Civilisation en décadence:personne ne veut des JO d’hiver de 2022

 

 

2014 Winter Olympic Games - Closing Ceremony

 

 

Après l’abandon, en janvier dernier, de la candidature de Stockholm (en Suède) pour la tenue des Jeux olympiques d’hiver de 2022, voilà qu’une autre prétendante — Cracovie, en Pologne — vient de se retirer, après un référendum où 70 % des habitants se sont prononcés en défaveur de l’événement.

En novembre, Munich abandonnait également l’idée d’organiser ces Jeux, tout comme les villes suisses de Davos et de Saint-Moritz, plus tôt l’an dernier.

Reste éventuellement Oslo, en Norvège — où personne ne veut des Jeux, semble-t-il —, mais aussi Lviv, en Ukraine (*bruit de toux*) ; Almaty, au Kazaksthan ; puis, Beijing, qui, rappelons-le, a déjà accueilli les JO d’été de 2008.

Soulignons aussi que Québec, entre autres villes, s’était d’abord montrée intéressée, avant que le maire Labeaume ne retire sa candidature, en 2011, pour plusieurs raisons.

Bref, il semble donc qu’à quelques exceptions près, personne ne veut plus des Jeux olympiques d’hiver de 2022, titrait cette semaine le Guardian, dans un billet cynique rédigé sous la forme d’un échange fictif.

«N’est-ce pourtant pas là un événement prestigieux ?», y demande-t-on. «Oui, mais c’est surtout extrêmement cher à organiser, ça n’améliore pas nécessairement les infrastructures, et les villes hôtes héritent de sauts à ski inutiles et de pistes de bobsleigh désertes qui jonchent les environs».

En Allemagne, c’est l’absence de transparence et l’avidité du Comité international olympique qui ont mené au retrait de la candidature, alors qu’à Stockholm, les contraintes financières ont justifié la décision.

Nul doute que la démesure des jeux de Sotchi — les plus coûteux de l’histoire —, et surtout ce qu’il en reste aujourd’hui, ont refroidi les ardeurs des dernières prétendantes.

Espérons que le maire Labeaume, en réalisant que les villes ne se bousculent plus au portillon olympique, restera de glace et n’aura pas envie de relancer la candidature de Québec, comme en rêvent Pierre Karl Péladeau et Marcel Aubut

Pour lire l’article du Guardian, cliquez ici.

Source autre : L’Actualité,