D’étranges statues au visage énorme, aux larges oreilles, aux orbites béantes et tournées vers le ciel se dressent dans la solitude désolée de Rapa-nui, nom donné par les Tahitiens à l’île de Pâques. Aujourd’hui encore, elles constituent une énigme majeure de l’archéologie.
Les yeux des statues retrouvés enfouis dans le sol en 1978 et replacés dans leur orbite, accentuent le caractère grandiose et mystérieux de ces colosses.
Fascinants vestiges d’une civilisation ancienne peu connue, ces grandioses effigies sont différentes de celles qui peuplent les autres terres du Pacifique, et les Pascuans eux-mêmes ont perdu tout souvenir de leur signification. Elles sont aperçues pour la première fois par le navigateur hollandais Roggeveen qui débarque sur l’île, terre aride et pauvre d’origine volcanique constituant l’extrême pointe de la Polynésie, le jour de Pâques 1722: la date donne son nom à la nouvelle terre.
Souvent nommées les « têtes » ou les « bustes » les statues de l’île, les moai, dont la taille varie de un à vingt et un mètres représentent cependant une silhouette entière. Mais les visages sont si disproportionnés et énormes que le reste du corps passe inaperçu. Leur nombre est évalué à six cents environ. Elles ont été taillées dans le tuf, roche du volcan Rano Raraku, à l’Est de l’île.
Dans la carrière creusée dans le flanc du volcan se trouvent jusqu’à deux cents statues restées inachevées, sans qu’on puisse s’expliquer les raisons de l’abandon de ce gigantesque chantier. Les plus anciennes semblent avoir été fabriquées entre 500 et 800 de notre ère. Les moai peuvent être regroupés en deux catégories. Les premiers se dressent sur les versants du Rano Raraku et leurs corps sont recouverts de symboles. Les seconds, ornés à l’origine de couvre-chefs cylindriques appelés pukaos, ont été levés sur des autels (les âhu : murs érigés parallèlement à la côte et hauts de cinq mètres) et tournant le dos à la plage. Ils ont été renversés pendant les violentes guerres tribales du XVIIIème siècle.
En 1978, l’archéologue pascuan Sergio Rapu découvre dans le sol d’immenses yeux de corail blanc et de tuf rouge, ce qui infirme la théorie selon laquelle les orbites des statues avaient été volontairement laissées béantes.
La population pascuane, au moment de la découverte de l’île, se divise en une dizaine de clans différents sur lesquels règne un roi. Le premier d’entre eux aurait été un certain Hotu Matua, venu avec sa femme et ses compagnons d’un autre atoll polynésien en proie à la guerre. Dans les années 1950, le navigateur norvégien Thor Heyerdahl avance que les premiers habitants de cette terre ont été les descendants de Péruviens (hommes dits « aux longues oreilles ») et qu’une seconde vague d’immigration a gagné la Polynésie juste avant la découverte de l’île.
Mais cette thèse ne rencontre plus guère d’écho à l’heure actuelle en dépit du succès de l’expédition du Kon-Tiki, en 1947, traversée effectuée entre le Pérou et la Polynésie dans le but de démontrer l’origine amérindienne des populations océaniennes. La seule certitude en ce qui concerne les Pascuans semble être leur parenté avec les Polynésiens.
Une trentaine de souverains ont succédé à Hotu Matua jusqu’en 1862. Un second roi, ou chef militaire, est aussi choisi chaque année, après une cérémonie religieuse consacrée au culte d’un Homme-Oiseau. C’est au printemps que cette fête s’organise. Elle consiste en une compétition où chaque homme doit s’emparer, avant les autres, du premier oeuf pondu par les sternes, hirondelles de mer, sur l’îlot voisin de Moto Nui. Le vainqueur (en fait, chaque concurrent est représenté par son serviteur) prend alors le nom de Tangata Manu et incarne sur terre le dieu Maké Maké, créateur de l’Univers.
Les ressources et la configuration de l’île expliquent que la société pascuane soit formée pour l’essentiel de pêcheurs et de cultivateurs. Très hiérarchisée, elle est continuellement en proie à des luttes violentes et le cannibalisme y est une pratique courante. Mais c’est une grande rafle d’esclaves menée en 1862 par des négriers péruviens qui lu, porte un coup fatal en décimant la quasi totalité de ses habitants. Aujourd’hui, les Pascuans d’origine ont pratiquement disparu, et l’île de Pâques, avec environ deux mille habitants, n’est plus qu’un département ci du Chili, qui l’a annexée en 1888.
Pendant longtemps, les savants se sont demandé comment les Pascuans avaient pu ériger des statues aussi imposantes. Une réponse est apportée en 1955 par Thor Heyerdahl qui, en dix-huit jours, parvient, avec l’aide d’une douzaine de Pascuans, à dresser une statue de 23 tonnes.
Armés de madriers, les ouvriers inclinent un côté de la statue et glissent des pierres dessous. Ensuite, ils soulèvent un peu plus la statue et recommencent l’opération jusqu’à ce qu’elle soit presque amenée à la verticale contre les pierres amassées. Puis ils finissent de la redresser avec des cordes.
Mais Heyerdahl ne peut expliquer comment ont été posés les « chapeaux » des statues, lourds de plusieurs tonnes. Le transport des statues, des carrières à leur lieu d’érection, a également suscité maintes interrogations. En 1955, une expérience est tentée : les colosses de pierre sont couchés, sur le ventre, sur des traîneaux tirés par des cordes. Mais, si le problème du transport se trouve ainsi résolu, celui des matériaux nécessaires à ces différentes opérations demeure.
L’île, découverte en 1722, n’a qu’une maigre végétation. Enfin, en 1983, des noix de jubea, fruits d’un palmier dit du Chili, abandonnées depuis des siècles, sont découvertes. La théorie du botaniste britannique John Flenley affirmant qu’autrefois l’île était couverte d’une forêt dense est ainsi confirmée. Les Pascuans disposaient donc du matériel nécessaire à la construction des leviers et des madriers…mais ceci est une explication rationnelle de la situation:elle ne tient pas compte d’une possibilité d’intervention ,d’une aide venue …d’ailleurs!
La découverte d’une troisième famille de virus géants qui a survécu à plus de 30 000 ans de congélation dans le sol de Sibérie pose d’importantes questions de santé publique.
Une équipe de virologistes français a mis en évidence l’existence de Pithovirus sibericum, qui sévissait vers la fin de l’ère de l’homme de Néandertal, dans un échantillon de sol gelé en provenance de l’extrême nord-est sibérien, dans la région autonome de Chukotka.
Elle estime qu’avec cette découverte la résurgence de virus considérés aujourd’hui comme éradiqués, tel celui de la variole, n’est plus un scénario de science-fiction.
Les chercheurs pensaient avoir atteint les limites ultimes du monde viral en terme de complexité génétique des virus géants, les seuls visibles en microscopie optique du fait de leur diamètre supérieur à 0,5 micron, après la découverte du premier représentant de la famille des Megaviridaeen 2003, puis de deux spécimens de la famille des Pandoravirus en 2013.
« L’analyse approfondie de Pithovirus révèle qu’il n’a quasiment aucun point commun avec les virus géants précédemment caractérisés. Il inaugure donc une nouvelle famille de virus, portant à trois le nombre de familles de virus géants connues à ce jour », a précisé lundi la communauté scientifique dans un communiqué.
La grande taille des virus géants n’est pas, en soi, leur caractéristique la plus intéressante. Leur originalité réside dans la complexité de leur génome.
Beaucoup de virus, parmi les plus pathogènes pour l’homme comme ceux de la grippe ou du sida, ont une dizaine de gènes qui leur suffisent largement pour proliférer.
Réchauffement climatique
Le Pithovirus en compte environ 500, certes moins que les 1900 à 2500 gènes de ses cousinsPandoravirus, mais avec un mécanisme de réplication à l’intérieur des cellules beaucoup plus sophistiqué.
L’étude de ces nouvelles entités, qui semblent beaucoup plus proches de cellules vivantes que les virus classiques, pourrait conduire à d’importantes avancées en matière biomédicale et de biotechnologie.
S’il n’est pas pathogène pour les cellules humaines, la découverte d’un virus géant capable de survivre dans le pergélisol (couche de sol gelé en permanence des régions arctiques) sur une période de plus de 30 000 ans pourrait aussi avoir des répercussions cruciales sur l’environnement.
« Cela a des implications importantes sur les risques de santé publique liés à l’exploitation des ressources minières et énergétiques des régions circumpolaires que le réchauffement climatique rend de plus en plus envisageable », dit le texte.
« La résurgence de virus considérés aujourd’hui comme éradiqués, tel celui de la variole dont le processus de réplication est similaire à celui du Pithovirus, n’est désormais plus du domaine de la science-fiction », précise-t-il.
Un des laboratoires impliqués s’est d’ailleurs attelé à quantifier de « manière réaliste » la probabilité d’un tel scénario à travers une étude métagénomique du pergélisol.
L’équipe de virologistes est constituée de chercheurs du laboratoire Information génomique et structurale d’Aix-Marseille, associés à ceux du laboratoire Biologie à grande échelle (CEA/INSERM/Université Joseph Fourier) et du Génoscope (CEA/CNRS).
Une découverte qui pourrait être la plus importante depuis la découverte des manuscrits de la mer Morte, a alerté les spécialistes de l’histoire biblique. Une ancienne collection de 70 petits livres,reliés avec du fil, pourrait révéler certains des secrets des premiers temps du christianisme.
Les experts sont divisés dans l’opinion quant à leur authenticité, mais disent que vérifiée comme véritable allait devenir l’une des découvertes les plus importantes pour rivaliser en importance avec la Mer Morte en 1947.
Aucun n’est plus grand que la taille des cartes de crédit ,ce sont des images, des symboles et des mots qui semblent se référer au Messie et, éventuellement, à la crucifixion et à la résurrection. En outre, certains des livres sont scellés, suscitant des doutes quant à savoir si les universitaires peuvent affirmer effectivement qu’elle est la collection perdue de manuscrits mentionnés dans le Livre de l’Apocalypse dans la Bible.
Les livres ont été découverts il y a cinq ans dans une grotte située dans une partie reculée de la Jordanie où il est connu que les réfugiés chrétiens ont fui à cet endroit, après la chute de Jérusalem en 70 AD .Des documents importants de la même période ont déjà été découverts dans la région.
Des essais métallurgiques préliminaires indiquent que certains des livres pourraient provenir quelque part près du premier siècle après la naissance de Jésus Christ. Cette estimation est basée sur la forme de corrosion qui se produit, dont les experts disent qu’elle est impossible à réaliser artificiellement. Si cette date est vérifiée, les livres seraient les premiers de l’ère chrétienne, antérieurs aux écrits de Saint Paul.
Le prospectus peut contenir des histoires contemporaines aux derniers jours de la vie de Jésus,ce qui a excité plusieurs érudits – bien qu’ils prennent la question avec des pincettes en raison du fait qu’il y avait auparavant de nombreux cas de faux très sophistiqués.
David Elkington, un chercheur britannique de l’histoire religieuse antique et en archéologie, et l’un des rares à examiner les livres, a déclaré qu’ils pourraient bien être «la plus grande découverte dans l’histoire du christianisme. »
«C’est excitant de penser que nous avons devant les yeux ,des articles d’occasion qui peuvent avoir été détenus par les premiers saints de l’Eglise», a-t-il ajouté.
Mais ces mystères trouvés dans leurs sites ancestraux ne sont pas la seule énigme à résoudre. Aujourd’hui, ses origines sont une énigme. Après leur découverte par un Bédouin jordanien, le trésor a été acquis par un Israélien, qui a dit que tout a été clandestinement placés en dehors de la frontière,dans l’état d’Israël, où ils sont disposés.
Quoi qu’il en soit, le gouvernement jordanien est en pourparlers au plus haut niveau afin de rapatrier et de sauvegarder la collection. Philip Davies, professeur émérite d’études bibliques à l’Université de Sheffield, a dit qu’il y avait des preuves solides que les livres ont une origine chrétienne parce les plaques montrent une carte de la ville sainte de Jérusalem. «Quand j’ai vu cela, j’ai été choqué,» dit-il. « Il est clair qu’il s’agit d’une image chrétienne. Il y a une croix au premier plan, et derrière elle, ce serait une tombe [de Jésus], un petit bâtiment avec une ouverture, et derrière elle les murs de la ville. Ailleurs dans le livre,on décrit aussi les murs et presque certainement ,il se réfère à Jérusalem. Il s’agit d’une crucifixion qui a lieu en dehors des murs de la ville « , dit le professeur.
L’équipe britannique actuellement en charge de la découverte craint que son présent « gardien » d’Israël peut envisager de vendre certains des livres au noir, ou pire … les détruire . Mais l’homme qui tient les livres nie tout et prétend qu’ils sont dans sa famille depuis 100 ans.
Dr Margaret Barker, ancien président de la Société pour l’étude de l’Ancient Testament, a déclaré: «Le Livre de l’Apocalypse parle de livres qui ont été scellés et ouverts uniquement pour le Messie. D’autres textes de la même période ont scellé des livres contenant des histoires d’une grande sagesse et d’une tradition secrète adoptée par Jésus à ses disciples les plus proches. C’est le contexte de cette découverte. «
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