Ahurissant !
Alors que, après deux semaines de bombardements par l’armée israélienne, les morts, les blessés, les déplacés ne se comptent plus, Navi Pillay, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, évoque « de possibles crimes de guerres à Gaza » ! Parle d’une « forte possibilité que le droit international et humanitaire a été violé » lors des bombardements israéliens et les tirs de roquette depuis la bande de Gaza. Souligne que « chacun de ces incidents doit faire l’objet d’une enquête rigoureuse et indépendante ».
Que de précautions oratoires ! On n’avait pas vu Madame Pillay en prendre autant quand il s’agissait d’accuser Bachar el-Assad et son armée qui eux tentaient pourtant de protéger leur peuple de la barbarie djihadistes.
Que de contorsions diplomatiques pour mettre de façon scandaleuse sur le même plan le nombre énorme de civils palestiniens tués et mutilés par les bombes d’une armée d’occupation et les très rares victimes civiles israéliennes des roquettes de la résistance palestinienne !
Faut-il en rire ou en pleurer ?Donc selon l’ONU, la définition d’un meurtre d’enfant syrien aurait évolué jusqu’aux meurtres récents des enfants palestiniens…(?)
Commentaire : Selon wikipedia:
En 1945, le procès de Nuremberg, chargé après la Seconde Guerre mondiale de juger les criminels et organisations nazis, définissait ainsi le crime de guerre, dans la Charte de Londres :
« Assassinat, mauvais traitements ou déportation pour des travaux forcés, ou pour tout autre but, des populations civiles dans les territoires occupés, assassinat ou mauvais traitements des prisonniers de guerre ou des personnes en mer, exécution des otages, pillages de biens publics ou privés, destruction sans motif des villes et des villages, ou dévastation que ne justifient pas les exigences militaires2. »
Les crimes contre l’humanité : cette notion est récente à l’échelle de l’histoire de la guerre, puisqu’elle a été introduite en 1946 en réaction aux crimes particulièrement graves des nazis. Bien que leur définition ait évolué depuis, ils ont été définis ainsi à l’époque par la Charte de Londres6 :
« Les Crimes contre l’Humanité [sont] l’assassinat, l’extermination, la réduction en esclavage, la déportation, et tout autre acte inhumain commis contre toutes populations civiles, avant ou pendant la guerre, ou bien les persécutions pour des motifs politiques, raciaux ou religieux (…). »
Le Génocide a été défini en 1948 par la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide2 :
« L’un quelconque des actes ci-après, commis dans l’intention de détruire, ou tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel :
a) Meurtre de membres du groupe;
b) Atteinte grave à l’intégrité physique ou mentale de membres du groupe;
c) Soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle;
d) Mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe;
e) Transfert forcé d’enfants du groupe à un autre groupe. »
Sources:SOTT.net