Dossier corruption politique:Couillard avait un compte bancaire dans un paradis fiscal + histoire récente de la corruption politique au Québec

Philippe Couillard,l'espion bien payé ,le loup qui criait aux  loups et l'arroseur arrosé.
Philippe Couillard,l’espion bien payé ,le loup qui criait aux loups et l’arroseur arrosé.

Les politiciens sont supposé être  là pour servir la population et non pour se servir!

Je ne sais pas combien de garde fous et de balises devrons-nous,Nous …le Peuple souverain, instaurer pour empêcher la corruption et la collusion de s’installer,de progresser comme elle le fait si bien depuis plus de 100 ans et faire ?

 

 

Après l’affaire des $428,000 de contributions d’origine inconnue dans le portefeuille du Parti libéral corrompu du Québec,voilà que l’on apprend que Philippe Couillard avait un compte bancaire dans un paradis fiscal ,soit l’Île de Jersey.

Quand il est parti travailler comme neurochirurgien en Arabie saoudite en 1992, Philippe Couillard a coupé tous ses liens fiscaux avec le Canada et le Québec, fermant ainsi ses comptes de banque au Canada. Pour recevoir son salaire de son employeur en Arabie saoudite, il a ouvert un compte à la succursale de la Banque Royale à Jersey, un paradis fiscal en Europe.

« Alors qu’il résidait et travaillait à l’étranger à la fin des années 90, le salaire de M. Couillard, comme celui de la plupart de ses collègues canadiens présents, était versé à une succursale de la banque à charte canadienne Banque Royale du Canada à Jersey », a indiqué le PLQ dans un communiqué de presse, à la suite d’un reportage diffusé hier par Radio-Canada.

Selon KPMG, l’Arabie saoudite n’impose pas les salaires de ses résidents fiscaux, ce qui était la situation fiscale de M. Couillard entre 1992 et 1996. À son retour au Québec en 1996, M. Couillard a conservé son compte bancaire à Jersey, mais il a divulgué aux autorités fiscales québécoises et canadiennes l’existence de ce compte. Il fut dès lors imposé sur les revenus d’intérêt et de placements de ce compte comme si l’argent avait été transféré dans un compte bancaire au Canada.

 

Couillard paradis fiscal
Philippe Couillard et l’effet Picsous

 

La corruption politique érigée en système de gouvernance

À les voir ainsi exposer non seulement la profondeur de la corruption, mais son long historique, on comprend qu’elle est un rouage de l’économie québécoise bien intégré au système. Il ne s’agit ni d’une exception, ni d’une nouveauté. Les liens entre contrats publics, développement du secteur privé et financement des partis remontent à longtemps et ont participé à la construction économique du Québec, pour le meilleur et pour le pire.

 

La commission Charbonneau dévoile les structures de cette économie qui s’est constituée dans un clair-obscur avantageux pour certains individus et certaines organisations. Il était grand temps que ça se fasse.

Cela dit, s’agit-il pour autant d’un mal typiquement québécois? D’un problème culturel qui rongerait le « canadien-français » à cause de ses origines latines? En fait, ce court texte vise à vous réconforter: la commission Charbonneau ne pourrait avoir lieu dans d’autres provinces parce qu’une bonne partie de ce qu’elle considère comme de la corruption y est… légal!

Rappel historique

À l’arrivée au pouvoir du gouvernement Lévesque en 1976, la question du financement politique est l’une de celles qu’il veut régler en priorité. Bien sûr, il voulait mettre fin au clientélisme et à certaines pratiques honteuses, mais il voulait également égaliser les forces: le Parti québécois ne pouvait compter à l’époque sur d’aussi vastes réseaux de financement.

Il choisit donc d’interdire le financement politique par des entreprises et devient la première province à le faire. Cette restriction était compensée par une allocation de l’État québécois aux partis politiques. Le gouvernement fédéral le fera plusieurs décennies plus tard (au milieu des années 2000), entre autres à cause d’importantes et constantes pressions exercées par le Bloc québécois.

Cette transformation opérée à Québec et à Ottawa ne s’est cependant pas généralisée.

Jean Chrétien...passera à l'histoire comme le pire premier ministre de l'histoire canadienne.Il a à son négatif :le détournement de fortes sommes de l'assurance chômage,la nuit des longs couteaux,le rapatriement de la Constitution canadienne sans le Québec,l'affaire des commandites,etc Il est le cauchemard de l'identité québécoise et le fossoyeur du droit légitime.
Jean Chrétien…passera à l’histoire comme le pire premier ministre de l’histoire canadienne.Il a à son négatif :le détournement de fortes sommes de l’assurance chômage,la nuit des longs couteaux,le rapatriement de la Constitution canadienne sans le Québec,l’affaire des commandites,etc
Il est le cauchemard de l’identité québécoise et le fossoyeur du droit légitime.

Le financement des partis dans le reste du Canada

Sur 13 provinces et territoires, seules deux autres provinces que le Québec (le Manitoba et la Nouvelle-Écosse) ont proscrit la participation des entreprises au financement électoral. Dans les autres provinces, l’usage de prête-noms n’est pas nécessaire: les entreprises peuvent directement s’entendre avec les partis pour leur verser de généreux dons.

On peut bien sûr célébrer la clarté de l’affaire : au moins on sait quelles entreprises donnent aux partis, mais sait-on en échange de quoi? Pas plus qu’au Québec, et comme on ne fera pas enquête sur des choses légales, comment peut-on l’apprendre? En fait, dans la Belle Province, Benoît Labonté, candidat déchu à la mairie de Montréal, avait révélé l’existence du système dit de « prête-noms » et contribué à l’éclosion des scandales qui ont mené à la commission Charbonneau. Comme l’objectif même des prête-noms est de permettre aux entreprises de contribuer aux partis politiques, un tel système serait totalement inutile dans les provinces et territoires où c’est permis.

Certaines provinces vont même plus loin. La Colombie-Britannique, la Nouvelle-Écosse, la Saskatchewan, Terre-Neuve, l’Île-du-Prince-Édouard et le Yukon n’ont pas de plafonds des contributions. Signalons aussi que les six provinces et territoire acceptent même des dons provenant de l’extérieur de leur territoire. Ainsi, non seulement des entreprises peuvent donner comme des personnes, où qu’elles soient situées, mais en plus elles peuvent donner autant qu’elles veulent. Ici c’est le système que la commission Charbonneau a nommé « double comptabilité » qui perd de sa pertinence. En effet, il vise surtout à cacher l’argent comptant reçu lorsque les prête-noms viennent à manquer pour dépasser les plafonds de contribution (ou contourner l’interdiction pour les entreprises de contribuer).

Ce mode de collecte de dons ressemble à un embryon de celui en vogue aux États-Unis où les Super PAC  ont fini par faire lever toute frontière entre les partis et les entreprises.

La double comptabilité permet aussi aux partis de dépasser les plafonds de dépenses électorales, plafonds qui n’existent pas en Alberta et au Yukon. Là, les partis peuvent dépenser autant d’argent qu’ils sont capables d’amasser. Ainsi, au Yukon, il est légal pour une seule entreprise de donner autant d’argent qu’elle le veut pour s’assurer de faire élire le parti qui lui sera le plus favorable. Aux États-Unis, les élections coûtent plus chères d’années en années.

Corrompu le Québec? C’est maintenant une évidence. Cependant, est-il plus corrompu que les autres provinces? On pourrait arguer qu’il dispose surtout de lois plus strictes en matière de financement des partis politiques, ce qui lui permet aujourd’hui de mettre en lumière la corruption.

La Commission du juge Charbonneau

La première à exiger une commission d’enquête publique a été l’adéquiste Sylvie Roy en avril 2009. Le Parti libéral en était à son troisième mandat, et Jean Charest n’avait absolument aucune intention de céder. Pendant deux ans, il a systématiquement refusé de lancer une commission publique, préférant plutôt la création d’escouades policières. Il a commencé par Marteau en octobre 2009, puis a ajouté l’Unité anticollusion (UAC) du ministère des Transports le février suivant et a finalement créé l’Unité permanente anticorruption (UPAC) une année plus tard pour chapeauter les deux autres et coordonner le travail de toutes les enquêtes (non publiques).

Acte I: Duchesneau

La commission a finalement été mise en place en 2012. Quand Jacques Duchesneau, l’ex-chef de l’UAC, a parlé de 70% d’argent sale en politique provinciale, on trouvait le montant trop énorme. C’était juste trop scandaleux: ce devait être une exagération!

Son premier coup de théâtre avait été de couler aux médias son rapport lorsqu’il était à la tête de l’UAC parce qu’il avait peur qu’autrement il ne soit jamais rendu public. Duchesneau a répété ses conclusions à la commission et y a ajouté l’incroyable 70%, sous serment. Avec les révélations de ce printemps, les chroniqueurs ont commencé à dire que ce n’était peut-être pas si exagéré.

Rappelons que c’est tout juste après avoir été le premier témoin vedette de la commission, en juin 2012, que Duchesneau s’est présenté pour la Coalition Avenir Québec (CAQ) aux élections du mois d’août dernier. C’est probablement le député le plus en vue du nouveau parti de droite.

Acte II: Zambito

Lino Zambito,le plus gaffeur et le plus comique des témoins mafieux de la Commission Charbonneau.
Lino Zambito,le plus gaffeur et le plus comique des témoins mafieux de la Commission Charbonneau.

Jean Charest avait choisi de tenir les élections l’été pour qu’elles soient terminées avant que les audiences de la commission ne reprennent à l’automne 2012. Bien que Charest ait perdu son pari quant à sa réélection, il est devenu clair qu’il n’avait pas le choix une fois terminée la discussion introductive des différentes factions et modus operandi de la mafia italienne.

Le témoignage de Lino Zambito a éclaboussé fonctionnaires et ingénieurs, l’ex-président du comité exécutif de la ville de Montréal et des ex-ministres libéraux. L’entrepreneur en construction s’était joint au cartel des égouts, dirigé par la mafia. Il a expliqué comment certains fonctionnaires facilitaient la collusion en partageant de l’information privilégiée sur les contrats à venir et en approuvant des faux extras, le tout contre de l’argent comptant et d’autres formes de cadeaux.

Au cours de l’automne, un grand nombre de fonctionnaires sont venus témoigner. À les écouter, il est devenu clair que le milieu de la construction brassait des affaires de la même façon dans le secteur public que dans le secteur privé. Les fonctionnaires étaient vus comme des donneurs d’ouvrage à amadouer. L’allégeance des employés municipaux envers leur réel employeur, la ville de Montréal, était vacillant, comme l’a souvent fait remarquer la juge France Charbonneau.

Zambito a aussi révélé l’existence d’un système de fausse facturation, nécessaire pour fournir de l’argent comptant aux firmes de génie-conseil. Les témoignages de ce printemps ont confirmé que les partis politiques étaient la destination finale de cet argent. De plus, les entrepreneurs en construction, pour conserver de bonnes relations avec le gouvernement provincial, étaient très attentifs aux besoins des ministres. Zambito a ainsi souligné avec délicatesse le quarantième anniversaire de la vice-première ministre de l’époque, Nathalie Normandeau, en envoyant à son bureau un bouquet de quarante roses. Mais que c’est touchant!

Acte III: Montréal

Frank Zampino et Gérald Tremblay...des câlins de mafieux.
Frank Zampino et Gérald Tremblay…des câlins de mafieux.

Des témoins de chaque palier hiérarchique de la ville de Montréal ont défilé devant la commission, jusqu’à l’ex-président du comité exécutif Frank Zampino et l’ex-maire Gérald Tremblay. Ils ont tout deux clamé leur innocence, dans des registres très différents, mais la vue d’ensemble qui s’est dégagée de ce chapitre montréalais place Zampino à la tête du stratagème. Il semblait impliqué de près dans la répartition des contrats à la fois pour les entrepreneurs et pour les firmes de génie-conseil.

Son sous-fifre semble avoir été Bernard Trépanier, grand argentier d’Union Montréal, le parti du maire, maintenant dissous. Dans le milieu, on l’appelait «Monsieur 3%» en référence à la redevance qu’il percevait sur les contrats attribués aux différentes entreprises. Des responsables jurent que leur parti ne recevait aucune redevance de la sorte. Plusieurs témoins ont suggéré que Trépanier mettait tout simplement l’argent dans ses propres poches.

Pour ce qui est du maire Tremblay, il ne savait probablement rien, mais il n’a pas tenté de savoir non plus. Une hypothèse plausible explique son attitude détachée par son passé de ministre au gouvernement provincial, un poste qui demande beaucoup moins d’implication dans les opérations quotidiennes que celui de maire.

Acte IV: Laval

Jean Charest,Gérald Tremblay et Gilles Vaillancourt...les architectes d'un  régime dont la base est le crime organisé.
Jean Charest,Gérald Tremblay et Gilles Vaillancourt…les architectes d’un régime dont la base est le crime organisé.

Lorsque les rideaux se sont fermés sur Montréal, ils se sont réouvert sur Laval, la troisième ville du Québec. En tournant son regard sur le royaume de Gilles Vaillancourt, la commission a dans les faitsmis fin à sa quasi-dictature en place depuis plus de deux décennies. Encore une fois, le processus d’attribution des contrats était truqué, mais cette fois, le maire avait le plein contrôle. Il a même été accusé de diriger une organisation criminelle sous un chef de gangstérisme!

De plus, l’agent officiel de Vaillancourt a témoigné du fait que presque tous les conseillers municipaux (tout le conseil municipal était sous le contrôle de Gilles Ier) avaient reçu de l’argent comptant recueilli auprès des ingénieurs pour rembourser leurs contributions politiques. La mise en lumière de ce vaste système de prête-noms a mené à la mise en tutelle de Laval puisque le successeur de Vaillancourt y avait participé, tout comme la quasi-totalité du conseil de ville actuel.

Scènes provinciales

Les contributions politiques au provincial sont revenus sur le tapis à quelques reprises. Les ingénieurs ont expliqué qu’ils ont été contactés par des collecteurs de fonds des deux principaux partis (le PLQ et le PQ). Le système des prête-noms au provincial, fort répandu et requis pour mener à bien le financement sectoriel, a été initialement documenté par Québec solidaire en mars 2010 et est maintenant sous enquête par le Directeur général des élections (DGEQ), qui croit qu’il pourrait atteindre 13 millions $.

Gilles Cloutier passera à l'histoire comme un agent  important  de la corruption de notre système politique.
Gilles Cloutier passera à l’histoire comme un agent important de la corruption de notre système politique.

Ce que le secteur de la construction avait à gagner en finançant les partis politiques provinciaux est demeuré nébuleux jusqu’à ce que l’organisateur politique Gilles Cloutier s’amène à la barre des témoins. Ingénieur après ingénieur avaient expliqué qu’ils finançaient les partis municipaux pour obtenir des contrats. Toutefois, quand on les questionnait au sujet de leurs contributions au palier provincial, ils renvoyaient tous à une vague notion de «juste au cas». Aucune collusion au ministère des Transports, ont-ils tous répété d’une seule et bizarrement même voix.

Gilles Cloutier 001

Cloutier a précisé la nature du réseautage offert lors des événements de financement d’un parti au pouvoir: en y participant, on obtient un accès privilégié aux ministres, qui ont le pouvoir d’accélérer et d’influer les processus bureaucratiques. Ainsi, Cloutier réussissait à attirer les ingénieurs à ses événements en leur disant qu’ils pourraient faire des pressions pour le compte de leurs clients municipaux: s’assurer qu’ils recevraient leur subvention, ou débloquer ce foutu permis environnemental. L’accès aux décideurs donnait par la suite un avantage concurrentiel aux firmes de génie-conseil rivalisant pour des contrats municipaux.

EN CONCLUSION

Ce sont des milliards de dollar$$$ qui sont évacués chaque année du trésor public.Le bien commun est menacé par ces criminels en cravate.Comment quelqu’un qui est associé  à un parti politique ayant des liens avec le crime organisé et qui  a oser défier tout le monde sur le thème de la transparence alors qu’il cachait un compte en banque dans un paradis fiscal ,peut-il honnêtement essayer de nous faire croire  qu’il peut bien administrer la « province coloniale » du Québec?

 

 

 

Dossier corruption politique:PKP avait aussi ses entrées chez Jean Charest

Pierre-Karl Péladeau
Pierre-Karl Péladeau

 

 Aujourd’hui candidat péquiste, le patron de presse Pierre Karl Péladeau avait ses entrées auprès de Jean Charest, à l’époque où ce dernier était premier ministre, révèlent des extraits récents de l’agenda de l’ancien politicien .

Hier, de passage à une station de radio de Québec, M. Péladeau s’est insurgé contre la proximité de M. Charest avec la famille Desmarais. Or, des extraits de l’agenda de M. Charest à l’époque où il était chef de l’opposition, avant 2003, ont été envoyés à l’UPAC, récemment. La Presse en avait fait état au printemps 2013. Ils indiquent que M. Charest était en contact régulier avec Marc Bibeau, le responsable du financement au PLQ, aussi administrateur de Power Corporation, propriétaire de Gesca, dont fait partie le quotidien LaPresse. On y apprend aussi que le chef libéral planifiait plusieurs rencontres avec la famille Desmarais entre 1999 et 2001.

En entrevue, M. Péladeau s’est indigné de cette proximité entre le monde politique et les gens d’affaires. «Moi, je ne suis jamais allé à Sagard comme Jean Charest l’a fait», a-t-il lancé. Les journaux de Québecor ont à maintes reprises fait des reportages sur le domaine de la famille Desmarais dans Charlevoix.

«C’est ça aussi, l’héritage de Jean Charest, cette proximité avec le monde des affaires, ce détournement de la démocratie où elle ne se fait plus à l’Assemblée nationale, mais dans des salons feutrés. C’est l’illustration flagrante de ce que l’ère libérale nous a donné», a lancé le magnat de la presse, candidat péquiste dans Saint-Jérôme.

 

Mais LaPresse a obtenu des extraits bien plus récents de l’agenda de M. Charest qui montrent que le patron de Québecor avait des rapports réguliers avec l’ex-premier ministre. En octobre 2011, par exemple, M. Charest participait à un souper restreint, chez Denise Filiatrault, au Tropique Nord, avenue Pierre-Dupuy. S’y trouvaient Pierre Karl Péladeau et sa conjointe Julie Snyder, de même que Gilbert Rozon et sa conjointe Danielle Roy.

Conversation et rencontre

Le 1er juin 2011, l’agenda indique que M. Charest s’est entretenu au téléphone avec M. Péladeau. Le sujet de la conversation ne figure pas à l’agenda, mais à l’époque, l’injection de 200 millions de fonds publics dans l’amphithéâtre multifonctionnel de Québec faisait les manchettes. Québecor est un acteur important dans ce projet. Trois jours plus tôt, M. Charest avait invité des patrons de Québecor à son cabinet de Montréal. Lors d’une «rencontre privée», on retrouvait, outre M. Charest et son chef de cabinet de l’époque, Luc Bastien, M. Péladeau et Martin Tremblay, décrit comme «conseiller principal aux projets spéciaux». En fait, M. Tremblay est le principal responsable du dossier de l’amphithéâtre.

Mais ce dossier n’est pas le seul qui a conduit PKP au bureau du premier ministre libéral. Une autre série de pages de l’agenda, remontant à 2005 et 2003, illustre aussi leur proximité. Le 26 avril 2005, M. Charest recevra M. Péladeau à son bureau pour une oeuvre caritative présidée par le magnat de la presse. M. Péladeau est alors accompagné de Pierre Lampron, vice-président aux relations institutionnelles de Québecor. M. Lampron est le père de Julien Lampron, qui était producteur chez TVA, propriété de Québecor, avant de devenir directeur des communications au cabinet de Pauline Marois.

Enfin, l’agenda de Jean Charest indiquait en date du 20 septembre 2003 que le premier ministre assistait à «une réception chez Julie Snyder et Pierre Karl Péladeau», à Eastman, avec, en regard, le numéro de téléphone du couple et celui de leurs cellulaires personnels.

 

EN CONCLUSION

Les mass médias qui sont possédés par  de puissantes familles liées à la haute finance,collaborent ensemble afin de contrôler le pouvoir politique …totalement dans leurs mains ,grâce à la soumission des partis politiques corrompus.

 

 

 

L’ombre des «années Charest» plane sur les libéraux

Photo: Jacques Boissinot/La presse canadienne

Photo: Jacques Boissinot/La Presse Canadienne

Les policiers de l’Unité permanente anticorruption (UPAC) se retrouvent pour ainsi dire à un battement de cœur de l’ex-premier ministre Jean Charest avec les nouvelles rondes de perquisitions menées dans les entreprises de Marc Bibeau, le président de Schokbéton.

Un consortium de médias, dont fait partie Le Devoir, rapporte ce matin que l’argentier du Parti libéral du Québec (PLQ) sous Jean Charest est ciblé dans une enquête sur un stratagème de financement illégal de la formation en échange de lucratifs contrats publics.

Les documents judiciaires obtenus par les médias font état de la tenue d’une activité de financement qui aurait rapporté à elle seule 428 000 dollars… sans aucune trace officielle.

Les mots «collusion entre entrepreneurs»«contrôle des soumissions», «financement politique» et enveloppes«à remettre ou à recevoir» aux bureaux de Schokbéton reviennent dans des documents caviardés, utilisés par les enquêteurs pour obtenir de nouveaux mandats de perquisition.

Ces perquisitions, faites en novembre dernier, ont permis aux enquêteurs de saisir les ordinateurs et les serveurs de Schokbéton, ainsi que toutes les images qui auraient pu être captées par des caméras de surveillance.

Les policiers seront en mesure de déterminer les allées et venues aux bureaux de Schokbéton avec d’autant plus de précisions qu’ils ont également obtenu l’accès à des courriels et des registres d’appels téléphoniques. Sans compter qu’ils ont obtenu l’aide de quelques informateurs bien placés, de toute évidence.

Marc Bibeau, grand argentier et stratège du PLQ sous Jean Charest, a défendu son intégrité dans un communiqué. Il est vrai que les informations contenues dans les documents ne constituent pas de la preuve. Il est aussi vrai qu’aucune accusation n’a été portée contre M. Bibeau.

Le mal est fait. La campagne s’annonce longue et difficile pour Philippe Couillard. Malgré toute sa bonne volonté, il ne pourra chasser l’ombre des «années Charest».

Si l’on se fie aux informations parcellaires qui ont circulé à ce jour, le processus d’octroi des contrats provinciaux aurait été affligé des mêmes tares qu’au municipal.

Des entrepreneurs triés sur le volet se seraient entendus entre eux pour se répartir les contrats, en prenant bien soin d’inonder le PLQ de contributions illégales. Un sujet en or pour l’UPAC et la commission Charbonneau, qui se garde le meilleur pour la fin, selon mes sources.

Assisterons-nous à la campagne des morts-vivants ? Combien de squelettes libéraux seront libérés du placard d’ici le scrutin ?

 

Sources:http://www.lactualite.com/actualites/politique/vers-une-campagne-des-morts-vivants/

 

LE PROJET DE LA ROMAINE L’éléphant blanc dont les ministres n’osent parler

Roy Dupuis, narrateur du film Chercher le courant, sur la rivière Romaine lors du tournage.
Photo : Maxine Cunnyngham – Rapide-Blanc DistributionRoy Dupuis, narrateur du film Chercher le courant, sur la rivière Romaine lors du tournage.

Cette semaine, le rapport final de la Commission sur les enjeux énergétiques du Québec a été coulé aux médias et il est maintenant en ligne. Ce rapport est le résultat d’une vaste consultation publique et il recommande « Que soit étudiée sans délai l’opportunité de suspendre les investissements dans le complexe de la Romaine-3 et de la Romaine-4 ».

 Le rapport commandé par le gouvernement du Québec confirme ce que le film Chercher le courant a présenté au Québec il y a maintenant trois ans. Il démontre que si le gouvernement et Hydro-Québec continuent sur leur lancée, il n’y aurait plus preneur pour l’hydroélectricité québécoise du XXIe siècle, sinon en la vendant à perte aux clients industriels et à l’exportation.

 Le chantier de la rivière Romaine n’aurait jamais dû voir le jour, car près d’un an avant le lancement du chantier, en mai 2009, les données qui permettaient de juger de la non-rentabilité de ces barrages existaient. La crise économique était bien installée et le gaz de schiste sortait déjà à profusion dans le nord-est des États-Unis.

 

À qui profite l’endettement du Québec?

 

Nous espérions lors de la sortie du film qu’une enquête publique sur l’industrie de la construction et le financement des partis politiques fasse la lumière sur la façon dont le lobbying arrive à faire dépenser des fonds publics aux seuls profits de firmes de construction, et ce, au détriment du portefeuille d’Hydro-Québec, du gouvernement et, par extension, du peuple québécois.

 La commission Charbonneau enquêtera-t-elle sur les chantiers de barrages au-delà des histoires de gros bras ? L’endroit le plus pertinent pour enquêter sur les liens entre l’industrie de la construction et le financement des partis politiques est probablement celui de la Romaine, étant donné l’absence de raison d’être du projet. Malheureusement, les mois s’écoulent et nous craignons que la commission Charbonneau ne s’en tienne qu’à des histoires d’intimidation et de violence sans élucider la question de fond : à qui ce chantier profite-t-il ? Comment les dirigeants de l’époque, Jean Charest, Thierry Vandal et Nathalie Normandeau, ont-ils pris la décision de lancer ce chantier et sous quelle influence ? Ont-ils seulement rendu des comptes à leurs amis politiques ?

 Nous sommes à l’heure des choix et des actions concrètes. Quelqu’un se lèvera-t-il enfin au sein du gouvernement péquiste actuel ?

 En 2009, Sylvain Gaudreault avait crié haut et fort en commission parlementaire que le projet Romaine était trop dispendieux. Aujourd’hui ministre des « Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire », son silence est désormais complet sur cette question.

 Jean-François Lisée, maintenant ministre du Commerce extérieur, avait prédit sur son blogue en 2011 que la centrale Romaine-4 ne serait pas construite pour les mêmes raisons logiques évoquées précédemment. Il n’en a plus parlé depuis son accession au gouvernement.

 En mars 2011, Yves-François Blanchet, l’actuel ministre de l’Environnement, a souligné sur sa page Facebook en parlant de la rivière du Petit-Mécatina :« Surproduction, vente à perte, dommages environnementaux irréparables, mépris des Premières Nations… Qui est-ce que ça sert, cette fuite en avant ? Qui ? » Pour lui, ça n’avait aucun sens sur les plans environnemental, économique et social de harnacher la rivière du Petit-Mécatina, jumelle de la Romaine.

 En 2013, Martine Ouellet, ministre des Ressources naturelles, a mis en branle la Commission sur les enjeux énergétiques du Québec. En 2014, le rapport de ladite Commission recommande de considérer la suspension de Romaine-3 et 4.

 Qu’est-ce que ces ministres, désormais sortis des bancs de l’opposition, feront des conclusions de ce rapport ? Si l’adage veut qu’il y ait un temps pour parler et un temps pour agir, le temps est venu pour les actions concrètes. Vont-ils enfin amener le Québec dans le XXIe siècle énergétique ou céder aux intérêts politiques partisans avec pour effet d’endetter davantage les Québécoises et les Québécois ?

 

Faire mieux

 

Le Québec est à la croisée des chemins. Après l’arrêt partiel des petites centrales par le PQ et de Gentilly-2 pour cause de non-rentabilité, il est temps de s’ouvrir les yeux et de voir enfin qu’il s’agit d’un éléphant blanc : le projet hydroélectrique de la Romaine doit être arrêté pour les mêmes raisons économiques. Il est absurde de dépenser des milliards en argent public pour de l’électricité qui coûtera 8, 10 et même 12 cents le kilowattheure (kWh) une fois un projet achevé. Cette électricité est ensuite revendue 3 ou 4 cents aux clients industriels et à l’exportation.

 Pour lire la suite de l’article,voici le lien pour l’article original: Le projet de la Romaine

Quebec and the Vikings in Greenland: two similar people and threatening future

« The refusal to accept the inevitable changes, as unpleasant as they are, plays a big role in the misfortune of men, because it condemns them to suffer its worst forms a reality that they are depriving themselves of action because of accept the view: shall we like the Vikings in Greenland?  »

(Jared Diamond:. Collapse How Societies Choose to Fail or Succeed
(Gallimard, NRF Essays, 2006)

Since the election of 4 September 2012, the Parti Quebecois has tried everything to give political legitimacy, despite its state of « minority government » in the National Assembly of Quebec.

When I had finished reading the above statement, Jared Diamond, I immediately made the connection with Quebec society any entière.Il are many similarities between the Greenland Viking society and that of the French Quebec current.

 

Many archaeological remains exposed Vikings in Greenland.
Many archaeological remains exposed Vikings in Greenland.

First, the Vikings have always refused to share and adopt the lifestyle of the Inuit who lived on this vast territory for several millennia before the arrival of the French drakkars.Les who tried to settle in the territory Quebec, known as Kanada, at the time of Jacques Cartier, were saved in extremis by the diligence of the Indian to make a first winter and they were almost decimated by typhus.

This stubbornness in wanting to protect their way of life must be genetic somewhere, because now in 2013, we still want to keep the artificial lung on the welfare state that has served so well neoliberalism in electoral periods previously.

While all that is left seems to monopolize the political vision of « fake change » continue to hammer the spirit of Quebec workers the necessity of the struggle for political sovereignty … while a large cleaning is required to the Assembly Nationale.Personne no longer believe anything that touches Quebec politics, except politicians themselves mêmes.Les MPs who managed to get elected or re-elected in the electoral system from another century, are increasingly disconnected from reality and more looking for ways to get re-elected and to maintain a system they know outdated, corrupt, illegitimate, infiltrated by capitalist influences crass and brutally tied to slavery and parasitic values . relive I think the words of Louis-Joseph Papineau, after more than seventy five years.

While the greatest economic crisis in history known great strides toward us, while we lose thousands of good jobs and the defense of « Quebec values » becomes more and more fundamental, the government of Pauline Marois just looking to stay place.On seeks to blind people on real issues, on real problems.

By blocking the creation of the Economic Development Bank of Canada, the opposition parties seemed to hear an alarm. This is a signal that tends to make it clear to the Parti Quebecois government to look to hang at least a scapegoat to protect the mountain stench rises nez.Combien of billions of dollars have been distributed to the winds during the Liberal government of Jean Charest? Does the PQ trying to forget that you need to punish those who looted the coffers of the state, threatened all the institutions of Quebec collaborating with organized crime and lose confidence in the future!

How, following the recent hearings of the Charbonneau Commission, can we tolerate the current mayor, Alexandre Duplessis Laval when we know that a system of collusion has been established and that he himself, the new mayor, participated ? Can you imagine that? because the « boss » is gone, corruption and crime are left with … and because it imposes a responsibility of the government of the city of Laval, there will be more brown envelopes in the sets?

How can we trust anyone sitting

In the National Assembly when it comes to finding out what does not work and threaten to try to make this system is supposed to work alone and called « JUSTICE »?

We all feel, in Quebec, as the politicos who managed to get elected, will continue to fill their pockets by promoting their boyfriends … so they will not take hold in the sack … themselves!

Liberals and caquistes play biceps and play the vulnerability of the minority government. Minority and unpopular.

Wait until the next election in Quebec, to the great household is a little believing in Santa Claus, … but also for sure and wait for the « much » worse replaces the worst!

Philippe Couillard elect to administer Quebec, under the mandate to the work that needs doing is asking Al Capone to administer the city of Chicago, in 1932 … rather than send him to prison.

Hear the Minister of Revenue about economic growth when Europe is on the brink of financial collapse, when the U.S. debt grows at an exponential rate and that all financial experts agree in predicting a Major Economic Crisis (Crisis Crises) is to believe that the minister comes from another planet.

Those who currently administer Quebec dangerously play the ostrich, imagining that the lion is blind, deaf and dumb!

 

This business visible from the road to the Epiphany is central to many operations related to corruption ... as you understand that I do not need to name it.
This business visible from the road to the Epiphany is central to many operations related to corruption … as you understand that I do not need to name it.

EXAMPLE IS THE NORTH SHORE
This business visible from the road to the Epiphany is central to many operations related to corruption … as you understand that I do not need to name it.

This business visible from the road to the Epiphany is central to many operations related to corruption … as you understand that I do not need to name it.

Worse by giving in this way, we show organized crime, how to get out.

The proof of our mismatch the great changes that are coming from around the Earth, we have only to listen to Ms. Marois talk about his willingness to support economic « sacred » growth capitaliste.Pire system, it seems endorse the draft Plan Nord, so dear to Jean Charest and maligned worldwide.

As we recently learned that the team of Mayor Gilles Vaillancourt, while he was in office, was voted a budget of $ 500,000 to cope with the Charbonneau Commission as well as any pending lawsuits, me I received a lot of information on my extensive network, from the North Shore Montréal.Ainsi I can learn this morning that a company manufacturing prefabricated walls, roof trusses and beams, located at the edge of Assumption and Epiphany has contributed for years to the election fund of the Quebec Liberal Party (… and Canada too), has lost significant construction contracts following the appearance of mafiosi D’Accurso, to the fall of 2012, before the Commission Charbonneau.Juste before Christmas the company has laid off many workers, but kept at work, all part of the « family » and « friends » of propriétaire.De more in workshop prefabricated walls (which is located in another address that the company « family ») collectors are considered « unsafe. CSSQ by inspection, last spring … but I am aware that If they work, when you read this article.La health workers in this business is threatened in order to maintain « the precious and sacred capitalist profit » in the industrial park of the Assumption, part of the county administered by none other François Legault, himself head of the Coalition Avenir Québec.

Mayor Epiphany, M.Verstraete, former Liberal candidate against Scott McKay in 2008, knows something, who faces a serious embezzlement scandal, because I am informed that he has done business with this company L’Assomption.

Everything seems to be inter-connected between the current elected municipal councils, those of the National Assembly of Quebec, the Desmarais family Sagard, big unions corrupted by money from the Solidarity Fund and organized crime … . Citizens in all of this are left on their hunger and their representatives look tragically forget their « rights to a fair and honest administration policy. »

It is therefore not by changing the ruling political party in the National Assembly that we will resolve the problem, but changing an entire corrupt SYSTEM that permeates everything that gives capitalist profits in our society.

To achieve a true revolution generate policy that Quebec will follow suit in a Second American Revolution … and through consequences: World Revolution, we must first change the « Human Heart of the Earth. »

Quebec is not isolated from the global mainstream of political, social, economic, ecological and philosophical which started recently and that I call « The NEW ERA », but if you make the mistake to ensure that this happens elsewhere, do not touch us, if we try to isolate and play the ostrich, we quickly become a company behind the other, a completely overtaken by the World Revolution society that looks … and we will be overwhelmed by this wave.

Quebec and the vikings become the twenty-first century, and one day, tourists can photograph a tombstone on which is written:

« Here git a people, the people of Quebec, who died trying to escape his fate and adapt to change. »

The more we hesitate to move to clean the corrupt politicians who sit in the National Assembly of Quebec, or where they should be (in prison) and our fate will become inevitable, because no nation, no country has built around ! ‘lax justice tolerated and protected his criminal’s first act of Pauline Marois would be to introduce legislation to dissolve the Quebec Liberal Party for the following reason: conspiracy (offense) put in prison by all the Liberal caucus and making everyone go under investigation, to comb.

Having no law enacted to protect the people of Quebec against tyranny and plunder of state assets by poor administration, leaving Jean Charest and the Liberal mafia orchestrate their « system », we inherit a Quebec National Assembly or appointed officials from the « boyfriends » are figure « Fifth Column » in the back of a government more or less legitimate, but absolutely no democratic and respectful of the financial resources of Quebec.

The former mayor of Laval, Gilles Vaillancourt with Jean Charest (center) and former Montreal Mayor Gerald Tremblay: a bunch of politicos linked to organized crime, a system that remains.
The former mayor of Laval, Gilles Vaillancourt with Jean Charest (center) and former Montreal Mayor Gerald Tremblay: a bunch of politicos linked to organized crime, a system that remains.

This is probably not keeping alive artificially structure « colonialists » inherited from the British Empire that we will brag and say that we are better than elsewhere. Should not forget that the best slave is one who ignores his condition and that the most masochistic slave and the slave is more than knowing that his condition, to ignore it by teaching their children to better serve as himself (to say the words that scare).

That’s why I’m interested in politics, because I have compassion for everyone who is still on top when it is hit the ground and sought to remove all espoir.Je it seeks to establish a political party to which we will not have to get a nose clip in order to vote for him, but with the confidence that it will be for the people and future generations.

I need a political party that will bring together rather than divide or leave people in doubt.

If elected I would one day, I promise to bring down the system of corruption starting with abolishing the privileges of senior officials hidden in their bunkers in Quebec, initiating all by their job security in stone and funds pensions indexed to the cost of living … that most Quebec will continue to pay, without ever having the right to have any security for their own retirement themselves.

We have to choose between two models of society:

a) a delayed society facing the protection of the privileges hijacked by the 1% that are part all party leaders currently represented in the National Assembly of Quebec.

b) a renewed society that has not been afraid to adapt to new realities and a guide which will put his foot down and say: Enough is enough «  » This is how we will change the future!  »

Believe it or not, but this is how we abolished the so-called « democracy », in Greece at the time of Pericles, because Greek society was highly threatened with death because of its « Shooting in Round  »

Well, well! Turning round, we know well that in Quebec, it’s been fifty years since it does!

So if you’re tired of going in circles, come join the ranks of my new political party, we understand why people are sick and tired of politicos, so we remove the current politicos and their privileges while by asking people their opinion on a Constitution of the State of Quebec!

We refuse to let us down, so we want a National Front of Quebec!

We invite all those who meet to consider the prospect of taking a Great Walk around the National Assembly in Quebec City, to ask the government to act for the people!

http://FrontnationalQ.onlc.fr

PS

In his book « Collapse », dedicated to long prosperous civilizations experienced a sudden collapse, the American historian Jared Diamond focuses, among others, the Vikings in Greenland
The main factors of this collapse (rapid erosion by clearing for pasture, refusal to emulate the techniques of hunting, fishing and heating animal fat Inuit) all fall, in fact, a mental block: Vikings have always continued to regard themselves as « European ».