Le mythe de la ferme familiale au Québec et ses conséquences

Ferme du Québec

 

 

L’année de l’agriculture familiale, décrétée par l’ONU pour protéger les petits agriculteurs et l’agriculture de proximité des mulitnationales agroalimentaires, a  fourni l’occasion à l’UPA de mener une campagne trompeuse sur le caractère familial de l’agriculture québécoise et occulter la mainmise des grandes corporations agroalimentaires sur notre agriculture. L’UPA répète comme un mantra que 95% des fermes québécoises sont encore une affaire de famille!

 

Voici, d’après moi, les principales raisons qui vont à l’encontre d’une telle affirmation et rendent celle-ci frauduleuse:

 

1. La majorité des fermes d’élevage (porc, veau, boeuf, volailles), même si elles opèrent sous un nom familial, sont sous contrat avec un intégrateur, privé  (Shur-gain, Cargill, Meynard, etc.) ou corporatif (Coop Fédérée), qui possède les animaux, parfois même les terres, décide de la régie de production et fournit les intrants ( aliments, bâtiments, confinement, mutilations, intrants pharmaceutiques, etc.), abat et commercialise les animaux, encaisse les remboursements de l’Assurance Sécurité du revenu agricole (ASRA). Le situation de l’agriculteur intégré est pire que celle du salarié ou du travailleur à forfait, puisque sa rémunération est soumise aux aléas de la production: c’est un peu celle des serfs au Moyen-Âge.

 

2. Les fermes laitières échappent encore pour la plupart au système d’intégration, mais elles sont en sursis: condamnées à grossir, la transmission et la relève y sont de plus en plus problématiques vu la capitalisation. Les étables vides se multiplient (6 autour de moi) et les premières méga-vacheries intégrées apparaissent (plus de 1000 vaches) .

 

3. La main-d’oeuvre est de moins en moins familiale, de même que les capitaux. Dans le secteur maraîcher et fruitier, la main-d’oeuvre est majoritairement étrangère et prolétaire.

 

4. De plus en plus de travaux de culture (semences, traitements sanitaires, récoltes, épandages) sont effectués par des sous-contractants spécialisés.

 

5. Les multinationales imposent sur toute la ligne leurs machineries, leurs engrais chimiques, leurs semences, leurs pesticides, leurs OGM, leurs modes d’emploi, leurs abattoirs, leurs systèmes de distribution, leurs chaînes d’épiceries, etc.

 

6. Même si la taille des fermes demeure plus réduite ici qu’aux États-Unis, elle est en croissance continuelle et les méthodes de culture et d’élevage intensives sont les mêmes:  monocultures, concentration et mutilation des animaux, destruction des écosystèmes (milieux humides, cours d’eau, bandes riveraines, boisés, etc.), fumiers liquides, drainage souterrain et canalisation des cours d’eau, utilisation massive des engrais chimiques, des pesticides, des OGM, des hormones et antibiotiques de croissance, etc.

 

7. L’accaparement des terres par les Fonds d’investissement privés est commencé et apparaît à plusieurs comme une bonne façon de développer la productivité des terres. La prolétarisation de l’agriculteur « partenaire » ou employé est évidente.

 

8. Les familles agricoles en très grande majorité doivent compter sur des salaires ou revenus extérieurs à la ferme pour vivre décemment.

 

9. L’âge moyen des agriculteurs propriétaires est de plus en plus élevé.

 

10. La mise en marché de proximité est pratiquement disparue des fermes avec le système des plans conjoints de mise en marché et de gestion de l’offre généralisés par l’UPA et la Régie des Marchés agricoles, de même que les infrastructures qui la rendaient possible (abattoirs, marchés, etc.).

 

Les conséquences de cette réalité qu’on veut cacher sont désastreuses pour la santé collective, l’environnement, l’occupation du territoire et l’économie locale. Elles contribuent à maintenir dans la marginalité et la privation de soutien équitable tous ceux qui veulent développer une agriculture de proximité et une agriculture écologique et biologique. Le Bio plafonne à moins de 2% depuis 10 ans, et les fermes écologiques non certifiées biologiques ne forment guère plus de 3%.

 

Les mensonges de l’UPA et du MAPAQ, et de ceux qui font leur jeu,  sont loin d’être anodins: ils sont criminels quant à moi. Et ils sont une des conséquences du monopole syndical de l’UPA et de la mise au rancart des recommandations du Rapport Pronovost.

par Roméo Bouchard

Programme économique du Front national du Québec .partie 3

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Economie

  • Établissement d’une monnaie nationale et d’une banque  centrale nationale du Québec dont seuls ,les citoyens et les citoyennes du Québec seront les propriétaires et les décideurs.Il n’y aura pas de Federal reserve bank au Québec.
  • Évaluation de la monnaie québécoise  par décision de l’Assemblée nationale en conseil .
  • Mise en place de droits de douane ciblés et flexibles pour favoriser la production nationale.Lois anti-dumping et aussi  des lois  sur les importations de produits en provenance de la Chine communiste.Les entreprises québécoises devront chercher des méthodes pour fabriquer chez nous ce dont nous avons besoin.Il sera interdit de fabriquer des objets inutiles pour chercher ensuite des moyens de les vendre ou de créer une dépendance.
  • Création d’une Contribution Sociale aux Importations égale à 3 % de la valeur des marchandises importées.Les sommes ainsi recueillies seront consacrées à des projets  économiques nouveaux et d’économies renouvelables et durables.
  • Mise en place de règlement pour lutter contre la concurrence déloyale  de produits importés.
  • lois sur les casinos et loteries: une commission d’étude sera chargée de définir des règles sérieuses afin de remplacer la vocation des établissements  de jeux de hasard comme les casinos.Du aux coups sociaux fort élevés de ces  maisons de jeux,elles seront totalement fermées si les agents économiques  locaux régionaux ne proposent pas une vocation autre que des jeux.L’état prendra à sa charge les victimes prouvées de ces établissements.Les loteries seront règlementées de manières aussi stricte: un gouvernement du front national du Québec abolira les loteries et jeux vidéos dans tout établissement au Québec. L’État n’a pas à reprendre à son compte  les méthodes du crime organisé pour appauvrir le peuple.On ne libère pas un peuple en le maintenant dans des paradis artificiels.
  • Le programme économique du Front national du Québec s’appuiera sur une gérance de la décroissance économique.Depuis toujours,les partis politiques néolibéraux comme le Parti libéral du Québec et le Parti québécois ont menti à la population en  faisant croire que l’on pourrait maintenir une croissance économique infinie tant que l’on votera pour eux.Nous allons gérer en  mettant de l’avant une politique basée sur la Vérité de notre condition économique en rapport avec la tendance continentale et mondiale de l’économie.Nous avons toutes les raisons de croire que nous nous dirigeons à brève échéance vers une crise économique majeure,donc nous ferons  la base de notre premier budget sur une vision de décroissance économique afin de vivre selon notre budget sans  mettre les générations futures en esclavages de nos décisions immédiates.Par contre,nous chercherons à réparer les gaffes et les bavures de plus de cinquante longues années de gestions maladroites de gouvernements néolibéraux.
  • Des lois sévères contre  la contrebande d’alcool et de cigarettes seront aussi mises de l’avant.Des études seront menées afin de gérer  le contexte économique afin d’interdire totalement  la fabrication et la possession de tabac sur notre sol.Il serait bon d’étudier la possibilité de créer un tabac qui serait sans toxines s’il s’avérait que nous ne pourrions  promouvoir la  vision d’au moins une génération libre du tabagisme qui cause un nombre important de décès chaque année.Aussi les coûts économiques et sociaux du tabagisme sont énormes.L’idéal serait donc d’abolir  totalement cette consommation néfaste pour la santé de tous.
  • Tout fabricant d’aliments au Québec devra identifier les aliments contenant des « organismes génétiquement modifiés (OGM) .
  • Ces propositions seront reportées sur notre site  après nos discussions économiques actuellement en cours : http://FrontnationalQ.onlc.fr