’État a confirmé que la négociation de cet accord avait pris plus de temps que prévu et qu’il le soutenait. Il devrait débuter à 60.000 barils/jour et pourrait s’élever rapidement à 380.000 barils/jour.

L’Administration autonome » est une fiction mise en place par le Pentagone au Nord-Est syrien dont elle a remis la gérance à une faction kurde. Ni Damas, ni Ankara n’ont fait de commentaires. Crescent Energy Services, qui a signé le contrat, est une société écran de la CIA. Elle est enregistrée au paradis fiscal du Delaware, mais basée en Louisiane.

Selon nos informations, les profits de l’Administration autonome seront divisés en deux : une moitié pour elle, et l’autre moitié pour la CIA qui les utilisera pour financer des opérations secrètes partout dans le monde sans avoir à demander de budget au Congrès.

source:https://www.voltairenet.org/article210637.html


AUTRE COMPLÉMENTAIRE

L’accord militaire Iran-Syrie ne se réduit pas à la DCA. ..Des surprises en vue

 

Des informations font état de “l’apparition des drones de combat particulièrement performants” en Syrie. Et qu’on se rassure, ils ne sont ni de conception turque ni de conception otanienne.  Al Masdar News qui revient sur le pacte militaire signé il y a tout juste un mois entre l’Iran et la Syrie croit savoir qu’il s’agit de nouveaux types de l’UAV que “les Iraniens auraient transféré” en Syrie afin de renforcer les capacités de l’armée syrienne à faire face aux “forces d’occupations US/Turquie” sur son territoire.

Le site d’information rapporte ainsi que des véhicules aériens sans pilote de type “inconnu” ont bombardé des positions terroristes pro-Ankara dans le territoire sous leur contrôle à Idlib, pendant une semaine consécutive, frappant avec une très haute précision des QG des chefs terroristes, des dépôts d’armes, mais aussi et surtout des véhicules blindés et des convois de camions-citernes qui servent au trafic de pétrole volé en Syrie par la Turquie puis expédié à bas prix vers l’Europe. Toujours selon cette information, les positions visées appartenaient aux terroristes pro-turcs,  aux « Casques blancs » affiliés à Hayat Tahrir al-Cham et qui coopèrent active avec les États-Unis.

Le pacte militaire signé entre la Syrie et l’Iran se concentre essentiellement sur le ciel syrien avec comme une prédilection pour la DCA. Le 21 juillet lors du tout dernier raid israélien contre le sud de Damas, les batteries de Khordad-3 iraniens de l’armée syrienne ont pris de court Israël avec des missiles antimissiles Sayyad avec une portée de 200 kilomètres et qui ont réussi à intercepter et à détruire dans le ciel d’Israël les missiles de croisière Delilah. Rien n’empêche l’Iran de transmettre à son allié syrien, des drones bien performants comme Bavar (dont peu d’information sont disponiblet” ou encore le tout nouveau, « Kian » qui est conçu et développé en deux versions toutes deux furtives et destinées aux longues missions de reconnaissance et de surveillance ainsi qu’aux opérations de frappe de précision. Il se peut aussi que les opérations antiterroristes de ces derniers jours à Idlib et à Alep aient été menées par cet appareil. Surtout qu’il s’agit d’un drone qui peut voler jusqu’à 5000 mètres d’altitude sur un trajet de plus de 1.000 kilomètres, suffisant pour opérer dans la zone d’opération Idlib/Alep.  

Et Al Masdar d’ajouter : ” Il y a peu les sources militaires iraniennes qui ont dévoilé la tour de contrôle mobile censée gérer le trafic aérien (ATC). Il s’agit d’un dispositif monté sur remorque et qui peut être transporté d’un endroit à l’autre, voire déplacé sur des terrains difficiles.

Source : PressTv

Cependant, aucun vol depuis l’Égypte vers ladite base n’a été enregistré ces derniers jours. De plus, il est presque impossible de cacher le déploiement de troupes étrangères en première ligne dans les conditions de la guerre syrienne, alors que presque un combattant sur deux possède un téléphone portable et des comptes sur les réseaux sociaux et les utilise pour partager des photos et des vidéos du champ de bataille.

Très probablement, les médias d’État turcs et les groupes mandataires fidèles à Ankara ont trouvé un nouveau moyen original de justifier la présence illégale de leurs propres forces en Syrie. L’accusation selon laquelle d’autres partis font quelque chose que le gouvernement Erdogan fait lui-même est quelque chose que les médias turcs, réputés super menteurs, font régulièrement.

Dans les premiers stades du conflit, la Turquie et ses services de renseignement ont ouvertement autorisé divers terroristes de l’Etat islamique et d’al-Qaïda à utiliser le territoire de la Turquie et les camps situés à la frontière syro-turque comme plaque tournante du transport sur leur route vers la Syrie. Dans le même temps, la Turquie était activement impliquée dans le commerce illégal de pétrole volé en Syrie par  Daech et d’autres, dont des groupes mafieux turcs appartenant au fils d’Erdogan.

Plus tard, lorsque l’opération militaire russe, y compris les bombardements massifs des infrastructures pétrolières de l’Etat islamique, des convois et la révélation publique des faits de la coopération turque avec l’Etat islamique, a mis un terme à cela, la propagande officielle turque a porté son attention sur les accusations de toutes les autres parties impliquées dans le conflit de coopération avec Daech. Il a même affirmé que son opération militaire contre les milices kurdes à Afrin était dirigée contre Daech.

Ankara a envoyé près de 10.000 militants syriens en Libye pour soutenir le gouvernement d’accord national basé à Tripoli. Néanmoins, les médias turcs crient au scandale sur le petit nombre d’entrepreneurs militaires privés liés à la Russie embauchés par les Émirats arabes Unis pour soutenir l’armée nationale libyenne de général Haftar contre les forces soutenues par la Turquie.

Le général Haftar

 

 

 

Au cours des dernières années, la Turquie a occupé une partie notable du nord de la Syrie et a déployé des milliers de soldats dans le Grand Idlib pour protéger les terroristes liés à Al-Qaïda contre de l’armée syrienne. Par conséquent, il serait logique qu’Ankara trouve une «force étrangère» qu’elle puisse accuser de déployer ses propres troupes dans le pays.

Dans le même temps, si le déploiement de troupes égyptiennes pour soutenir l’armée syrienne s’avère vrai, ce sera une très mauvaise nouvelle pour la Turquie. Ankara semble toujours incapable de contrôler ses partenaires locaux d’Al-Qaïda et les chances d’une nouvelle vague d’escalade dans la région augmentent.

Les puissantes forces armées turques n’ont jusqu’à présent pas réussi à vaincre l’armée syrienne épuisée par des années de conflit contre des terroristes islamiste. Le résultat de la nouvelle escalade sera encore plus sombre pour la Turquie si les forces égyptiennes rejoignent la coalition soutenant Damas.

Source : SouthFront

L’accord militaire Iran-Syrie ne se réduit pas à la DCA. Des surprises en vue!

Des informations font état de “l’apparition des drones de combat particulièrement performants” en Syrie. Et qu’on se rassure, ils ne sont ni de conception turque ni de conception otanienne.  Al Masdar News qui revient sur le pacte militaire signé il y a tout juste un mois entre l’Iran et la Syrie croit savoir qu’il s’agit de nouveaux types de l’UAV que “les Iraniens auraient transféré” en Syrie afin de renforcer les capacités de l’armée syrienne à faire face aux “forces d’occupations US/Turquie” sur son territoire.

Le site d’information rapporte ainsi que des véhicules aériens sans pilote de type “inconnu” ont bombardé des positions terroristes pro-Ankara dans le territoire sous leur contrôle à Idlib, pendant une semaine consécutive, frappant avec une très haute précision des QG des chefs terroristes, des dépôts d’armes, mais aussi et surtout des véhicules blindés et des convois de camions-citernes qui servent au trafic de pétrole volé en Syrie par la Turquie puis expédié à bas prix vers l’Europe. Toujours selon cette information, les positions visées appartenaient aux terroristes pro-turcs,  aux « Casques blancs » affiliés à Hayat Tahrir al-Cham et qui coopèrent active avec les États-Unis.

photo distribuee par l’agence officielle syrienne sana montrant le ministre de la defense-abdallah-ayoub-d-et-son-homologue-iranien-amir-hatami-lors-de-la-signature-d-un-accord-de-cooperation militaire entre Damas et Téhéran.

Le pacte militaire signé entre la Syrie et l’Iran se concentre essentiellement sur le ciel syrien avec comme une prédilection pour la DCA. Le 21 juillet lors du tout dernier raid israélien contre le sud de Damas, les batteries de Khordad-3 iraniens de l’armée syrienne ont pris de court Israël avec des missiles antimissiles Sayyad avec une portée de 200 kilomètres et qui ont réussi à intercepter et à détruire dans le ciel d’Israël les missiles de croisière Delilah. Rien n’empêche l’Iran de transmettre à son allié syrien, des drones bien performants comme Bavar (dont peu d’information sont disponiblet” ou encore le tout nouveau, « Kian » qui est conçu et développé en deux versions toutes deux furtives et destinées aux longues missions de reconnaissance et de surveillance ainsi qu’aux opérations de frappe de précision. Il se peut aussi que les opérations antiterroristes de ces derniers jours à Idlib et à Alep aient été menées par cet appareil. Surtout qu’il s’agit d’un drone qui peut voler jusqu’à 5000 mètres d’altitude sur un trajet de plus de 1.000 kilomètres, suffisant pour opérer dans la zone d’opération Idlib/Alep.  

Et Al Masdar d’ajouter : ” Il y a peu les sources militaires iraniennes qui ont dévoilé la tour de contrôle mobile censée gérer le trafic aérien (ATC). Il s’agit d’un dispositif monté sur remorque et qui peut être transporté d’un endroit à l’autre, voire déplacé sur des terrains difficiles.

Source : PressTv


MISE À JOUR IMPORTANTE

Syrie: le “tueur” des F-35 Adir  est arrivé!

 

Un F 35 Adir abattu par la nouvelle DCA iranienne au-dessus de la Syrie.

Mercredi 8 juillet 2020, les sources iraniennes ont fait état de la signature d’un nouvel accord militaire et sécuritaire entre l’Iran et la Syrie qui n’a cessé depuis de provoquer moult analyses.

L’une des clauses de cet accord vise à “renforcer la DCA syrienne”, qui a tenu bon face à des centaines de frappes israéliennes mais qui au regard d’une complexification des méthodes employées par l’agresseur, demande à être optimisée. Alors que l’Amérique de Trump fait tout pour proroger l’embargo sur la vente d’arme à l’Iran à son expiration en octobre, la Syrie devient par son alliance indéfectible avec l’Iran et l’axe de la Résistance, le théâtre d’un réel face-à-face : arme de la Résistance contre arme de l’Empire. Une chose est sûre : les éléments de la DCA made in Iran qui iront renforcer le ciel de l’est, voire du centre et de l’ouest syrien ont déjà fait leur preuve, l’US Air Force s’étant heurtée à leur pleine puissance, en été 2019 quand un Global Hawk US s’est aventuré dans le ciel iranien.

Israël use d’attaque électromagnétique, de leurre électronique, de missiles de croisières sans pour autant oser s’infiltrer réellement dans le ciel syrien. Souvent, Israël a été tenté par une infiltration tout en ayant leurré au préalable les radars de la DCA syrienne. Une fois la DCA made in Iran sur place, saura-il refaire le coup? Khordad-3 est l’une des pièces de la DCA made in Iran qui pourrait prendre de court Tel-Aviv. Le défi est de taille. Khordad-3 est une DCA propre à opérer dans un champ de guerre électronique puisqu’il a de quoi déjouer les missiles de croisière ou drones et avions agissant à distance. Mais comment? 

“Il est doté d’un système électro-optique, ce qui en a renforcé la capacité non seulement pour déjouer des attaques électroniques, mais aussi pour mieux intercepter des appareils furtifs ennemis. On sait à quel point Israël a abusé de l’usage des armes de précision à distance pour réduire à néant la DCA syrienne et dans ses toutes dernières agressions, même Pantsir, TOR et Buk qui composent le gros de la DCA syrienne ont été pris pour cible des assauts électromagnétique, dit un expert. 


VIDÉO IL Y A 1 AN

 


 

“En effet, des avions de guerre électroniques ou des drones sont engagés à créer de fausses cibles sur le radar de la DCA et quand le système de défense commence à tirer, des chasseurs, dotés des armes de précision de distance le localisent et l’interceptent avant de le détruire. Or pour faire face à cette tactique, le système Khordad-3 utilise simultanément deux systèmes, radar et dispositif électro-optique. En principe, il est très difficile voire impossible de perturber les systèmes électro-optiques d’où la vertu de Khordad-3. 

Les systèmes électro-optiques sont non détectables, au contraire des radars, ce qui les rend moins vulnérables aux ondes électromagnétique. Leur combinaison avec un système radar permettra à la DCA de continuer à opérer même en dépit d’une forte attaque électromagnétique. 

Les systèmes de défense Raad-2, le système d’artillerie Seraj et le système de défense Herz-9 sont des exemples d’équipement des systèmes de défense iraniens à se classer dans cette catégorie. Il s’agit donc d’autant de prototypes qui pourraient intéresser l’armée syrienne. Mais Khordad-3 est aussi doté d’antenne réseau à commande de phase. Il est donc en mesure de détecter et d’intercepter d’une manière passive ses cibles. C’est presque une forme de furtivité. Cela signifie que ce système peut détecter des cibles puis verrouiller des images dessus sans émettre d’ondes électromagnétiques et échapper de la sorte à l’interception enemie. Et à l’inverse, cette fonctionnalité signifie que l’ennemi est surveillé et même frappé sans en être alerté au préalable. Être passif rend également presque impossible toute tentative de brouillage. 

Un chasseur comme un F-16 utilise divers systèmes pour dévier le missile qui est tiré en sa direction, mais il est presque impuissant face aux missiles qui sont tirés sur lui à l’aide d’une DCA dotée de systèmes électro-optiques. Surtout si comme c’est le cas de Khordad-3, le système est également équipé de caméras thermique et de vision nocturne. Ce qui rend la DCA capable de poursuivre sa mission même dans la nuit et même dans des conditions météorologiques défavorables. Alors le pari est lancé : Khordad-3 contre les missiles de croisière israéliens, les drones voire même des avions furtifs. Les bluffeurs israéliens évoquent de plus en plus des missions des “F-35” au-dessus de la Syrie. 

 

 

 

Moyen Orient:Le chaos des alliances et des mésalliances politiques

« Vers l’Orient compliqué, je volais avec des idées simples ». Cette phrase prémonitoire du général De Gaulle, quoique quelque peu sortie de son contexte, résume à merveille la complexité de la scène moyen-orientale. C’est particulièrement vrai aujourd’hui, alors que nous assistons à l’émergence d’un casse-tête d’alliances et de contre-alliances où les acteurs eux-mêmes semblent parfois se perdre…

Ce blog a souvent ironisé sur les béantes contradictions de la politique américaine au Moyen-Orient. Les YPG syriens étaient des alliés mais leur alter ego du PKK, à quelques kilomètres de l’autre côté de la frontière, était “terroriste”. Pour une fois, Kurdes et Turcs devaient rire ensemble… très jaune. Et ne parlons même pas du soutien de la CIA à des groupes tirant sur les soldats envoyés par le Pentagone !

Soldats américains en Syrie…l’an passé.

Si l’empire US a souvent porté l’incohérence à son paroxysme, il n’est toutefois pas le seul. Nous allons voir, dans ce petit tour d’horizon schématique, une kyrielle de discordances chez les protagonistes du jeu dans la région.

Pourquoi l’Iran soutient-il en Libye ce qu’il combat en Syrie, pourquoi les Saoudiens arment-ils au Yémen ce qu’ils désarment en Égypte, comment diable le Hamas se retrouve-t-il dans le même camp qu’Israël sur le conflit syrien depuis dix ans ? Que penser des œillades émiraties envers les Iraniens malgré la proximité de ceux-ci avec le Qatar, ennemi juré d’Abu Dhabi ? Une proximité qui n’a d’ailleurs pas empêché l’Iran et le Qatar de s’affronter en Syrie. Syrie où Moscou et Téhéran sont alliés alors qu’ils se retrouvent dans des camps opposés en Libye. Faites vos jeux, rien ne va plus…

Avant de commencer, dressons un rapide tableau synoptique, forcément sommaire, des trois grandes oppositions qui traversent le Moyen-Orient. Ce sont en effet elles qui, ne se recoupant pas toujours, expliquent en partie le maelstrom.

  • Courant nassérien vs courant religieux

Pendant les décennies d’après-guerre, c’était la grande opposition qui divisait le Moyen-Orient. D’un côté, un bloc nationaliste, socialisant et laïc, férocement anti-sioniste, comprenant l’Égypte de Nasser, le Baath en Irak et en Syrie ou encore l’OLP d’Arafat. De l’autre, la tendance religieuse regroupée autour des pétromonarchies du Golfe.

La Guerre froide est évidemment venue mettre son grain de sel. Par proximité idéologique, l’URSS a soutenu le courant nassérien tandis que, par contrecoup, les États-Unis ont logiquement embrassé le courant religieux, d’autant plus qu’ils y avaient encore d’autres intérêts (pétrole, pétrodollar)

La chute de l’URSS a laissé le premier orphelin, même si celui-ci n’avait de toute façon jamais rien fait pour se placer dans une position confortable : conflit “fratricide” perpétuel entre la Syrie d’Assad père et l’Irak de Saddam, expulsion des 20.000 (!) conseillers soviétiques d’Égypte en 1972 etc.

Aujourd’hui, ce qui reste du nassérisme se compte sur les doigts de la main : l’Égypte des militaires (mais qui a complètement abandonné son anti-sionisme), la Syrie d’Assad fils et, d’une certaine façon, le général Haftar en Libye. C’est peu. Cependant, ce courant déclinant a été rejoint, au moins partiellement, par un autre, qui a totalement changé la donne en 1979…

  • Chiisme vs sunnisme

Sous l’éteignoir pendant des siècles, oppressé par la majorité sunnite, le chiisme a explosé avec la Révolution iranienne. Partout au Moyen-Orient, exaltées par le militantisme khomeyniste, les communautés chiites relevaient la tête, provoquant la panique, aussi bien du courant religieux sunnite (pétromonarchies) que d’une partie du courant nassérien qui se scinde alors.

Craignant une contagion révolutionnaire dans sa population majoritairement chiite, Saddam, fortement encouragé et financé par les pétromonarchies, déclenche en effet la guerre contre son voisin. Il reçoit l’appui diplomatique de l’Egypte tandis que la Syrie se range du côté des Iraniens. Soutenus à la fois par Bagdad et par Téhéran, les Palestiniens sont quant à eux un peu perdus…

Pour Israël, l’ennemi n’est plus le courant nassérien, qui s’est irrémédiablement affaibli au fil du temps, mais le nouvel “axe de la résistance” mis sur pied par les Iraniens : ce fameux arc chiite dont on a beaucoup parlé concernant la guerre en Syrie.

Nassérisme éclaté, partiellement remplacé par le chiisme qui s’est allié à certaines de ses composantes et en a combattu d’autres ; on pourrait croire que seul le courant religieux sunnite est sorti indemne des soubresauts moyen-orientaux. Il n’en est rien.

  • Frères musulmans vs wahhabisme

Nous n’allons pas entrer ici dans les innombrables querelles théologiques au sein de l’islam sunnite mais nous attacher à la principale opposition qui le traverse. Contrairement à une idée reçue, l’Arabie saoudite n’a pas toujours été l’ennemie des Frères Musulmans (appelons-les “FM” car le nom reviendra souvent). Durant des décennies, ces deux-là avaient un commun adversaire – le laïc Nasser – et Riyad accueille dans les années 60 des milliers de membres de la confrérie, souvent des enseignants chargés d’éduquer la population largement analphabète du pays [1].

Les choses commencent à déraper lors de la guerre du Golfe (1990-1991), lorsque ceux-ci s’opposent au déploiement des troupes américaines sur le sol saoudien. Elles s’enveniment définitivement avec le “printemps arabe” de 2011 qui amène les FM au pouvoir en Égypte, en Tunisie, en Libye et ailleurs. Depuis, le Saoud s’oppose résolument à la confrérie, d’autant plus que le sultan Erdogan, concurrent pour le commandement officieux des FM de la Oumma.

Ces considérations étant posées, voyons comment ces grilles de lecture se traduisent sur le terrain.

Commençons justement par l’Arabie saoudite. Nous avons vu plus haut qu’elle était à la fois anti-nassérienne, anti-chiite et anti-frériste. Diantre ! Quand un conflit éclate entre deux de ces composantes, qui soutient-elle ? Les faits présents ou passés nous permettent d’établir une typologie assez sûre. Les ennemis du Saoud sont dans l’ordre :

  1. les chiites et l’Iran
  2. les Frères musulmans
  3. les nassériens

Le tiercé gagnant de Riyad sera immanquablement 3 contre 1 (guerre Iran-Irak), 3 contre 2 (Égypte, Libye) ou 2 contre 1 (Syrie, Yémen).

Atterrés par la prise de pouvoir FM en Égypte, les Saoudiens y soutiennent le coup d’Etat militaire, pourtant laïc, en 2013. Et quand la sanglante répression pousse le Département d’Etat américain à interrompre son aide financière au Caire, ils sautent comme un diable de leur boîte pour offrir leurs pétrodollars.

Le général Haftar

En Libye, la guerre actuelle oppose le Gouvernement d’Entente Nationale (GNA en anglais) tendance FM à l’Armée Nationale Libyenne du général Haftar, nous y reviendrons. Sans surprise, l’Arabie saoudite soutient là aussi, avec armes et bagages, le général “nassérien” contre le gouvernement frériste.

Mais qu’entrent en scène l’Iran ou les chiites, et les Frères musulmans deviennent soudain beaucoup plus acceptables ! C’était évidemment le cas en Syrie quand ils combattaient Assad, allié de Téhéran. C’est également le cas au Yémen où le Saoud ravale sa fierté et épaule la milice al-Islah, principale force sur le terrain face aux Houthis chiites.

Si l’Arabie saoudite suit donc une stratégie à géométrie variable, graduelle en l’occurrence, deux poids lourds du Moyen-Orient conservent quant à eux une ligne directrice tout à fait cohérente, diamétralement opposée d’ailleurs. L’Égypte des militaires s’oppose universellement aux Frères musulmans, la Turquie les soutient partout.

Nous avons subrepticement évoqué le point chaud actuel, à savoir la Libye. La guerre y fait rage à peu près sans interruption depuis que les petits génies de l’OTAN se sont lancés dans un de leurs catastrophiques « regime change » en 2011. Si le général Haftar vient d’échouer aux portes de Tripoli à cause de la massive intervention turque, il contrôle encore la grande majorité du territoire (en rose).

Carte des territoires contrôlés au 26 juin 2020
Il est soutenu par tous les Etats qui, pour des raisons diverses, sont ennemis des Frères musulmans : Egypte, Arabie saoudite, Emirats Arabes Unis, Russie et, par ailleurs, la France. Le Caire, qui craint comme la peste la confrérie et ne veut pas voir un gouvernement qui en est issu à ses frontières, est même prêt à intervenir militairement pour aider Haftar.
Le GNA (en bleu sur la carte) est naturellement défendu par les pays proches des FM, au premier rang desquels la Turquie et le Qatar. Surprise (qui n’en est peut-être pas une finalement), il vient également de recevoir le soutien de l’Iran ! Echange de bons procédés – je me range de ton côté en Libye, tu continues à t’opposer aux sanctions US – lors de la visite du MAE iranien à Ankara ? Sans doute, mais il y a peut-être plus…
Le rapport entre Téhéran et les Frères musulmans – les « meilleurs ennemis du monde » – a toujours été compliqué. Peu de points communs entre le chef de file du monde chiite et le mouvement islamiste sunnite, sinon les points de friction. En Syrie, les milices iraniennes se battent depuis des années contre les groupes d’obédience frériste ; au Yémen, les Houthis font face à al-Islah etc.
Et pourtant, dans les hautes sphères surplombant les combats sur le terrain, les choses sont soudain beaucoup plus nuancées, car entrent en jeu les intérêts stratégiques profonds des puissances. Ainsi, pour Téhéran, la rupture de juin 2017 au sein du Conseil de Coopération du Golfe a été une véritable bénédiction :
Les Perses la jouent très fine, faisant d’une pierre deux coups. Les demandes qataries en nourriture et eau potable ont été acceptées et même devancées puisque l’Iran offre maintenant l’utilisation de trois ports pour le ravitaillement de son voisin. En intensifiant ses relations avec Doha, il espère faire exploser le Conseil de Coopération du Golfe, le biais par lequel l’axe Washington-Riyad-Tel Aviv fait pression sur Téhéran. Et en échange de l’aide de première nécessité fournie actuellement, on imagine qu’une condition a été posée : le retrait du soutien qatari aux rebelles modérément modérés de Syrie.
Depuis, les rapports sont restés excellents avec l’émirat gazier et l’Iran, engagé dans un bras de fer titanesque, semble décidé à jouer la carte turco-qatarie frériste contre la triade américano-saoudo-israélienne qui le harcèle. L’ennemi de mon ennemi est théoriquement mon ami, même si je le combats sur le terrain dans plusieurs guerres…
Ceci pourrait expliquer le surprenant soutien iranien au GNA libyen, qui place Téhéran complètement en porte-à-faux vis-à-vis de Moscou et même de son allié syrien ! Rappelons en effet qu’Assad et Haftar, mus par une commune détestation du sultan, ont noué des relations diplomatiques, le second allant jusqu’à ouvrir une ambassade à Damas. On donnerait cher pour connaître la réaction d’Assad à la récente prise de position iranienne.
Et que penser des Houthis qui, sans tout à fait se ranger derrière le GNA, s’opposent à l’intervention militaire égyptienne en Libye alors qu’eux-mêmes combattent depuis des années des groupes FM ? Est-ce par simple suivisme de la ligne iranienne ? A ce titre, il sera très intéressant de voir la réaction du Hezbollah qui, pour l’instant, reste muet sur la question. S’il prend parti, il se mettra à dos l’un de ses deux protecteurs, Damas ou Téhéran. Orient compliqué, décidément…
Si les contorsions d’une partie de l’axe chiite ont au moins l’excuse de viser à un objectif supérieur – la défense de l’Iran -, il n’en est rien pour le Hamas palestinien, dont la trahison “gratuite” reste dans toutes les mémoires. Soutenu à bout de bras pendant des décennies par l’Iran et la Syrie, il retourne sans vergogne sa veste en 2012 et prend parti pour les rebelles modérément modérés en lutte contre Assad, partageant même avec eux son savoir-faire en matière de tunnels et de roquettes.
A la base de cette décision stratégiquement infantile et suicidaire (l’Iran diminuera d’ailleurs fortement son aide financière), la religion. Le Hamas est frériste, comme la majorité de la rébellion syrienne au début de la guerre, Ahrar al-Cham par exemple. Certes, on peut se demander ce que les Frères musulmans ont jamais fait concrètement pour la cause palestinienne mais les dirigeants du mouvement gazaoui ne se posent apparemment pas la question. Elle finit cependant par revenir en force et, retournant une fois de plus son keffieh, le Hamas reprend bouche avec l’Iran qui, à cette occasion, se montre bien peu rancunier.
Ce qui nous amène indirectement à la Turquie. La politique néo-ottomane d’Ankara n’est plus à prouver et a maintes fois été décrite, notamment sur ce blog. Pour accomplir ses rêves sultanesques, elle s’appuie presque exclusivement sur les Frères musulmans, tant par proximité idéologique – l’AKP d’Erdogan est peu ou prou FM – que par pragmatisme – la confrérie est présente sur tous les théâtres où opèrent les Turcs, Syrie et Libye principalement.
Dans le dossier palestinien par contre, le sultan fait moins le fier, et c’est la seule incohérence de sa vision globalement homogène. S’il grogne de temps en temps, par exemple quand Israël lui coule un bateau (épisode de la flottille à destination de Gaza), il n’a jamais été au-delà des belles paroles et n’a aucune intention de rompre avec Tel Aviv tout comme, dans un autre registre, il est hors de question pour lui de quitter l’OTAN.

 

Terminons sur un pays dont on parle moins, mais qui ne jette pourtant pas sa part au chien  dans le grand concours de dissonance moyen-orientale. Les Émirats Arabes Unis suivent fidèlement la ligne saoudienne concernant l’organisation frériste qu’ils ont en horreur. Ils sont en pointe dans l’aide à Haftar en Libye, ont rompu avec le Qatar lors du grand esclandre de 2017 et s’opposent généralement partout où ils le peuvent à la Turquie.
Comme Riyad, ils ont cependant mis de l’eau dans leur chicha au Yémen, où ils soutiennent eux aussi les milices FM contre les Houthis. Mais le plus déroutant est que, contrairement cette fois au Saoud, qui suit avec un fanatisme épatant son obsession religieuse, les EAU n’ont rien contre l’axe chiite. Preuve en sont les très bonnes relations qu’ils entretiennent avec Téhéran (dont ils bombardent pourtant les protégés yéménites), accointance encore renforcée par la pandémie covidienne. Dans une région habituée à toutes les contorsions, le grand écart émirati remporte sans doute la palme.
Et si après tout cela, chers lecteurs, le jeu moyen-oriental vous paraît encore quelque peu obscur, voici une carte qui vous permettra de comprendre … ou pas.

Un dernier mot sur la Russie. Il a été relevé, notamment dans le livre de votre serviteur, que Moscou réussissait le tour de force de s’entendre bien avec à peu près tout le monde et, sans renier ses alliances, de ne fermer la porte à personne. Quand on voit le maelstrom moyen-oriental, ses innombrables contradictions et ses retournements incessants, c’est peut-être en effet l’approche la plus sage…

 


EN COMPLÉMENTAIRE

Le général Haftar,un ancien actif de la CIA est devenu un casse-tête américain en Libye

Avril 2019,dans un renversement brutal de la politique américaine de longue date qui reconnaît uniquement le gouvernement d’accord national (GNA) soutenu par l’ONU à Tripoli comme l’autorité légitime sur la Libye, la Maison Blanche a déclaré  que le président Trump avait parlé par téléphone  au commandant basé à Benghazi, Khalifa Haftar. , s’engageant à soutenir le général et son armée nationale libyenne (LNA) alors qu’elle assiège la capitale.

Le communiqué de la Maison Blanche a déclaré que Trump “reconnaissait le rôle important du maréchal Haftar dans la lutte contre le terrorisme et la sécurisation des ressources pétrolières de la Libye, et les deux ont discuté d’une vision commune de la transition de la Libye vers un système politique démocratique et stable.”

Khalifa Haftar, centre, chef de l’armée nationale libyenne

 

Haftar, qui a fait la connaissance de Kadhafi en tant que jeune officier militaire, semblait être un fidèle partisan du chef libyen jusqu’en 1987, date à laquelle lui et 400 autres soldats ont été capturés par les forces adverses au Tchad voisin, où il a servi comme commandant en Libye. la guerre du chef là-bas.

Haftar s’est retourné contre son ancien patron lorsque Kadhafi a répudié l’échec de la campagne au Tchad, avec les prisonniers de guerre et Hifter lui-même. Hifter a rejoint le Front national pour le salut de la Libye (NFSL), un groupe de dissidents libyens soutenu par les États-Unis qui prévoyait de renverser Kadhafi.

La Maison Blanche du président Ronald Reagan avait précédemment approuvé une opération secrète, nommée “Tulip”, qui visait à canaliser le soutien aux groupes dissidents dans le but de renverser le leader libyen. Kadhafi avait des liens avec des groupes terroristes et était allié à l’Union soviétique. Reagan l’a qualifié de «chien fou du Moyen-Orient».

C’est au Tchad que les hommes de Haftar ont établi des liens avec des agents des services de renseignement américains, selon plusieurs anciens responsables impliqués dans l’opération en Libye.

Selon un ancien responsable, les soldats libyens sous Haftar ont été formés par du personnel de la Division des activités spéciales de la CIA, la branche paramilitaire de l’agence. La CIA a refusé de commenter.

Récemment,des mercenaires venant d’agences du Qatar ont été filmé en Lybie.

 

 

 

Nouvel Ordre Mondial:Des missiles anti-avion turcs arrivent en Libye. Il y aurait complot contre l’Algérie

 

Les appels à la solution diplomatique en Libye que tient à lancer l’Algérie passe parfaitement inaudible, les États-Unis d’Amérique et leurs alliés de l’OTAN dont ;la Turquie ayant pour mission de faire prolonger les 10 ans de leur guerre “mondiale” perdue en Syrie par une autre, celle qui se déroule en Libye.

Cette semaine alors même que la Turquie d’Erdogan a été menée par la force Résistance-Russie à céder le contrôle de M4 à l’État syrien, on a vu des hordes des HTC (al-Qaïda) et de l’ASL singer des “désobéissants civils” en incendiant des pneus afin de barrer la route aux patrouilles russes. Or ces mêmes terroristes quittent en ce moment même par centaines Idlib et Alep pour aller débarquer à Tripoli. C’est le porte-parole des forces pro-Haftar, Ahmed al-Mesmari, qui le confirme en accusant  Erdogan, de “transfert des centaines de mercenaires depuis la Syrie vers l’ouest de la Libye ». Cité par El Nashra, l’intéressé affirme que ” la Turquie envoie en moyenne chaque semaine 300 à 400 mercenaires dans l’ouest de la Libye  en soutien au gouvernement d’union nationale de Fayez al-Sarraj. »

« Les terroristes sont transférés par des avions de ligne protégés en vertu de la loi internationale et des navires civils dont certains battant pavillon étranger. Nous suivons de près les navires battant pavillon libanais », a-t-il indiqué renvoyant à plus de 10 ans d’activités déstabilisatrices d’Erdogan en Syrie où il a fait de son pays une voie de transit de terroristes et de la Syrie son vivier. Mais en Libye, le Frère Erdogan a aussi d’autres projets : installer un réseau de DCA sur les frontières algériennes avec missiles et rampes de lancement appropriés et tout ceci sous prétexte d’avoir à abattre des MiG russes de Haftar.
Le général de brigade Ahmed al-Mesmari l’a d’ailleurs évoqué en affirmant que les missiles en question “devraient être déployés non loin de Misrata et de Mitiga, dans le nord-ouest “. Pour ceux des analystes qui ont suivi depuis 10 ans les vicissitudes du couple USA/Turquie en Syrie, la Libye dont le gaz est déjà entre leurs mains , le principal objectif est de déployer aux portes de l’Algérie et de la Tunisie voisines, des missiles capables de faire face à la chasse made in Russia de l’Algérie. D’ailleurs cela fait longtemps que l’armée de l’air algérienne équipée d’appareils majoritairement russes pose problème aux Américains et à l’OTAN qui ne perdent aucune occasion, même la plus cynique ( crash d’avion)  pour s’en moquer. Cette tendance s’est accentuée depuis qu’Alger a décidé de commander des avions stratégiques furtifs Su-57 en septembre 2019.  A cette même époque, les Forces aériennes algériennes ont conclu deux autres contrats relatifs à l’acquisition de 14 bombardiers à long rayon d’action Su-34 et de 14 appareils de domination aérienne Su-35. Selon les prévisions, en 2025, l’Armée de l’air algérienne sera en mesure de déployer deux escadrons de Su-30MKA, un autre de Su-57, un de Su-35 et un de MiG-29M2. Et tout ceci ne pourrait laisser indifférent le camp atlantiste.
Le chef d’état-major de l’armée algérienne, le général Saïd Chanegriha, passe en revue les troupes lors d’un exercice militaire en janvier 2020

 

 

Surtout qu’Alger, note un expert, semble avoir opté pour une ligne clairement anti-Empire, en multipliant les contacts avec la Syrie dans le cadre de la lutte contre l’expansion territoriale turque en Libye. Les batteries de missiles otaniens que la Turquie veut déployer à Misrata ne se borderont sans doute pas à viser les MiG-29 de Haftar mais aussi  les MiG-29 algériens à en juger le comportement expansionniste d’Ankara. Le choix de rallier la coalition Résistance-Russie en Syrie est sans doute le meilleur choix stratégique d’Alger ait pu faire après plus d’un an d’efforts de déstabilisations US/Israël/monarchie arabe la visant, estime un expert. 
Alger avertit l’axe Israël/Émirats/France, l’ANP met en garde
C’est inouï et rare par sa clarté  : le ministre algérien de l’Intérieur vient de dénoncer dans les termes les plus clairs le couple Israël/Émirats, aidé par l’OTAN, pour avoir cherché à déstabiliser l’Algérie : « Il y a des éléments connus et qui sont soutenus par certaines régimes étrangers, à l’instar d’Israël, un État européen et un État arabe aussi qui tenteraient à travers le Hirak de détruire l’Algérie », a déclaré le ministre algérien de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Kamel Beldjoud.

 

« Ces parties étrangères soutiennent des éléments connus aux intentions claires et œuvrent par leur biais à détruire le pays, le faire retourner aux années précédentes et de le plonger dans d’infinis problèmes. Il existe encore des éléments qui veulent détruire ce à quoi est parvenu le Hirak populaire et sortent les mardi et vendredi avec les manifestants œuvrant pour l’escalade », a-t-il précisé avant de mettre bien les points sur les i : « L’Algérie est bien entrée dans l’ère de la Nouvelle République dans laquelle le président Abdelmadjid Tebboune s’est engagé à concrétiser toutes les revendications du Hirak. » Le ministre a voulu ainsi faire comprendre au camp d’en face que l’Algérie reste droite dans ses bottes et qu’il est hors de question de céder aux manœuvres de déstabilisation israélo-émiraties. 
Mais qu’est-ce qui a motivé cette sortie anti-israélienne du ministre? Le 5 mars, la presse israélienne a fait état de l’arrestation par les services de sécurité algériens de deux Algériens qui auraient été en contact avec « un ressortissant étranger » (Israël), au poste frontalier d’Oum Teboul, « alors qu’ils s’apprêtaient à quitter le territoire national ». L’information reprise par Echourouk, cite « des sources sûres ».
« Pour les services de sécurité, il y aurait eu tout un plan d’espionnage exécuté par le ressortissant étranger, aidé dans sa mission par les deux Algériens, avec pour objectif d’entrer en contact avec un pays étranger, porter atteinte à la défense nationale et à la sécurité nationale. »

Et le rapport d’ajouter : « Le ressortissant étranger aurait participé à des marches dans les différentes villes du pays, avant de quitter le territoire national », rapporte la même source qui ajoute que « des drones », qualifiés « d’appareils d’espionnage », ont été retrouvés sur les deux personnes arrêtées ». Israël et ses amis franco-émiratis préparent-ils un conflit ouvert contre l’Algérie après plus d’un an d’efforts inlassables mais stériles pour mettre l’Algérie sens dessus dessous ? L’attentat du 10 février contre une base de l’armée algérienne en aurait été le prélude.
Toujours est-il que les deux personnes ont été présentées devant le tribunal d’El-Qala qui les a placées en détention provisoire pour plusieurs chefs d’accusation dont « trahison », « espionnage » et « non-signalement d’activités de nature à porter préjudice à la défense nationale». Un mandat d’arrêt international a été également délivré contre le ressortissant étranger pour les chefs d’accusation d’espionnage, complot contre la défense nationale et d’atteinte au moral de l’armée algérienne.

Les propos du ministre algérien de l’Intérieur ressemblent bien à un avertissement : que l’axe Israël-Émirats-France et Cie se détrompe ; la Libye qu’il a embrasée, le Mali qu’il déstabilise pour pouvoir déclencher une guerre sur les frontières algériennes, ne sauront prendre de court l’Algérie. Le 13 janvier et moins d’une semaine après l’attaque terroriste revendiquée par Daech qui a ciblé un détachement de l’armée algérienne à Bordj Badji Mokhtar, l’ANP a procédé aux manœuvres tactiques avec munitions réelles « Hoggar-2020 », à In Guezzam, dans le sud du pays pour signifier que la sécurité algérienne est non négociable.
Source : PressTv

 

 

 

 

Le scandale tenu secret de la Maison Blanche:L’Opération Fast and Furious

Des missiles américains capturés au camp de rebelles islamiques libyens –

Les souvenirs de l’attaque du 11 septembre à Benghazi resurgissent

Joe Hoft par Joe Hoft 30 juin 2019

 

Le New York Times ( extrême gauche) rapporte que des armes américaines ont été trouvées en Libye –

 

Des combattants du gouvernement libyen ont découvert cette semaine une cache de puissants missiles américains, généralement vendus uniquement à des alliés proches des américains, dans une base rebelle capturée dans les montagnes au sud de Tripoli.

 

 

Les quatre missiles antichars Javelin, qui coûtent plus de 170 000 dollars chacun, ont fini par renforcer l’arsenal du général Khalifa Hifter, dont les forces mènent une campagne militaire pour conquérir la Libye et renverser un gouvernement soutenu par les États-Unis.

 

Les marquages ​​figurant sur les conteneurs d’expédition des missiles indiquent qu’ils avaient été vendus aux Émirats arabes unis, un partenaire américain important, en 2008.

 

Les infos auraient été retrouvés sur un tweet sur Twitter –

 

 

Le problème avec les missiles pour la plupart des Américains est qu’ils raménent des souvenirs de Benghazi.

 

Barack Obama était au courant des attentats terroristes du consulat à Benghazi 90 minutes après le début des attentats du 11 septembre.

 

L’attaque à Benghazi s’est déroulée en deux vagues au consulat et a duré plus de dix heures.


L’attaque de Bengazi

L’attaque de Benghazi de 2012, parfois désignée comme la bataille de Benghazi, a eu lieu le soir du 11 septembre 2012, dans un contexte post-première guerre civile libyenne, lorsque des militants islamiquesl’enceinte ont attaqué diplomatique américaine de Benghazi, en Libye, tuant l’ambassadeur américainJ. Christopher Stevens, et le fonctionnaire Sean Smith. Stevens est alors le premier ambassadeur américain tué dans l’exercice de ses fonctions depuis 1979.

Plusieurs heures plus tard, une seconde attaque a visé un autre site de la ville, tuant notamment deux contractants de la CIA (Tyrone S. Woods et Glen Doherty). Une dizaine d’autres personnes ont également été blessées dans les attaques.
Les États-Unis ont immédiatement augmenté le niveau de sécurité des installations diplomatiques et militaires dans le monde. À la suite d’une enquête, en tant que secrétaire d’ÉtatHillary Clinton, a ensuite pris la responsabilité des manquements à la sécurité sur ces sites.


 

Des «pilleurs» libyens (terroristes) ont retrouvé le corps de l’ambassadeur Chris Stevens quelques heures après le début de l’attaque.

FOX News Special Report a déclaré que le président était au courant des attaques trois heures après le début de leurs attaques.

 

Obama est allé au lit.

L’ancien membre du Congrès, Jason Chaffetz, a raconté à Sean Hannity le reste de l’histoire. Chaffetz fut le premier législateur américain à arriver à Benghazi après les attaques.

 

Mardi, à l’occasion du sixième anniversaire des attaques terroristes à Benghazi, Chaffetz a déclaré à Sean Hannity que les héros de Benghazi avaient été licenciés après leur arrivée en Allemagne après les attentats. Obama-Hillary les a virés et ils ont dû trouver leur propre chemin de retour en Amérique.

 

Et ensuite, l’administrateur Obama leur a retiré leurs autorisations de sécurité afin qu’ils ne puissent plus travailler au sein du gouvernement.

 

C’est ainsi qu’Obama et Clinton ont traité les survivants de Benghazi. Nous découvrons maintenant que des armes américaines ont été retrouvées en Libye. Étaient-ils utilisés pour attaquer les États-Unis à Benghazi?

 

US Missiles Captured at Libyan Islamic Rebel Camp – Memories of Benghazi 9-11 Attack Resurface

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Le scandale à Washington dont personne ne parle 

Un article et des informations fournies Par Paul Sperry

 

 Le président Obama et son ancien procureur général Eric Holder discutent du scandale des armes à feu Fast and Furious – mais un juge a ordonné la publication de 20 000 pages d’e-mails et de mémos enfouis.AP (2)

Le scandale meurtrier mais oublié du gouvernement, connu sous le nom de «Fast and Furious», est en sommeil depuis des années, grâce au mur de pierres de la Maison Blanche et au respect des médias. Mais des courriels récemment découverts ont rouvert le dossier, révélant l’anatomie d’une dissimulation par une administration promettant d’être la plus transparente de l’histoire.

Au moins 20 autres morts ou crimes violents ont été liés à des armes à feu ” Fast and Furious “.

Un juge fédéral a forcé la publication de plus de 20 000 pages de courriels et de mémos précédemment enfermés sous la fausse revendication du président Obama. Un examen préliminaire montre que les plus hauts responsables du gouvernement Obama ont délibérément bloqué les enquête du Congrès dans le cadre de l’opération des armes à la frontière.

Fast and Furious était un programme du ministère de la Justice qui permettait que des armes d’assaut, y compris des fusils de calibre .50 suffisamment puissants pour descendre un hélicoptère, soient vendues à des cartels de la drogue mexicains, prétendument comme moyen de les retrouver. Mais des documents internes ont plus tard révélé que le véritable objectif était de créer une crise exigeant une répression des armes à feu en Amérique. Fast and Furious n’était qu’un prétexte pour imposer des lois plus strictes sur les armes à feu.

Le stratagème s’est retourné lorsque les agents de la Justice ont perdu la trace des quelque 2 000 armes vendues dans le cadre du programme et qu’elles ont commencé à apparaître sur des lieux de meurtre des deux côtés de la frontière – y compris un attentat qui aurait coûté la vie à l’agent de patrouille des frontières des États-Unis, Brian Terry.

Alors que le procureur général Eric Holder était concentré sur la politique, les gens mouraient. Au moins 20 autres morts ou crimes violents ont été liés à des armes à feu à trafic rapide et à trafic furieux.

Le programme n’a été mis au jour qu’après la mort de Terry, en 2010, par des bandits mexicains, qui lui ont tiré dans le dos avec des armes semi-automatiques émises par le gouvernement (américain – NdT). Pris au piège, «l’administration la plus transparente de l’histoire», a carrément menti au sujet du programme devant le Congrès,  niant même qu’il ait jamais existé.

Ensuite, l’Equipe Obama a conspiré pour faire échouer les enquêtes sur les responsables en retenant d’abord des documents faisant l’objet d’une citation à comparaître – pour laquelle Holder avait obtenu une citation pour outrage au Congrès – et en invoquant par la suite le privilège du pouvoir exécutif de garder des preuves scellées.

Mais grâce à l’ordonnance du tribunal, la justice doit cracher les documents «sensibles». Jusqu’à présent, elle a produit 20 500 pages légèrement rédigées, bien que les enquêteurs du Congrès disent qu’elles couvrent à peine toutes les communications internes du département faisant l’objet d’une assignation à comparaître. Ils maintiennent que l’administration continue à «retenir des milliers de documents».

Malgré tout, le lot en main révèle à quel point les hauts responsables d’Obama sont allés garder les informations du Congrès.

Le degré d’obstruction était “du jamas-vu”, a déclaré dans une récente note de service, Jason Chaffetz, président du Comité de la réforme du gouvernement et de la réforme du gouvernement, aux autres membres de son panel.

“Les documents révèlent comment des hauts fonctionnaires du ministère de la Justice – y compris le procureur général Holder – ont suivi et géré intensément un effort visant à limiter et à obstruer soigneusement les informations fournies au Congrès”, a-t-il affirmé.

Ils accusent également le député titulaire, Lanny Breuer, un vieil homme de Clinton, qui a dû démissionner en 2013 après avoir nié à tort autoriser Fast and Furious.

Leurs efforts pour empêcher les enquêtes comprenaient:

  • Concevoir des stratégies pour supprimer ou autrement dissimuler les informations pertinentes;
  • Manipuler la couverture médiatique pour contrôler les retombées;
  • Accuser le Bureau de l’alcool, du tabac, des armes à feu et des explosifs (ATF) pour le scandale.

Par exemple, un courriel de juin 2011 parle de la rétention des rapports de laboratoire d’ATF du Congrès, et un courriel de juillet 2011 détaille les hauts responsables de la justice qui acceptent de «rester à l’écart d’une déclaration selon laquelle nous coopérerons pleinement».

Bien qu’Obama soit fier de l’ouverture, de la transparence et de la responsabilité, le comportement de son administration contredit de tels principes élevés.

Le mois suivant, ils sont passés en mode de contrôle total des dégâts, et le sous-procureur général adjoint, Matt Axelrod, a averti un responsable de l’ATF que le fait de fournir des détails sur Fast and Furious «nous semble imprudent».

Puis, fin août 2011, un autre courrier électronique révèle que Holder avait ordonné à son personnel de demander à un responsable d’ATF de «fermer la porte de son bureau» afin d’empêcher toute fuite d’informations sur le scandale proliférant.

Les points de discussion rédigés pour Holder et les autres responsables lors des audiences devant le Congrès ont clairement indiqué que la justice avait l’intention de faire des responsables déchus de l’ATF les responsables du scandale.

«Ces changements (de personnel) nous aideront à surmonter la controverse qui a entouré Fast et Furious», a déclaré le procureur général adjoint Ron Weich en août 2011.

En outre, dans un courriel adressé à son chef de cabinet en octobre 2011, M. Holder a déclaré qu’il souscrivait à une stratégie consistant à communiquer d’abord les documents à des médias amis “avec une explication qui étouffe l’affaire” au lieu de “les remettre”. Congrès.

“Les hauts fonctionnaires ont fait des efforts calculés pour obstruer le Congrès”, a fulminé Chaffetz.

«Au cours de l’enquête, a-t-il raconté, le ministère de la Justice a fourni de fausses informations, à paralysé des demandes de documents irréprochables, produit de très nombreuses pages noircies et produit des documents en double et a refusé de se conformer à deux assignations à comparaître du Congrès.

Bien qu’Obama soit fier de l’ouverture, de sa transparence et de sa responsabilité, le comportement de son administration contredit de tels principes élevés. «La transparence ne devrait pas nécessiter des années de litige et une ordonnance du tribunal», a souligné Chaffetz.

Obama insiste sur le fait que Fast and Furious est juste un autre scandale «bidon» poussé par les républicains pour faire chuter sa présidence. Que pense son héritière apparente Hillary Clinton?

La fanatique anti-armes a gardé le silence sur le scandale de la prolifération des armes à feu. Mais ensuite, elle a été occupée à balayer les courriels d’assignations sous le couvert de son propre scandale.


SOURCES:

 

Paul Sperry est l’ancien chef du bureau de Washington pour Investor’s Business Daily et auteur des ouvrages « Infiltration » et « Mafia musulmane ». 

https://nypost.com/2016/05/21/the-scandal-in-washington-no-one-is-talking-about/?fbclid=IwAR0nQPpAStsTYZYOJdwr7GBODyegfdi-Fpp33h5ozBgHkgu96pWoQ4VVGlE

image: http://avisdetempete.e-monsite.com/medias/static/fileicon/jpg.png

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Read more at http://avisdetempete.e-monsite.com/pages/latempete-thestorm/fast-and-furious.html?fbclid=IwAR1UMqOEsUkarSkm94s-IWOG8_7EqziidZ8t53WUUMGxcBWBQ-LYNtCN7qY#8juOmUWJYO3pKySl.99


 

 

 

 

 

 

 

LIBYE: 36 CADAVRES D’HOMMES EXÉCUTÉS RETROUVÉS

Les corps de 36 personnes exécutées par balle ont été découverts près de Benghazi, dans l’est de la Libye, une région contrôlée par le maréchal controversé Khalifa Haftar, a indiqué dimanche un responsable des services de sécurité.

Cela rappelle les commandos de la mort de l’ancienne dictature Rivera en Argentine!

En effet, le responsable a indiqué que les corps retrouvés dans la région d’Al-Abyar, à 70 km à l’est de Benghazi, sont ceux de terroristes présumés, dont 19 de nationalités étrangères.

En outre, la mission de l’ONU en Libye a “condamné avec la plus grande fermeté le crime odieux qui a entraîné la mort d’au moins 36 personnes”, appelant à une enquête immédiate pour traduire les auteurs en justice.

D’autre part, le maréchal Haftar avait déjà annoncé l’ouverture d’une enquête pour identifier et arrêter les auteurs de ce “crime”, et déterminer si les victimes étaient emprisonnées par ses forces ou pas, selon le texte d’une décision publié par l’agence Lana, loyale aux autorités de l’est.

A Tripoli, le gouvernement d’union nationale (GNA) a condamné de son côté un “crime odieux et un acte horrible”, annonçant à son tour l’ouverture d’une enquête.

Par ailleurs, des membres de l’Armée nationale libyenne (ANL) auto-proclamée par le maréchal Haftar sont accusés d’implication dans des exécutions sommaires de terroristes en état d’arrestation, dans les combats qui ont opposé les deux camps entre 2014 et 2017.

La Libye est déchirée par des conflits entre milices et deux autorités se disputent le pouvoir dans le pays: d’un côté le GNA, reconnu par la communauté internationale et basé à Tripoli, de l’autre une autorité qui exerce son pouvoir dans l’est du pays avec le soutien du maréchal Haftar et de l’ANL.
L’ANL a réussi cet été à reprendre à des groupes terroristes la quasi-totalité de Benghazi, deuxième ville du pays, après trois ans de combats meurtriers.

AFP

Les dossiers de Michel Duchaine:Le sionisme et le wahhabisme: les deux fléaux de la domination néolibérale au Moyen Orient

En 2017,il est évident que la création d’israël a eu pour cause une raison radicalement différente que celle invoquée.Sa fonction est d’établir une tête de pont occidentale au Moyen Orient, région riches en ressources, surtout en hydrocarbures et d’agir dans la région par un travail de sape pour déstabiliser tous ces pays afin de permettre aux multinationales occidentales de les piller en toute tranquillité.Donc, tant que nous ne cesserons pas de croire au mythes fabriqués par les sionistes et que ces mythes soient ouvertement et universellement dénoncés ainsi que la cause réelle de la création de cette entité raciste et violente en Palestine, nous aurons toujours ces problèmes et les lobbies sionistes auront encore de beaux jours devant eux. israël n’est qu’un projet de l’oligarchie mondiale subversive afin de dominer l’humanité et piller toutes ses richesses. Rien d’autre. Tout le reste n’est que du baratin de propagande

La drogue des djihadistes ,en Syrie et en Irak,provient d'une recette de l'OTAN.
La drogue des djihadistes ,en Syrie et en Irak,provient d’une recette de l’OTAN.

WAHHABISME ET SIONISME

L’armée israélienne et les groupes takfiristes qui font aujourd’hui régner la terreur au Moyen-Orient sont les bras armés de deux idéologies qui sont beaucoup plus proches qu’on ne l’imagine: Le sionisme et le wahhabisme. Alors que les apparences et la propagande médiatique laissent à penser le contraire, elles sont en réalité les deux faces d’une même médaille, et leur alliance apparait désormais au grand jour. Ces deux forces apparemment antagonistes sont les enfants de l’impérialisme anglais qui a contribué à les créer vers la fin du 18 eme siècle, avant de participer activement à instaurer les deux entités territoriales abritant leurs adeptes : Israël et l’Arabie saoudite. Le cousin américain pris ensuite la relève, suite au déclin de l’empire britannique, afin de leur assurer protection et sécurité, en échange d’un contrôle et d’une emprise sur les réserves d’hydrocarbures de la région. Les USA s’installant ainsi au sommet de ce triangle satanique, à l’origine de toutes les tragédies du Proche et Moyen-Orient, de la seconde moitié du 20eme siècle à nos jours. Dans cette partition diabolique, les sionistes sont le glaive de l’impérialisme et les wahhabites en sont les supplétifs, les harkis. Chacune ayant sa fonction : Le sionisme est une calamité extérieure imposée au monde arabe tandis que le wahhabisme, est une maladie dégénérative endogène inoculée aux Arabes afin qu’ils s’attaquent d’abord à d’autres musulmans. Mais de la même manière qu’il ne faut pas confondre islam et wahhabisme, il ne faut pas non plus confondre judaïsme et sionisme. En effet, le wahhabisme est à l’islam ce que le sionisme est au judaïsme : une idéologie de conquête du pouvoir au nom d’une interprétation dévoyée de la religion et au détriment des peuples. Chacun prend en otage les lieux saints de la religion qu’il prétend représenter : la Mecque pour les uns, Jérusalem pour les autres. Leur méthodes sont similaires dans leur violence et leur férocité : crimes de guerre, bombardements aveugles sur des populations civiles (Yémen/gaza et Liban), meurtres de sang-froid de civils désarmés, assassinats de femmes et d’enfants, tortures… Leurs objectifs actuels sont les mêmes : – opposer les Musulmans chiites et sunnites et par voix de conséquences s’attaquer sans cesse à la République Islamique d’Iran et au Hezbollah, principaux remparts à leur domination régionale. – déstabiliser et détruire les Etats arabo-musulmans afin de justifier l’occupation par des armées étrangères. – par leurs actions, légitimer les attaques islamophobes contre les minorités musulmanes en Occident. Ainsi, alors que l’on pensait que le wahhabisme était au service de l’impérialisme américano sioniste, on se rend compte aujourd’hui qu’il en fait intégralement partie et que sionisme et wahhabisme sont deux frères jumeaux. Le monde se portera considérablement mieux lorsque ces deux fléaux seront éradiqués ainsi que leurs parents de l’oligarchie mondiale qui sont derrière ce double virus de l’humanité.

La majorité des armes saisies lors des combats,proviennent des pays occidentaux:États-Unis,Angleterre,France,Allemagne surtout. Elles auraient étré financées par les deux états criminels de l'Arabie Saoudite et d'Israel.
La majorité des armes saisies lors des combats,proviennent des pays occidentaux:États-Unis,Angleterre,France,Allemagne surtout.
Elles auraient étré financées par les deux états criminels de l’Arabie Saoudite et d’Israel.

LA NÉCESSITÉ:UNE RÉFORME MONDIALE DES GRANDES RELIGIONS

Une réforme générale des grandes religions est devenue une nécessité fondamentale pour établir des règles de base pouvant faire naître la paix des cendres de la Syrie,de la Lybies,de l’Irak et de l’Afghanistan.Il  faut donc arrêter les guerres financières apportées par les banques de Rothschild au Moyen Orient et maintenir le dialogue dans le but de trouver des points d’entente afin de fondre les grandes religions en une seule entité unificatrice.

Dieu,l’Amour et le partage des ressources devant être au centre de  toutes les discussions.

Al Baghdaddy,le pseudo-calife autoproclamé serait un ancien agent du Mossad israélien.
Al Baghdaddy,le pseudo-calife autoproclamé serait un ancien agent du Mossad israélien.

 

 

 

 

 

 

 

Benghazi, Boko Haram liés à l’argent de Kadhafi

Sarkozy et Kadhafi :le traitre et le trahi. L'Europe ,le Nouvel Ordre Mondial  face à l'Afrique et à un grand Leader.
Sarkozy et Kadhafi :le traitre et le trahi.
L’Europe ,le Nouvel Ordre Mondial face à l’Afrique et à un grand Leader.

Les deux dirigeants « noirs » les plus connus de la planète, le Président des Etats-Unis Barak Obama et le président de la République fédérale du Nigeria Goodluck Jonathan, sont tous les deux assaillis par ce qui est perçu comme des échecs dans leur manière de traiter les attaques terroristes.

Les deux attaques dont nous parlons sont l’attaque de Benghazi de 2012 où un ambassadeur américain a été tué, et les enlèvements par Boko Haram de près de 300 filles dans le nord du Nigeria.

L’argent de Kadhafi

Récemment, dans une surprenante révélation, on a appris que ces opérations et d’autres, dont la prise de contrôle de l’Ukraine par des militants d’extrême droite et les attaques au gaz à l’intérieur de la Syrie, ont été financées par des fonds volés à la Libye, représentant des milliards de dollars non seulement sous forme de devises en dollars, euros et livres, mais aussi en or et en diamants.

La fortune de Kadhafi, prise par les services de renseignement français et israéliens, se trouve à Paris, dans trois entrepôts, formant une « caisse noire » pour payer des terroristes, des assassins et des membres des « médias mainstream. »

Un membre du service de renseignements d’un État du golfe Persique cite:

« Toutefois, la guerre civile avait commencé, mais lorsque l’OTAN s’est impliquée, la guerre s’est rapidement transformée en  » braquage de banque « . Les milliards de Kadhafi, ses armes chimiques (ref: WikiLeaks), et d’autres armes de pointe alimenteraient une décennie de violence. Nous avons traqué l’énorme quantité des richesses de Kadhafi, assez pour remplir des camions entiers pour des entrepôts situés dans Paris. De là, l’argent ressort par valises, une à une, en direction du sud vers l’Afrique, de la Pologne et de l’’Ukraine, de la Turquie, où il continue à garder Al-Qaïda et ses amis à flot et, assez étrangement, également en direction des États-Unis ».

Les deux attaques sont largement utilisées par les politiques pour démontrer, non seulement le manque de leadership de l’adversaire, mais aussi sa dangereuse incompétence. Cependant, les enquêtes sur les deux attaques, comprenant un récent mémo secret du FBI de la semaine dernière, indiquent que les «terroristes» étaient, en réalité, en coordination directe, non seulement avec les ennemis politiques nationaux, mais sur une échelle plus large, avec la même puissante organisation politique internationale, impliquées dans ces attentats et d’autres comme la Libye, l’Egypte, la Syrie et l’Ukraine.

Hillary Clinton ,photographiée à son insu  ,en compagnie du trafiquant de drogues Jorge Cabrera...peu avant le déclenchement de la guerre civile,en Lybie.
Hillary Clinton ,photographiée à son insu ,en compagnie du trafiquant de drogues Jorge Cabrera…peu avant le déclenchement de la guerre civile,en Lybie.

Benghazi

En 2012, un ambassadeur américain et les agents de sécurité chargés de sa protection ont été tués à la suite d’une opération éclair utilisant des appareils de brouillage radio et des armes lourdes.

Après deux ans, aucun groupe terroriste, réel ou imaginaire, n’a pu être impliqué comme responsable de l’acte.

La raison en est simple ; les terroristes n’avaient rien à voir là-dedans. Il s’agissait d’une attaque politique contre l’administration Obama par des extrémistes de droite américains liés au Tea Party/GOP.

Bien que les informations de cette période aient été supprimées, il avait été dit que l’attaque avait été le résultat de la diffusion internationale d’une vidéo bizarre intitulée « L’innocence de l’islam », par un personnage religieux américain nommé Terry Jones. Cependant, la communauté du renseignement a une toute autre histoire à raconter.

La vidéo de Terry Jones et l’attaque de Benghazi sont, comme on l’avait supposé, très liées. Jones avait servi comme officier de renseignement en Allemagne pendant 12 ans, nous dit-on, dans l’organisation des opérations Gladio.

Gladio était un projet des services de renseignements de l’OTAN et qui est devenu un projet voyou qui a conduit à des attentats, des enlèvements et à l’assassinat du Premier ministre italien Aldo Moro.

L’attaque de Benghazi a été programmée pour coïncider avec les émeutes qui devaient débuter lorsque la vidéo incriminée, créé par un groupe politique de droite, le Potomac Institute and Heritage Foundation, serait diffusé à grands frais par un groupe appelé PJ Media, connu dans les milieux du renseignement comme une organisation servant de paravent pour le Mossad.

Quelques jours avant que la vidéo ne soit programmée, des agents bien entrainés, employés par des entreprises contractantes de la défense Étatsunienne liées aux dirigeants politiques de droite, s’étaient envolés pour la Libye.

Ce sont ces groupes qui ont tué l’ambassadeur américain, dans une attaque politique soigneusement organisée contre la présidence américaine, destinée à provoquer une élection présidentielle.

L’argent a été tracé de PJ médias à des groupes de droite connus pour financer les milices anti-gouvernementales.

Boko Haram, « Benghazi bis »

Je reviens tout juste, cette semaine, d’une conférence sur la sécurité régionale en Afrique de l’Ouest. Pendant mon séjour, j’ai rencontré des responsables de la sécurité et des dirigeants politiques de plusieurs pays. Deux questions étaient dans les esprits de tous les acteurs: les enlèvements de Boko Haram au Nigeria et le sort réel du vol 370.

Lors d’une réunion, un scientifique de l’Agence spatiale européenne a été interrogé par des agents de sécurité sur l’échec de leurs satellites à détecter l’épave ou de suivre le tracé du vol 370. Le débat a été chaud. Toutefois, avant le début de la réunion, j’avais reçu des parties d’un rapport du FBI sur Boko Haram.

Ce rapport devait être discuté avec les dirigeants militaires et politiques, qui ont tous confirmé ce que le FBI avait dit:

« Des sources au Nigeria confirment que le parti d’opposition travaille en étroite collaboration avec Boko Haram et que les récents enlèvements ont été commandés à l’intérieur du sénat à Abuja et non par les » terroristes ».

Des sources indiquent également que Boko Haram reçoit beaucoup de soutien logistique et de renseignements des entreprises contractantes privées ayant des liens avec de grandes entreprises opérant au Nigeria. Cela semble indiquer une menace politique plus large, une opération contre le Nigeria, peut-être une tentative de plonger le pays dans la guerre civile.

Jusqu’à ce que des équipes puissent aller sur le terrain, nous ne sommes pas en mesure de le confirmer.

Les responsables du renseignement des gouvernements de la région ont confirmé que cela correspondait également à leurs propres informations. Plus que cela, ils m’ont dit qu’ils ne sont pas à la recherche de confirmation, mais plutôt trouver ce qui empêche les USA et l’Europe occidentale d’informer convenablement, étant donné que la tragédie du Nigeria, que CNN a transformée en un « un numéro de cirque » n’est, en effet, un « secret » que parce que les médias ont choisi qu’il en soit ainsi.

La question évidente qui vient à l’esprit de tout le monde est : à qui profite le fait d’abattre Obama ou Goodluck ou tant d’autres chefs ?

Coïncidence

Là où la « coïncidence » pointe son vilain nez, c’est quand on examine qui sont les entreprises contractantes de sécurité, celles de Benghazi et aussi celles chargés de la formation et de l’équipement de Boko Haram.

Non seulement les deux groupes sont une seule et même entreprise, mais ils ont également commencé à transférer leurs activités en Ukraine la semaine dernière, après avoir joué un rôle dans le massacre d’Odessa avec toute la mise en scène que nous avons vue le 2 mai 2014.

Balkaniser l’Amérique

Depuis 2011, l’éventualité de diviser le Nigeria avec une guerre civile entre le Nord et le Sud a été vue comme une possibilité. Il est également plus qu’une rumeur et beaucoup plus qu’une simple théorie du complot que le Nigeria a été ciblé pour la destruction.

Ce qui a commencé à arriver au Nigeria, de grandes attaques terroristes suivies par une insurrection généralisée, commence maintenant au Kenya aussi, un autre pays avec de grandes richesses naturelles, dont une grande partie est pratiquement inexploitée.

Curieusement, les « troubles civils » semblent viser les grandes richesses, en particulier le pétrole et les richesses minérales.
Cependant, ce qui est plus surprenant, c’est que, alors que le monde a appris à quoi s’en tenir avec la cascade des récentes mises en scène des « révolutions de couleur », mystérieusement suivies dans un timing parfait, par des « insurrections spontanées », ciblant de petits pays vulnérables de 2ème ou 3ème catégorie dans le monde, la véritable cible, ou au moins la plus grande cible , pourrait bien être l’Amérique elle-même.

Les mêmes divisions qui gangrènent le Nigeria et l’Ukraine gangrènent les Etats-Unis. Les processus qui ont eu raison de tant de nations et qui, pour l’instant ont échoué en Syrie, visent désormais non seulement le Nigeria mais aussi les États-Unis. Des analystes du renseignement estiment que les États-Unis pourraient être à deux élections (moins de quatre ans) de la dissolution.

Si le Sénat tombe à la « Tea Party / GOP, » des groupes en grande partie sous contrôle sioniste, et si la présidence va à un proxy des « Bush », un groupe auquel Hillary Clinton pourrait bien appartenir, il n’y aurait plus de base pour la démocratie représentative comme décrite dans la Constitution des États-Unis.

Les parties sont fin prêtes pour prendre à la fois le Nigeria et les Etats-Unis. Nous savons d’où vient l’argent.

 

Gordon Duff est un vétéran du Vietnam, ancien Marine dans l’infanterie, et rédacteur en chef de Veterans Today. Sa carrière comporte une vaste expérience dans le secteur bancaire international avec des domaines aussi divers que la consultation sur la lutte contre l’insurrection, les technologies de la défense ou en tant que représentant diplomatique aux efforts de développement économique et humanitaire des Nations Unies. Gordon Duff a voyagé dans plus de 80 pays. Ses articles sont publiés dans le monde entier et traduits dans plusieurs langues. Il est régulièrement à la télévision et à la radio, un invité populaire et parfois controversé.

Traduction AvicRéseau International

Coup d’état militaire en Lybie:un ancien officier de Kadhafi et allié de la CIA au pouvoir

Khalifa Hafter,un agent-double professionnel.
Khalifa Hafter,un agent-double professionnel.

 

La Libye a connu un putsch militaire au matin du vendredi 14 février 2014. Le renversement du pouvoir s’est matérialisé par la suspension du gouvernement et du parlement. Il est conduit par l’armée libyenne sous l’égide de Khalifa Hafter, ancien général des forces terrestres libyennes.

Selon une déclaration faite à ce propos, Khalifa Hafter justifie cette démarche par la nécessité de protéger la population libyenne contre la violence des milices militaires. Il a ajouté que l’armée a été obligée d’intervenir pour éviter à la Libye de perdre ses ressources et de voir sa population décimée.

Il a tenu à préciser que ce mouvement n’est pas un putsch militaire dans le sens traditionnel du terme et que ce n’est pas une voie pour la mise en place d’un pouvoir militaire. Pour le prouver, les chefs de l’armée libyenne vont présenter une feuille de route dont les détails seront connus dans quelques jours après avoir été discuté avec les forces politiques du pays. Les premiers pas de cette feuille de route seront la mise en place d’une instance présidentielle qui devra charger une personne de constituer un gouvernement restreint et temporaire. Une instance de défense nationale, relevant de l’instance présidentielle, sera également créée. Cette instance se chargera de toutes les affaires concernant la défense du territoire libyen et la sûreté intérieure.

Il est également question d’activer les lois transitionnelles pour assurer le respect de la loi. Khalifa Hafter a ajouté que l’espoir était de mise et qu’il est temps de se consacrer au travail et à la construction de la nation libyenne. Pour conclure, la direction générale de l’armée demande au peuple de l’aider dans cette mission en ajoutant qu’ils pouvaient continuer à vivre normalement. Khalifa Hafter a également invité l’ensemble des forces de l’ordre libyennes à rejoindre leurs postes et à aider au sauvetage du pays. Il a conclu en disant que tous les engagements extérieurs et les accords bilatéraux de la Libye seront respectés et qu’il n’est pas question de les remettre en cause.

 

Le chef du gouvernement libyen, Ali Zeidan, a réagi à l’annonce faite par les militaires libyens. Il a déclaré qu’il était hors de question de tolérer le “vol de la révolution”, selon ses dires  sur la chaîne Al Alrabiya. Il a également déclaré que les mesures nécessaires seront prises contre Khalifa Hafter en précisant que le gouvernement et le parlement poursuivaient leurs fonctions normalement. Ali Zeidan a également appelé l’armée libyenne à faire preuve de responsabilité.

 

Le général libyen, Khalifa Hafter, ancien allié de la CIA

 

Le général Haftr alors qu'il s'entrainait aux États-Unis d'amérique  avec de l'équipement fournit par la CIA.
Le général Haftr alors qu’il s’entrainait aux États-Unis d’amérique avec de l’équipement fournit par la CIA.

 

L’ex-général à la retraite, Khalifa Haftar, ancien chef d’état-major de l’armée libyenne, ayant conduit aujourd’hui, vendredi 14 février 2014, un putsch militaire, serait un ancien allié de la CIA. Alors que sa cooptation à la tête de l’armée nationale avait été assez controversée et avait suscité la colère des islamistes, Khalifa Haftar déclare aujourd’hui que sa démarche se justifie par « la nécessité de protéger la population libyenne contre la violence des milices militaires ». 

L’ancien général Haftar, fait prisonnier au milieu des années 90, a bénéficie de la clémence des autorités libyennes et a obtenu l’asile politique aux Etats-Unis. Il a ensuite été militairement entraîné par la CIA afin de préparer le renversement de l’ancien président libyen Kadhafi.
La chaîne de télévision CNN décrit l’histoire de cet homme comme « un thriller politique » et note : « Celui qui a d’abord été le confident de Mouammar Kadhafi devient par la suite son ennemi juré. Il a d’abord dirigé un groupe d’exilés libyens qui tentaient de renverser le régime libyen avant d’être exilé dans le secret aux Etats-Unis quand les choses allaient mal ». 

Alors qu’il a été fraîchement nommé chef d’état-major de l’armée libyenne, en 2011, Khalifa Haftar avait déclaré à la télévision locale que « les voisins qui voient la Libye inférieure sont des pays hostiles, y compris la Tunisie, l’Egypte, le Mali, l’Algérie et le Tchad », des pays qu’il considère comme « ennemis ». Il ajoute également qu’en tant que chef de l’armée, « il devra trouver la force en son armée pour faire face à ceux qui perçoivent la Libye comme une nation inférieure ». 

Sources: Business News.com.tn

 

 

Il était une fois la Libye

La Lybie.
La Lybie.

«Il est de la responsabilité de l’Occident de ´´nettoyer le désordre qu’il a mis´´ en Libye, où la rébellion a proclamé révolue l’ère de Mouammar Kadhafi après sa prise de contrôle de la majeure partie de Tripoli», a estimé la presse d’Etat chinoise. ´´Renverser le régime de Kadhafi représente un spectacle pour les médias, discuter de la reconstruction ne l’est pas´´.»

 Editorial du quotidien chinois Global Times rapporté par l’AFP le 23 08 2011

 D’une façon prophétique, Mustafa Abdul Jalil, l’ex-chef du CNT, a déclaré à al-Jazeera que si les insurgés commettaient des actes de vengeance, il démissionnerait. «Il y a des groupes islamistes extrémistes qui cherchent à créer des turbulences dans la société libyenne. Je ne serai pas fier d’être à la tête d’un Conseil avec de tels rebelles.» C’était il y a deux ans, quelques semaines avant le lynchage d’El Gueddafi qui n’a pas apporté le bonheur aux Libyens, c’est plus que jamais le chaos.

 

Le Grand Guide  Socialiste du Peuple Lybien:Muhammar Kadhafi
Le Grand Guide Socialiste du Peuple Lybien:Muhammar Kadhafi

Ce qui reste de la Libye: la guerre de tous contre tous

La Libye heureuse a disparu! Dans une analyse sans concession, un éditorialiste de la Voix de la Russie écrit: «La menace de famine, les conflits intestins incessants, le collapse de l’économie et la probabilité de désintégration nationale sont les réalités de la Libye d’aujourd’hui après «la leçon de démocratie» donnée par la coalition occidentale. Existe-t-il une chance de remettre ce pays dans la voie de la paix et qui doit être tenu pour responsable des conséquences désastreuses d’une révolution financée de l’extérieur? Deux ans après la «révolution libyenne», la situation dans ce pays a atteint le point critique. Les autorités actuelles et les leaders d’une énième vague de protestations bloquent les relations économiques élémentaires du pays avec le monde extérieur dont dépendent énormément de choses. Les uns ne peuvent pas payer les importations de denrées alimentaires parce que les autres bloquent les exportations de pétrole qui sont nécessaires comme l’oxygène pour renflouer le budget. Par ailleurs, la production de pétrole a chuté de 10 fois par rapport à l’époque «prérévolutionnaire» parce que le pays est à nouveau en proie aux affrontements armés entre les différentes fractions rivales, ce qui bloque les autorités qui le tentent d’enrôler des hommes armés pour les intégrer aux forces de sécurité» (1).

 

Le Grand Guide  du Peuple Lybien était littéralement tombé amoureux de Condoleeza Rice .Celle-ci ,vous vous en doutez s'en était bien servi .
Le Grand Guide du Peuple Lybien était littéralement tombé amoureux de Condoleeza Rice .Celle-ci ,vous vous en doutez s’en était bien servi .

Pour l’éditorialiste russe: «Les pays occidentaux sont responsables – y compris financièrement – face au peuple libyen: «Ils doivent assumer leur responsabilité. Ils ont fait passer la résolution les autorisant à prendre la défense du peuple prétendument opprimé par le régime de Kaddhafi. Ils ont porté 30.000 frappes aériennes contre la Libye et ont réduit en ruine 11 villes de ce pays. L’Occident avait promis 10 milliards de dollars pour les reconstruire mais elles sont toujours en ruine. Si les pays occidentaux voulaient réellement instaurer la paix pour les Libyens, ils devraient prendre des mesures urgentes pour que la Libye reste au moins un État fédéré au lieu de partir en morceaux), explique-t-il. C’est la menace d’une catastrophe humanitaire d’envergure pour ce pays de 6 millions d’habitants dépourvu de secteur agro-industriel digne de ce nom. C’est ainsi que l’incertitude pèse actuellement sur la livraison de 50 000 tonnes de blé, quantité qui suffit à nourrir pendant plusieurs mois la population de la seule capitale, mais pas le reste du pays. Si l’ONU avait rempli sa vocation elle aurait dû accuser ceux qui ont poussé le pays à la crise et leur faire payer les frais de reconstruction de l’économie, de l’éducation, de la santé publique et des autres secteurs. Ceux qui ont ruiné le pays doivent en assumer la responsabilité. Après tout, cette responsabilité avait été en son temps imposée à l’Allemagne.» (1)

Misrata ...avant et après la guerre provoquée par l'occident.
Misrata …avant et après la guerre provoquée par l’occident.

Mehdia Belkadi abonde dans le même sens et écrit: «Instabilité politique, insécurité alarmante, situation critique des droits de l’homme, économie désastreuse, embrasement dans la région et risque de guerre civile féroce, le constat est sans appel. Deux ans après l’assassinat de l’ex-guide Mouamar Al Khadafi, c’est le chaos! Terrorisme, assassinats ciblés et violences intertribales font l’actualité de la Lybie post-Kadhafi où des manifestations ont régulièrement lieu contre les «nouvelles» autorités, de mouvance islamiste, accusées de faire sombrer le pays dans le chaos. L’on est loin de la fameuse exclamation «La Libye est libre!» faite par les opposants armés, la «communauté internationale» et les principaux médias internationaux le 23 octobre 2011. (…) »(2)

« Les milices, lourdement armées par l’Otan, dont certaines ont depuis bénéficié d’entraînement d’Al Qaîda, font la loi empêchant l’édification d’un Etat stable. Les ex-combattants étaient invités à rejoindre les deux corps de l’armée et de la police, mais les milices se livrent désormais à une bataille de leadership. Aussi, bien qu’officiellement progouvernementales, elles sont pourtant concurrentes de l’armée officielle (…) Elles sont accusées de graves entraves aux droits de l’homme par différentes ONG, rapportant de nombreux cas d’enlèvements, de tortures et d’assassinats extrajudiciaires. Il faut dire que le 23 octobre 2011 avait annoncé la couleur. N’est-ce pas en procédant au lynchage et à l’exécution sommaire de Kadhafi, de son fils Moatassim et d’une soixantaine de ses hommes (rapport HRW, octobre 2012) que les rebelles ont «libéré» la Libye?» (2)

Le 15 février 2011,tout bascule.Les mercenaires d'Al Qaïda armés et encadrés par la CIA ,commencent à organiser des troubles ,partout en Lybie.
Le 15 février 2011,tout bascule.Les mercenaires d’Al Qaïda armés et encadrés par la CIA ,commencent à organiser des troubles ,partout en Lybie.

«Outre les violations des droits humains poursuit la journalsite Mehdia Belkadi , les troupes rebelles ont mis la main sur tous les trafics comme celui de la drogue, des armes ou encore l’immigration clandestine (..) La flambée des violences a fait fuir la plupart des diplomates et des compagnies étrangères, retardant la reconstruction de ce pays. Deux ans et 50.000 morts après (Amnesty international, janvier 2012), l’Otan vient une nouvelle fois à la «rescousse». L’organisation a décidé lundi d’envoyer des conseillers en Libye pour aider Tripoli à renforcer ses institutions de défense. Pourtant, à l’origine du chaos libyen suite au détournement de la résolution de l’ONU, l’on a du mal à croire à l’efficacité de cette aide, bien que le Premier ministre se veut optimiste, prédisant «un avenir radieux», sans préciser s’il s’agissait d’un avenir proche.» (2)

 

En viron 2 mois avant l'assassinat de Kadhafi,la population de Tripoli était sortie dans la rue pour manifester son soutient au grand leader. La presse occidentale déformera  l'événement en parlant de manifestants hostiles. Après la mort du Grand Leader,des milliers de gens seront assassinés dans cette ville.
En viron 2 mois avant l’assassinat de Kadhafi,la population de Tripoli était sortie dans la rue pour manifester son soutient au grand leader.
La presse occidentale déformera l’événement en parlant de manifestants hostiles.
Après la mort du Grand Leader,des milliers de gens seront assassinés dans cette ville.

Bernard-Henri Lévy et  la dispartion  de la Libye en tant qu’Etat

Pour Mohammed Larbi: «La Libye a toujours été un immense dépôt d’armes qui fait, cette fois, le bonheur des milices après avoir fait celui des marchands de canons, ou des autres milices ailleurs dans la région sinon plus loin. (…) Les milices seraient-elles plus fortes au point d’imposer leur ordre, comme cela est apparu quand elles sont venues de Misrata pour réprimer une manifestation pour plus de sécurité? Cela s’est passé le 15 novembre et cette action a fait 46 tués et plus de 500 blessés. Une véritable démonstration de force face à une armée nationale demeurée faible (…). C’est dans un tel contexte que le gouvernement libyen tentait de rassurer les habitants de Benghazi en appelant au calme après de violents affrontements entre l’armée et le groupe djihadiste Ansar Al Charia.» (3)

On apprend que suite aux affrontements, le secrétaire d’Etat américain John Kerry indique que les Etats-Unis condamnent l’usage de la violence. Curieusement, la France ne dit rien. BHL occupé à attiser un autre feu ne s’intéresse plus à la Libye. On dit que la résolution scélérate votée  en mars 2011 et interprétée dans son sens tragique a été le fait de la France, il est indéniable que les fondements sont plus profonds. C’est à n’en point douter BHL le vrai ministre des Affaires étrangères qui fut le moteur de la curée.

Sous la plume du journaliste palestinien Ramzy Baroud, nous lisons un portrait assez complet de Bernard-Henry Levy son «deux poids, deux mesures» sa sacralisation d’Israël et sa haine de l’Islam: «Lévy, qui apparaissait parfois comme le défenseur le plus en vue d’une guerre contre la Libye, a largement disparu des feux de la rampe dans le contexte libyen. (…) Proclamer qu’au mieux, Lévy est un imposteur intellectuel, c’est rater la logique claire qui semble unifier toutes les activités de cet homme, travail et écrits. Il semble obsédé à «libérer» les musulmans, de la Bosnie au Pakistan, de Libye et d’ailleurs (…) Tout au long de sa carrière difficile à cerner, Lévy a fait beaucoup de mal, quelquefois en servant de laquais aux hommes de pouvoir, d’autres fois en menant ses propres croisades. Il est un grand partisan de l’intervention militaire, et son profil est semé de références à des pays musulmans et à des interventions militaires, de l’Afghanistan au Soudan et finalement à la Libye.» (4)

«Dans le New York magazine du 26 décembre 2011, poursuit Ramzy Baroud  Benjamin Wallace-Wells parlait du «philosophe» français comme d’un ´´Messie qui ne craint pas de promouvoir la violence pour le plus grand bien de l’humanité´´. Dans l’article ´´European Superhero Quashes Libyan Dictator´´, Wallace-Wells écrivait sur «le philosophe [qui] a réussi à pousser le monde à écraser un vilain méchant». Le méchant en question est bien sûr Mouammar Kadhafi, le dirigeant libyen qui fut renversé et massacré après qu’il aurait été sodomisé par des rebelles lors de sa capture en octobre 2011. (…) En mars 2011, Lévy a pris sur lui de s’envoler pour Benghazi pour «recruter» des insurgés libyens. Ce fut un moment décisif, puisque c’est ce type de médiation qui permit à des groupes armés de transformer un soulèvement régional en une guerre totale impliquant l’Otan. (..)»(4)

«Des massacres, il y en eut en effet, mais pas dans le sens suggéré par les «interventionnistes humanitaires» occidentaux. Le dernier en date a eu lieu il y a quelques jours, vendredi 15 novembre à Tripoli – 43 personnes auraient été tuées et 235 blessées quand des miliciens ont attaqué des manifestants pacifiques qui exigeaient simplement que le militants de Misrata quittent leur ville. S’agissant de la personnalité de BHL, Ramzi Baroud, nous dit que: «La droite israélienne est fascinée par B.-H. Lévy. Dans le Jerusalem Post, la célébration de son influence globale culmine avec la citation suivante: «Un philosophe français et un des leaders du mouvement des Nouveaux Philosophes qui disait que les juifs ont vocation à fournir une voix morale unique dans le monde.» Mais la moralité n’a rien à voir là-dedans. Les exploits philosophiques de notre homme semblent viser exclusivement les musulmans et leurs cultures. Une semaine après que le Jerusalem Post eut célébré l’influence morale de Lévy dans le monde, le quotidien Haaretz décrivait son soutien à l’armée israélienne en titrant le 30 mai 2010: «Bernard-Henri Lévy: Je n’ai jamais vu une armée aussi démocratique que les FDI.»(4)

Il avait été fait Grand Chevalier de l'Ordre de Malte...Ce qui le rattache aux Francs-maçons et aux Illuminati.
Il avait été fait Grand Chevalier de l’Ordre de Malte…Ce qui le rattache aux francs-maçons et aux Illuminati.

B.H.L.: le représentant autoproclamé de la tribu d’Israël

Hichem Hamza nous décortique la mécanique de BHL avec un sacerdoce immuable, la défense du sionisme et d’Israël: «Double allégeance. Réalisateur d’un film consacré à son engagement dans le conflit libyen, Bernard-Henri Lévy a toujours affirmé que son combat s’inscrivait dans une démarche universaliste en faveur des droits de l’homme. Oumma a exhumé des documents suggérant le contraire. L’aveu s’est tenu le 17 novembre dernier au micro de RCJ. Invité par la Radio de la Communauté Juive pour promouvoir son «journal de guerre» en Libye, l’écrivain Bernard-Henri Lévy a fait son coming out communautaire, reconnaissant, avec une emphase inédite, s’être engagé contre le colonel Kadhafi en raison, notamment de son appartenance religieuse. Oumma a repéré et mis en ligne l’extrait stupéfiant de cet entretien réalisé par RCJ ». (5)

« Curieusement, la scène décrite ici par BHL ne figure pas dans son film intitulé Le serment de Tobrouk. Si l’on peut effectivement y apercevoir BHL se vanter auprès des émissaires des clans libyens d’appartenir lui-même à une«ancienne tribu», à nul moment le voit-on déclamer sa «filiation» envers Israël devant la foule de jeunes gens rassemblés en avril 2011 à Benghazi. Trois jours après cette interview, BHL a participé à la convention nationale du Conseil représentatif des institutions juives de France. Lors de son discours, l’homme a complété sa confession -passée alors inaperçue- de RCJ en affirmant s’être engagé avec, «en étendard», sa «fidélité au sionisme et à Israël», ajoutant que c’était «en tant que juif» qu’il avait «participé à cette aventure politique, contribué à élaborer pour mon pays et pour un autre une stratégie et des tactiques». Cette «double allégeance» est assumée.(5)

Pour autant, BHL doit rendre compte à la Communauté des Hommes? Pour Karim Bouali les conséquences de l’ingérence occidentale en Libye, déclenchée par l’activisme irresponsable de Bernard-Henry Lévy, dépassent les frontières de ce pays et touchent toute la région. (…) La dernière fois que cet individu a refait surface, c’était pour tenter de peser sur la décision des puissances occidentales, Etats-Unis et France principalement, qui hésitaient à entrer en guerre contre la Syrie. Il ne faut pas attendre de ces puissances qu’elles actionnent la CPI pour le jeter en prison et le juger pour crime contre l’humanité.» (6)

Conclusion provisoire sur le drame libyen

Dans une interview au Temps d’Algérie quelques semaines après la libération de la Libye,et le lynchage de El Gueddafi, j’avais déclaré que le grand mérite de celui-ci, quand bien même c’était un tyran, c’est qu’il a su préserver les équilibres entre les tribus. D’une certaine façon, les équilibres sociologiques ont pu être protégés. Il ne faut jamais oublier aussi que la Libye a le 1er PIB après l’Afrique du Sud. C’est-à-dire que les Libyens vivaient bien. La Libye, petit pays de 6 millions d’habitants, dispose de  46 milliards de barils dont 35% d’après les Français leur reviennent (16 milliards). Pour les Occidentaux, c’est une bénédiction. A partir de maintenant, pour le nouvel ordre qui va se mettre en place, les réserves pétrolières des pays arabes sont désormais hypothétiques. Elles appartiendront tôt ou tard au monde occidental, Les 480 milliards de dollars de réserves de change vont être utilisés par ceux qui ont détruit la Libye pour reconstruire ce pays. Mais la Libye, ce ne sont pas simplement des bâtiments, des routes, des usines, c’est une civilisation qui vient d’être démolie. (…) Ce qui arrive en Libye risque malheureusement d’arriver dans les autres pays, et l’Algérie n’est pas à l’abri.» (7)

Ce qui intéresse encore une fois l’Occident, ce ne sont pas les droits de l’homme, mais les richesses des pays faibles. Pour autant, l’Algérie ne doit pas rester les bras croisés en face du chaos libyen, c’est tout de même un pays maghrébin qui partage avec nous une histoire, une culture, une langue, un espace, voire une religion. Aucune déclaration dans le dernier 5+5 concernant la Libye, on parle de sécurité alimentaire alors qu’un pays risque la famine. Notre compétence diplomatique africaine devrait en toute logique et humanité nous amener à nous «ingérer» en apportant notre part d’empathie envers ce pays, en le mettant en garde contre l’émiettement.

La sécurité de la Libye, c’est notre sécurité. Rappelons-nous: El Gueddafi nous avait aidés dans la difficile gestion de l’après 24-février 1971. Nous avions subi un embargo de la part des compagnies pétrolières Qu’attendons-nous pour porter aide et assistance à ce pays qui est frère en humanité?

Source:Professeur Chems Eddine Chitour

NOTES:


1. http://french.ruvr.ru/2013_11_09/La-Libye-en-tourmente-0573/

2. Mehdia Belkadi http://www.reporters.dz/ index.php++cs_INTERRO++option =com_content ++cs_AMP++amp;view=article&…

3. Mohammed Larbihttp://www.elwatan.com/ international/repere-desordre-libyen-27-11-2013-236519_112.php

4. R. Baroud http://www.legrandsoir.info/bernard-henri-levy-et-la-destruction-de-la-libye.html

5. H.Hamza http://oumma.com/12986/bernard-henri-levy-representant-tribu-israel 2 06 2012

6. http://www.algeriepatriotique.com/ content/levy-la-cpi

7. Chems Eddine Chitour: Interview au Le Temps d’Algérie par Saïd Mekla 06 – 09 – 2011

La Lybie ,un état en morceaux

Soldats lybiens rentrant à Tripoli juste après l'ordre donné aux milices de quitter la ville.
Soldats lybiens rentrant à Tripoli juste après l’ordre donné aux milices de quitter la ville.

 

L’article que vous allez lire est la preuve éclatante que le Nouvel Ordre Mondial …agit directement et hypocritement dans la vie des Peuples,nos vies.

Maintenant que les islamistes sont au pouvoir en Lybie et que  le martyr du Grand Guide Socialiste du Peuple Lybien commence à s’effacer des mémoires occidentales et que le “petit peuple lybien” commence à s’abrutir un peu plus chaque jour,voici le résultat de toute cette fraude et cette propagande qui visait à s’emparer de la richesse du peuple lybien ,de sa puissance financière grandissante et de…son eau potable,en sous-sol.

Le drapeau d’Al Qaïda flotte toujours librement ,au centreville de Tripoli,témoignage de ce coup d’état orchestré par le Nouvel Ordre Mondial (l’axe Washington-Londres-Paris-Ottawa)

 

Honte aux esclavagistes d’ou qu’ils soient!

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Ancien policier devenu bijoutier, l’homme invite à rentrer discrètement dans sa boutique du quartier Intissar, à Tripoli. Il ne veut pas être vu en compagnie d’une journaliste étrangère. Il se méfie. « Depuis ce matin, ceux de Misrata contrôlent les papiers de tout le monde », chuchote-t-il. La veille, le 15 novembre, à l’issue d’une manifestation qui a tourné au drame, des combats meurtriers ont opposé des combattants de la ville rebelle, Misrata, à ceux de Tripoli juste en face de son quartier, à Gharghour. Tout près, les détonations et le bruit saccadé des rafales de kalachnikovs résonnent encore. « Avant, ajoute le bijoutier sur le ton du découragement, on avait un Kadhafi. Maintenant, on en a des milliers… »

Misrata contre Tripoli. Les fédéralistes de la Cyrénaïque contre Tripoli. Les Berbères du djebel Nefoussa contre Tripoli. Les Touareg du Sud contre Tripoli. Face à la multiplication des revendications régionales, qui s’accompagnent le plus souvent de heurts violents, le pouvoir central libyen paraît débordé. Et si la Libye se morcelait en territoires incontrôlés ?

Reclus dans leurs ambassades ultrasécurisées ou dans leurs chambres d’hôtel devenues refuges, les diplomates étrangers assistent avec une inquiétude grandissante à la montée du phénomène séparatiste qui menace, autant que l’activisme des islamistes radicaux, la fragile transition libyenne. « Ça gagne à l’est, à l’ouest, le pays se fragmente, et maintenant le désordre politique contamine les hydrocarbures »,s’alarme l’un de ces diplomates sous le couvert de l’anonymat. « L’Etat ne contrôle pas le territoire, comme au Mali, c’est un Etat sans pouvoir », confie tristement Salem Massoud Gnan, membre du Conseil national de transition (CNT) pendant la guerre. Lui-même Berbère originaire de la ville de Nalut, il se dit en désaccord avec les méthodes employées par ses pairs, qui n’hésitent plus à prendre en otage des sites pétroliers et gaziers pour se faire entendre. « J’ai peur d’une “somalisation” du pays », lâche-t-il.

 

Un point de contrôle à l'entrée de Tripoli...Chose inexistante à l'époque du Grand Guide Socialiste Lybien .
Un point de contrôle à l’entrée de Tripoli…Chose inexistante à l’époque du Grand Guide Socialiste Lybien .

Deux ans et demi après la chute de l’ancien régime, des postes-frontières intérieurs ont poussé comme des champignons en Libye. Il en existe entre Misrata et Tripoli, entre Zouara la Berbère et Al-Jamil l’arabophone, ou bien aux portes de Syrte, l’ancien bastion kadhafiste désormais contrôlé par le groupe islamiste radical Ansar Al-Charia. Des Libyens armés demandent leur carte d’identité à d’autres Libyens non moins armés. Hier unis contre le régime du colonel Kadhafi, les ex-rebelles se font la guerre. Pis, aux rivalités militaires entre katibas (brigades d’anciens révolutionnaires) se sont ajoutés des enjeux de pouvoir. A l’est, à l’ouest, et au sud, les puits de pétrole, véritables épicentres des désordres de la nouvelle Libye, sont pris en otage, faisant chuter la production nationale à un niveau historiquement bas, et avec elle, les recettes de l’Etat. De plus en plus affaibli, le gouvernement d’Ali Zeidan a tiré la sonnette d’alarme sur les finances du pays et déployé à Benghazi et Tripoli une armée toute neuve – elle-même issue des katibas –, mais sans apporter de réponse politique.

 

Partout – sauf en territoire berbère –, un même drapeau est pourtant planté sur toutes les façades, les voitures, et jusque sur les uniformes. Trois bandes horizontales rouge, noire et verte, avec, au centre, un croissant et une étoile blanche. Adopté très vite après le début de la révolution, l’emblème reprend celui en vigueur durant l’éphémère règne du roi Idris Ier entre 1951 et 1969, juste après l’accession à l’indépendance de l’ancienne colonie italienne.

 

A Zouara, en novembre. Les Berbères réclament la reconnaissance de la langue amazigh dans la Constitution libyenne.
A Zouara, en novembre. Les Berbères réclament la reconnaissance de la langue amazigh dans la Constitution libyenne.

 

Mais aucune nostalgie monarchique de la part des ex-révolutionnaires dans ce choix. Plutôt le désir de remettre au goût du jour les trois grandes régions qui formaient autrefois le territoire libyen: la Tripolitaine à l’ouest en vert, la Cyrénaïque à l’est en noir et le Fezzan au sud en rouge. « Les appartenances territoriales sont plus fortes que les appartenances politiques, beaucoup plus récentes », souligne Othman Bensassi, ex-représentant du CNT, également d’origine berbère. Sous une variété de revendications, c’est en réalité une guerre de pouvoir qui se joue.

A L’EST, LES FÉDÉRALISTES

Les premiers, les fédéralistes de l’Est ont fait entendre leur différence. Battus à plate couture lors des premières élections libres de Libye en juillet 2012, ils ont ressurgi avec force ces dernières semaines, profitant de la fragilisation grandissante du gouvernement, dont le premier ministre, Ali Zeidan, a été enlevé le 7 octobre quelques heures durant par une brigade de Tripoli. Non contents d’avoir pris le contrôle depuis le mois de juillet de plusieurs terminaux de pétrole, à Zouetina, Ras Lanouf et Al-Sedra, au motif que l’argent était détourné, selon eux, par des officiels, ces fédéralistes ont fini par annoncer le 5 novembre la formation d’un gouvernement autonome composé de 24 membres de la région, divisée elle-même en quatre « départements » : Ajdabiya, Tobrouk, Benghazi et les Montagnes vertes de Derna. Le drapeau noir orné d’un croissant et d’une étoile blanche de l’ancien émirat de Cyrénaïque, a été hissé pour l’occasion. Puis, défiant toujours un peu plus l’autorité de Tripoli, les mêmes ont décidé quelques jours plus tard, en réponse à un ultimatum lancé par le premier ministre, la création de la Libyan Oil and Gas Corporation à Tobrouk pour commercialiser les ressources énergétiques de la région, puis celle d’une banque régionale pour la Cyrénaïque.

 

Le premier ministre Ali Zeidan, le 10 novembre.
Le premier ministre Ali Zeidan, le 10 novembre.

 

 

En désespoir de cause, Ali Zeidan en a appelé à la population, le 10 novembre, au cours d’une conférence de presse, pariant que les groupes armés n’oseraient pas tirer sur des civils. « Les femmes, les enfants et même les personnes âgées devraient soutenir le gouvernement, aller dans les ports et terminaux [pétroliers] pour les libérer des criminels », a-t-il exhorté. « Qu’est-ce qu’on peut attendre d’un gouvernement dont le chef a été kidnappé dans sa chambre et d’un Congrès qui n’accorde pas d’attention aux demandes des Libyens ? », a riposté le lendemain à la télévision Ibrahim Jadhrane, 33 ans, un ex-commandant des gardes des installations pétrolières de l’Est, devenu chef de file des fédéralistes. Ces derniers réclament le retour à la loi de 1958, qui prévoyait notamment le versement de 15 % des revenus des hydrocarbures à la région d’extraction et la réimplantation des sièges des compagnies d’exploitation à l’est. Et Ibrahim Jadhrane s’est taillé un joli succès en exhibant des chèques que Tripoli était prêt à lui régler pour retirer ses hommes des terminaux pétroliers.

 

« La Libye affronte deux problèmes très graves pour l’unité du pays, celui des fédéralistes à l’est et celui des Amazigh à l’ouest, et cela ne se réglera pas avec de l’argent », analyse Abdelkhader Kadura, un professeur de droit réputé à l’université de Benghazi qui ne cache pas sa sympathie pour ces mouvements. « La population est certes divisée à l’égard des fédéralistes,poursuit-il, mais leur question est légitime : où va l’argent du pétrole ? Nous n’en voyons pas les fruits et les autorités de Tripoli sont inconscientes ou irresponsables. Elles perpétuent le même système que sous Kadhafi, comme si elles n’avaient pas réalisé le changement. Personne n’a pris le temps de discuter avec Jadhrane ! » Ces velléités séparatistes sont cependant contrariées par la forte implantation, dans l’est de la Libye, de groupes islamistes radicaux, notamment à Benghazi et à Derna, qui poursuivent un tout autre but, l’unification de la nation par la stricte application de la charia, la loi islamique.

DANS L’OUEST ET LE SUD, LES MINORITÉS DES FRONTIÈRES

Très engagés durant le conflit en 2011, les Berbères du djebel Nefoussa, la chaîne montagneuse située le long de la frontière avec la Tunisie, sont aujourd’hui de nouveau sur le pied de guerre. Brimés pendant le règne du colonel Kadhafi, ils réclament la reconnaissance de leur culture et de leur langue dans la future Constitution libyenne. Peu entendus jusqu’ici malgré des manifestations à répétition, ils ont fini, eux aussi, par prendre le contrôle de terminaux gaziers pour faire pression sur Tripoli. Le terminal de Nalut est bloqué par des hommes en armes depuis le 29 septembre, celui de Millitah à Zouara, un immense complexe cogéré par la compagnie italienne ENI et le groupe libyen National Oil Company (NOC), a été fermé pendant plus de deux semaines. « Un mois après le blocus de Nalut, personne au Congrès ni dans les médias libyens n’avait pris contact avec nous, c’est bien la preuve que nous sommes toujours marginalisés comme avant »,fulmine Sifaou Touawa, un militant d’Yfren, la grande cité berbère perchée dans les montagnes.

 

« Deux représentants dans le futur comité de la Constitution, c’est une blague, s’insurge Ayoub Sofiane, membre du Conseil amazigh et cofondateur d’une radio qui émet en langue berbère depuis Zouara, une ville située sur la côte. Ce n’est pas une question de siège ou d’argent. On s’en fiche, de l’argent ! Si ce pays ne devient pas multiculturaliste, ce ne sera pas mieux que sous l’ancien régime, et nous sommes prêts à verser encore notre sang pour cela. » Ici, le drapeau berbère – les trois bandes bleue, verte et jaune – frappé au centre d’un idéogramme rouge représentant l’« homme libre » flotte partout.

Heurts entre l'armée et Ansar Al-Charia, le 25 novembre à Benghazi.
Heurts entre l’armée et Ansar Al-Charia, le 25 novembre à Benghazi.

Plus au sud, les Touareg bloquent depuis le 20 octobre le site pétrolier d’Oubari, une ville du Fezzan plantée en plein désert. C’est là, à quelques kilomètres de cette oasis que, le 19 novembre 2011, Seif-Al Islam, le fils et le dauphin présumé du colonel Kadhafi, a été capturé alors qu’il tentait de fuir vers le Niger. Installées depuis plus d’une vingtaine d’années sur le territoire libyen, 18 000 familles touareg, autrefois choyées par l’ancien régime, réclament aujourd’hui la régularisation de leur situation qu’elles n’ont jamais obtenue. Or, à Tripoli, le Congrès général national a récemment décidé de suspendre les salaires de tous ceux qui ne possèdent pas de papiers en règle. Dans cette mosaïque complexe, les Toubou, des Touareg libyens de naissance, qui ont pour leur part soutenu la rébellion contre l’ancien régime, menacent de leur côté de bloquer la principale station d’électricité du Sud libyen pour que cesse leur marginalisation. Zones de grand trafic, d’armes surtout, ces frontières du sud échappent aujourd’hui à tout contrôle et préoccupent de plus en plus les pays de l’Union européenne, qui ont décidé d’y consacrer plusieurs centaines de millions d’euros dans l’espoir de les sécuriser.

AU CENTRE, UN ETAT DANS L’ETAT : MISRATA

Auréolés de leur statut d’habitants de la ville martyre de la rébellion, les combattants de Misrata ont dû quitter sous la contrainte la capitale, Tripoli, après des heurts violents qui ont fait 47 victimes tuées à l’arme lourde et plus de 500 blessés le 15 novembre. Depuis, Misrata, première ville portuaire libyenne d’environ 400 000 habitants et centre économique important avec ses riches entrepreneurs de l’industrie agroalimentaire et du transport, remâche son amertume.

En même temps que les combattants, les huit députés de la ville se sont retirés du Congrès. Et la circulation s’effectue désormais au compte-gouttes, avec Tripoli pourtant distante d’à peine deux cents kilomètres. « Comment je fais pour aller à Tripoli ? Je prends l’avion jusqu’à Tunis et de Tunis jusqu’à Tripoli ? », lance, dans son vaste bureau, Salem Fathi El-Mahichi. Très actif pendant la guerre au cours de laquelle il fut capturé après avoir reçu une balle dans le pied, ce chef d’entreprise dans le secteur de la construction traduit le sentiment dominant parmi les Misrati, qui se voient toujours comme les gardiens de la révolution : « La Libye a perdu Tripoli,clame-t-il, l’ennemi invisible a gagné, mais ce n’est pas fini. » « Nous sommes partis de Tripoli, mais cela ne veut pas dire que nous n’y reviendrons pas, renchérit Mohamed Derrat, membre de la Choura, le conseil local des notables, et propriétaire d’une grosse agence de voyages spécialisée dans les déplacements d’hommes d’affaires turcs, très nombreux ici. Nous attendons de voir ce que vont décider le gouvernement et le Congrès. »

A Misrata, en février 2012. Sur la statue du faucon : "Allah est grand". |
A Misrata, en février 2012. Sur la statue du faucon : “Allah est grand”. 

 

La venue sur place du premier ministre, Ali Zeidan, pour tenter d’apaiser les esprits après les affrontements sanglants du 15 novembre, a cependant tourné court. A peine plus de trois quarts d’heure, et le chef du gouvernement libyen, fraîchement accueilli, a dû tourner les talons.

La puissance militaire de Misrata, qui n’a pas hésité à envoyer sur Tripoli un convoi de plus de deux cents pick-up dotés de canons antiaériens avant de se retirer, fait peur. « C’est un Etat dans l’Etat, ils ont les armes et l’argent, ils ne lâcheront pas comme ça », s’inquiète un responsable du conseil local de Tripoli. Misrata est surtout un symbole. Celui des puissants groupes armés, comme il en existe d’autres à Zenten, Tajoura ou Souk El-Jemaa, qui se sont formés pendant le soulèvement de 2011 et ont, sur les décombres de l’ancien régime, mis Tripoli sous tutelle. Ceux-là n’entendent pas être écartés aujourd’hui du pouvoir.

 

Sources: Isabelle Mandraud,Le Monde,sources diverses.