Nouvel Ordre Mondial:Du Caucase au golfe Persique en passant par la promotion du port de Haïfa…

L’Amérique défaillante et en pleine crise vit ses moments les plus critiques en tant que grande puissance lancée dans une guerre ouverte contre l’axe de la Résistance, le front du Refus et même ses amis internationaux sur plusieurs terrains. Elle manœuvre ouvertement et sans détours en usant des reliquats de Daech afin de nous distraire de notre mission primordiale : briser sa base militaire en Palestine occupée.
Récemment, nous avons reçu un rapport intitulé : « LES PROCHAINS PLANS AMÉRICAINS VISANT LA DÉFLAGRATION DE PAYS ARABES ET D’ASIE CENTRALE ».

 

En voici le contenu :

« Une source européenne -spécialisée dans le suivi des déplacements d’éléments terroristes au Moyen-Orient, dans les pays d’Asie centrale et en Chine- a fait savoir que dans le cadre des opérations stratégiques visant à achever l’encerclement de la Chine et de la Russie puis de se diriger vers la mer de Chine et de s’y déployer, les services américains concernés ont mis en place un commandement militaire unifié pour l’ensemble desdits « moudjahidines » à la manière de ce qui avait été fait dans les années quatre-vingt du siècle dernier. Les premières étapes de mise en œuvre de cette planification furent les suivantes :  

  1. Confier à la Turquie la charge d’établir des camps d’entraînement pour les éléments de Daech destinés à être transférés vers des pays africains, dont l’Égypte, en superviser la formation et la préparation aux combats, suivre les opérations futures sur le terrain dans plusieurs pays arabes et musulmans.
  1. Charger le Qatar du financement de toutes les opérations de préparation, d’entraînement et d’armement de ces éléments.

Missions accomplies par la Turquie et le Qatar avec la création de deux grands camps d’entraînement en territoire libyen hébergeant 2680 individus ainsi préparés.  

  1. Charger l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis du financement et de l’administration de camps d’entraînement situés dans les zones contrôlées par le parti yéménite « Hizb al-Islah », afin d’armer et de conditionner des éléments qui seront déployés dans certains États d’Asie centrale et en Chine occidentale. Ces camps regroupent 3842 éléments de diverses nationalités et sont destinés à être envoyés dans plusieurs directions :
    • 1000 éléments seront transférés, sous supervisions américaine et saoudienne, en coopération avec les renseignements pakistanais, vers le Baloutchistan. Ils seront affectés au renforcement des groupes terroristes extrémistes présents dans la région frontalière entre le Pakistan et l’Iran et devront se préparer à mener des opérations militaires à l’intérieur de l’Iran.
    • 1460 éléments, qui sont des Ouïghours chinois, seront transférés vers la province afghane du Badakhshan, limitrophe de la frontière occidentale de la Chine. Puis 460 d’entre eux seront dirigés vers le sud-est du Tadjikistan [une région appelée Gorno Badakshan au Tadjikistan]. Ils seront déployés dans les montagnes de la province de Morghob, laquelle fait partie de la chaîne des hautes montagnes du Pamir et dont la capitale, Murghab, est à environ 80 Kms de la frontière ouest de la Chine.

À noter que la tactique américaine relative à la Chine, en cours d’application via le recyclage des reliquats de Daech, ne signifie nullement l’abandon de la stratégie du retrait du Moyen-Orient pour se diriger vers l’Est, mais s’inscrit plutôt dans la stratégie visant à affaiblir la Chine par la création de foyers de chaos et de conflits entre les différentes ethnies locales, avant d’entamer des négociations sérieuses avec elle ».

En transmettant ce rapport tel quel, notre objectif est d’éclairer deux évènements majeurs :

  • L’escalade actuelle d’un terrorisme systématique et organisé au nord du Liban.
  • La réouverture d’une vieille blessure, celle du conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan sur la région du Haut-Karabakh.

 

Concernant le Liban, nous nous devons d’avertir que le but de la manœuvre n’est pas seulement d’épuiser l’armée libanaise maltraitée et de détourner les forces vives ainsi que la Résistance de leur lutte contre les attaques américano-sionistes, mais plutôt de tenter l’ouverture d’un nouveau front sous les auspices de la Turquie de Erdogan et d’agents locaux bien connus, afin d’achever ce que les Américains ont commencé, via l’explosion du port de Beyrouth, en élargissant les zones d’action de groupes terroristes ré-entraînés et chargés de nouvelles missions.

Le but est le contrôle du port de Tripoli comme base d’appui et de départ vers toute la région ; notamment, vers la région de Homs et la côte syrienne. En sachant qu’en cas d’échec, ils pourraient faire exploser le port de Tripoli, comme cela s’est passé pour le port de Beyrouth.

Des sources  spécialisées dans l’observation de tels processus affirment que cette attaque américaine est le pendant de l’action menée par la France depuis Beyrouth, via ladite « Initiative française » et la Résidence des Pins, au profit des États-Unis et d’Israël. En effet, en dépit de leurs propres ambitions et de leurs divergences, la France et les États-Unis partagent l’objectif stratégique mené par les Américains au profit d’Israël ; à savoir, promouvoir les ports de Haïfa et d’Ashdod pour qu’ils remplacent tous les ports des Pays du Levant sur la mer Méditerranée.

D’ailleurs, des préparatifs méticuleux sont en cours afin de relier la péninsule arabique, soit au port de Ashdod via le port saoudien de Yanbu, soit au port de Haïfa via la Jordanie ; le but ultime étant de réussir à contourner le canal de Suez et les détroits de Bab al-Mandeb et d’Ormuz.

 

Quant au conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan autour de la région du Haut-Karabakh, le but ultime de l’Amérique via Erdogan, évidemment, est de renforcer la mobilisation stratégique contre l’Iran, la Russie et la Chine. Ce qui n’exclut pas l’existence d’ambitions propres à la Turquie ; en l’occurrence, sa volonté de relier sa géographie à celle de l’Azerbaïdjan qui penche du côté occidental. Ambition que la Turquie prétend concrétiser en deux étapes : retour à 1994, c’est-à-dire regagner le territoire arménien que Bakou a perdu cette année là, puis l’annexer à l’Azerbaïdjan.

Or, il est désormais établi que la cellule des opérations qui dirige les conseillers turcs en Azerbaïdjan ainsi que les forces azerbaïdjanaises qui combattent aux frontières de la région du Haut-Karabakh -avec le concours d’environ 4000 mercenaires issus de Daech et de différentes ethnies d’Asie centrale du Caucase et d’Idleb- est formée par un groupe de généraux israéliens et d’officiers américains.

L’objectif tactique de ces opérations est de tenter d’attirer les Russes et les Iraniens dans ce conflit régional et, par conséquent, de mesurer la solidité du front eurasien sur lequel Moscou travaille depuis un certain temps pour faire face à l’expansionnisme de l’OTAN ; les manœuvres militaires « Caucase 2020 » d’il y a quelques jours correspondant à une opération de coordination stratégique des plus importantes par la participation de la Chine, de l’Iran, du Pakistan et d’autres pays.

Il faut noter que parallèlement à la mobilisation contre la Russie, la Chine et l’Iran, se déroule une mobilisation quasi identique dans le cadre du processus dit de « normalisation » initié par le débarquement israélien à Abou Dhabi. Ce qui correspond à une tentative de prise en tenailles de ces trois puissances montantes, au nord en partant de la mer Caspienne [Azerbaïdjan], au sud en partant du golfe Arabo-Persique.

Mais ce qui manque à l’imagination du cow-boy américain est que ces deux espaces au nord et au sud sont considérés comme le ventre mou de tout agresseur ou conquérant étranger, qu’il vienne de la haute mer ou se croit capable de jouer un rôle qui le dépasse, qu’il soit ottoman ou israélien. Et ce, parce qu’il lui manque la profondeur stratégique du plateau iranien résistant à l’occupation, à la subordination et à la soumission depuis des siècles. En tout cas, au moins depuis 1826, lorsque les dernières invasions des tsars russes se sont heurtées au grand réformateur iranien Abu’l-Qasim Farahani Qà’im Maqam, lequel a payé de sa vie cette résistance ayant préservé l’intégrité territoriale de l’Iran jusqu’ici.

Quant à Téhéran qui fut, en 1943, le lieu de la première rencontre des trois grands alliés sur le chemin de la victoire contre les nazis, Roosevelt, Staline et Churchill, alors que le pays était occupé par les forces soviétiques et britanniques, il est désormais indépendante, révolutionnaire, musulmane, guidée par des dirigeants d’une grande sagesse et plus capable que jamais de repousser les attaques venues du nord ou du sud.

Nous n’attendrons pas longtemps pour voir les envahisseurs quitter la région, qu’ils soient ottomans, américains ou mandataires israéliens.

 

Un article de Mohammad Sadek al-Houssaïni

Source : Al-Binaa (Liban)

https://www.al-binaa.com/archives/268828

Mohammad Sadek al-Houssaïni est écrivain, journaliste et chercheur. Il a occupé le poste de Secrétaire général du « Forum de dialogue arabo-iranien ».

 

 

 

 

Troisième Guerre Mondiale en préparation:Après la Syrie et la Libye, la Turquie ouvre un nouveau front anti-russe en Arménie

À la suite des pourparlers à Ankara avec le vice-ministre azerbaïdjanais de la Défense, Ramiz Tahirov, qui est également le chef des forces aériennes de cette république riche en pétrole, le ministre turc de la Défense, Hulusi Akar, a déclaré que l’Arménie « paierait pour ses actions ».
La coalition tripartite Azérie-turco-israélienne, soutenue par l’OTAN,  contre la petite Arménie  se heurtera cependant à la Russie, qui ne tolèrera pas un nouveau conflit sur sa frontière sud.

« Le président turc Recep Tayyip Erdogan est en contact avec son homologue azerbaïdjanais Ilham Aliyev. Le dirigeant turc suit de près les évolutions», a décadré Akar.
«Nous condamnons fermement l’attaque ignoble qui s’est produit dans la région de Tovuz en Azerbaïdjan. La douleur de l’Azerbaïdjan est notre douleur. La mort des militaires de l’armée azerbaïdjanaise ne restera pas sans réponse », a déclaré le chef du ministère turc de la Défense, Hulusi Akar, avertissant de représailles imminentes de la part Turquie.
Selon le site d’information russe Avia-pro, la Turquie semble avoir mobilisé son armée de l’air, surtout ses avions F-16, afin d’intervenir éventuellement dans le conflit entre les deux républiques de l’ex-Union soviétique. Étant donné la supériorité de la Turquie sur les capacités militaires de l’Arménie, il s’agit pour Erevan d’une menace on ne peut plus grave.
« Il est fort probable que la Russie ne souhaite que le rôle du pacificateur pour le moment, et ne souhaite que voir se réconcilier l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Mais au vu de l’animosité et des menaces du gouvernement turc, Ankara, motivé par l’idée nationaliste de créer un nouvel Empire ottoman, souhaiterait alimenter le feu de la discorde à travers des paroles provocatrices », ajoute la source.

Israël avec la Turquie contre la Russie

Des drones israéliens impliqués dans le conflit Arménie/Azerbaïdjan: la Russie passera-t-elle à l’acte pour les contrer? Une chose est sûre : le régime israélien tente, de concert avec les USA, de mettre les bâtons dans les roues de la Russie, d’embraser le flanc sud russe et ce, de concert avec l’OTAN, ne serait-ce que pour compromettre la désormais avérée présence russe au Levant. La raison? La Russie refuse de voir dans ses liens avec Israël autre chose qu’un frein aux sursaut d’une entité belliciste. Durant les quatre jours de conflits sporadiques dans les régions frontalières, la majorité des attaques de l’armée azerbaïdjanaise contre les positions arméniennes ont été menées par des drones et des missiles anti-blindés israéliens, selon des sources arméniennes. Pour une Arménie qui s’apprête à ouvrir l’ambassade d’Israël à Erevan c’est un avertissement. 

 

« Le conflit qui a éclaté la semaine dernière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan est étroitement lié aux activités d’Israël », dit d’ailleurs le ministre arménien des Affaires étrangères.
La tension entre ces deux voisins du Caucase remonte aux premières années après l’effondrement de l’ex-Union soviétique, les deux réclamant la souveraineté sur la région de Karabakh. N’empêche que rien n’indiquait l’imminence d’une escalade et que celle-ci a presque surpris tout le monde au point de pousser certains analystes à y voir un troisième front anti-russe ouvert par un OTAN/US déjà en pleine activité contre Moscou en Syrie, en Libye. 
De façon traditionnelle, l’Arménie est tout au long de ces années, soutenue par la Russie tandis que l’Azerbaïdjan bénéficie du soutien turc, bien que ni Moscou ni Ankara ne soit jamais intervenu directement, laissant les deux pays régler leurs problèmes via le dialogue. La Russie compte deux bases militaires, Erebuni dans le centre et Gymuri dans le nord-ouest de l’Arménie et ses Mig-29 déployés dans ces bases ont la mission de protéger la sécurité aérienne d’Erevan voire tout l’espace aérien arménien. Mais Moscou n’est jamais intervenu directement dans le conflit de Karabakh pour ne pas blesser la République d’Azerbaïdjan à laquelle elle a d’ailleurs vendu ces dernières années, un nombre considérable d’armements sophistiqués dont les systèmes de défense aérienne S-300 et Buk-M2. Cette nouvelle flambée de violence s’est assortie quelque part par des menaces d’attaques azerbaïdjanaise contre les installations vitales de l’Arménie dont sa centrale nucléaire. Et ce fut là que le rôle d’Israël a été porté au grand jour.
« Les armes israéliennes sont utilisées contre la population civile du pays, ce qui impliquera évidemment certaines mesures. La question est qu’Israël vend à l’Azerbaïdjan des armes meurtrières que l’Azerbaïdjan peut facilement utiliser contre les infrastructures civiles et la population », a ainsi lancé à la presse l’attachée de presse du ministère arménien des Affaires étrangères Anna Naghdalyan. 
Pour les stratèges de l’axe US/OTAN/Israël, il est grand temps que la Russie se sente menacée son propre territoire, au Caucase par exemple, ne serait-ce que pour lâcher la prise en Libye, en Syrie voire en Afghanistan. 
Mais l’implication israélienne dans ce conflit et son synergie avec Ankara, ne risque-t-elle pas de lui coûter chère? Au cours de la semaine du conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, l’armée arménienne a réussi à abattre au moins 15 drones, dont la grande majorité sont israéliens. Parmi les drones israéliens abattus, il y a deux Sky Striker, un Orbiter 3 et un Hermes 900, signe que la DCA russe est bien active et au contraire des assertions de l’armée sioniste en Syrie, elle est bien précise et bien puissante. L’armée arménienne est équipée de missiles Iskander et de chasseurs Su-30 russes, soit des armements que la Russie possède en Syrie et qui par considérations pour Israël, elle s’est refusée d’employer. Certains milieux évoquent les mesures que l’Arménie adoptera contre Israël dans les prochains jours et n’excluent pas que la Russie vienne au secours de l’Arménie. Après tout Erevan a envoyé ses forces spéciales en Syrie appuyer les Arméniens syriens d’Alep. La grande surprise pour Israël pourrait être “russe” et elle pourrait non pas venir de l’Arménie mais bien de la Syrie. Le S-400 en Syrie n’attend que tirer.
Source : Presstv

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Un bref aperçu des récents développements en Libye:

Les avions de transport militaire turcs ont intensifié leurs vols vers la base aérienne d’al-Watiyah. Au moins 4 vols ont été effectués au cours des derniers jours;
     Le GNA basé à Tripoli a envoyé de nouveaux renforts en première ligne à l’ouest de Syrte;
     Le porte-parole de la salle d’opération de Syrtefra du GNA a annoncé que le GNA se prépare à une avance sur les deux villes;
     Les tensions au sein des factions de l’ANL se poursuivent dans la région d’al-Brega. La brigade Al Saiqa exige la libération de ses membres détenus par la police.

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Un bref aperçu des récents développements en Syrie au 20/07

 

Une explosion s’est produite dans la ville d’Al-Qamishli, dans le gouvernorat d’al-Hasakah;
     Une explosion de voiture piégée a tué au moins 3 civils et blessé plusieurs autres dans la ville de Sajo, au nord de la ville d’Azaz;
     Un engin explosif improvisé a explosé dans un centre électoral de la ville de Busr Al-Harir dans le gouvernorat de Daraa;
     L’artillerie de l’armée arabe syrienne a bombardé des positions militantes près du village de Tal Wasit dans le gouvernorat de Hama;
     Selon l’ANHA, deux civils ont été blessés par des tirs d’artillerie turcs dans le district de Qamishli du gouvernorat d’al-Hasakah;
     460 personnes détenues dans le camp d’Al-Hol ont été libérées par les FDS des villes d’Al-Baghuz et de Susah.

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Un bref aperçu de l’évolution récente au Yémen

 

Des avions de combat de la coalition dirigée par l’Arabie saoudite ont effectué 6 frappes aériennes dans la région de Nate;
Des avions de combat de la coalition dirigée par l’Arabie saoudite ont effectué 6 frappes aériennes dans la région de Majzar;
     La salle des opérations des officiers de liaison et de coordination (fidèle à Ansar Allah) a signalé 112 violations du cessez-le-feu à al-Hudaydah au cours des dernières 24 heures;
     Des manifestations en faveur de la déclaration d’autogestion du Sud par le Conseil de transition du Sud ont eu lieu à Mukalla;
     La coalition dirigée par l’Arabie saoudite continue de détenir vingt navires transportant des dérivés du pétrole qui se rendaient au Yémen. Ce blocus contribue à la crise humanitaire au Yémen. 
Source : South Front

Cette photo prise au Yémen parle d’elle-même!

 

 

Moyen Orient:Le chaos des alliances et des mésalliances politiques

« Vers l’Orient compliqué, je volais avec des idées simples ». Cette phrase prémonitoire du général De Gaulle, quoique quelque peu sortie de son contexte, résume à merveille la complexité de la scène moyen-orientale. C’est particulièrement vrai aujourd’hui, alors que nous assistons à l’émergence d’un casse-tête d’alliances et de contre-alliances où les acteurs eux-mêmes semblent parfois se perdre…

Ce blog a souvent ironisé sur les béantes contradictions de la politique américaine au Moyen-Orient. Les YPG syriens étaient des alliés mais leur alter ego du PKK, à quelques kilomètres de l’autre côté de la frontière, était “terroriste”. Pour une fois, Kurdes et Turcs devaient rire ensemble… très jaune. Et ne parlons même pas du soutien de la CIA à des groupes tirant sur les soldats envoyés par le Pentagone !

Soldats américains en Syrie…l’an passé.

Si l’empire US a souvent porté l’incohérence à son paroxysme, il n’est toutefois pas le seul. Nous allons voir, dans ce petit tour d’horizon schématique, une kyrielle de discordances chez les protagonistes du jeu dans la région.

Pourquoi l’Iran soutient-il en Libye ce qu’il combat en Syrie, pourquoi les Saoudiens arment-ils au Yémen ce qu’ils désarment en Égypte, comment diable le Hamas se retrouve-t-il dans le même camp qu’Israël sur le conflit syrien depuis dix ans ? Que penser des œillades émiraties envers les Iraniens malgré la proximité de ceux-ci avec le Qatar, ennemi juré d’Abu Dhabi ? Une proximité qui n’a d’ailleurs pas empêché l’Iran et le Qatar de s’affronter en Syrie. Syrie où Moscou et Téhéran sont alliés alors qu’ils se retrouvent dans des camps opposés en Libye. Faites vos jeux, rien ne va plus…

Avant de commencer, dressons un rapide tableau synoptique, forcément sommaire, des trois grandes oppositions qui traversent le Moyen-Orient. Ce sont en effet elles qui, ne se recoupant pas toujours, expliquent en partie le maelstrom.

  • Courant nassérien vs courant religieux

Pendant les décennies d’après-guerre, c’était la grande opposition qui divisait le Moyen-Orient. D’un côté, un bloc nationaliste, socialisant et laïc, férocement anti-sioniste, comprenant l’Égypte de Nasser, le Baath en Irak et en Syrie ou encore l’OLP d’Arafat. De l’autre, la tendance religieuse regroupée autour des pétromonarchies du Golfe.

La Guerre froide est évidemment venue mettre son grain de sel. Par proximité idéologique, l’URSS a soutenu le courant nassérien tandis que, par contrecoup, les États-Unis ont logiquement embrassé le courant religieux, d’autant plus qu’ils y avaient encore d’autres intérêts (pétrole, pétrodollar)

La chute de l’URSS a laissé le premier orphelin, même si celui-ci n’avait de toute façon jamais rien fait pour se placer dans une position confortable : conflit “fratricide” perpétuel entre la Syrie d’Assad père et l’Irak de Saddam, expulsion des 20.000 (!) conseillers soviétiques d’Égypte en 1972 etc.

Aujourd’hui, ce qui reste du nassérisme se compte sur les doigts de la main : l’Égypte des militaires (mais qui a complètement abandonné son anti-sionisme), la Syrie d’Assad fils et, d’une certaine façon, le général Haftar en Libye. C’est peu. Cependant, ce courant déclinant a été rejoint, au moins partiellement, par un autre, qui a totalement changé la donne en 1979…

  • Chiisme vs sunnisme

Sous l’éteignoir pendant des siècles, oppressé par la majorité sunnite, le chiisme a explosé avec la Révolution iranienne. Partout au Moyen-Orient, exaltées par le militantisme khomeyniste, les communautés chiites relevaient la tête, provoquant la panique, aussi bien du courant religieux sunnite (pétromonarchies) que d’une partie du courant nassérien qui se scinde alors.

Craignant une contagion révolutionnaire dans sa population majoritairement chiite, Saddam, fortement encouragé et financé par les pétromonarchies, déclenche en effet la guerre contre son voisin. Il reçoit l’appui diplomatique de l’Egypte tandis que la Syrie se range du côté des Iraniens. Soutenus à la fois par Bagdad et par Téhéran, les Palestiniens sont quant à eux un peu perdus…

Pour Israël, l’ennemi n’est plus le courant nassérien, qui s’est irrémédiablement affaibli au fil du temps, mais le nouvel “axe de la résistance” mis sur pied par les Iraniens : ce fameux arc chiite dont on a beaucoup parlé concernant la guerre en Syrie.

Nassérisme éclaté, partiellement remplacé par le chiisme qui s’est allié à certaines de ses composantes et en a combattu d’autres ; on pourrait croire que seul le courant religieux sunnite est sorti indemne des soubresauts moyen-orientaux. Il n’en est rien.

  • Frères musulmans vs wahhabisme

Nous n’allons pas entrer ici dans les innombrables querelles théologiques au sein de l’islam sunnite mais nous attacher à la principale opposition qui le traverse. Contrairement à une idée reçue, l’Arabie saoudite n’a pas toujours été l’ennemie des Frères Musulmans (appelons-les “FM” car le nom reviendra souvent). Durant des décennies, ces deux-là avaient un commun adversaire – le laïc Nasser – et Riyad accueille dans les années 60 des milliers de membres de la confrérie, souvent des enseignants chargés d’éduquer la population largement analphabète du pays [1].

Les choses commencent à déraper lors de la guerre du Golfe (1990-1991), lorsque ceux-ci s’opposent au déploiement des troupes américaines sur le sol saoudien. Elles s’enveniment définitivement avec le “printemps arabe” de 2011 qui amène les FM au pouvoir en Égypte, en Tunisie, en Libye et ailleurs. Depuis, le Saoud s’oppose résolument à la confrérie, d’autant plus que le sultan Erdogan, concurrent pour le commandement officieux des FM de la Oumma.

Ces considérations étant posées, voyons comment ces grilles de lecture se traduisent sur le terrain.

Commençons justement par l’Arabie saoudite. Nous avons vu plus haut qu’elle était à la fois anti-nassérienne, anti-chiite et anti-frériste. Diantre ! Quand un conflit éclate entre deux de ces composantes, qui soutient-elle ? Les faits présents ou passés nous permettent d’établir une typologie assez sûre. Les ennemis du Saoud sont dans l’ordre :

  1. les chiites et l’Iran
  2. les Frères musulmans
  3. les nassériens

Le tiercé gagnant de Riyad sera immanquablement 3 contre 1 (guerre Iran-Irak), 3 contre 2 (Égypte, Libye) ou 2 contre 1 (Syrie, Yémen).

Atterrés par la prise de pouvoir FM en Égypte, les Saoudiens y soutiennent le coup d’Etat militaire, pourtant laïc, en 2013. Et quand la sanglante répression pousse le Département d’Etat américain à interrompre son aide financière au Caire, ils sautent comme un diable de leur boîte pour offrir leurs pétrodollars.

Le général Haftar

En Libye, la guerre actuelle oppose le Gouvernement d’Entente Nationale (GNA en anglais) tendance FM à l’Armée Nationale Libyenne du général Haftar, nous y reviendrons. Sans surprise, l’Arabie saoudite soutient là aussi, avec armes et bagages, le général “nassérien” contre le gouvernement frériste.

Mais qu’entrent en scène l’Iran ou les chiites, et les Frères musulmans deviennent soudain beaucoup plus acceptables ! C’était évidemment le cas en Syrie quand ils combattaient Assad, allié de Téhéran. C’est également le cas au Yémen où le Saoud ravale sa fierté et épaule la milice al-Islah, principale force sur le terrain face aux Houthis chiites.

Si l’Arabie saoudite suit donc une stratégie à géométrie variable, graduelle en l’occurrence, deux poids lourds du Moyen-Orient conservent quant à eux une ligne directrice tout à fait cohérente, diamétralement opposée d’ailleurs. L’Égypte des militaires s’oppose universellement aux Frères musulmans, la Turquie les soutient partout.

Nous avons subrepticement évoqué le point chaud actuel, à savoir la Libye. La guerre y fait rage à peu près sans interruption depuis que les petits génies de l’OTAN se sont lancés dans un de leurs catastrophiques « regime change » en 2011. Si le général Haftar vient d’échouer aux portes de Tripoli à cause de la massive intervention turque, il contrôle encore la grande majorité du territoire (en rose).

Carte des territoires contrôlés au 26 juin 2020
Il est soutenu par tous les Etats qui, pour des raisons diverses, sont ennemis des Frères musulmans : Egypte, Arabie saoudite, Emirats Arabes Unis, Russie et, par ailleurs, la France. Le Caire, qui craint comme la peste la confrérie et ne veut pas voir un gouvernement qui en est issu à ses frontières, est même prêt à intervenir militairement pour aider Haftar.
Le GNA (en bleu sur la carte) est naturellement défendu par les pays proches des FM, au premier rang desquels la Turquie et le Qatar. Surprise (qui n’en est peut-être pas une finalement), il vient également de recevoir le soutien de l’Iran ! Echange de bons procédés – je me range de ton côté en Libye, tu continues à t’opposer aux sanctions US – lors de la visite du MAE iranien à Ankara ? Sans doute, mais il y a peut-être plus…
Le rapport entre Téhéran et les Frères musulmans – les « meilleurs ennemis du monde » – a toujours été compliqué. Peu de points communs entre le chef de file du monde chiite et le mouvement islamiste sunnite, sinon les points de friction. En Syrie, les milices iraniennes se battent depuis des années contre les groupes d’obédience frériste ; au Yémen, les Houthis font face à al-Islah etc.
Et pourtant, dans les hautes sphères surplombant les combats sur le terrain, les choses sont soudain beaucoup plus nuancées, car entrent en jeu les intérêts stratégiques profonds des puissances. Ainsi, pour Téhéran, la rupture de juin 2017 au sein du Conseil de Coopération du Golfe a été une véritable bénédiction :
Les Perses la jouent très fine, faisant d’une pierre deux coups. Les demandes qataries en nourriture et eau potable ont été acceptées et même devancées puisque l’Iran offre maintenant l’utilisation de trois ports pour le ravitaillement de son voisin. En intensifiant ses relations avec Doha, il espère faire exploser le Conseil de Coopération du Golfe, le biais par lequel l’axe Washington-Riyad-Tel Aviv fait pression sur Téhéran. Et en échange de l’aide de première nécessité fournie actuellement, on imagine qu’une condition a été posée : le retrait du soutien qatari aux rebelles modérément modérés de Syrie.
Depuis, les rapports sont restés excellents avec l’émirat gazier et l’Iran, engagé dans un bras de fer titanesque, semble décidé à jouer la carte turco-qatarie frériste contre la triade américano-saoudo-israélienne qui le harcèle. L’ennemi de mon ennemi est théoriquement mon ami, même si je le combats sur le terrain dans plusieurs guerres…
Ceci pourrait expliquer le surprenant soutien iranien au GNA libyen, qui place Téhéran complètement en porte-à-faux vis-à-vis de Moscou et même de son allié syrien ! Rappelons en effet qu’Assad et Haftar, mus par une commune détestation du sultan, ont noué des relations diplomatiques, le second allant jusqu’à ouvrir une ambassade à Damas. On donnerait cher pour connaître la réaction d’Assad à la récente prise de position iranienne.
Et que penser des Houthis qui, sans tout à fait se ranger derrière le GNA, s’opposent à l’intervention militaire égyptienne en Libye alors qu’eux-mêmes combattent depuis des années des groupes FM ? Est-ce par simple suivisme de la ligne iranienne ? A ce titre, il sera très intéressant de voir la réaction du Hezbollah qui, pour l’instant, reste muet sur la question. S’il prend parti, il se mettra à dos l’un de ses deux protecteurs, Damas ou Téhéran. Orient compliqué, décidément…
Si les contorsions d’une partie de l’axe chiite ont au moins l’excuse de viser à un objectif supérieur – la défense de l’Iran -, il n’en est rien pour le Hamas palestinien, dont la trahison “gratuite” reste dans toutes les mémoires. Soutenu à bout de bras pendant des décennies par l’Iran et la Syrie, il retourne sans vergogne sa veste en 2012 et prend parti pour les rebelles modérément modérés en lutte contre Assad, partageant même avec eux son savoir-faire en matière de tunnels et de roquettes.
A la base de cette décision stratégiquement infantile et suicidaire (l’Iran diminuera d’ailleurs fortement son aide financière), la religion. Le Hamas est frériste, comme la majorité de la rébellion syrienne au début de la guerre, Ahrar al-Cham par exemple. Certes, on peut se demander ce que les Frères musulmans ont jamais fait concrètement pour la cause palestinienne mais les dirigeants du mouvement gazaoui ne se posent apparemment pas la question. Elle finit cependant par revenir en force et, retournant une fois de plus son keffieh, le Hamas reprend bouche avec l’Iran qui, à cette occasion, se montre bien peu rancunier.
Ce qui nous amène indirectement à la Turquie. La politique néo-ottomane d’Ankara n’est plus à prouver et a maintes fois été décrite, notamment sur ce blog. Pour accomplir ses rêves sultanesques, elle s’appuie presque exclusivement sur les Frères musulmans, tant par proximité idéologique – l’AKP d’Erdogan est peu ou prou FM – que par pragmatisme – la confrérie est présente sur tous les théâtres où opèrent les Turcs, Syrie et Libye principalement.
Dans le dossier palestinien par contre, le sultan fait moins le fier, et c’est la seule incohérence de sa vision globalement homogène. S’il grogne de temps en temps, par exemple quand Israël lui coule un bateau (épisode de la flottille à destination de Gaza), il n’a jamais été au-delà des belles paroles et n’a aucune intention de rompre avec Tel Aviv tout comme, dans un autre registre, il est hors de question pour lui de quitter l’OTAN.

 

Terminons sur un pays dont on parle moins, mais qui ne jette pourtant pas sa part au chien  dans le grand concours de dissonance moyen-orientale. Les Émirats Arabes Unis suivent fidèlement la ligne saoudienne concernant l’organisation frériste qu’ils ont en horreur. Ils sont en pointe dans l’aide à Haftar en Libye, ont rompu avec le Qatar lors du grand esclandre de 2017 et s’opposent généralement partout où ils le peuvent à la Turquie.
Comme Riyad, ils ont cependant mis de l’eau dans leur chicha au Yémen, où ils soutiennent eux aussi les milices FM contre les Houthis. Mais le plus déroutant est que, contrairement cette fois au Saoud, qui suit avec un fanatisme épatant son obsession religieuse, les EAU n’ont rien contre l’axe chiite. Preuve en sont les très bonnes relations qu’ils entretiennent avec Téhéran (dont ils bombardent pourtant les protégés yéménites), accointance encore renforcée par la pandémie covidienne. Dans une région habituée à toutes les contorsions, le grand écart émirati remporte sans doute la palme.
Et si après tout cela, chers lecteurs, le jeu moyen-oriental vous paraît encore quelque peu obscur, voici une carte qui vous permettra de comprendre … ou pas.

Un dernier mot sur la Russie. Il a été relevé, notamment dans le livre de votre serviteur, que Moscou réussissait le tour de force de s’entendre bien avec à peu près tout le monde et, sans renier ses alliances, de ne fermer la porte à personne. Quand on voit le maelstrom moyen-oriental, ses innombrables contradictions et ses retournements incessants, c’est peut-être en effet l’approche la plus sage…

 


EN COMPLÉMENTAIRE

Le général Haftar,un ancien actif de la CIA est devenu un casse-tête américain en Libye

Avril 2019,dans un renversement brutal de la politique américaine de longue date qui reconnaît uniquement le gouvernement d’accord national (GNA) soutenu par l’ONU à Tripoli comme l’autorité légitime sur la Libye, la Maison Blanche a déclaré  que le président Trump avait parlé par téléphone  au commandant basé à Benghazi, Khalifa Haftar. , s’engageant à soutenir le général et son armée nationale libyenne (LNA) alors qu’elle assiège la capitale.

Le communiqué de la Maison Blanche a déclaré que Trump “reconnaissait le rôle important du maréchal Haftar dans la lutte contre le terrorisme et la sécurisation des ressources pétrolières de la Libye, et les deux ont discuté d’une vision commune de la transition de la Libye vers un système politique démocratique et stable.”

Khalifa Haftar, centre, chef de l’armée nationale libyenne

 

Haftar, qui a fait la connaissance de Kadhafi en tant que jeune officier militaire, semblait être un fidèle partisan du chef libyen jusqu’en 1987, date à laquelle lui et 400 autres soldats ont été capturés par les forces adverses au Tchad voisin, où il a servi comme commandant en Libye. la guerre du chef là-bas.

Haftar s’est retourné contre son ancien patron lorsque Kadhafi a répudié l’échec de la campagne au Tchad, avec les prisonniers de guerre et Hifter lui-même. Hifter a rejoint le Front national pour le salut de la Libye (NFSL), un groupe de dissidents libyens soutenu par les États-Unis qui prévoyait de renverser Kadhafi.

La Maison Blanche du président Ronald Reagan avait précédemment approuvé une opération secrète, nommée “Tulip”, qui visait à canaliser le soutien aux groupes dissidents dans le but de renverser le leader libyen. Kadhafi avait des liens avec des groupes terroristes et était allié à l’Union soviétique. Reagan l’a qualifié de «chien fou du Moyen-Orient».

C’est au Tchad que les hommes de Haftar ont établi des liens avec des agents des services de renseignement américains, selon plusieurs anciens responsables impliqués dans l’opération en Libye.

Selon un ancien responsable, les soldats libyens sous Haftar ont été formés par du personnel de la Division des activités spéciales de la CIA, la branche paramilitaire de l’agence. La CIA a refusé de commenter.

Récemment,des mercenaires venant d’agences du Qatar ont été filmé en Lybie.

 

 

 

Syrie: l’alliance anti-EI pénètre à Raqa par le sud pour la première fois

Les forces soutenues par les Etats-Unis en Syrie ont pénétré pour la première fois dimanche dans le fief jihadiste de Raqa par le sud, en traversant l’Euphrate, a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

via Syrie: l’alliance anti-EI pénètre à Raqa par le sud pour la première fois —

Les dossiers de Michel Duchaine:Le sionisme et le wahhabisme: les deux fléaux de la domination néolibérale au Moyen Orient

En 2017,il est évident que la création d’israël a eu pour cause une raison radicalement différente que celle invoquée.Sa fonction est d’établir une tête de pont occidentale au Moyen Orient, région riches en ressources, surtout en hydrocarbures et d’agir dans la région par un travail de sape pour déstabiliser tous ces pays afin de permettre aux multinationales occidentales de les piller en toute tranquillité.Donc, tant que nous ne cesserons pas de croire au mythes fabriqués par les sionistes et que ces mythes soient ouvertement et universellement dénoncés ainsi que la cause réelle de la création de cette entité raciste et violente en Palestine, nous aurons toujours ces problèmes et les lobbies sionistes auront encore de beaux jours devant eux. israël n’est qu’un projet de l’oligarchie mondiale subversive afin de dominer l’humanité et piller toutes ses richesses. Rien d’autre. Tout le reste n’est que du baratin de propagande

La drogue des djihadistes ,en Syrie et en Irak,provient d'une recette de l'OTAN.
La drogue des djihadistes ,en Syrie et en Irak,provient d’une recette de l’OTAN.

WAHHABISME ET SIONISME

L’armée israélienne et les groupes takfiristes qui font aujourd’hui régner la terreur au Moyen-Orient sont les bras armés de deux idéologies qui sont beaucoup plus proches qu’on ne l’imagine: Le sionisme et le wahhabisme. Alors que les apparences et la propagande médiatique laissent à penser le contraire, elles sont en réalité les deux faces d’une même médaille, et leur alliance apparait désormais au grand jour. Ces deux forces apparemment antagonistes sont les enfants de l’impérialisme anglais qui a contribué à les créer vers la fin du 18 eme siècle, avant de participer activement à instaurer les deux entités territoriales abritant leurs adeptes : Israël et l’Arabie saoudite. Le cousin américain pris ensuite la relève, suite au déclin de l’empire britannique, afin de leur assurer protection et sécurité, en échange d’un contrôle et d’une emprise sur les réserves d’hydrocarbures de la région. Les USA s’installant ainsi au sommet de ce triangle satanique, à l’origine de toutes les tragédies du Proche et Moyen-Orient, de la seconde moitié du 20eme siècle à nos jours. Dans cette partition diabolique, les sionistes sont le glaive de l’impérialisme et les wahhabites en sont les supplétifs, les harkis. Chacune ayant sa fonction : Le sionisme est une calamité extérieure imposée au monde arabe tandis que le wahhabisme, est une maladie dégénérative endogène inoculée aux Arabes afin qu’ils s’attaquent d’abord à d’autres musulmans. Mais de la même manière qu’il ne faut pas confondre islam et wahhabisme, il ne faut pas non plus confondre judaïsme et sionisme. En effet, le wahhabisme est à l’islam ce que le sionisme est au judaïsme : une idéologie de conquête du pouvoir au nom d’une interprétation dévoyée de la religion et au détriment des peuples. Chacun prend en otage les lieux saints de la religion qu’il prétend représenter : la Mecque pour les uns, Jérusalem pour les autres. Leur méthodes sont similaires dans leur violence et leur férocité : crimes de guerre, bombardements aveugles sur des populations civiles (Yémen/gaza et Liban), meurtres de sang-froid de civils désarmés, assassinats de femmes et d’enfants, tortures… Leurs objectifs actuels sont les mêmes : – opposer les Musulmans chiites et sunnites et par voix de conséquences s’attaquer sans cesse à la République Islamique d’Iran et au Hezbollah, principaux remparts à leur domination régionale. – déstabiliser et détruire les Etats arabo-musulmans afin de justifier l’occupation par des armées étrangères. – par leurs actions, légitimer les attaques islamophobes contre les minorités musulmanes en Occident. Ainsi, alors que l’on pensait que le wahhabisme était au service de l’impérialisme américano sioniste, on se rend compte aujourd’hui qu’il en fait intégralement partie et que sionisme et wahhabisme sont deux frères jumeaux. Le monde se portera considérablement mieux lorsque ces deux fléaux seront éradiqués ainsi que leurs parents de l’oligarchie mondiale qui sont derrière ce double virus de l’humanité.

La majorité des armes saisies lors des combats,proviennent des pays occidentaux:États-Unis,Angleterre,France,Allemagne surtout. Elles auraient étré financées par les deux états criminels de l'Arabie Saoudite et d'Israel.
La majorité des armes saisies lors des combats,proviennent des pays occidentaux:États-Unis,Angleterre,France,Allemagne surtout.
Elles auraient étré financées par les deux états criminels de l’Arabie Saoudite et d’Israel.

LA NÉCESSITÉ:UNE RÉFORME MONDIALE DES GRANDES RELIGIONS

Une réforme générale des grandes religions est devenue une nécessité fondamentale pour établir des règles de base pouvant faire naître la paix des cendres de la Syrie,de la Lybies,de l’Irak et de l’Afghanistan.Il  faut donc arrêter les guerres financières apportées par les banques de Rothschild au Moyen Orient et maintenir le dialogue dans le but de trouver des points d’entente afin de fondre les grandes religions en une seule entité unificatrice.

Dieu,l’Amour et le partage des ressources devant être au centre de  toutes les discussions.

Al Baghdaddy,le pseudo-calife autoproclamé serait un ancien agent du Mossad israélien.
Al Baghdaddy,le pseudo-calife autoproclamé serait un ancien agent du Mossad israélien.

 

 

 

 

 

 

 

L’occident entre en phase totalitaire terminale… Minuit moins une à l’horloge de l’apocalypse…

Les parlementaires européens ont voté cette semaine en faveur d’une résolution appelant à de plus grandes « capacités institutionnelles pour contrer la propagande inspirée par le Kremlin ». La résolution a été votée par la commission des Affaires étrangères de l’UE et sera présentée devant le parlement européen le mois prochain. Si la résolution est adoptée, la prochaine étape sera la mise en place de mécanismes institutionnels pour bloquer l’accès aux médias russes.

L'expansion de l'OTAN
L’expansion de l’OTAN

Ce serait un événement monumental, mais les pays occidentaux semblent se diriger, inéluctablement, vers l’interdiction des médias d’information russes à partir de plates-formes satellitaires et de l’Internet. Ce résultat – avec des implications éthiques et politiques énormes – semble être la conclusion logique de la campagne transatlantique de plus en plus frénétique visant à diaboliser la Russie.

Vladimir Poutine et Bachar al-Assad:l'OTAN cherche continuellement à associer  les deux chefs d'états en oubliant leurs travers.
Vladimir Poutine et Bachar al-Assad:l’OTAN cherche continuellement à associer les deux chefs d’états en oubliant leurs travers.

Washington, Londres et Paris semblent coordonner une attaque médiatique sans précédent qui diffame la Russie pour pratiquement tous les méfaits imaginables : crimes de guerre en Syrie, menaces contre la sécurité de l’Europe, avions civils abattus, subversion des élections présidentielles américaines. Et ce n’est qu’un échantillon.

Le Secrétaire britannique des Affaires étrangères, Boris Johnson, a déclaré cette semaine que la Russie risque de devenir un « Etat paria ». Ironiquement, ce destin a moins à voir avec le comportement réel de la Russie qu’avec les objectifs recherchés de la politique occidentale vis-à-vis de Moscou, à savoir isoler et présenter la Russie comme un voyou international.

Si les gouvernements occidentaux réussissent à diaboliser suffisamment la Russie aux yeux de leurs opinions publiques, alors un contexte politique sera créé pour procéder à des mesures drastiques qui autrement seraient considérées comme des violations inacceptables des droits démocratiques. Des mesures qui iraient bien au-delà des sanctions économiques et viseraient la censure des médias. N’est-ce pas étrange ? Le « monde libre » qui déplore « l’autoritarisme russe » se dirige vers la censure des médias et la répression de ce qu’il considère comme un « crime de pensée ».

Les parlementaires européens ont voté cette semaine en faveur d’une résolution appelant à de plus grandes « capacités institutionnelles pour contrer la propagande inspirée par le Kremlin ». La résolution a été votée par la commission des Affaires étrangères de l’UE et sera présentée devant le parlement européen le mois prochain. Si la résolution est adoptée, la prochaine étape sera la mise en place de mécanismes institutionnels pour bloquer l’accès aux médias russes.

L’hostilité envers la Russie telle qu’elle apparaît dans la formulation de la résolution de l’UE ne peut être décrite que comme enragée, pour ne pas dire paranoïaque. Le gouvernement russe y est accusé de recourir activement à une « campagne de désinformation », de « ciblage des politiciens et des journalistes de l’UE », et de « perturber les valeurs démocratiques à travers l’Europe ». En bref, Moscou est accusée de comploter la chute du bloc Européen.

Il convient de noter un point particulièrement sinistre, le comité des affaires étrangères de l’UE a accordé une attention particulière au recours par la Russie d’un « large éventail d’outils et d’instruments tels que des stations de télévision multilingues et de pseudos organismes d’information pour diviser l’Europe ».

Ainsi donc, non seulement le gouvernement russe est ouvertement accusé de nourrir des desseins subversifs et destructeurs envers les Etats européens, mais ses professionnels dans les médias sont confondus avec un supposé projet politique russe de guerre hybride. L’Etat russe est diabolisé comme un ennemi étranger et ses médias font partie de son arsenal de guerre hybride. En d’autres termes, les médias d’information publics russes légitimes sont en train d’être délégitimés par le Parlement européen.

Étonnamment, les médias professionnels tels que RT et Sputnik sont qualifiés de « pseudo agences de presse » et « d’outils de propagande du Kremlin ».

Le fait, souvent avancé, que ces médias « appartiennent à l’État » et sont financés par le gouvernement est sans importance. Car il en est de même pour Voice of America, Radio Free Europe, BBC, France 24et Deutsche Welle, pour ne citer que quelques-uns des diffuseurs occidentaux appartenant à des Etats. En fait, le budget global des gouvernements occidentaux consacré au financement de médias d’information est plusieurs fois supérieur au budget de la Russie.

Le battement de tambour occidental visant à délégitimer les médias d’information russes populaires a augmenté au cours des derniers mois. Le mois dernier, par exemple, l’alliance militaire de l’OTAN sous commandement US a publié un autre rapport d’avertissement : « L’Occident est en train de perdre la guerre de l’information contre la Russie ».

Voici une bonne question à se poser : pourquoi une organisation supposément dédiée à la sécurité militaire intervient-elle dans les domaines du journalisme et des services d’information publics ?

Un article de Voice of America ajoute : « Selon les responsables de l’OTAN, l’Occident doit intensifier ses efforts pour combattre et contrer la guerre de l’information menée par ses adversaires. Ils avertissent que des pays comme la Russie exploitent la liberté de la presse dans les médias occidentaux pour répandre la désinformation ».

Remarquez comment la Russie est accusée en quelque sorte d’« exploiter » sournoisement la liberté des médias occidentaux. L’implication ici est que les sanctions-représailles contre les médias russes seraient donc justifiées à cause de ces transgressions supposées.

Pendant ce temps, toujours le mois dernier, le directeur de l’US National Intelligence, James Clapper Jr, aurait informé des membres du Congrès sur la « guerre de l’information » russe. Il a cité RT et Sputnik comme armes médiatiques de la « guerre de l’information » russe [pas le Grand Soir ? snif, snif… grosse déception du traducteur]. Leur but, selon Clapper, est de subvertir les sociétés occidentales en influençant les groupes radicaux et en semant la confusion dans le public.

Ceci marque une détérioration dramatique des relations entre l’Occident et la Russie, où des médias d’information russes sont désignés comme des armes ennemies. Une telle pensée trahit aussi à quel point de dégénérescence les dirigeants politiques occidentaux ont sombré dans leurs stéréotypes de guerre froide ; et comment ils sont disposés à aller encore plus loin pour contrer la Russie.

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Depuis que la politique tant vantée de rétablissement de relations « plus amicales » avec la Russie a été abandonnée sous la première administration du président Barack Obama, vers 2011, l’hostilité de Washington et de ses alliés européens est allé crescendo pour atteindre les niveaux actuels d’hystérie.

La raison principale pour laquelle Washington a abandonné sa politique de normalisation est probablement parce qu’il a compris que le président russe Vladimir Poutine ne sera pas aussi docile que son prédécesseur Boris Eltsine, qui a lâchement soumis son pays à l’hégémonie US, que ce soit sur des questions d’intérêts géopolitiques, de la finance mondiale, ou de ressources/guerres à l’étranger. Poutine ne veut rien entendre. La Russie ne sera pas un Etat vassal des Etats-Unis, contrairement aux Etats membres de l’Union européenne qui le sont de toute évidence.

C’est à cause de l’indépendance et de l’audace de la Russie à s’exprimer contre la désinvolture des Etats-unis à l’égard du droit international, par exemple dans sa conduite de guerres illégales et de changements de régime au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Ukraine, que Washington trouve cette attitude si intolérable.

Lorsqu’on lui a demandé récemment dans des médias allemands pourquoi l’Occident est si hostile envers lui, Poutine aurait répondu laconiquement : « la peur ».

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Le dirigeant russe ne voulait pas dire par là que l’Occident avait peur d’une agression militaire russe. Il voulait dire que la peur était due à sa puissance de démonstration. Un fort contre-poids aux menées impérialistes des Etats-Unis constituait une puissante négation de la présumée suprématie US unipolaire sur le monde entier. Ce qui signifie que le monde n’est pas un paillasson pour l’assujettissement US. Le défi de la Russie à l’hégémonie US est un signe avant-coureur d’un monde multipolaire, un monde dans lequel les Etats-Unis et ses filiales européennes devront commencer à travailler de concert avec d’autres nations, d’égal à égal et dans le cadre du droit international, et non pas comme des renégats au-dessus des lois.

La Syrie est une illustration classique. Washington et ses alliés britanniques et français, ainsi que des Etats vassaux régionaux, ont présumé qu’ils pouvaient mener une nouvelle opération illégale de changement de régime dans ce pays arabe, comme ils l’avaient fait auparavant en Libye, en Irak et en Afghanistan. L’intervention militaire de la Russie en appui à son allié syrien fut une manifestation éclatante que l’Occident ne pouvait plus continuer son petit jeu de changement de régime. En outre, l’intervention de la Russie a également exposé l’implication criminelle secrète de Washington et de ses partenaires dans le recours aux mercenaires terroristes pour mener leurs changements de régime.

La même chose peut être dite sur l’Ukraine, où le soutien politique de la Russie aux séparatistes ethniques russes a empêché que le coup d’État de Washington à Kiev en Février 2014 ne transforme le pays tout entier en un régime marionnette des Etats-Unis.

C’est la raison pour laquelle Washington craint la Russie sous Poutine. Il est un obstacle à sa « domination mondiale à spectre complet », telle que prévue par les idéologues impérialistes US suite à l’effondrement de l’Union Soviétique.

Cependant, la Russie est plus qu’un obstacle. Dans sa conduite d’une politique étrangère indépendante, la Russie expose les crimes US contre le droit international et son parrainage d’Etat du terrorisme. Et la Russie expose également la servilité pathétique et la complicité des Etats européens, des médias occidentaux et des institutions des Nations Unies pour se plier aux ambitions hégémoniques de Washington.

La politique étrangère de la Russie est, bien sûr, tout à fait légitime. Mais du point de vue de Washington, elle constitue un défi intolérable à sa volonté tyrannique. À cette fin, la Russie doit être métamorphosée en un Etat ennemi. Et les dirigeants européens serviles adhèrent à cet ordre du jour, afin de dissimuler leur complicité odieuse.

Il se trouve que les médias russes ont démontré une indépendance des journalistes et des analyses critiques sur les grands événements mondiaux, comme ce qui se passe réellement en Syrie et en Ukraine. Le fait que les gouvernements occidentaux soutiennent secrètement les réseaux terroristes pour mener un changement de régime illégal n’est plus à démontrer. Si cela vous paraît exagéré ou un « commentaire injuste », c’est uniquement parce que les médias occidentaux se sont refusés à dénoncer les fausses revendications et prétentions de leurs propres gouvernements. Ce qui n’est pas une raison pour délégitimer le journalisme des médias russes. En fait, c’est ce qui rend un tel journalisme louable.

Dire que les Etats occidentaux sont frustrés par la Russie est un euphémisme. Ils sont livides, comme on peut le voir à la façon dont leur entreprise criminelle de changement de régime en Syrie a été mise en déroute. Par conséquent, les efforts occidentaux visent à accuser la Russie de « crimes de guerre » et de la comparer à l’Allemagne nazie [Méga Point Godwin pour l’Occident – NDT].

Combinez cette diabolisation avec les affirmations à sensation selon lesquelles la Russie tente de subvertir les démocraties occidentales, le climat politique toxique devient alors propice pour des mesures de plus grande portée.

Il s’agit là d’une logique réductionniste osée : la Russie est un Etat ennemi, et les médias russes sont des outils de propagande ennemis.

Les fiers soldats russes.
Les fiers soldats russes.

Etant donné que les législateurs européens voteront cette semaine sur la lutte contre les médias russes, on peut supposer que la prochaine étape logique sera l’interdiction pure et simple des chaînes russes sur les ondes et Internet.

Mais comme a déclaré Margarita Simonyan, rédactrice en chef de RT, à Deutsche Welle, le mouvement draconien visant à interdire les médias russes ne fait que démontrer à quel point les discours occidentaux sur la « liberté d’expression » sont vides.

« C’est une interprétation plutôt intéressante des valeurs occidentales tant vantées, en particulier sur la liberté d’expression – qui dans le concret signifie apparemment d’attaquer une voix de dissidence rare parmi des milliers de médias européens » a ajouté Simonyan.

Les gouvernements occidentaux sont en train d’adopter des méthodes de despote.

Incapables de faire ce que bon leur semble, y compris de violer le droit international et d’aller en guerre où et quand bon leur semble, ils s’en prennent alors aux pays qui résistent, comme la Russie, au point de désigner la Russie comme un pays ennemi, susceptible donc de faire l’objet d’une agression militaire.

Et lorsque des médias exposent les doubles normes et l’hypocrisie criminelle de l’Occident, ces médias sont alors fustigés comme étant de la propagande ennemie, qui doivent être arrêtés et interdits.

Les dernières attaques du Nouvel Ordre Mondial.
Les dernières attaques du Nouvel Ordre Mondial.

La décadence occidentale est vraiment en train de sombrer dans le caniveau ou dans la corruption et l’absurde. Un destin qui est le résultat de l’effondrement interne due à la politique et au bellicisme de sa propre oligarchie. Et l’opinion publique occidentale le comprend de mieux en mieux, avec ou sans l’aide des Russes.

Tirer sur le messager ne modifie pas le message.

Sources:Lien original en français:

Réchauffement climatique : L’Afrique et le Moyen-Orient inhabitables dans 30 ans…

Une étude sur le réchauffement climatique et les températures extrêmes au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (29 Pays au total) vient d’être publiée et les résultats sont effarants : cette région pourrait devenir inhabitable au cours du siècle ! 

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L’étude est formelle : le climat déjà chaud s’intensifie et devient de plus en plus extrême, contrairement aux précipitations, qui, quant à elles, sont en nette diminution.

Aujourd’hui, dans cette région, les jours les plus chauds peuvent atteindre 43°C : au milieu du siècle, ils atteindront 46°C, pour finir à 50°C degré en fin de siècle. Même de nuit, les experts garantissent une température toujours supérieure à 30°C : une situation peu propice à la vie.

Quelles en seront les conséquences ? 

Une étude scientifique datant de 2015 a identifié la relation existante entre les hautes températures et la mortalité liée à des problèmes cardiovasculaires : le réchauffement climatique augmenterait donc de façon conséquente la mortalité due à ce mal.

De plus, dans ces régions du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, le réchauffement climatique se fait plus fortement ressentir en été qu’en hiver ; une situation inhabituelle, puisque, pour la plupart des régions du monde, le réchauffement modifie davantage les températures de l’hiver. Un constat qui peut paraître anodin, mais se révèle grave, car le phénomène accentue une situation critique : les étés de la région sont connus pour être déjà particulièrement chauds et secs.

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550 millions de personnes (soit 8 fois la population française) sont concernées par ce problème majeur ; ils devront sans doute quitter leur pays et se réfugier ailleurs pour survivre. Un nombre titanesque et des dégâts désastreux qui devraient nous alerter sur la dangerosité du réchauffement climatique.

Le réchauffement climatique : un véritable enjeu

En décembre dernier, lors de la COP 21, les dirigeants des différents pays ont décidé de limiter le réchauffement à 2°C. Pour rappel, ce problème environnemental est à l’origine de la fonte des glaces, de la montée des eaux, de la prolifération des déserts, etc.

L’augmentation des catastrophes climatiques ? Réchauffement climatique. Propagation des maladies ? Réchauffement climatique. Tous les maux modernes peuvent trouver comme source plus ou moins lointaine le réchauffement climatique.

Il impact à la fois la faune, la flore et les hommes, et pourtant, il est uniquement dû à l’activité humaine…

Sources : Konbini / L’étude publié sur springer

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L’État Islamique perd du terrain pendant qu’il s’enrichit financièrement

Des territoires qu’il contrôle en Syrie et en Irak, le groupe armé État islamique en a perdu 14 % durant l’année 2015. C’est ce que révèle une étude de l’institut IHS Jane’s, basé à Londres, spécialisé dans les domaines de la défense et de la sécurité.

 

Le drapeau noir et sombre de l'État Islamique.
Le drapeau noir et sombre de l’État Islamique.

Selon le document publié sur son site web, IHS Jane’s affirme que l’EI a perdu 12 800 km² entre le 1er janvier et le 14 décembre 2015. Le groupe contrôle aujourd’hui 78 000 km², selon l’étude.

L’une des importantes pertes de territoires de l’EI est la zone frontalière nord entre la Syrie et la Turquie. La région de Tal Abyad était l’un des principaux points de passage de la frontière turque pour l’EI.

« Nous avions déjà vu un impact financier négatif pour le groupe État islamique après la perte de contrôle de la frontière de Tal Abyad, et ce, avant la récente intensification des frappes aériennes contre les capacités de production pétrolière du groupe », note Columb Strack, l’un des analystes de l’IHS spécialiste du Moyen-Orient.

L’EI a perdu également des territoires importants comme Tikrit, en Irak, ou le complexe de la raffinerie de Baïji. De plus, la perte d’un tronçon d’autoroute entre Raqqa (Syrie) et Mossoul (Irak) a rendu difficile le transfert de biens et de combattants entre les deux villes.

En revanche, l’EI a gagné des territoires en 2015. En effet, le groupe armé a conquis une partie de l’ouest de la Syrie en passant par Palmyre et le centre-ville de Ramadi, en Irak.

Dans ce conflit syrien sanglant ou différents groupes s’affrontent, les Kurdes syriens ont presque triplé leur zone (+186 %) qui s’étendait mi-décembre à 15 800 km².

De son côté, le régime syrien a perdu 16 % des territoires qu’il contrôle, mais il est parvenu à récupérer « une partie de ses pertes territoriales subies en début d’année grâce à l’intervention militaire russe en septembre », selon l’étude.

Pétrole et terroristes

Il sera difficile de stopper l’Etat islamique (EI) uniquement avec des bombardements, et une campagne au sol sera probablement nécessaire pour venir à bout du groupe terroriste, compte tenu de la structure de ses finances, montre une étude du Financial Times.

Selon des officiels des services de renseignement, l’EI dispose de revenus et de réserves suffisantes pour maintenir ses opérations miliaires au niveau actuel pendant encore 3 ans, alors que les officiels de la coalition avaient tablé sur une durée maximale de 12 mois lorsque la campagne de bombardements a débuté en octobre 2014.

Le Financial Times a dressé le compte d’exploitation du groupe terroriste en se fondant sur des interviews de douzaines d’ex-gradés de l’organisation, de diplomates de la coalition, et d’officiels irakiens ou syriens basés sur le territoire conquis par l’EI.

Il conclut que le groupe retire 450 millions de dollars par an de l’exploitation pétrolière, mais qu’il gagne quasiment autant avec les pillages, confiscations, et le prélèvement d’impôts. Autrement dit, les revenus du groupe atteindraient 900 millions de dollars par an.

Cependant, les deux tiers de cette somme sont consacrés au financement de l’effort de guerre. Son armée de 30.000 combattants coûte à l’EI entre 200 et 250 millions de dollars par an. En outre, entre 50.000 et 70.000 hommes fournissent d’autres services au groupe terroriste, ou agissent pour son compte à temps partiel.

L’EI dépense également 15 millions de dollars par mois pour son appareil de sécurité interne, qui se décompose entre la police de la moralité (hisba) et la police secrète (amniyat). Enfin, les services dédiés à l’éducation et aux soins de santé ne coûteraient que moins de 10 millions de dollars mensuels.

Les pillages des différentes villes irakiennes auraient permis au groupe de se constituer des réserves de l’ordre d’un milliard de dollars.

“La plus grande partie des revenus des derniers mois provient de sources qu’il sera difficile d’atteindre pour la coalition sans risquer de provoquer des dommages parmi la population civile, ou même un désastre humanitaire”, observe le journal.

 

 

 

 

Nouvel Ordre Mondial:la Russie, s’apprète à envoyer ses forces terrestres contre ISIS

Malgré les  démentis formels de Moscou, les troupes aéroportées russes se préparent à débarquer en Syrie pour combattre les forces de l’Etat islamique. L’attaque surprise des forces ISIS sur le quartier Al-Qadam au sud de Damas le 31 août où ils ont pris des positions clefs, a fait d’ISIS le groupe anti-Assad le plus proche qui n’ait jamais été de la capitale syrienne. C’est pourquoi cet évènement a accéléré l’intervention militaire russe.

L'armée russe débarque.
L’armée russe débarque.

 

La Russie court-circuite l’ US Central Command

Les sources militaires de Debkafile rapportent que les discussions de la Commission militaire russo-syrienne ont accéléré au cours des derniers jours car Moscou veut coordonner son intervention. Nos sources de renseignement indiquent que les plans stratégiques russes sont avancés alors que la centrale de commande de l’avant-poste américain en Jordanie (CCFJ) est en pleine paralysie suite aux attaques des rebelles syriens dans le sud, y compris sur les positions du Golan tenu par Israël.

 

La plupart des opérations de la CCFJ ont été interrompues en raison d’un débat qui a éclaté entre les rebelles syriens et l’US Central Command, la CENTCOM. L’armée américaine est opposée à tous rebelles qui coopèrent avec des groupes d’Al-Qaeda, comme le Front Al-Nusra, alors que les rebelles affirment que cela ne peut pas être évitée si l’on veut vaincre les forces de Bachar al-Assad et du Hezbollah.
La paralysie de la CCFJ a ainsi stimulé les Russes a établir leur «commandement central» sans aucune difficulté.

Les avions russes de dernière génération y seront aussi.
Les avions russes de dernière génération y seront aussi.


Les quatre étapes militaires russes en Syrie:

1. Le 18 août dernier, six Mikoyan-Gourevitch MiG-31 Foxhound qui sont des avions d’interception russe dernière version ont atterri sur la base aérienne de Mezze tenue par les Forces aériennes syriennes, c’est la section militaire de l’aéroport international de Damas. Après que les avions d’attaque aient débarqué, ils ont été immédiatement suivis par les avions-cargos géants Antonov AN-124 Condor  qui les ont ravitaillés avec 1 000 missiles antichars 9M133 Kornet.

Intérêt statégique: Ces jets de combat avancés sont destinés à servir de support aérien pour les unités terrestres russes qui arrivent sur le sol syrien.

 

2. Moscou a conclu un accord avec Washington pour qu’elle enlève ses batteries de missiles MIM-104 Patriot postées en Turquie par l’OTAN. Cette suppression a été réalisée progressivement durant tout le mois d’août.

Intérêt statégique: empêcher la possibilité que des missiles Patriot  frappent les chasseurs russes effectuant des opérations dans l’espace aérien syrien.

3. Au cours de la dernière semaine d’août, un grand nombre de troupes russes, pour la plupart des équipes logistiques sont arrivées en Syrie. Ces troupes ont été vues à Damas et dans le district de la province de Lattaquié, leur travail est de préparer le terrain pour l’arrivée des unités de combat.

Intérêt statégique: Les forces russes sont en train de construire une base militaire.

4. Nos sources de renseignement indiquent aussi que Moscou a commencé à fournir à Damas toutes leurs compétences en matière d’imagerie satellite.

Intérêt statégique: visualiser la situation sur le terrain sur les différents fronts syriens, une étapespréparatoire pour l’introduction des forces terrestres.


Moscou n’est certainement pas prêt à mettre en danger le fief du président Bachar al-Assad  à Damas car il le considère comme une ligne rouge qui ne peut être franchie.
Si la Russie intervient militairement de cette façon, la Russie sera le premier pays extérieur au Moyen-Orient qui enverra des forces terrestres dans la guerre civile syrienne.

 

 

Le président Vladimir Poutine et ses soldats.
Le président Vladimir Poutine et ses soldats.

 

 

 

 

 

L’état totalitaire islamique expose son plan de domination mondiale

 

Le Grand Califat: Une carte montrant prétendument les zones  prévues dans les  plans  des terroristes d'avoir sous son contrôle dans les cinq ans a été largement partagée en ligne. Ainsi que le Moyen-Orient, l'Afrique du Nord et de vastes zones de l'Asie, elle révèle aussi l'ambition ISIS pour s'étendre dans l'Europe. L'Espagne, ou la loi  musulmane a régné jusqu'à la fin du 15ème siècle, ferait partie du califat, tout comme les pays des Balkans et de l'Europe de l'Est, jusqu'à comprendre  l'Autriche.
Le Grand Califat: Une carte montrant prétendument les zones prévues dans les plans des terroristes d’avoir sous son contrôle dans les cinq ans a été largement partagée en ligne. Ainsi que le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord et de vastes zones de l’Asie, elle révèle aussi l’ambition ISIS pour s’étendre dans l’Europe. L’Espagne, ou la loi musulmane a régné jusqu’à la fin du 15ème siècle, ferait partie du califat, tout comme les pays des Balkans et de l’Europe de l’Est, jusqu’à comprendre l’Autriche.

 

 

 

L’ISIS a déclaré officiellement la création d’un califat, ou État islamique, dans les vastes étendues du Moyen-Orient qui sont tombés sous son contrôle, et a ouvertement exposer sa vision politique pour s’étendre jusqu’en  Europe.

L’annonce a été décrit comme le «développement le plus important dans le djihadisme international depuis le 9/11».

Après avoir proclamé un califat, les militants sunnites – dont la brutalité pour tenter d’établir un contrôle en Irak et la Syrie a été la marque extrême de la violence  gratuite et de l’agression , une violence dénoncée même par Al-Qaïda – ont exigé l’allégeance des musulmans à travers le monde.

Avec une efficacité brutale, ISIS s’est taillé une grande partie du territoire qui chevauche  effectivement la frontière entre l’Irak et la Syrie et jeté les bases de son proto-état.

 

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Annonce: Les militants de l’ISIS (photo) Ont Déclaré officiellement la création d’un califat , l’État islamique,.

 

Abu Bakr al-Baghadi...proclamé calife.
Abu Bakr al-Baghadi…proclamé calife.

 

Extrémiste:. Un islamiste  brandissant  u pistolet,fidèle à ISIS Célèbre l'annonce de l'Etat islamique en agitant non drapeau islamique Dans la ville syrienne de Raqqa hier La région Est considérée Comme la principale base  Opérationnelle ISIS
Extrémiste:. Un islamiste brandissant u pistolet,fidèle à ISIS Célèbre l’annonce de l’Etat islamique en agitant non drapeau islamique Dans la ville syrienne de Raqqa hier La région Est considérée Comme la principale base Opérationnelle ISIS

 

 

Support: la suite des Demandes d'Isis »Que Les musulmans Du monde Entier déclarent Leur allégeance au califat, certains des semblent déjà-soi faire. Cette  photographie, prise apparemment Dans Le Pays-Bas, une partie d' Été en ligne par les partisans ISIS
Support: la suite des Demandes d’Isis »Que Les musulmans Du monde Entier déclarent Leur allégeance au califat, certains des semblent déjà-soi faire. Cette photographie, prise apparemment Dans Le Pays-Bas, une partie d’ Été en ligne par les partisans ISIS

 

Exécution: Avec juin Efficacité brutale, ISIS S'est taillé en juin ,une grande partie de territoire Qui a effacé la frontière Effectivement Entre l'Irak et la Syrie et jeté les bases de Leur proto-État
Exécution: Avec juin Efficacité brutale, ISIS S’est taillé en juin ,une grande partie de territoire Qui a effacé la frontière Effectivement Entre l’Irak et la Syrie et jeté les bases de Leur proto-État

 

Protestations: Le Groupe a appele Les Musulmans Du Monde Entier à jurer allégeance à l'Etat islamique. En chiite Dominee par l'Iran, cependant, IL Ya eu des manifestations de grande ampleur Contre Les militants Islamistes
Protestations: Le Groupe a appele Les Musulmans Du Monde Entier à jurer allégeance à l’Etat islamique. En chiite Dominee par l’Iran, cependant, IL Ya eu des manifestations de grande ampleur Contre Les militants Islamistes

 

 
«La légalité de tous les émirats, les groupes, les Etats et les organisations …est  devenue nulle par l’expansion de l’autorité du calife et l’arrivée de ses troupes dans leurs régions», a déclaré Abou Mohammed al-Adnani.

«Écoutez votre calife et obéissez  lui . Soutenez votre état, qui grandit chaque jour », at-il ajouté dans un communiqué audio mis en ligne  hier.

Charles Lister, un chercheur invité à la Brookings Institution, a dit de l’annonce  qu’elle a probablement été le «développement le plus important dans le djihadisme international depuis le 9/11».

Al-Adnani a défini vaguement le territoire de l’État que l’exécution du nord de la Syrie à la province irakienne de Diyala – une vaste étendue de terres à cheval sur la frontière qui est déjà en grande partie sous le contrôle de l’ISIS.

Il a également déclaré que, avec l’établissement du califat, le groupe a  changé son nom  pour : l’État islamique, procédant à l’abandon de la mention de l’Irak, Sham et le Levant.

Cependant, dans une carte largement partagée par les partisans d’ISIS sur les réseaux sociaux, le groupe islamiste a présenté un plan de cinq ans  sur  la façon dont les djihadistes aimeraient étendre leurs limites au-delà des pays à majorité musulmane.

Ainsi que des plans pour étendre le califat dans tout le Moyen-Orient, l’ensemble de Afrique du Nord, et de grandes parties de l’Asie occidentale, la carte marque également une expansion dans certaines parties de l’Europe.

l’Espagne, qui a été un pays administré  par les musulmans pendant 700 ans jusqu’en 1492, est marqué comme un territoire du califat  qui prévoit l’avoir sous son contrôle en 2020.

Ailleurs, l’ISIS envisage de prendre le contrôle des Etats des Balkans – dont la Grèce, la Roumanie et la Bulgarie – étendre ses territoires en Europe de l’Est aussi loin que l’Autriche, qui semble être basée sur des  frontières d’avant la Première Guerre mondiale ,à l’époque de l’Empire austro-hongrois .

L’ISIS fait régulièrement des déclarations et des communiqués de propagande en faveur du retour des frontières géographiques,déjà  en place avant la Grande Guerre de 1914-1918.

Le groupe insiste le découpage  de l’Empire ottoman par les forces alliées après le conflit – communément appelée l’Accord Sykes-Picot – qui était une tentative délibérée de diviser les musulmans et limiter la probabilité qu’un autre califat soit  établi.

Les extrémistes musulmans ont longtemps rêvé de recréer l’état islamique ou califat, qui a régné sur le Moyen-Orient, Afrique du Nord et au-delà des formes diverses au cours de 1400 ans d’histoire de l’Islam.
Il n’était pas clair de définir  quel impact immédiat aurait  la déclaration  du représentant de l’État Islamique  sur le terrain ,en Syrie et en Irak, même si les experts ont prédit qu’il pourrait annoncer  des luttes intestines entre les militants sunnites qui ont uni leurs forces avec l’État islamique dans sa lutte contre le Premier ministre irakien ,Nouri al-Maliki et son gouvernement à  majorité chiite .

«Maintenant, les insurgés en Irak n’ont aucune excuse pour travailler avec l’ISIS ,s’ils espéraient partager le pouvoir avec eux, dit Aymenn al-Tamimi, un analyste spécialisé dans les milices islamisques en Irak et en Syrie. «La perspective de luttes intestines en Irak est augmentée pour vous, at-il ajouté.

Le plus grand impact, cependant, pourrait être sur un   mouvement djihadiste international plus large, en particulier sur l’avenir d’Al-Qaïda.

Fondé par Oussama Ben Laden, le groupe qui a effectué les attentats du 11 Septembre (version officielle américaine)sur les États-Unis a longtemps porté le manteau de la cause jihadiste internationale.

Mais l’État islamique a tout  bouleversé devant lui:les règles  et la vision politique elle-même.

«Cette annonce constitue une menace grave à al-Qaida et  de sa position de longue date du leadership de la cause jihadiste internationale», a déclaré Charles Lister, chercheur invité à la Brookings Doha Center.

«Pris globalement, la jeune génération de la communauté djihadiste devient de plus en plus favorable à [l’ISIS] en grande partie à cause de  sa capacité éprouvée pour obtenir des résultats rapides grâce à sa brutalité et à sa violence extrème, a-t-il ajouté.

Al-Baghdadi, un militant irakien ambitieux qui a une prime de $ 10,000,000 US  sur sa tête, a pris les rênes de l’ISIS en 2010 quand elle était encore une filiale d’Al-Qaida, basée  en Irak.

Depuis, il a transformé ce qui avait été une organisation parapluie, portée principalement sur l’Irak,en une force militaire transnationale très respectée.

Al-Baghdadi a longtemps été en désaccord avec le chef d’Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, et les deux chefs terroristes  avaient annoncé une rupture très publique après qu’al-Baghdadi a ignoré les demandes d’al-Zawahiri que l’Etat islamique  devait quitter la Syrie.
Marre d’ al-Baghdadi et incapable de le contrôler, al-Zawahiri avait formellement désavoué l’ISIS en Février 2014.

Mais la popularité  d’ al-Baghdadi n’a fait que croître depuis lors, comme ses combattants ont renforcé leur emprise sur une grande partie de la Syrie, et ont maintenant envahi de larges pans de territoires de  l’Irak.

Après sa nomination à la tête du califat, ISIS a exigé qu’al-Baghdadi  devait prendre le nom de   calife Ibrahim – en utilisant le nom donné au fils du prophète Mahomet dans le but de renforcer l’argument selon lequel il est aujourd’hui le leader de tous les  musulmans dans le monde  et  successeur  en droite ligne du prophète lui-même.

La déclaration de l’Etat islamique intervient alors que le gouvernement irakien tente de reconquérir une partie du territoire qu’il  a perdu au groupe djihadiste et ses alliés militants sunnites au cours des dernières semaines.

Le dimanche,29 juin 2014, des hélicoptères de combat irakiens ont frappé les positions des insurgés présumés pour une deuxième journée consécutive à Tikrit – la ville natale majoritairement sunnite de l’ancien dictateur Saddam Hussein.

L’armée irakienne a lancé sa poussée pour reconquérir Tikrit – qui est un foyer d’antipathie envers le gouvernement à majorité chiite de l’Irak -, samedi, avec une attaque sur plusieurs fronts menée par les troupes au sol appuyées par des chars et des hélicoptères.

EN CONCLUSION:

Un califat est un Etat islamique gouverné par un calife »- dans ce cas, Abou Bakr al-Baghdadi  est considéré comme le successeur de Mahomet par ceux  qui lui donnent allégeance,simplement  en jurant fidélité.

De la même manière que le Pape est considéré comme le chef de l’Église catholique, un calife ,se définit  comme le dirigeant des musulmans dans le monde entier.

Les djihadistes prendraient eux-mêmes,dans leurs seules mains, la responsabilité d’établir la politique – strictement fondée sur le Coran – pour tous les musulmans et les territoires occupés par les musulmans dans le passé.

Une des premières choses qu’ISIS a fait après avoir annoncé la formation du  califat, fut de déclarer tous les émirats et sultanats existants comme illégaux.

Par conséquent, toutes les  personnes ,prêtant  serment au nouvel état islamique, seraient   tenu en même temps de déclarer qu’elles ne reconnaissent plus ni les frontières, ni les lois ou  toute autorité des Etats musulmans  actuels.

L’annonce de l’Etat islamique, les militants ont décrit à plusieurs reprises comme étant «restaurée» la Grande Vision du Prophète d’un Grand Califat qui s’étendrait sur le Monde.

>Il s’agit d’une référence au  dernier califat largement reconnu – qui existait sous l’Empire ottoman et a effectivement pris fin avec la fondation de la Turquie ,en 1923.

De nombreux islamistes – y compris l’ISIS – tendent à blâmer cet effondrement sur le  dépeçage géographique de l’Empire ottoman par les Alliés ,après la Première Guerre mondiale.

En déclarant un califat, ISIS prétend maintenant  «corriger» …en partie, le conflit vieux d’un siècle.

Il n’était pas clair quel impact immédiat de la déclaration aurait sur le terrain en Syrie et en Irak, si les experts ont prédit qu’il pourrait annoncer luttes intestines entre militants sunnites qui ont uni leurs forces avec l’État islamique dans sa lutte contre le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki et son chiite dirigé par le gouvernement.

«Maintenant, les insurgés en Irak n’ont aucune excuse pour travailler avec l’ISIS s’ils espéraient partager le pouvoir avec ISIS, dit Aymenn al-Tamimi, un analyste spécialisé dans les militants islamistes en Irak et en Syrie. «La perspective de luttes intestines en Irak est augmentée pour vous, a-t-il ajouté.

La Grande Question à $1 million pour les québécois qui sommeillent sous la bienveillance de l’espion canado-saoudien Philippe Couillard est la suivante:

donnerons-nous un jour des  cours sous la tutelle des djihadistes  dans nos écoles pour remplacer

les cours d’histoire et de science qui seront abolis …afin de faciliter l’intégration  du Québec dans la mouvance islamique?

Le Grand Califat: Une carte montrant prétendument les zones  prévues dans les  plans  des terroristes d'avoir sous son contrôle dans les cinq ans a été largement partagée en ligne. Ainsi que le Moyen-Orient, l'Afrique du Nord et de vastes zones de l'Asie, elle révèle aussi l'ambition ISIS pour s'étendre dans l'Europe. L'Espagne, ou la loi  musulmane a régné jusqu'à la fin du 15ème siècle, ferait partie du califat, tout comme les pays des Balkans et de l'Europe de l'Est, jusqu'à comprendre  l'Autriche.
Le Grand Califat: Une carte montrant prétendument les zones prévues dans les plans des terroristes d’avoir sous son contrôle dans les cinq ans a été largement partagée en ligne. Ainsi que le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord et de vastes zones de l’Asie, elle révèle aussi l’ambition ISIS pour s’étendre dans l’Europe. L’Espagne, ou la loi musulmane a régné jusqu’à la fin du 15ème siècle, ferait partie du califat, tout comme les pays des Balkans et de l’Europe de l’Est, jusqu’à comprendre l’Autriche.