Les fléaux au cours des siècles ont provoqué des changements politiques radicaux – exemples des 2500 dernières années

« Ceux qui nous avaient dit que (nos) attachements devaient être mondiaux, et que (nos) terres et quartiers appartiennent au monde entier, sont maintenant consignés dans les poubelles de l’histoire. » Srdja Trifkovic

Des épidémies graves peuvent avoir des conséquences sociales, culturelles et géopolitiques d’une grande portée. Ainsi en sera-t-il du Covid-19.

La peste qui a dévasté Athènes en 430 avant JC – au cours de la deuxième année de la guerre du Péloponnèse, alors qu’une victoire athénienne semblait encore à portée de main – a tué un quart de la population, quelque 75.000 personnes, dont Périclès. Des doutes subsistent encore sur la véritable nature de cette épidémie qui sévit de -430 à -426. L’hypothèse la plus probable est que la ville fut frappée par le typhus ou fièvre typhoïde et qu’elle perdit le tiers de sa population.

À propos de la grande peste d’Athènes, la formule de La Fontaine « Ils n’en mouraient pas tous, mais tous étaient frappés » convient parfaitement pour résumer les effets délétères de la peste : elle ne tue pas toute la population, mais affecte, très gravement, toute une communauté, lorsqu’elle s’abat sur elle.

Périclès fut une de ses victimes. Les successeurs de Périclès étaient faibles et incompétents, et Athènes a subi un déclin précipité dans le respect de « toutes les règles de religion ou de loi », selon Thucydide. Ce n’est qu’après 415 av.JC  qu’Athènes a récupéré suffisamment pour monter une offensive majeure, mais en raison de la mauvaise qualité des successeurs de Périclès, l’expédition sicilienne a fini dans une déroute totale.

La peste antonine (165-180 après J.-C.) était en fait causée par la variole plutôt que par Yersinia pestis. Elle a coûté la vie à cinq millions de personnes, soit environ 25% des personnes touchées. Environ un dixième de la population de l’Empire est décédé, plus d’un tiers dans certaines régions (Gaule, Lombardie, vallée du Rhin). L’armée romaine a été dévastée, laissant les frontières vulnérables aux pénétrations barbares. Le premier historien allemand de la Rome antique, Barthold Georg Niebuhr, a conclu en 1827 que «le monde antique ne s’est jamais remis du coup que lui avait infligé la peste qui l’avait visité sous le règne de Marc-Aurèle». C’était le précurseur de la crise du troisième siècle et du déclin à long terme qui a suivi du pouvoir et de l’autorité de Rome.

541 : Peste de Justinien – Elle sera suivie de près de quinze épidémies jusqu’en 767. Les pertes humaines sont estimées de 25 à 50 millions d’individus. Lorsque les armées arabes, peu nombreuses, se lancent à la conquêtes des Empires romain d’Orient et perse, elles rentrent comme un couteau dans du beurre.

C’est  Pourquoi l’an 536 après JC était la pire année de l’Histoire humaine ? nous avions vu que L’Europe, le Moyen-Orient et certaines parties de l’Asie ont été plongés dans une obscurité totale par un brouillard mystérieux.

Elle a provoqué des chutes de neige en Chine, des mauvaises récoltes à l’échelle continentale, une sécheresse extrême, la famine et des maladies dans la majeure partie de l’hémisphère Nord.

Cette année noire a été déclenchée par une éruption cataclysmique islandaise, affirment les scientifiques, et était de mauvais augure pour un triste siècle de souffrances et de mort.

La dévastation internationale déclenchée par le brouillard non identifié a donné lieu à l’appellation “L’âge des ténèbres” qui a été utilisée pour désigner cette période inquiétante. Puis, c’est en 541, que la peste de Justinien est apparue, et tout a encore empiré. À savoir que la peste de Justinien est la toute première pandémie de peste au monde (les pestes précédentes restent incertaines quant à leur nature exacte).

Et la situation de l’humanité aurait ensuite empiré suite à deux nouvelles éruptions massives en 540 et en 547. Alors qu’une épidémie de peste bubonique frappait la Méditerranée entre 541 et 543, tuant quelque 100 millions de personnes, soit la moitié de la population mondiale. Une conjonction d’événement malheureux qui est probablement à l’origine de l’effondrement de l’Empire romain oriental.

Pendant les trois siècles suivant les travaux de Boèce, juste antérieurs à ce changement, on ne constate plus d’activité notable de traduction des auteurs grecs vers le latin en Europe.

Un ouvrage de David Keys mentionne parallèlement l’épidémie de peste sous Justinien, le déclin des Avars, la migration vers l’Ouest de tribus mongoles, l’effondrement de l’Empire Gupta, et l’affaiblissement des civilisations sédentaires sassanide et byzantine qui va ouvrir une opportunité d’expansion aux nomades arabes fédérés par l’islam.

La peste noire (1347-1351) a tué 30 à 60% des Européens et a provoqué des perturbations religieuses, sociales et économiques massives.

Au 17ème siècle, elle a de nouveau frappé, avec une férocité mortelle mais pas la même portée géographique. Son effet sur la ville de Milan a été présenté avec une précision impressionnante dans Alessandro Manzoni Promessi sposi (Le fiancé), l’équivalent italien de « guerre et paix » de Tolstoï.

Conclusion

L’épidémie de COVID-19 a initialement semblé à la plupart des Occidentaux une épidémie périodique à la manière des grippes porcine et aviaire, du SRAS ou du virus du Nil occidental: un problème temporaire qui affecte d’autres personnes, généralement loin. [1]

L’évolution et le coût futurs de la pandémie (réelle ou imaginaire, fabriquée en laboratoire ou non) ne sont pas prévisibles. Il semble cependant certain que le monde connaît des changements qui sont probablement irréversibles.

Dans la plupart des pays, les gens du peuple (contrairement aux élites) rejettent massivement la mondialisation, et tous les mécanismes multilatéraux tels que l’Organisation Mondiale de la Santé ou la Banque Mondiale, et des institutions transnationales – notamment l’Union européenne – en faveur du sens revitalisé de la cohésion nationale et des stratégies nationales de survie fondées sur les intérêts qui sont développées et poursuivies par l’État-nation souverain nouvellement dynamisé.


EN COMPLÉMENT

Pourquoi l’an 536 après JC était la pire année de l’Histoire humaine ?

Quand la fin d’une année arrive, nous avons tendance à en dresser un bilan. Et comme certains biais cognitifs font que les mauvais souvenirs remontent le plus facilement, nous avons l’impression que l’année à peine écoulée a été la pire année de tous les temps. Mais les chercheurs nous proposent une vision différente.

 

Rappelons ainsi qu’en 1349, la peste noire a ravagé l’Europe, tuant quelque 25 millions de personnes [1]. En 1918, c’est la grippe qui a emporté entre 50 et 100 millions de personnes. Toutefois, si vous demandez à Michael McCormick, historien à l’université de Harvard (États-Unis) qu’elle a été la pire année de tous les temps pour l’humanité, il vous répondra sans hésitation :  l’année qui est au-dessus des autres en termes de souffrance est l’an 536 après JC.

 

L’Europe, le Moyen-Orient et certaines parties de l’Asie ont été plongés dans une obscurité totale par un brouillard mystérieux.

Elle a provoqué des chutes de neige en Chine, des mauvaises récoltes à l’échelle continentale, une sécheresse extrême, la famine et des maladies dans la majeure partie de l’hémisphère Nord.

L’année noire a été déclenchée par une éruption cataclysmique islandaise, affirment les scientifiques, et était de mauvais augure pour un triste siècle de souffrances et de mort.

Michael McCormick, archéologue et historien médiéval de l’Université Harvard, a déclaré à Science Magazine que le monde n’a montré aucun signe de rétablissement avant l’an 640 après JC.

C’était le début d’une des pires périodes pour être en vie, si ce n’est la pire année”, a dit le Dr McCormick.

Le brouillard sinistre a créé un monde terne avec une obscurité omniprésente dans l’hémisphère nord pendant 18 mois, avec un crépuscule implacable qui se prolongeait jour et nuit.

Les effets sur le climat ont été tels que les chroniques irlandaises parlent d’un “manque de pain dans les années 536-539”.

Les températures de l’été 536 ont chuté entre 1,5 °C (2,7 °F) et 2,5 °C (4,5 °F), amorçant ainsi la décennie la plus froide des 2.300 dernières années.

La dévastation internationale déclenchée par le brouillard non identifié a donné lieu à l’appellation “L’âge des ténèbres” qui a été utilisée pour désigner cette période inquiétante. Puis, c’est en 541, que la peste de Justinien est apparue, et tout a encore empiré. À savoir que la peste de Justinien est la toute première pandémie de peste au monde (les pestes précédentes restent incertaines quant à leur nature exacte).

Le Dr McCormick et le glaciologue Paul Mayewski du Climate Change Institute de l’Université du Maine (UM) à Orono croient avoir finalement résolu l’énigme.

Dans leur étude, publiée dans la revue Antiquity, les chercheurs révèlent qu’elle a probablement été causée par une éruption volcanique cataclysmique en Islande.

L’analyse des carottes de glace – capsules naturelles du passé géologique de la Terre – a également mis au jour que deux éruptions ont suivi en 540 et 547 après JC.

À la profondeur correspondant au début de l’année 536, les chercheurs ont découvert des particules de verre volcanique semblables à d’autres, trouvées ailleurs en Europe ou au Groenland. Une analyse aux rayons X a permis de situer leur origine en Islande. Le responsable de ce fameux brouillard qui a tant coûté à l’humanité serait donc un volcan islandais entré en éruption début 536.

Et la situation de l’humanité aurait ensuite empiré suite à deux nouvelles éruptions massives en 540 et en 547. Alors qu’une épidémie de peste bubonique frappait la Méditerranée entre 541 et 543, tuant quelque 100 millions de personnes [2], soit la moitié de la population mondiale. Une conjonction d’événement malheureux qui est probablement à l’origine de l’effondrement de l’Empire romain oriental.

On pense que l’activité volcanique incessante a produit des millions de tonnes de cendres qui se sont répandues sur de vastes régions du monde.

Les auteurs de l’étude écrivent que cela a introduit une période de ruine économique qui restera inébranlablement en place jusqu’à un siècle plus tard.

L’analyse des carottes de glace a révélé que les dépôts de soufre, de bismuth et de téphra précèdent chaque été exceptionnellement froid.

Référence historique

L’historien byzantin Procope de Césarée, lorsqu’il écrit sur les guerres avec les Vandales, dit à propos de l’an 536 : « Pendant cette année, un signe de mauvais augure a eu lieu. Le Soleil a donné sa lumière sans éclat […] et il a paru avoir comme une éclipse, parce que ses rayons ne brillaient pas. »

Les annales irlandaises gaéliques enregistrent ce qui suit :

D’autres sources contemporaines indépendantes rapportent :

  • Des températures basses, et même de la neige en été (il aurait neigé en Chine au mois d’août)
  • L’empereur du Japon Senka-Tennō (536-539) publie un édit insistant sur l’importance de la nourriture par rapport à l’or, précisant que 1 000 perles ne peuvent soulager celui qui souffre du froid.
  • L’absence de récoltes
  • « Un brouillard dense et sec » au Moyen-Orient, en Chine et en Europe
  • Une sécheresse au Pérou, affectant les gens de culture Moche
En l’an 536 : éruption volcanique, provoquant des baisses de température, et plongeant certaines parties du monde dans l’obscurité durant 18 mois. 536 à 545 : la décade la plus froide de ces dernières 2000 années. 540 à 541 : la peste de Justinien frappe, faisant de très nombreux morts. 640 : l’économie se redresse gentiment. 660 : second pic observé, les humains frappent les premières pièces d’argent.

Les chercheurs ont remarqué une différence dans la glace vers l’an 640, soit environ un siècle plus tard : du plomb. C’est à cette époque-là que les humains ont commencé à extraire et à fondre de l’argent à partir de minerai de plomb. « Ce plomb indique donc que le métal précieux était en demande dans une économie qui rebondissait après un siècle de misère », explique l’archéologue Christopher Loveluck, de l’Université de Nottingham, au Royaume-Uni.

Un second sommet, en 660, marque une importante infusion d’argent dans l’économie émergente médiévale. Cela suggère que l’or était devenu rare à mesure que le commerce augmentait, forçant le passage à l’argent comme étalon monétaire, écrivent Loveluck et ses collègues. « Cela montre la montée de la classe marchande pour la première fois », expliquent Loveluck et ses collègues.

Une pièce datant environ de l’an 660 faite de plomb et d’argent.

 

Indices scientifiques

L’analyse des troncs d’arbres par le dendrochronologiste Mike Baillie, de l’Université Queen’s de Belfast, montre une croissance anormalement faible des chênes irlandais en 536 et une autre diminution sensible en l’an 542, après un rétablissement partiel. Des événements semblables sont enregistrés dans les stries des troncs d’arbres de Suède et de Finlande, dans la Sierra Nevada (Californie) et dans les stries des arbres Fitzroya du Chili.

Par ailleurs, les noyaux de glace du Groenland et de l’Antarctique montrent des dépôts de sulfate en 533-534 ± 2 ans, preuve d’un voile étendu de poussière acide.

Conséquences historiques

On a vu les événements de 536 et la famine qui s’ensuivit comme explication pour le sacrifice par les élites scandinaves de grandes quantités d’or, probablement pour apaiser les dieux et pour obtenir le retour de la lumière du Soleil.

Le déclin de l’importante ville mésoaméricaine de Teotihuacán, accompagné de signes d’instabilité politique et de famines, est également lié aux sécheresses provoquées par le changement climatique.

Pendant les trois siècles suivant les travaux de Boèce, juste antérieurs à ce changement, on ne constate plus d’activité notable de traduction des auteurs grecs vers le latin en Europe.

Un ouvrage de David Keys mentionne parallèlement l’épidémie de peste sous Justinien, le déclin des Avars, la migration à l’Ouest de tribus mongoles, l’effondrement de l’Empire Gupta, et l’affaiblissement des civilisations sédentaires sassanide et byzantine qui va ouvrir une opportunité d’expansion aux nomades arabes fédérés par l’islam.

[1] En 1300 la population mondiale était estimée entre 360 à 432 millions. En 1400, elle était estimée entre 350 à 374 millions

[2] Entre les années 500 et 600, la population mondiale a été estimée à 190 à 206 millions de personnes.

 

 


Une épidémie tous les 100 ans : 1320, 1520, 1620, 1720, 1820, 1920, 2020

Après avoir connu le syndrome respiratoire du Moyen-Orient, mieux connu sous le nom de Coronavirus, une souche qui a été identifiée pour la première fois en Arabie saoudite en 2012, les utilisateurs des réseaux sociaux ont associé cette éventuelle épidémie à d’autres survenues dans la 20e année de chaque siècle.

 

Bien que les épidémies, les pandémies ou les maladies de masse qui ont surgi dans l’histoire de l’humanité aient varié au cours des années, l’année 20 se répète par coïncidence.

Nous commençons par l’année 1220, qui n’est pas connue par une pandémie, mais par une catastrophe encore plus destructrice pour  l’époque : les invasions mongoles.

1220, Gengis Khan

Les Mongols de Gengis Khan brûlent et rasent Boukhara (16 février), Otrar (17 mars), Samarkand (mars) et Harat.

En Irak et en Iran, Gengis Khan est vu comme un seigneur de guerre sanguinaire et génocidaire qui causa d’immenses destructions. Un descendant de Gengis, Hulagu Khan, détruira une grande partie du nord de l’Iran. Il est l’un des conquérants les plus haïs des Iraniens, avec Alexandre le Grand et Tamerlan.

Il en est de même en Afghanistan, au Pakistan ainsi que dans d’autres pays non turcs à majorité musulmane. Les sacs de Bagdad et de Samarcande causèrent des massacres et le sud du Khuzestan fut complètement détruit. En RussieUkrainePologne et Hongrie, Gengis Khan, ses descendants et les Mongols et/ou Tatars sont généralement décrits comme de grands destructeurs.

L’invasion mongole de l’Europe au XIIIe siècle provoque la destruction des principautés slaves et des grandes villes, comme Kiev et Vladimir. Les invasions mongoles touchent également l’Europe centrale, notamment la Bohême-Moravie, la Pologne (bataille de Legnica, 1241), la Moldavie, la Valachie, la Transylvanie, la Hongrie (bataille de Mohi, 1241) et la Bulgarie.

Au moins 20 à 40 % de la population des pays conquis par les Mongols meurt, massacrée ou à la suite des épidémies.

Aujourd’hui, Gengis, ses descendants, ses généraux et les Mongols en général restent connus pour leurs forces militaires féroces, leur endurance, leur cruauté et leurs conquêtes destructives dans les livres d’histoire du monde entier.

1320, la peste noire.

On pense que la peste bubonique, mieux connue sous le nom de peste noire, est apparue pour la première fois chez l’homme en Mongolie vers 1320. Ses symptômes étaient des maux de tête, de la fièvre et des frissons. Les langues des malades semblaient souvent blanchâtres avant qu’il n’y ait une inflammation sévère des ganglions lymphatiques. Enfin, des taches noires et violettes sont apparues sur la peau des personnes touchées; La mort pouvait se produire en une semaine.

1520, la variole.

Cette maladie a été déterminante pour la victoire espagnole contre Tenochtitlan. Elle a coûté la vie à entre 2 et 3,5 millions d’indigènes selon les historiens. De nombreux Aztèques ont succombé à la variole apportée par les Européens, comme le Tlatoani Cuitláhuac, vainqueur de Hernán Cortés.

1620, une étrange maladie.

Le 16 mars 1620, des colons de Plymouth arrivent à bord du Mayflower aux États-Unis. On dit que la grande majorité des passagers sont morts et qu’une telle maladie s’est propagée même parmi les habitants de la côte est de l’Amérique du Nord

1720, la peste de Marseille.

Le Grand San Antonio, navire de l’est méditerranéen arrivé à Marseille le 25 mai 1720, est à l’origine de l’épidémie. En effet, sa cargaison composée de soies fines et de balles de coton a été contaminée par le bacille d’Yersin, responsable de la peste. À la suite d’une série de négligences graves et malgré les mesures de sécurité strictes, la peste s’est propagée dans toute la ville. Le centre de Marseille et les vieux quartiers ont été les plus touchés. La peste s’est propagée rapidement, faisant entre 30.000 et 40.000 morts, sur un total de 90.000 habitants.

1820, le Choléra.

En 1820, cette maladie s’est déclarée à Java et à Bornéo. Elle est arrivé en Chine en 1821, puis s’est étendue à l’ouest de Ceylan et est arrivé plus tard en Perse, en Arabie, en Syrie et en Cochinchine la même année. Les vastes territoires de l’Empire russe ont été contaminés par l’armée malade et des dizaines de milliers d’hommes sont morts.

1920, la peste pneumonique ou grippe espagnole.

1918:des soldats patrouillent dans lers rues de Montréal ,au Québec.Notez les masques.

La grippe espagnole a eu lieu il y a 100 ans, à l’époque les gens étaient aux prises avec le virus de la grippe H1N1 qui avait subi une mutation génétique, ce qui le rendait beaucoup plus dangereux que le virus normal. Ce virus a infecté 500 millions de personnes et tué plus de 100 millions de personnes dans le monde, cette pandémie a été la plus meurtrière de l’histoire.

 

Grippe espagnole:des religieuses soignent les malades à Montréal.

 

 

 

En comparaison du Coronavirus : la grippe espagnole (1918) a tué 60 millions de personnes

Une pandémie est un moyen efficace de se débarrasser des «bouches inutiles» sans détruire de biens.
La pandémie de grippe de 1918-1919 a infecté 500 millions de personnes, 20% de la population mondiale et tué plus de 60 millions de personnes. C’est environ trois fois plus que les personnes tuées et mutilées pendant la Première Guerre mondiale, et c’est comparable aux pertes de la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, cette peste moderne a glissé dans le trou de mémoire. Pourquoi? Était-ce un stratagème délibéré des Illuminati pour terminer le travail commencé par la Première Guerre mondiale?
Grippe espagnole

Le coronavirus chinois se propage dans le monde entier et les investisseurs s’en inquiètent. Les autorités sanitaires américaines surveillent plus de 60 personnes pour détecter d’éventuelles infections, y compris des patients à New York et en Illinois, et la France a confirmé ses deux premiers cas.

Au moins 903 personnes en Chine ont été malades, dont 26 morts, a rapporté le Global Times. 45 millions de Chinois sont en quarantaine.

Lisez ci-dessous le  premier commentaire : Les vaccins utilisés pour lutter contre les virus sont la véritable menace.

La grippe espagnole (1918) était-elle un génocide délibéré?

En 1948, Heinrich Mueller, l’ancien chef de la Gestapo, a déclaré à l’enquêteur de la CIA qui le questionnait   que la pandémie de grippe de 1918-1919, la peste la plus dévastatrice de l’histoire de l’humanité, était fabriquée par l’homme.

Mueller a déclaré que la grippe a commencé comme une expérience de guerre bactériologique de l’armée américaine qui a infecté les rangs de l’armée américaine au Camp Riley KS en mars 1918 et s’est propagée dans le monde entier. Il a dit que cela « est devenu incontrôlable » mais nous ne pouvons pas ignorer l’horrible possibilité que la « grippe espagnole » ait été une mesure délibérée de l’élite afin d’éliminer un maximum de populations. Les chercheurs ont trouvé des liens entre elle et la «grippe aviaire».

On l’a appelée   grippe espagnole car le premier cas humain  a été identifié en Espagne. Naturellement, il y avait   la panique dans le monde entier, la grippe n’ayant été découverte qu’en 1933, alors le mystère était plutôt effrayant.

 Selon Wikipédia: « Aux États-Unis, environ 28% de la population a souffert dont 500.000 à 675.000 sont morts. En Grande-Bretagne, 200.000 sont morts; en France, plus de 400.000. Des villages entiers ont péri en Alaska et en Afrique australe. En Australie, environ 10.000 personnes aux îles Fidji, 14% de la population est décédée en seulement deux semaines et 22% aux Samoa occidentales. On estime que 17 millions sont morts en Inde, soit environ 5% de la population indienne. Dans l’armée indienne, près de 22% des soldats qui ont attrapé la maladie en sont morts. « 

« En effet, les symptômes de 1918 étaient si inhabituels qu’au départ, la grippe a été diagnostiquée à tort comme la dengue, le choléra ou la typhoïde. Un observateur a écrit:

 » L’une des complications les plus frappantes était l’hémorragie des muqueuses, en particulier du nez, de l’estomac et de l’intestin. . Des saignements des oreilles et des hémorragies pétéchiales de la peau se sont également produites. … Une autre caractéristique inhabituelle de cette pandémie est qu’elle a tué principalement des jeunes adultes, avec 99% des décès dus à la grippe pandémique survenant chez les personnes de moins de 65 ans et plus de la moitié chez les jeunes adultes de 20 à 40 ans. Ceci est inhabituel car la grippe est normalement la plus meurtrière pour les très jeunes (moins de 2 ans) et les très vieux (plus de 70 ans). « 

SOURCE DE MUELLER

Lors d’une conférence de guerre bactériologique du Troisième Reich, en 1944 à Berlin, le général Walter Schreiber, chef du corps médical de l’armée allemande, a déclaré à Mueller qu’il avait passé deux mois aux États-Unis en 1927 pour s’entretenir avec ses homologues. Ils lui ont dit que le « soi-disant virus à double détente » (c’est-à-dire la grippe espagnole) avait été développé et utilisé pendant la guerre de 1914.

Heinrich Mueller

« Mais », selon Mueller, abandonné, « car il  est devenu incontrôlable et au lieu de tuer uniquement les prisonniers Allemands qui s’étaient rendus à ce moment-là, il s’est retourné contre nous et presque tout le monde. » (« Gestapo Chief: The 1948 CIA Interrogation of Heinrich Mueller » Vol. 2 by Gregory Douglas, p. 106)

 James Kronthal, le chef de la station de la CIA à Berne, a demandé à Mueller d’expliquer le «virus du double détente».

Mueller: « Je ne suis pas médecin, vous comprenez, mais le » double coup  » ou double détente, faisait référence à des virus, ou en fait à une paire d’entre eux qui fonctionnaient comme un chasseur de prix. Le premier coup  attaque le système immunitaire et rend la victime vulnérable, fatalement, jusqu’au deuxième coup qui était une forme de pneumonie … Schreiber m’a dit  qu’un scientifique britannique l’a développée … Maintenant vous voyez pourquoi de telles choses sont de la folie. Ces choses peuvent changer elles-mêmes et ce qui commence comme un une chose limitée peut se transformer en quelque chose de vraiment terrible. « 

Le sujet de la grippe espagnole s’est posé dans le contexte d’une discussion sur le typhus. Les nazis ont délibérément introduit le typhus dans les camps de prisonniers de guerre russes et, avec la famine, ils  ont tué environ trois millions d’hommes. Le typhus s’est propagé à Auschwitz et dans d’autres camps de concentration avec des prisonniers de guerre russes et polonais.

Dans le contexte de la guerre froide, Mueller dit: « Si Staline envahit l’Europe … une petite maladie ici et là anéantirait les forces de Staline et laisserait tout les reste intact. En outre, une petite bouteille de germes est tellement moins chère qu’une bombe atomique. Pourquoi est-ce que vous pourriez tenir plus de soldats dans votre main que Staline ne pourrait en avoir et vous n’avez pas à les nourrir, à les vêtir ou à leur fournir en munitions. D’un autre côté, la menace de guerre … fait des merveilles … pour l’économie.  » (108)

Mueller est-il crédible? À mon avis, il l’est. Gregory Douglas est apparemment un pseudonyme pour son neveu avec qui il a laissé ses papiers. Normalement, un canular ne fonctionnerait pas sur des milliers de pages. L’interrogatoire fait 800 pages. Les Mémoires font 250 pages. Les archives microfilmées couvrent apparemment 850.000 pages. Enfin, le matériel que j’ai lu est incroyablement bien informé, cohérent et plein de révélations plausibles.

CONCLUSION

La mode du masque…en 1917

Les Illuminati n’ont pas caché leur désir de diminuer la population mondiale. (Voir Alan Stang, Population Extermination: How Will it be Done? Extermination de la population: comment cela se fera-t-il?)

Il est possible que la Première Guerre mondiale ait été une déception en termes de nombre de morts [1]. Que la « grippe espagnole » ait été délibérée ou non, nous ne pouvons pas le dire. Mais apparemment, l’armée américaine a des antécédents d’expérimentation de drogues / produits chimiques / bactéries sur des soldats imprudents. Une telle expérience est-elle devenue « incontrôlable » à Fort Riley? Ou était-ce son objectif en premier lieu?

Premier commentaire de George: « Les vaccins utilisés pour lutter contre les virus sont la vraie menace. »

Les armes biologiques sont limitées à un facteur très important: elles doivent avoir une très faible transmissibilité secondaire. La soi-disant grippe espagnole, qui pourrait très bien avoir été une arme de guerre biologique, n’a pas satisfait à cette exigence fondamentale. De nouveaux candidats pour des armes de guerre biologique idéales comprennent l’anthrax, l’hantavirus, le virus Ebola et d’autres.

Mon opinion personnelle, pour ce qu’elle vaut, est que la véritable arme ne sera pas la maladie, mais les vaccinations obligatoires. Ces vaccinations ne seront pas aveugles, mais codées par couleur sur un score de crédit social semblable à celui de la Chine. Le code rouge sera pour la résiliation immédiate. Le vert serait pour les amis du système. Le jaune serait pour les personnes à problèmes qui sont des poids pour le système en raison de leur alcoolisme, de la toxicomanie, de la criminalité chronique et même de la vieillesse et des coûts excessifs sur le système de pension.

Les vaccinations conçues pour tuer assez rapidement mais pas immédiatement, y compris les mélanges spéciaux induisant la maladie d’Alzheimer, pourraient faire l’affaire sans provoque un tumulte excessif. Le code bleu serait destiné aux personnes qui peuvent réparer votre voiture, construire des maisons, faire des travaux électriques, etc., et dont les pensées ne s’étendent pas au-delà des sports et de la pornographie (ceux qui, aux USA votent Trump et qu’on appelle les déplorables, qui en France, votent Le Pen, et qui, dans les pays musulmans, votent pour la pègre islamiste). Naturellement, ils seraient autorisés à vivre à moins qu’ils ne deviennent jaunes ou, très peu probable, rouges. L’abattage ne peut pas être aveugle. Ce sera très précis   

Soit dit en passant, il y a eu un nombre suspect de décès de microbiologistes en 2001, ce qui suggère qu’il pourrait y avoir un plan d’utilisation de la guerre biologique dans le cadre du coup d’État du 11 septembre et une tentative de faire taire à l’avance d’éventuels fauteurs de troubles. L’anthrax a effectivement joué un rôle au départ, mais s’est estompé après.

Source : Coronavirus in Perspective: Spanish Flu (1918) Killed 60 Million

https://www.henrymakow.com

 

 

 

 

 

Il y a 100 ans, la grippe espagnole faisait 1200 morts à Winnipeg

Le mois d’octobre marque les 100 ans du début de la pire épidémie de grippe espagnole à frapper le Manitoba. Le 30 septembre 1918, les soldats E. Murray et W. Barney débarquent dans la capitale manitobaine avec 21 autres soldats. Ils arrivent d’Europe où la Première Guerre mondiale en est à ses derniers jours à bord d’un train qui transporte des troupes vers le front sibérien. Ils souffrent de la grippe espagnole et en mourront quelques jours plus tard.

Il y a 100 ans, la grippe espagnole faisait 1200 morts à Winnipeg

Il s’agit des deux premiers décès enregistrés au Manitoba dus à cette maladie . La pandémie qui suivra fera 1200 morts à Winnipeg.

La pandémie déjà bien ancrée en Europe et dans l’est du Canada sera la plus meurtrière de la planète depuis la peste noire qui a tué environ 50 millions de personnes en Europe au 14e siècle.

Au Canada, la grippe espagnole a causé la mort d’environ 50 000 personnes, selon le site de Parcs Canada qui qualifie la situation de véritable chaos.

La professeure d’histoire à l’Université du Manitoba, Esyllt Jones, affirme qu’une telle pandémie serait toujours terrifiante aujourd’hui « si on imagine une épidémie qui tue plus de 1000 personnes en l’espace de peut-être trois mois ».

Des « poumons transformés en éponges »

D’après Esyllt Jones, la grippe espagnole présentait des symptômes similaires à ceux d’une grippe ordinaire, soit des douleurs et de la fièvre, qui pouvait toutefois être assez élevée pour provoquer des délires ou des pensées suicidaires.

Elle compare les poumons des personnes atteintes par le virus à des éponges. Ils s’emplissaient d’un liquide, ce qui entraînait une forme d’asphyxie. Elle explique que de nombreux malades sont morts d’infections secondaires liées à la maladie, comme des bronchites ou des pneumonies.

Dans son livre The Last Plague, l’historien Mark Humphries note que, malgré son nom, les chercheurs discutent encore de l’origine de la grippe « espagnole ». Elle a été nommée comme telle parce que les médias espagnols, qui n’étaient pas censurés, ont été les premiers à en rendre compte en mai 1918.

Mark Humphries estime qu’une fois que la grippe eut atteint l’est du Canada, le train du Corps expéditionnaire sibérien a contribué à son expansion à travers le pays. Esyllt Jones ajoute à cela les déplacements des civils. À Winnipeg, la première victime civile de la maladie était une femme qui revenait d’un voyage à Montréal.

Face à la propagation de la maladie, les fournisseurs de soins de santé étaient démunis, explique Esyllt Jones.

Une ville sous pression

Lorsque les soldats Murray et Barney sont morts à Winnipeg en 1918, la Ville n’était pas préparée à la virulence de cette vague de grippe espagnole.

« Rien de ce que nous avons connu dans le passé ne se rapproche de cette épidémie, tant au niveau de la rapidité de sa propagation que de sa virulence », peut-on lire dans le rapport annuel de santé de la Ville pour 1918.

Esyllt Jones explique que Winnipeg souffrait des difficultés causées par quatre années de guerre en Europe et était la plus grosse ville de l’Ouest canadien avec une population approchant les 180 000 habitants. Ayant connu plusieurs vagues d’immigration, elle faisait face à des tensions ethniques et sociales.

Des mesures de quarantaine inadéquates, le manque de coordination en matière de santé publique et une « impuissance » médicale ont créé une situation de tension. Le nombre de morts a atteint des centaines en quelques semaines et des mesures de santé publiques ont été mises en place.

Tous les rassemblements ont été interdits, tandis que les lieux comme les églises, les écoles et les bars ont été fermés. Cela n’a pas suffi. La maladie a atteint son apogée à la mi-novembre, avant de disparaître progressivement.

À l’époque, les bénévoles ont joué un rôle crucial. En 1918, il n’y avait pas de ministère de la Santé et Esyllt Jones explique que la plupart des tâches à effectuer à ce niveau relevaient des municipalités. À Winnipeg, au moins 650 femmes se sont portées volontaires pour aider les malades.

Un taux de mortalité 10 fois plus élevé dans les communautés autochtones

À Winnipeg, la grippe espagnole a tué environ 1200 personnes. Des recherches récentes au Manitoba établissent que le taux de mortalité au sein de certaines communautés autochtones était près de dix fois plus élevé qu’au sein des non-Autochtones.

D’après Esyllt Jones, c’est dû à l’héritage social et économique du colonialisme ainsi qu’au manque d’accès aux soins dans les régions plus éloignées.

« Si nous voulons comprendre l’expérience des Canadiens autochtones, nous devons accepter le fait que leur inégalité en matière de santé n’est pas une chose inévitable. C’est un résultat de l’histoire », affirme-t-elle.

Esyllt Jones explique que « les épidémies sont une occasion pour les divisions de s’enfoncer davantage ». « Mais ce sont aussi des occasions pour les gens ordinaires de s’entraider », souligne-t-elle.