L’espion canado-saoudien,Philippe Couillard ,limite le droit de parole de ses ministres

 

L'espion canado-saoudien au pouvoir du Québec,Phillippe Couillard. Le crime organisé a un visage.
L’espion canado-saoudien au pouvoir du Québec,Phillippe Couillard.
Le crime organisé a un visage.

 

Les ministres du gouvernement du Québec ne parleront plus aux journalistes avant d’avoir été informés des positions du gouvernement lors des caucus, en vertu d’une directive du bureau du premier ministre Philippe Couillard.

À son arrivée au caucus libéral, jeudi matin, M. Couillard a expliqué qu’il voulait ainsi s’assurer que les ministres aient « les faits réels » en main avant de répondre aux questions des journalistes.

« C’est normal que les gens connaissent les faits, comprennent les faits avant de répondre à des questions sur des sujets d’actualité. Je pense que c’est le minimum requis, c’est un gouvernement, là! », a-t-il lancé.

Accusant les journalistes d’être « un peu susceptibles » dans la foulée de cette décision, M. Couillard a ajouté qu’à son avis, son gouvernement était le champion de la transparence. 

« Je pense qu’il n’y a jamais eu un premier ministre et un chef de parti aussi ouvert que moi », a-t-il dit,  faisant valoir, par exemple, qu’il ne limite pas les questions des journalistes au seul sujet du jour lors des conférences de presse.

« Je n’ai jamais été aussi accessible, et je pense que le gouvernement va continuer à être accessible. » — Philippe Couillard

La nouvelle consigne a été respectée à la lettre jeudi matin : tous les ministres du gouvernement sont passés devant les journalistes sans prendre le temps de s’arrêter pour répondre à leurs questions. Plusieurs l’ont fait à la sortie de la rencontre.

Le premier ministre a assuré que la nouvelle directive n’avait « aucun lien » avec les plus récents propos controversés de son ministre de l’Éducation, qui a fait volte-face dans le dossier de la fouille à nu subie par une adolescente de l’École secondaire de Neufchâtel cette semaine.

Après avoir cautionné cette pratique mardi, Yves Bolduc a demandé une enquête indépendante le lendemain, en se disant « préoccupé » par cette situation.

La nouvelle directive bouleverse les habitudes des courriéristes parlementaires. Lors des réunions du Conseil des ministres, par exemple, ils pouvaient parler à plusieurs ministres avant la rencontre, puisque ces derniers arrivent un à un. Après la rencontre, tous les ministres sortent au même moment, ce qui contraint les journalistes à se rabattre sur un seul d’entre eux.

« Bientôt, peut-être qu’ils ne répondront plus à la sortie [du Conseil des ministres] », a réagi le député péquiste Pierre Karl Péladeau, ajoutant « ça commence à ressembler de plus en plus au gouvernement Harper ».

Le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault, estime qu’« on peut le faire quand il y a un sujet délicat, mais de le faire de façon généralisée comme ça, c’est l’approche de M. Harper; contrôler le message. On fait ça quand on est inquiet ».

Pour sa part, le député péquiste Jean-François Lisée a déclaré : « c’est sûr que le message du gouvernement est difficile à passer, sur les fouilles à nu, sur l’intégrisme, etc. C’est compliqué, parce que souvent ça manque de cohérence ».

Non à la « Harperisation » des communications du gouvernement, dit le SPGQ

À l’image de son homologue à Ottawa, le premier ministre, Philippe Couillard, tente de contrôler le message au-delà de l’indépendance des agents de communications du gouvernement, estime Le Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec.

Pour le SPGQ, la décision de Phillipe Couillard est une preuve supplémentaire que son gouvernement a abdiqué en matière de transparence.

« Clairement, ce gouvernement nous prouve une fois de plus que la partisanerie l’emporte sur une gouvernance de qualité », affirme Richard Perron, président du SPGQ.

Sources:Radio-Canada

DOSSIER ESCROCS POLITIQUES:ANTICOSTI ,LE VOL DU SIÈCLE

Anticosti 001

 

 

À PARTAGER LARGEMENT

Pour qui travaillent les politiciens escrocs qui sollicitent notre vote ?
Dans quelques jours, nous aurons l’occasion de leur signifier notre désapprobation. Il ne faudrait pas s’en priver.

PORT-MEUNIER, ANTICOSTI-Il n’y a pas de délinquance à Anticosti. Les gens laissent leurs portes de maisons déverrouillées et les clefs de leur voiture dans le démarreur des véhicules. Il n’y a d’ailleurs pas de policier non plus. On n’en a pas besoin. De loin en loin deux policiers de la Sûreté du Québec débarquent dans l’île pour une fin de semaine, parfois ils viennent ramasser quelqu’un mais c’est bien rare. Et personne ne porte sa ceinture de sécurité; on ne roule pas assez vite pour ça, il n’y a pas d’accident ici. Anticosti c’est un autre monde.

« Il faut faire quelque chose pour l’économie de l’île; je ne suis ni pour ni contre les projets d’exploitation pétrolière, mais je trouve qu’on manque d’informations. » Celui qui parle, c’est monsieur Gilles Dumaresq, directeur-général ici de la Société des établissements de plein-air du Québec (la SEPAQ), le premier responsable de la bonne marche des affaires dans l’île. Comme bien du monde, monsieur Dumaresq trouve que les pétrolières s’entourent de silence. Il veut savoir. Il ne sait pas que cet été elles feront de l’exploration pétrolière et non plus seulement des prélèvements de carottes dans le sous-sol de l’île. On n’a pas cru bon l’informer.

Anticosti 002

Monsieur Dumaresq voit l’économie de l’île péricliter, Port-Menier perdre des habitants, et ça le chagrine. Le village ne compte plus que deux cents personnes; au moins est-il à visage humain, comme tous ces petits villages de la Basse-Côte-Nord que sont Longue-Pointe-de-Minguan, Baie-Johan-Betz, Natashquan, et les autres. Monsieur Dumaresq souhaite la relance de l’économie de l’île; il administre la SEPAQ ici depuis trente-et-un ans, il adore l’île, ça se voit, il ne souhaite bien entendu pas la destruction de l’île mais si le projet des pétrolières fait du sens, et bien il est prêt à le considérer. Pas moi. Nous avons discuté cordialement de toute cette question. Moi, j’ai éprouvé un coup de foudre pour Anticosti. Je ne veux pas qu’on dénature l’endroit. Le principal obstacle au développement ici du tourisme en est un d’accessibilité. Le gouvernement du Québec a versé quinze millions en subventions aux pétrolières l’an dernier pour qu’elles poursuivent leurs travaux. Si ce quinze millions avait, mettons, été investi dans le transport aérien des touristes de Québec et de Montréal à raison de deux cents dollars le billet, c’est soixante-quinze mille billets d’avion qui auraient ainsi été subventionnés… Anticosti aurait été à la portée de tous. Et voilà que Québec investit 115 millions supplémentaires dans l’exploration pétrolière dans l’île.

On pourrait construire un hôtel dans l’île. Il y a déjà de nombreux campings, on pourrait en rajouter d’autres. La SEPAQ dispose de toute une flotte de véhicules adaptés aux conditions routières, on pourrait rajouter des véhicules parce que ne pensez pas traverser avec votre berline ici et vous enfoncer dans l’île, vous allez faire crevaisons sur crevaisons . Il y a si peu de publicité sur Anticosti qu’on dirait qu’on garde l’endroit secret. Et pourtant, c’est sans doute le plus bel endroit au Québec, avec les plus beaux paysages, la plus belle faune, la plus belle flore, les plus belles rivières et les plus belles chutes, et la population la plus sympathique. La population de Port-Menier pourrait facilement doubler si on mettait véritablement en valeur le potentiel touristique de l’île. Environnement-Québec devrait travailler l’option tourisme pour faire la promotion de l’île en France, en Allemagne, les Européens seraient fous d’un endroit pareil. Du monde entier on verrait des gens arriver ici. C’est évident. Et bâtissons aussi une auberge de Jeunesse.

 

Anticosti restera une île, avec ses imprévus. Parfois, la météo empêche les avions de circuler, mais ce n’est pas bien grave, ce sont les choses de la vie, c’est comme ça la vie d’insulaire. Le territoire est tellement vaste, on pourrait construire davantage de camps de chasse et de pêche, le tout en respectant la beauté sauvage de l’île.

Le développement d’Anticosti est à bâtir, effectivement, mais il ne doit pas passer par l’exploitation pétrolière, une industrie du vingtième siècle en pleine décadence qui fabrique un produit gluant, salissant, polluant dont on n’a plus besoin avec les nouvelles technologies mises au point voilà déjà plusieurs années. Ce n’est pas moi qui le dit, c’est Radio-Canada. Allez sur google, tapez « découverte voiture électrique », vous tomberez sur un épisode de l’émission Découverte datant de 1997 où on explique comment Hydro-Québec avait mis au point une voiture électrique dès 1997, dont les batteries se rechargeaient lorsque le conducteur freinait le véhicule, et qui n’avait besoin que d’un litre et quelque d’essence pour alimenter une génératrice et faire le trajet Montréal-Québec. La voiture était prête, performante, elle disposait de beaucoup moins de pièces d’automobiles que les voitures habituelles, des pièces devenues obsolètes, elle aurait donc été beaucoup moins dispendieuse à l’achat, à l’entretien et à l’usage que les automobiles conventionnelles. Hydro-Québec a tué le projet, comme vous le verrez à l’écoute de l’émission, et vendu les brevets pour un plat de lentilles. Les ingénieurs qui ont travaillé sur ce projet se sont révoltés, une pétition a été signée. Il y avait alors comme maintenant des gens sur le Conseil d’administration d’Hydro qui représentent des gens dont les fortunes sont assises sur l’exploitation pétrolière. Nous n’avons plus besoin de pétrole au moment où on est en plein dans la révolution de l’hydrogène. Ford a aussi construit sa propre voiture électrique, tapez « who killed the electric car », vous verrez, vous verrez. Je le répète pour les malentendants : nous n’avons plus besoin de pétrole, ou si peu. Le véritable prix de ce produit dégueulasse devrait tourner autour de un à deux cents le litre.

Le pétrole est une balloune qui va se dégonfler incessamment. Le jour où ce sera fait, ou on aura cessé de nous voler, nous assisterons à une importante déflation des prix des marchandises, les familles disposeront chacune d’un revenu supplémentaire de plusieurs centaines de dollars par mois car les prix du transport des marchandises aura chuté. Nous aurons tous beaucoup plus d’argent dans nos poches. Tous? Non, ceux dont la fortune repose sur le pétrole verront la leur se réduire comme une peau de chagrin. Et c’est pourquoi ils nous cachent la vérité et s’enferment dans des châteaux surveillés par des armées privées.

Anticosti, les Îles-de-la-Madeleine, la vallée du Saint-Laurent, le Bas-du-Fleuve, la ville de Gaspé, l’inversion du flux à l’intérieur du pipe-line Enbridge numéro 9 sont au cœur de cette question pour le Québec. Tous les projets d’exploitation gazière et pétrolières doivent être mis sur la glace, abandonnés. Anticosti est au cœur de cette bataille, parce que c’est le plus beau coin du Québec, qu’on ne laissera pas violer cette île vaste comme plusieurs pays.

La bataille d’Anticosti commence. Anticosti, à la limite, c’est un casus belli. Vous irez voir dans les pages roses de vos dictionnaires ce que ça veut dire. Nous ne céderons pas d’un pas sur Anticosti. Que le gouvernement du Québec subventionne l’industrie touristique sur Anticosti, et qu’il cesse de subventionner les pétrolières. Ou alors ce n’est pas le gouvernement des Québécois, c’est celui des pétrolières, et nous allons le renverser.

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Sources: François Harvey,Hermil Lebel 

 

 

 

 

 

 

La manipulation médiatique:un étrange sondage

Les chefs politiques du Québec font pitié
Les chefs politiques du Québec font pitié.

 

D’après le blogueur Pierre Duhamel, il faut faire très attention au dernier sondage CROP publié mardi,le 11 février 2014, au sujet des intentions de vote des Québécois, et dont les résultats semblent «suspects»,maintenant que nous sommes en élections. Voici pourquoi:

De multiples annonces ministérielles qui représentent des dépenses et des investissements de centaines de millions de dollars ; la présentation d’un budget jeudi ; un sondage extraordinairement favorable mardi : tout concourt au déclenchement d’élections dans les tous prochains jours.

Il est probable que le Parti québécois soit en avance dans les intentions des élections des Québécois. Le Parti libéral, lui, peine à cristalliser son message et ses politiques, et les efforts de la CAQ ne semblent pas susciter la traction suffisante pour contrer l’élan de l’équipe gouvernementale.

Mais il faudrait faire très attention au dernier sondage CROP publié le 11 février 2014:on est en face d’un vrai cas. Les résultats de ce sondage m’apparaissent suspects,très suspects.

Ils font état d’une remontée de 5 points pour le Parti québécois dans les intentions de vote, ce qui est en soi une très forte progression mensuelle.

La remontée péquiste n’a pour l’essentiel aucune incidence sur les intentions de vote accordées aux libéraux et à la CAQ. Cette remontée s’effectue surtout aux dépens de Québec solidaire, qui perd trois points dans ce sondage.

On veut donc me faire croire que le PQ a gagné des votes à gauche en annonçant le début des forages d’exploration pour trouver du pétrole de schiste sur Anticosti, et une jolie subvention à la famille Bombardier-Beaudoin pour une cimenterie en Gaspésie.

Deuxième sujet d’étonnement : le sondage place le PQ largement en tête à Québec, loin devant la CAQ et les libéraux (au troisième rang).

Je ne connais personne à Québec qui soupçonne même l’émergence possible d’un raz-de-marée péquiste dans une région qui lui est plutôt hostile et qui lui donne le troisième rang depuis plusieurs années. Un renversement de la tendance est possible, mais pas de cette magnitude, en un seul mois.

Le PQ engrangerait 47 % du vote francophone. Il se peut que le PQ ait beaucoup profité du débat sur la charte. Mon problème est ailleurs.

Pour que le PQ récolte 40 % des intentions de vote avec 47 % du vote francophone, il faudrait qu’il obtienne environ le quart du vote allophone. Je trouve cette hypothèse invraisemblable.

CROP constate enfin que que le pourcentage des Québécois qui trouvent que le Québec s’en va plutôt dans la bonne direction a augmenté de 7 % en février.

À la fin janvier, on annonçait pourtant que le déficit du gouvernement du Québec s’était creusé de 600 millions de dollars en octobre, pour atteindre 1,8 milliard. Parallèlement à cela, le marché du travail stagne, alors qu’on crée quelques milliers d’emplois à temps partiel et qu’on en perd quelques milliers à temps plein.

Pourtant, 46 % des Québécois trouveraient qu’on s’en va dans la bonne direction. Ah bon.

Suite à l’arrivée  de Pier-Karl Péladeau comme candidat du Parti québécois qui nous confirme  que ce parti à le même sens de l’éthique que les libéraux corrompus,force est de constater que nous sommes en face d’une lutte médiatique ou le futur du citoyen  québécois sera contrôlé par le pouvoir des mass médias.

Il est facile de comprendre que les partis politiques au Québec…sont comme des petits soldats de plombs manipulés par la même  personne…une personne qui demeure à Sagard.

 

 

LE PROJET DE LA ROMAINE L’éléphant blanc dont les ministres n’osent parler

Roy Dupuis, narrateur du film Chercher le courant, sur la rivière Romaine lors du tournage.
Photo : Maxine Cunnyngham – Rapide-Blanc DistributionRoy Dupuis, narrateur du film Chercher le courant, sur la rivière Romaine lors du tournage.

Cette semaine, le rapport final de la Commission sur les enjeux énergétiques du Québec a été coulé aux médias et il est maintenant en ligne. Ce rapport est le résultat d’une vaste consultation publique et il recommande « Que soit étudiée sans délai l’opportunité de suspendre les investissements dans le complexe de la Romaine-3 et de la Romaine-4 ».

 Le rapport commandé par le gouvernement du Québec confirme ce que le film Chercher le courant a présenté au Québec il y a maintenant trois ans. Il démontre que si le gouvernement et Hydro-Québec continuent sur leur lancée, il n’y aurait plus preneur pour l’hydroélectricité québécoise du XXIe siècle, sinon en la vendant à perte aux clients industriels et à l’exportation.

 Le chantier de la rivière Romaine n’aurait jamais dû voir le jour, car près d’un an avant le lancement du chantier, en mai 2009, les données qui permettaient de juger de la non-rentabilité de ces barrages existaient. La crise économique était bien installée et le gaz de schiste sortait déjà à profusion dans le nord-est des États-Unis.

 

À qui profite l’endettement du Québec?

 

Nous espérions lors de la sortie du film qu’une enquête publique sur l’industrie de la construction et le financement des partis politiques fasse la lumière sur la façon dont le lobbying arrive à faire dépenser des fonds publics aux seuls profits de firmes de construction, et ce, au détriment du portefeuille d’Hydro-Québec, du gouvernement et, par extension, du peuple québécois.

 La commission Charbonneau enquêtera-t-elle sur les chantiers de barrages au-delà des histoires de gros bras ? L’endroit le plus pertinent pour enquêter sur les liens entre l’industrie de la construction et le financement des partis politiques est probablement celui de la Romaine, étant donné l’absence de raison d’être du projet. Malheureusement, les mois s’écoulent et nous craignons que la commission Charbonneau ne s’en tienne qu’à des histoires d’intimidation et de violence sans élucider la question de fond : à qui ce chantier profite-t-il ? Comment les dirigeants de l’époque, Jean Charest, Thierry Vandal et Nathalie Normandeau, ont-ils pris la décision de lancer ce chantier et sous quelle influence ? Ont-ils seulement rendu des comptes à leurs amis politiques ?

 Nous sommes à l’heure des choix et des actions concrètes. Quelqu’un se lèvera-t-il enfin au sein du gouvernement péquiste actuel ?

 En 2009, Sylvain Gaudreault avait crié haut et fort en commission parlementaire que le projet Romaine était trop dispendieux. Aujourd’hui ministre des « Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire », son silence est désormais complet sur cette question.

 Jean-François Lisée, maintenant ministre du Commerce extérieur, avait prédit sur son blogue en 2011 que la centrale Romaine-4 ne serait pas construite pour les mêmes raisons logiques évoquées précédemment. Il n’en a plus parlé depuis son accession au gouvernement.

 En mars 2011, Yves-François Blanchet, l’actuel ministre de l’Environnement, a souligné sur sa page Facebook en parlant de la rivière du Petit-Mécatina :« Surproduction, vente à perte, dommages environnementaux irréparables, mépris des Premières Nations… Qui est-ce que ça sert, cette fuite en avant ? Qui ? » Pour lui, ça n’avait aucun sens sur les plans environnemental, économique et social de harnacher la rivière du Petit-Mécatina, jumelle de la Romaine.

 En 2013, Martine Ouellet, ministre des Ressources naturelles, a mis en branle la Commission sur les enjeux énergétiques du Québec. En 2014, le rapport de ladite Commission recommande de considérer la suspension de Romaine-3 et 4.

 Qu’est-ce que ces ministres, désormais sortis des bancs de l’opposition, feront des conclusions de ce rapport ? Si l’adage veut qu’il y ait un temps pour parler et un temps pour agir, le temps est venu pour les actions concrètes. Vont-ils enfin amener le Québec dans le XXIe siècle énergétique ou céder aux intérêts politiques partisans avec pour effet d’endetter davantage les Québécoises et les Québécois ?

 

Faire mieux

 

Le Québec est à la croisée des chemins. Après l’arrêt partiel des petites centrales par le PQ et de Gentilly-2 pour cause de non-rentabilité, il est temps de s’ouvrir les yeux et de voir enfin qu’il s’agit d’un éléphant blanc : le projet hydroélectrique de la Romaine doit être arrêté pour les mêmes raisons économiques. Il est absurde de dépenser des milliards en argent public pour de l’électricité qui coûtera 8, 10 et même 12 cents le kilowattheure (kWh) une fois un projet achevé. Cette électricité est ensuite revendue 3 ou 4 cents aux clients industriels et à l’exportation.

 Pour lire la suite de l’article,voici le lien pour l’article original: Le projet de la Romaine

Manifeste du Comité de Lutte Citoyenne contre les Pétrolières

Notre logo
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*Manifeste *

Citoyens ,citoyennes du Québec et du Monde,

 La lutte aux changements climatiques et l’exploitation pétrolière ne peuvent coexister au Québec sous peine d’un échec monumental. La période de transition pétrolière envisagée est un leurre compte tenu de l’urgence climatique planétaire, que viendrait accentuer l’exploitation d’un pétrole de schiste particulièrement sale (Anticosti, Gaspésie) ou risqué (golfe du Saint-Laurent) », a affirmé Christian Simard, directeur général de Nature Québec, lors de son passage aux consultations sur l’énergie au Québec. Le Québec est face à l’histoire. Rejoindra-t-il le Canada au bas du classement planétaire dans la lutte pour le climat ou deviendra-t-il un leader des économies indépendantes du carbone ?

Devons-nous accepter tout compromis afin de laisser le champs libre aux politiciens actuellement aux services des pétrolières  qui siègent dans notre Assemblée Nationale ,à Québec?

Il est hors de question de continuer à polluer notre environnement,en restant des esclaves dépendants  des énergies fossiles qui sont devenues le cancer  de nos nations actuelles,sur Terre.

Penser que nous  puissions nous libérer ,en tant que peuple,tout en détruisant notre atmosphère,pendant que le 1% au sommet de la pyramide sociale  peut continuer à maintenir le Statu Quo  tout en perpétuant la corruption politique érigé en système de gérance de l’état,serait un luxe que nous ne pouvons plus nous payer,autant (et surtout) au Québec …ainsi que partout ailleurs dans le monde.

LA COLLUSION DES PÉTROLIÈRES AU QUÉBEC

Tout le monde  peut remarquer,au Québec que les prix de l’essence à la pompe,augmentent tous dans le même temps et dans les mêmes proportions.

Il est certain que nous faisons face à une collusion bien administrée de leur part…aussi allons-nous nous concerter pour agir tous ensemble,d’un même geste.

LE BUT ULTIME

Le but ultime sera de parvenir à un Québec libéré de la dépendance du pétrole et de toutes les autres énergies fossiles.

Ce sont les énergies fossiles qui ont assurées et qui continuent d’assurer la richesse des Rockefeller,des Desmarais et autres escrocs  esclavagistes dans le monde.

Vouloir libérer le Québec,c’est d’abord vouloir se débarrasser de ce cancer de la dépendance à ces énergies fossiles que sont le pétrole,le charbon ,le gaz naturel et enfin le gaz de schiste.

Vouloir se libérer ,nous ,le Peuple,c’est dire non  aux Desmarais,non à Rockefeller et non à l’actuel gouvernement du Québec  (…et aux autres politiciens élus) qui s’apprètent à donner un chèque en blanc  à l’exploitation pétrolière de l’île d’Anticosti ainsi que  d’ouvrir toutes grandes les subventions  aux pollueurs capitalistes pour se maintenir au pouvoir.

La richesse financière de nombreux politiciens actuellement élus  à Québec ,nous en dit long sur leurs engagements sociaux et sur leur sens d’appartenance au Peuple souverain.

Leur patriotisme finit là ou commence leurs richesses.

L’IMPORTANCE FONDAMENTALE DE CRÉER  CE COMITÉ DE LUTTE CITOYENNE

L’importance de créer ce Comité de Lutte Citoyenne contre les Pétrolières prend tout son sens   quand on situe son action à l’intérieur d’un vaste mouvement Québécois de Désobéissance Civile et encore plus ,dans un mouvement encore plus vaste ,soit un Mouvement Mondial de Désobéissance Civile.

Vouloir changer le monde pendant que nous vivons encore est une prise en main  d’un changement de mentalité d’abord,puis d’un changement de société et…de système ensuite…parce que vous le vouliez ou non,ce système est en train de mourir et…pendant son agonie,il va entraîner beaucoup d’êtres humains vers la mort,en espérant se prolonger  le plus longtemps possible.

La Révolution Mondiale commence en chacun de nous,tant que nous nous sentons en possession de nos moyens individuels.La Révolution Mondiale,pour réussir,implique une action citoyenne dans chaque coeur humain,dans chaque milieu de travail,dans chaque village,dans chaque ville,dans chaque nation et dans chaque pays.

Ensemble,Nous sommes tous le Peuple en Marche!

Ensemble,nous devons  rester solidaires ensemble des actions  civiques,des boycotts et des actions judicaires ou politiques à porter pour contrer le pouvoir  immense que ces entreprises ont sur nos sociétés.

Nous,les citoyens et citoyennes du Québec,nous tendons ici la main à tous les citoyens du Monde pour lutter contre ces entreprises néfastes,trouver des solutions pacifiques et écologiques afin de bâtir un monde sans pétrole,sans gaz,sans gaz de schiste  ,ni charbon.

Vous êtes tous et toutes bienvenu(e)s à partager vos luttes et vos expériences avec nous.

Ensemble nous vaincrons!

Michel Duchaine

Chercheur et Diseur de Vérités

Citoyen du Québec et du Monde

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POUR JOINDRE LE COMITÉ DE LUTTE CITOYENNE CONTRE LES PÉTROLIÈRES: 

 

Lien Facebook:https://www.facebook.com/groups/232931286867568/