Histoire de la Guerre Froide:Quand les États-Unis lançaient des centaines de ballons espions contre l’URSS

Les ballons de reconnaissance ont précédé l’utilisation des avions U-2 à haute altitude que les États-Unis ont utilisés pour espionner l’URSS à la fin des années 1950.
L’armée de l’air américaine a lancé le programme de ballons espions à haute altitude peu après la Seconde Guerre mondiale. Malgré de nombreuses complications, ces dispositifs se sont avérés être un moyen économique et efficace de recueillir des renseignements sur l’Union soviétique, ouvrant la voie à l’utilisation d’avions espions à haute altitude, qui provoqueront un scandale diplomatique en 1960.
Un ballon -espion américain au-dessus de l’Europe de l’Est.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans les années 1950, alors que les tensions de la guerre froide avec l’Union soviétique se cristallisaient, les États-Unis ont ressenti le besoin d’un outil de reconnaissance pour surveiller leur ennemi sans être repérés.

Après avoir découvert que les courants-jets de haute altitude serpentent généralement d’ouest en est, l’armée de l’air américaine a conclu que les ballons de haute altitude lâchés depuis l’Europe occidentale voleraient hypothétiquement vers l’est, ce qui signifie qu’ils survoleraient très probablement l’URSS et atteindraient ensuite les bases militaires américaines au Japon où il serait possible de collecter les données.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Si tel était le cas, les ballons espions américains seraient en mesure de recueillir des renseignements précieux sur l’armée de l’URSS, notamment sur les capacités nucléaires du pays, et – surtout – de rester hors de portée de la défense aérienne soviétique en volant à 15 000 mètres au-dessus du niveau de la mer.

Le 10 janvier 1956, l’armée américaine a par conséquent lancé huit ballons espions depuis le territoire de la Turquie et un depuis celui de l’Allemagne de l’Ouest. Au cours des semaines suivantes, le nombre de lancements réussis a augmenté pour atteindre le chiffre impressionnant de 448 ballons espions se dirigeant vers l’est.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’apparition de centaines de ballons espions dans l’espace aérien soviétique n’est toutefois pas passée inaperçue. Le 4 février 1956, l’URSS a émis une note de protestation officielle aux États-Unis par voie diplomatique, accusant ces derniers de violer l’espace aérien et la souveraineté soviétiques. Pendant ce temps, l’armée soviétique réfléchissait aux moyens de neutraliser la menace.

Rapidement, les pilotes d’avions de chasse MiG soviétiques ont découvert que les ballons espions descendaient en altitude la nuit, dans leur zone de frappe. Ce constat s’est avéré crucial : on estime que 90% des ballons volants américains ont été abattus par les Soviétiques ou se sont écrasés dans des endroits non identifiés avant de pouvoir quitter le vaste territoire de l’URSS.

Récupération d’un ballon-espion américain par un navire US conçu a cet effet…en mer de Chine,près du Japon!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’incident de l’U-2

Système de missile sol-air S-75 Dvina de l’URSS.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À la fin des années 1950, les États-Unis sont passés des ballons espions à un outil d’espionnage plus avancé et plus fiable : l’avion de reconnaissance et de surveillance à haute altitude U-2.

En 1956, Washington a ainsi commencé à envoyer secrètement des avions U-2 au-dessus du territoire soviétique pour des missions de reconnaissance. L’on supposait à juste titre que les Soviétiques n’avaient pas les moyens d’abattre ces appareils à l’altitude de 21 000 mètres. Cependant, le président Eisenhower a insisté pour autoriser personnellement chaque vol, car il était impossible d’anticiper une réponse soviétique.

Les militaires soviétiques ont détecté les avions, mais n’ont pas réussi à les atteindre avec les missiles sol-air existants. Il est intéressant de noter que le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev n’a pas accusé les États-Unis publiquement, car une telle protestation aurait révélé l’incapacité de l’armée soviétique à abattre des avions à haute altitude.

Le 1er mai 1960 – deux semaines avant que le président Eisenhower ne rencontre le dirigeant soviétique Khrouchtchev à Paris – la Maison Blanche a autorisé un nouveau vol de l’U-2 au-dessus du territoire soviétique. Pour les Américains, ce vol s’est soldé par une débâcle.

 

Débris de l’U-2 abattu

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En effet, un missile lancé par un système de défense aérienne soviétique nouvellement déployé a frappé l’avion U-2. Celui-ci s’est écrasé et le pilote américain, Francis Gary Powers, a été capturé par les Soviétiques.

L’incident de l’U-2 a entraîné l’annulation du sommet de Paris et brisé les espoirs naissants, bien que prématurés, d’une résolution pacifique de la guerre froide.

Francis Gary Powers jugé par l’URSS pour espionnage

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fait intéressant : le programme américain de ballons espions a profité aux Soviétiques d’une manière inattendue. En examinant les ballons écrasés, les scientifiques soviétiques ont en effet découvert que le film de fabrication américaine utilisé dans les appareils photo était capable de résister à l’action des hautes températures et à l’exposition aux radiations. Il s’agissait donc d’un outil parfait pour les Soviétiques, qui l’ont utilisé pour photographier la face cachée de la Lune en 1959.


EN COMPLÉMENTAIRE

Comment les Soviétiques ont dévoilé la «face cachée de la Lune» et remporté 1.000 bouteilles de vin grâce aux infos trouvées sur les ballons-espions américains

 

 

Pour obtenir les premières photographies de la face cachée de la Lune, les scientifiques ont totalement «fait taire» la flotte de la mer Noire.

Avant que Neil Armstrong ne marche sur la Lune en 1969, le satellite de la Terre était un mystère pour l’humanité. Plus encore, son « côté obscur ». Surnommé ainsi car en permanence invisible depuis notre planète, la face cachée de la Lune était un objet de désir pour les pionniers des programmes spatiaux américain et soviétique.

En 1957, lorsque les Soviétiques ont lancé le premier satellite artificiel de la Terre – Spoutnik 1 -, cet événement a marqué une étape très importante dans l’exploration spatiale. Néanmoins, les gens du monde entier avaient du mal à croire que l’humanité puisse aller encore plus loin et observer la face cachée de la Lune de sitôt.

La perspective semblait si lointaine, mais si captivante, qu’un vigneron français, Henri Maire, a annoncé publiquement qu’il offrirait 1 000 bouteilles de vin de ses propres réserves à quiconque serait en mesure de photographier la face cachée de la Lune.

Ironie de l’histoire, les scientifiques soviétiques y travaillaient déjà…

Le plan

La mission consistant à photographier la face cachée de la Lune a été dirigée par Sergueï Korolev, père de la conquête spatiale soviétique et cerveau de la plupart des réalisations soviétiques révolutionnaires en matière d’exploration spatiale.

Sergeï Korolev

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le plan était relativement simple : lancer une boîte cylindrique – une sonde spatiale – dans l’espace vers la Lune et laisser la gravité faire le reste. La sonde spatiale était équipée d’appareils photo, d’un système de traitement de film photographique, de batteries, d’un émetteur radio, d’un gyroscope pour maintenir l’orientation et la vitesse angulaire et de plusieurs ventilateurs pour le contrôle de la température.

L’appareil n’avait pas de moteurs de fusée pour les corrections de cap, les scientifiques ayant préféré s’appuyer sur la gravité de la Lune pour les aider à effectuer la manœuvre : selon le plan, la sonde spatiale était censée se rendre sur la Lune et, une fois prise dans le champ de gravité de cette dernière, devait passer derrière le satellite de la Terre du sud au nord avant de retourner vers notre planète.

La sonde spatiale chargée d’observer la face cachée de la Lune a été baptisée Luna-3. Étonnamment, la partie la plus difficile ne fut pas de calculer l’orbite de la Lune ou du satellite, mais de gérer l’équipement et le personnel au sol.

Luna-3

Le signal de Luna-3 a été reçu par une antenne radio montée au sommet d’une montagne en Crimée. Au grand dam de Korolev, le personnel local a signalé des problèmes de communication : Luna-3 ne recevait pas certains des ordres envoyés depuis la Terre. Le commandant a ordonné à son équipe de le suivre en Crimée pour résoudre d’urgence la situation.

Une fois le tout-puissant Korolev arrivé en Crimée, il a pris les choses en main et mis en œuvre des mesures sans précédent : sur ses ordres, les navires de la flotte de la mer Noire devaient cesser toutes communications, tandis qu’un bateau dédié devait naviguer sur la mer Noire afin de rechercher et supprimer les sources possibles d’interférences radio, tandis que la police de la circulation devait bloquer les routes à proximité de l’observatoire.

Ces mesures ont contribué à améliorer le signal, mais un nouveau problème est apparu. À sa grande surprise, Korolev a appris que l’observatoire pourrait se retrouver à court de film magnétique pour enregistrer les images du paysage lunaire.

Une reproduction cinématographique du moment où les scientifiques soviétiques ont photographié la face cachée de la Lune

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Sergueï Pavlovich [Korolev] était hors de lui. Je le comprenais. Après tout, si nous avions été prévenus, nous aurions pu apporter ce film rare avec nous de Moscou »a écrit l’académicien Boris Tchertok qui a aidé Korolev lors du lancement.

Ironie du sort, si le film était si rare, c’est parce qu’il avait été extrait de ballons de reconnaissance américains abattus qui espionnaient l’URSS. Ce film était d’une qualité inégalée par l’industrie soviétique.

Furieux, Korolev a ordonné que des pellicules de film supplémentaires soient livrées à l’observatoire de Moscou par avion, puis par hélicoptère.

Tôt le matin du 7 octobre 1959, l’équipe de scientifiques soviétiques attendait avec impatience que Luna-3 s’approche de la Lune. Soudain, la première image a commencé à apparaître sur le papier…

Une copie réduite de la sonde spatiale soviétique Luna-3

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le concepteur légendaire, responsable de la réception des données, a regardé le papier et, à la grande surprise de l’assistance, a déchiré la toute première photo jamais réalisée de la face cachée de la Lune. La qualité n’était pas bonne et Korolev était prêt à parier que les prochaines photos seraient meilleures.

L’une des premières photographies de l’autre côté de la Lune prise par la sonde Luna-3

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au grand soulagement de tous, les photos suivantes étaient en effet de bien meilleure qualité. Korolev a pris la première photo de la face cachée de la Lune de qualité décente et y a écrit : « La première photo de l’envers de la Lune qui n’aurait pas dû être révélé ». Il l’a signée et dédiée au directeur de l’observatoire astrophysique de Crimée, Andreï Severny.

Un timbre postal soviétique dédié à l’obtention des premières photographies de la face cachée de la Lune

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Encore une fois, la science soviétique avait triomphé. Les Soviétiques ont commencé à nommer les sites géographiques nouvellement découverts sur la Lune tandis que les photographies de la face cachée ont été publiées en une du journal soviétique Pravda, la nouvelle se répandant dans le monde entier.

Parole donnée, parole tenue

À l’autre bout de l’Europe, le vigneron français Henri Maire a lu un article sur l’exploit soviétique et a admis qu’il avait perdu son propre pari. M.Maire a envoyé par la poste 1 000 bouteilles de vin à l’Académie des sciences de l’URSS.

Le président de l’Académie a ordonné que les bouteilles soient livrées à l’équipe qui avait travaillé sur le projet Luna 3. « Nous avons eu l’honneur de recevoir plusieurs dizaines de bouteilles de l’Académie des Sciences. Vous recevrez quelques bouteilles, le reste sera distribué à l’administration et aux autres non-participants », a déclaré Korolev à son équipe.

Des années plus tard, lorsque la fille de Korolev, Natalia Koroleva, a eu vent de cette anecdote, elle s’est donné pour mission de retrouver au moins une de ces bouteilles. Il s’est avéré que l’ancienne secrétaire de Korolev avait conservé une bouteille, bien que vide.

 

Aujourd’hui, une réplique miniature de Luna 3 et la fameuse bouteille peuvent être observées au Musée de l’astronautique de Moscou.

 

 

 

 

 

 

 

Documentaire de la semaine:Le Mossad et l’histoire secrète d’Israel

 

 

 

“Tu peux voler. Tu peux mentir. Tu peux te battre. Et dans certains cas extrêmes, tu peux tuer”.

Voilà comment un ancien agent du MOSSAD résume sa mission au sein de l’une des agences les plus secrètes au monde.  Deux anciens patrons, dont la parole est rare, racontent le rôle décisif de ce puissant service de renseignement sur le dossier du nucléaire iranien. En février 2018, c’est le vol par des espions israéliens de documents compromettants qui va précipiter le retrait américain de l’accord signé avec le régime des Mollahs.  

Ce film dévoile les coulisses d’autres opérations spectaculaires qui ont construit la légende de cet Institut pour le renseignement et les affaires spéciales, créé un an après la proclamation de l’État d’Israël pour assurer sa survie.  

Pourquoi le procès de l’un des plus grands criminels nazis n’aurait jamais eu lieu si des agents israéliens ne l’avaient pas capturé en Argentine. 

Comment a été mise en place la campagne d’élimination qui a suivi la mort de neuf athlètes israéliens au JO de Munich en 1972 et a entraîné quatre assassinats sur le territoire français au risque de froisser un allié historique.

Focus aussi sur les menaces exercées par le service israélien pour faire échouer un partenariat nucléaire franco-irakien.  

Guerre secrète, frappes ciblées, cyberattaques, les méthodes et les actions du MOSSAD révèlent l’autre histoire d’Israël.

 

 

 

 

Espionnage:l’histoire secrète de l’arme biologique du coronavirus

 

 

La visualisation ci – dessous L’histoire secrète de coronavirus Bioweapon est basé sur un rapport exclusif sur le coronavirus   – Comment la Chine vole  le coronavirus du Canada et  l’a militarisé .

 

Regardez l’interview exclusive de l’  expert en armes biologiques, le Dr Francis Boyle, sur la guerre biologique contre les coronavirus  bloquée par l’  État profond


Arme biologique du coronavirus – Comment la Chine a volé le coronavirus au Canada et l’a armé

 

 

L’année dernière, une mystérieuse cargaison a été capturée en contrebande de coronavirus en provenance du Canada. Elle a été attribuée à des agents chinois travaillant dans un laboratoire canadien. Une enquête ultérieure a lié les agents au programme de guerre biologique chinoise d’où le virus est soupçonné d’avoir fui, provoquant l’épidémie de coronavirus de Wuhan. (Ce rapport sur le coronavirus Bioweapon a provoqué une controverse internationale majeure et est activement supprimé par une section des médias traditionnels.)

 

 

L’échantillon du SRAS saoudien

Le 13 juin 2012, un Saoudien de 60 ans a été admis dans un hôpital privé de Djeddah, en Arabie saoudite, avec une histoire de 7 jours de fièvre, toux, expectoration et essoufflement. Il n’avait aucun antécédent de maladie cardio-pulmonaire ou rénale, ne recevait aucun médicament à long terme et ne fumait pas.

Le virologue égyptien Dr Ali Mohamed Zaki a isolé et identifié un coronavirus inconnu dans ses poumons. Après que les diagnostics de routine n’aient pas identifié l’agent causal, Zaki a contacté Ron Fouchier, un virologue de premier plan au Centre médical Erasmus (EMC) à Rotterdam, aux Pays-Bas, pour obtenir des conseils. 

Anomalies sur l’imagerie thoracique du patient saoudien infecté par le coronavirus. Les radiographies thoraciques du patient sont présentées le jour de l’admission (panel A) et 2 jours plus tard (panel B) et la tomodensitométrie (TDM) 4 jours après l’admission (panel C).

Fouchier a séquencé le virus à partir d’un échantillon envoyé par Zaki. Fouchier a utilisé une méthode de réaction en chaîne par polymérase en temps réel (pan-coronavirus) à large spectre (RT-PCR) pour tester les caractéristiques distinctives d’un certain nombre de coronavirus connus connus pour infecter les humains.

Cette image de fichier non datée publiée par la British Health Protection Agency montre une image au microscope électronique d’un coronavirus, faisant partie d’une famille de virus qui causent des maladies, y compris le rhume et le SRAS, qui a été identifié pour la première fois au Moyen-Orient.

Cet échantillon de coronavirus a été acquis par le directeur scientifique, le Dr Frank Plummer (clé de l’enquête sur les coronavirus, Frank Plummer a récemment été assassiné en Afrique ) du Laboratoire national de microbiologie (LNM) du Canada à Winnipeg directement de Fouchier, qui l’a reçu de Zaki. Ce virus aurait été volé au laboratoire canadien par des agents chinois .


Frank Plummer – Un scientifique canadien clé d’une enquête sur un coronavirus assassiné en Afrique

 

Dans une tournure des événements très dramatique, le scientifique renommé Frank Plummer qui a reçu un échantillon de coronavirus du SARS saoudien et travaillait sur le vaccin contre le coronavirus (VIH) dans le laboratoire canadien de Winnipeg d’où le virus a été sorti en contrebande par des agents de la guerre biologique chinoise et armé comme révélé dans l’  enquête  , est mort dans des conditions mystérieuses. Frank Plummer est la clé du cas d’espionnage biologique chinois au Laboratoire national de microbiologie de Winnipeg.

Frank Plummer – Un scientifique canadien clé d’une enquête sur un coronavirus assassiné en Afrique

 

Selon CBC , Plummer, 67 ans, était au Kenya, où il était conférencier d’honneur lors de la réunion annuelle du centre collaboratif de l’Université de Nairobi pour la recherche et la formation sur le VIH / SIDA / IST.

Le Dr Larry Gelmon, qui a aidé à organiser cette réunion, a déclaré que Plummer s’était effondré et avait été transporté à l’hôpital de Nairobi, où il a été déclaré mort à son arrivée.

Aucune cause confirmée de décès n’a encore été révélée.

Plummer est né et a grandi à Winnipeg, où il a dirigé le Laboratoire national de microbiologie du Canada pendant plusieurs années.

Il a également participé à un partenariat de recherche novateur entre l’Université du Manitoba et l’Université de Nairobi, établi avant que le monde ne soit très conscient du VIH / sida.

«Il a aidé à identifier un grand nombre des facteurs clés qui sont impliqués dans la transmission du VIH dans les premiers jours», a déclaré Keith Fowke, professeur au département de microbiologie médicale et des maladies infectieuses à l’Université du Manitoba.

«Il était tellement optimiste qu’il était sur la voie qui se terminerait par la découverte du vaccin contre le VIH – la route qu’il avait empruntée il y a près de 30 ans», a déclaré le collègue de Plummer, le Dr Allan Ronald.

Cependant, ce qui n’est pas mentionné dans le rapport de la CBC, c’est que Plummer a travaillé dans le même Laboratoire national de microbiologie (LNM) à Winnipeg, au Canada, où l’agent chinois de la guerre biologique Xiangguo Qiu et ses collègues ont fait passer clandestinement le coronavirus du SRAS à l’Institut chinois de virologie de Wuhan, où on pense qu’il ont été armés et ont fui.

 


 

Le laboratoire canadien

Le 4 mai 2013, un échantillon de ce SRAS saoudien (aka roman Coronavirus) provenant du tout premier patient saoudien infecté est arrivé au Laboratoire national de microbiologie du Canada à Winnipeg via Ron Fouchier du Erasmus Medical Center à Rotterdam, aux Pays-Bas, qui a séquencé l’échantillon de virus.

Le coronavirus est arrivé aux installations canadiennes du LNM à Winnipeg le 4 mai 2013 en provenance du laboratoire néerlandais. Le laboratoire canadien a augmenté les stocks de virus et l’a utilisé pour évaluer les tests de diagnostic utilisés au Canada. Des scientifiques de Winnipeg ont cherché à déterminer quelles espèces animales pouvaient être infectées par le nouveau virus.

La recherche a été effectuée en collaboration avec le laboratoire national de l’Agence canadienne d’inspection des aliments, le Centre national des maladies animales exotiques, qui est situé dans le même complexe que le Laboratoire national de microbiologie.

Le Laboratoire national de microbiologie (Centre canadien des sciences pour la santé humaine et animale) sur la rue Arlington à Winnipeg.

NML offre depuis longtemps des services de test complets pour les coronavirus . Il a isolé et fourni la première séquence du génome du coronavirus du SRAS et identifié un autre coronavirus NL63 en 2004.

Ce laboratoire canadien basé à Winnipeg a été ciblé par des agents chinois dans ce que l’on pourrait appeler l’ espionnage biologique .

 

Espionnage biologique chinois

En mars 2019, dans un événement mystérieux, un envoi de virus exceptionnellement virulents  du LNM canadien s’est retrouvé en Chine . L’événement a provoqué un scandale majeur, les experts de la guerre biologique se demandant pourquoi le  Canada envoyait des virus mortels en Chine .

Quatre mois plus tard, en juillet 2019, un groupe de virologues chinois a été envoyé de force du laboratoire canadien – le seul établissement de niveau 4 équipé pour traiter les maladies les plus meurtrières au monde où un échantillon de coronavirus du premier patient saoudien était examiné.

En mars 2019, dans un événement mystérieux, un envoi de virus exceptionnellement virulents du LNM canadien s’est retrouvé en Chine . L’événement a provoqué un scandale majeur, les experts de la guerre biologique se demandant pourquoi le Canada envoyait des virus mortels en Chine . Les scientifiques du LNM ont déclaré que les virus hautement mortels étaient une bio-arme potentielle.

Après enquête, l’incident a été retracé à des agents chinois travaillant au NML . Quatre mois plus tard, en juillet 2019, un groupe de virologues chinois a été envoyé de force du Laboratoire national canadien de microbiologie (LNM). Le LNM est le seul établissement de niveau 4 au Canada et l’un des rares en Amérique du Nord équipé pour gérer les maladies les plus meurtrières au monde, notamment Ebola, SRAS, Coronavirus , etc.

 

 

 

 

Xiangguo Qiu

La scientifique qui a été escortée hors du laboratoire canadien avec des membres de son équipe de recherche serait un  agent chinois de la guerre biologique Xiangguo Qiu .

Le Dr Xiangguo Qiu est mariée à un autre scientifique chinois, le Dr Keding Cheng – le couple est responsable de l’infiltration du LNM canadien avec de nombreux agents chinois se faisant passer pour des étudiants provenant d’une gamme d’installations scientifiques chinoises directement liées au programme chinois de guerre biologique .

Dr Xiangguo Qiu , l’agente de guerre biologique chinoise travaillant au Laboratoire national de microbiologie, Canada

La Dre Xiangguo Qiu a effectué au moins cinq voyages au Laboratoire national de biosécurité de Wuhan, situé à seulement 32 kilomètres du marché des fruits de mer de Huanan, qui est l’épicentre de l’épidémie .

L’  enquête canadienne  est en cours et il reste à savoir si des expéditions antérieures vers la Chine d’autres virus ou d’autres préparations essentielles ont eu lieu de 2006 à 2018, d’une manière ou d’une autre.

Mais un changement a eu lieu, en quelque sorte. Depuis 2006, elle étudie des virus puissants dans le LNM canadien. Les virus expédiés de LNM en Chine ont été étudiés par elle en 2014, par exemple ( en même temps que les virus Machupo, Junin, la vallée du Rift, de Crimée-Congo Fièvre Hémorragique et Hendra).

Infiltrer le laboratoire canadien

 

Des sources affirment que Xiangguo Qiu et son mari Keding Cheng ont été escortés du Laboratoire national de microbiologie de Winnipeg le 5 juillet 2019. Depuis lors, l’Université du Manitoba a mis fin à ses rendez-vous, réaffecté ses étudiants diplômés et averti le personnel, les étudiants et les professeurs  d’éviter de voyager en Chine. (Prix du Gouverneur général pour l’innovation)

Le Dr Xiangguo Qiu est marié à un autre scientifique chinois – le Dr Keding Cheng, également affilié au LNM, en particulier le «Science and Technology Core». Le Dr Cheng est principalement un bactériologiste qui est passé à la virologie. Le couple est responsable de l’infiltration du LNM canadien avec de nombreux agents chinois en tant qu’étudiants d’une gamme d’installations scientifiques chinoises directement liées au programme de guerre biologique de la Chine , à savoir:

  1. Institut de médecine vétérinaire militaire, Académie des sciences médicales militaires, Changchun
  2. Centre de contrôle et de prévention des maladies, région militaire de Chengdu
  3. Institut de virologie de Wuhan, Académie chinoise des sciences, Hubei
  4. Institut de microbiologie, Académie chinoise des sciences, Pékin

Savants ou espions

Le  Thousand Talents Plan ou Thousand Talents Program a été créé en 2008 par le gouvernement central de Chine pour reconnaître et recruter des experts internationaux de premier plan en recherche scientifique, en innovation et en entrepreneuriat – en d’autres termes pour voler la technologie occidentale.

Les quatre installations susmentionnées de guerre biologique chinoise ont collaboré avec le Dr Xiangguo Qiu dans le contexte du virus Ebola, l’Institut de médecine vétérinaire militaire a également rejoint une étude sur le virus de la fièvre de la vallée du Rift, tandis que l’Institut de microbiologie a rejoint une étude sur le virus de Marburg. . De manière notable, le médicament utilisé dans cette dernière étude – le Favipiravir – a été précédemment testé avec succès par l’Académie chinoise des sciences médicales militaires, sous la désignation JK-05 (à l’origine un brevet japonais enregistré en Chine déjà en 2006), contre Ebola et d’autres virus. .

Cependant, les études du Dr Qiu sont considérablement plus avancées et apparemment vitales pour le développement des armes biologiques chinoises dans le cas où des virus de la fièvre Coronavirus , Ebola, Nipah, Marburg ou Rift Valley y sont inclus.

L’ enquête canadienne est en cours et il reste à savoir si des expéditions antérieures vers la Chine d’autres virus ou d’autres préparations essentielles ont eu lieu de 2006 à 2018, d’une manière ou d’une autre.
Le Dr Gary Kobinger, ancien chef des agents pathogènes spéciaux (à droite), et le Dr Xiangguo Qiu , chercheur (deuxième à droite) ont rencontré le Dr Kent Brantly et le Dr Linda Mobula, professeur adjoint à la Johns Hopkins School of Medicine et le médecin qui a administré ZMapp à Brantly au Libéria lorsqu’il a été infecté par Ebola lors de l’épidémie de 2014-2016. (Soumis par Santé Canada)

Le Dr Xiangguo Qiu a étudie et également collaboré en 2018 avec trois scientifiques de l’Institut de recherche médicale de l’armée américaine sur les maladies infectieuses, Maryland, pour  l’immunothérapie post-exposition pour deux virus Ebola et le virus Marburg chez des singes; une étude soutenue par la US Defense Threat Reduction Agency.

Le coronavirus de Wuhan

Le Dr Xiangguo Qiu a effectué au moins cinq voyages au cours de l’année scolaire 2017-2018 au laboratoire national de biosécurité de Wuhan susmentionné de l’Académie chinoise des sciences, qui a été certifié BSL4 en janvier 2017. En outre, en août 2017, la Commission nationale de la santé de la Chine a approuvé des activités de recherche sur les virus de la fièvre hémorragique Ebola, Nipah et Crimée-Congo dans l’installation de Wuhan.

Par coïncidence,* le Laboratoire national de biosécurité de Wuhan est situé à seulement 32 kilomètres du marché des fruits de mer de Huanan, qui est l’épicentre de l’ épidémie de coronavirus surnommé le coronavirus de Wuhan .


*À cet effet,veuillez lire notre article sur le nid d’espions du professeur Charles Lieber sur ce lien: Charles Lieber


 

Le laboratoire national de biosécurité de Wuhan est situé à environ 32 km du marché des fruits de mer de Huanan, l’épicentre de l’épidémie de coronavirus

Le Laboratoire national de biosécurité de Wuhan est hébergé dans les installations militaires chinoises de l’Institut de virologie de Wuhan lié au programme chinois de guerre biologique . Il s’agissait du tout premier laboratoire du pays conçu pour répondre aux normes de niveau de biosécurité 4 (BSL-4) – le niveau de risque biologique le plus élevé, ce qui signifie qu’il serait qualifié pour gérer les agents pathogènes les plus dangereux. 

En janvier 2018, le laboratoire était opérationnel “ pour des expériences mondiales sur les agents pathogènes BSL-4 ”, a écrit Guizhen Wu dans la revue Biosafety and Health. “Après un incident de fuite de SRAS en 2004, l’ancien ministère de la Santé de Chine a lancé la construction de laboratoires de conservation pour les pathogènes de haut niveau tels que le SRAS, le coronavirus et le virus de la grippe pandémique”, a écrit Guizhen Wu.

Arme biologique du coronavirus

L’institut de Wuhan a étudié les coronavirus dans le passé, y compris la souche qui provoque le syndrome respiratoire aigu sévère, ou SRAS, le virus de la grippe H5N1, l’encéphalite japonaise et la dengue. Les chercheurs de l’institut ont également étudié le germe qui cause l’anthrax – un agent biologique développé autrefois en Russie.

“Les coronavirus (en particulier le SRAS) ont été étudiés dans l’institut et y sont probablement détenus”, a déclaré Dany Shoham, un ancien officier de renseignement militaire israélien qui a étudié le biocombat en Chine . Il a dit. “Le SRAS est inclus dans le programme chinois BW , dans son ensemble, et est traité dans plusieurs installations pertinentes.”

James Giordano, professeur de neurologie à l’Université de Georgetown et chargé de recherche en biowarfare à l’US Special Operations Command, a déclaré que les investissements croissants de la Chine dans la bio-science, l’éthique plus souple autour de l’édition de gènes et d’autres technologies de pointe et l’intégration entre le gouvernement et le monde universitaire augmentent la spectre de ces agents pathogènes étant militarisés.

Cela pourrait signifier un agent offensant, ou un germe modifié libéré par des mandataires, pour lequel seule la Chine a le traitement ou le vaccin. “Ce n’est pas une guerre en soi”, a-t-il dit. «Mais ce qu’elle fait, c’est tirer parti de sa capacité à agir en tant que sauveur mondial, ce qui crée ensuite divers niveaux de dépendances macro et microéconomiques et de bioénergie.»

Programme de guerre biologique de la Chine

Dans un article académique de 2015, Shoham – du Centre Begin-Sadat d’études stratégiques de Bar-Ilan – affirme que plus de 40 installations chinoises sont impliquées dans la production d’armes biologiques.

L’Académie chinoise des sciences médicales militaires a en fait développé un médicament contre le virus Ebola – appelé JK-05 – mais peu de choses ont été divulguées à ce sujet ou sur la possession par le centre de défense du virus, ce qui a incité à spéculer que ses cellules Ebola font partie de l’ arsenal chinois de la guerre biologique , a déclaré Shoham. National Post.

Ebola est classé comme agent de bioterrorisme de «catégorie A» par les Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis, ce qui signifie qu’il pourrait être facilement transmis d’une personne à une autre, entraînerait des taux de mortalité élevés et «pourrait provoquer la panique». Le CDC classe le Nipah comme une substance de catégorie C, un pathogène émergent mortel qui pourrait être conçu pour une diffusion de masse.

Le programme de guerre biologique de la Chine serait à un stade avancé qui comprend des capacités de recherche et développement, de production et d’armement. On pense que son inventaire actuel comprend la gamme complète d’agents chimiques et biologiques traditionnels avec une grande variété de systèmes de livraison, notamment des roquettes d’artillerie, des bombes aériennes, des pulvérisateurs et des missiles balistiques à courte portée.

L’APL poursuit des applications militaires pour la biologie et étudie les intersections prometteuses avec d’autres disciplines, notamment la science du cerveau, le supercalcul et l’intelligence artificielle. Depuis 2016, la Commission militaire centrale a financé des projets sur la science militaire du cerveau, les systèmes biomimétiques avancés, les matériaux biologiques et biomimétiques, l’amélioration des performances humaines et la biotechnologie «nouveau concept».

En 2016, un chercheur au doctorat de l’AMMS a publié une thèse, «Recherche sur l’évaluation de la technologie d’amélioration des performances humaines», qui caractérisait CRISPR-Cas comme l’une des trois technologies principales susceptibles de renforcer l’efficacité au combat des troupes. La recherche de soutien a examiné l’efficacité du médicament Modafinil, qui a des applications dans l’amélioration cognitive; et à la stimulation magnétique transcrânienne, un type de stimulation cérébrale, tout en affirmant que le “grand potentiel” de CRISPR-Cas est une “technologie de dissuasion militaire dans laquelle la Chine devrait” saisir l’initiative “en développement.

En 2016, la valeur stratégique potentielle de l’information génétique a conduit le gouvernement chinois à lancer la National Genebank, qui a l’intention de devenir le plus grand référentiel mondial de ces données. Il vise à «développer et utiliser les précieuses ressources génétiques de la Chine, à sauvegarder la sécurité nationale en bioinformatique et à renforcer la capacité de la Chine à s’emparer des sommets stratégiques» dans le domaine de la guerre biotechnologique .

L’intérêt des militaires chinois pour la biologie en tant que domaine émergent de la guerre est guidé par des stratèges qui parlent des «armes génétiques» potentielles et de la possibilité d’une «victoire sans effusion de sang».

Cette histoire a été publiée dans son intégralité sur l’un des plus grands réseaux chinois d’information télévisée au monde

 

 

La stratégie nationale chinoise de fusion militaro-civile a mis la biologie au premier plan et l’Armée populaire de libération pourrait être à l’avant-garde de l’expansion et de l’exploitation de ces connaissances. L’intérêt des militaires chinois pour la biologie en tant que domaine émergent de la guerre est guidé par des stratèges qui parlent des «armes génétiques» potentielles et de la possibilité d’une «victoire sans effusion de sang».

 

 

 

 

 

Espionnage:Un professeur de Harvard parmi trois accusés d’avoir menti sur les relations avec le gouvernement chinois

La vérité a enfin fini par sortir:

 

Un professeur de l’Université de Harvard et deux autres ressortissants chinois ont été inculpés par le gouvernement fédéral dans trois affaires distinctes pour avoir prétendument menti aux États-Unis au sujet de leur implication avec le gouvernement chinois, a annoncé mardi l’avocat américain du district du Massachusetts.

Charles Lieber
Les autorités fédérales ont déclaré aux journalistes que ces cas mettaient en évidence la “menace permanente” posée par la Chine en utilisant des “collectionneurs non traditionnels” comme des universitaires et des chercheurs pour voler la recherche et la technologie américaines.
Le docteur Charles Lieber, 60 ans, président du département de chimie et de biologie chimique de Harvard, est accusé d’avoir menti sur son travail avec plusieurs organisations chinoises, où il a collecté des centaines de milliers de dollars auprès d’entités chinoises, a déclaré le procureur américain Andrew Lelling lors d’une conférence de presse. conférence.
Selon des documents judiciaires, le groupe de recherche de Lieber à Harvard avait reçu plus de 15 millions de dollars de financement des National Institutes of Health et du Department of Defence, ce qui exige la divulgation des conflits d’intérêts financiers étrangers.
La plainte allègue que Lieber avait menti sur son affiliation à l’Université de technologie de Wuhan (WUT) en Chine et sur un contrat qu’il avait conclu avec un plan de recrutement de talents chinois pour attirer des scientifiques de haut niveau dans le pays.
Il était payé 50 000 $ par mois par l’université chinoise et recevait 1,5 million de dollars pour établir un laboratoire de recherche en nanosciences au WUT, selon la plainte.
CNN a contacté un avocat de Lieber. Dans un communiqué, Harvard a qualifié les accusations de “extrêmement graves”.
“Harvard coopère avec les autorités fédérales, y compris les National Institutes of Health, et procède à son propre examen de l’inconduite présumée”, a indiqué l’université dans un communiqué. “Le professeur Lieber a été placé en congé administratif pour une durée indéterminée.”
Dans un acte d’accusation séparé non scellé mardi, Yanqing Ye, un ressortissant chinois de 29 ans, a été accusé de fraude sur les visas, de fausses déclarations, de complot et d’être un agent non enregistré, a déclaré le bureau du procureur américain.
Yanqing s’était faussement identifiée comme “étudiante” sur sa demande de visa et avait menti sur son service militaire alors qu’elle était employée comme chercheuse scientifique à l’Université de Boston, selon l’acte d’accusation. Elle a avoué à des officiers fédéraux lors d’une interview en avril 2019 qu’elle détenait le grade de lieutenant avec l’Armée populaire de libération, selon des documents judiciaires.
Yanqing est accusé d’avoir accédé à des sites Web militaires américains et d’avoir envoyé des documents et des informations américains en Chine, selon des documents.
La semaine dernière, un chercheur sur le cancer, Zaosong Zheng, a été inculpé pour avoir tenté de faire passer 21 flacons de matériel biologique des États-Unis vers la Chine et d’avoir menti à ce sujet aux enquêteurs fédéraux, a déclaré Lelling.
Zaosong, 30 ans, dont l’entrée était parrainée par l’Université de Harvard, avait caché les fioles dans une chaussette avant de monter dans l’avion, selon Lelling.
“Ce n’est pas un accident ou une coïncidence. Il s’agit d’un petit échantillon de la campagne en cours de la Chine pour siphonner la technologie et le savoir-faire américains pour le gain chinois”, a déclaré Lelling.
Lelling a déclaré que Boston est une cible pour ce “type d’exploitation” en raison de ses universités, hôpitaux, instituts de recherche et sociétés de technologie dans la région.
Lieber doit comparaître mardi après-midi devant un tribunal fédéral de Boston. Yanqing est actuellement en Chine.
Zaosong a été arrêté et inculpé le mois dernier. Il est détenu depuis le 30 décembre.

La cause de l’espionnage biologique

Tout a commencé par le ministère américain de la Justice a annoncé le 28 janvier 2020 que le président du département de chimie et de biologie chimique de l’Université de Harvard et deux ressortissants chinois avaient été accusés d’avoir aidé la République populaire de Chine.

Le Dr Charles Lieber, 60 ans, directeur du département de chimie et de biologie chimique de l’Université Harvard, a été arrêté et accusé par plainte pénale d’un chef d’accusation d’avoir fait une déclaration matériellement fausse, fictive et frauduleuse.

Andrew Lelling, l’avocat américain du Massachusetts, annonce des accusations contre un professeur de l’Université de Harvard accusé d’avoir menti sur ses liens avec la Chine.

Yanqing Ye, 29 ans, un ressortissant chinois, a été informé d’un chef d’accusation de fraude sur les visas, de fausses déclarations, en tant qu’agent d’un gouvernement étranger et de complot. Il est  actuellement en Chine…Il a prévu le coup avant!

Zaosong Zheng, 30 ans, un ressortissant chinois, a été arrêté le 10 décembre 2019 à l’aéroport international Logan de Boston et inculpé de plainte pénale pour tentative de contrebande de 21 flacons de recherche biologique en Chine. Le 21 janvier 2020, Zheng a été inculpé d’un chef de contrebande de marchandises en provenance des États-Unis et d’un chef d’avoir fait des déclarations fausses, fictives ou frauduleuses. Il est détenu depuis le 30 décembre 2019.

Dr. Charles Lieber

Selon des documents judiciaires, depuis 2008, le Dr Lieber, qui a été chercheur principal du Lieber Research Group à l’Université Harvard, spécialisée dans le domaine des nanosciences, a reçu plus de 15 millions de dollars en subventions du National Institutes of Health ( NIH) et le ministère de la Défense (DOD). Ces subventions nécessitent la divulgation des conflits d’intérêts financiers étrangers importants, y compris le soutien financier de gouvernements étrangers ou d’entités étrangères.

Dr Charles Lieber – Agent de guerre biologique chinois

À l’insu de l’Université de Harvard à partir de 2011, Lieber est devenu un «scientifique stratégique» à l’Université de technologie de Wuhan (WUT) en Chine et était un participant contractuel au plan des mille talents de la Chine de 2012 à 2017 environ. Le plan des mille talents de la Chine est l’un des les plans de recrutement de talents chinois les plus importants qui sont conçus pour attirer, recruter et cultiver des talents scientifiques de haut niveau afin de promouvoir le développement scientifique, la prospérité économique et la sécurité nationale de la Chine.

Ces programmes de talents visent à attirer les talents chinois à l’étranger et les experts étrangers pour apporter leurs connaissances et leur expérience en Chine et récompenser les individus pour avoir volé des informations exclusives. Selon les termes du contrat Thousand Talents de trois ans de Lieber, WUT a payé à Lieber 50 000 USD par mois, des frais de subsistance pouvant atteindre 1 000 000 Yuan chinois (environ 158 000 USD à l’époque) et lui a attribué plus de 1,5 million de dollars pour établir un laboratoire de recherche à WUT. .

En retour, Lieber a été obligé de travailler pour WUT «pas moins de neuf mois par an» en «déclarant des projets de coopération internationale, en cultivant de jeunes enseignants et des doctorants. étudiants, organisation de conférences internationales, demandes de brevets et publication d’articles au nom de «WUT».
Dr Charles Lieber à Wuhan en 2011

La plainte allègue qu’en 2018 et 2019, Lieber a menti sur son implication dans le plan des mille talents et son affiliation avec WUT. Le ou vers le 24 avril 2018, lors d’une interview avec des enquêteurs, Lieber a déclaré qu’il ne lui avait jamais été demandé de participer au programme des mille talents , mais il «n’était pas sûr» de la façon dont la Chine le classait.

En novembre 2018, le NIH a demandé à Harvard si Lieber n’avait pas divulgué sa relation alors suspectée avec WUT et le plan des mille talents de la Chine . Lieber a amené Harvard à dire à tort au NIH que Lieber «n’avait aucune association formelle avec WUT» après 2012, que «WUT a continué d’exagérer faussement» son implication avec WUT dans les années suivantes, et que Lieber «n’est pas et n’a jamais été un participant». Le plan des mille talents de la Chine .

Yanqing Ye

Selon l’acte d’accusation, Ye est lieutenant de l’Armée populaire de libération (APL), des forces armées de la République populaire de Chine et membre du Parti communiste chinois (PCC). Sur sa demande de visa J-1, Ye s’est faussement identifiée comme une “étudiante” et a menti sur son service militaire en cours à l’Université nationale de technologie de défense (NUDT), une académie militaire de premier plan dirigée par le PCC.

Il est en outre allégué que pendant ses études au département de physique, de chimie et de génie biomédical de l’Université de Boston (BU) d’octobre 2017 à avril 2019, Ye a continué à travailler en tant que lieutenant de l’APL, effectuant de nombreuses missions d’officiers de l’APL, telles que la recherche, l’évaluation de l’armée américaine. sites Web et l’envoi de documents et d’informations américains en Chine.

Selon des documents judiciaires, le 20 avril 2019, des officiers fédéraux ont interviewé Ye à l’aéroport international Logan de Boston. Au cours de l’entretien, il est allégué que Ye a prétendu à tort qu’elle avait eu un contact minimal avec deux professeurs du NUDT qui étaient des officiers de haut rang de l’APL. Cependant, une recherche dans les appareils électroniques de Ye a démontré que, sous la direction d’un professeur du NUDT, qui était colonel de l’APL, Ye avait accédé à des sites Web militaires américains, recherché des projets militaires américains et compilé des informations pour l’APL sur deux scientifiques américains possédant une expertise en robotique et l’informatique.

En outre, un examen d’une conversation WeChat a révélé que Ye et l’autre responsable de l’APL de NUDT collaboraient à un document de recherche sur un modèle d’évaluation des risques conçu pour déchiffrer les données pour les applications militaires. Pendant l’entretien, Ye a admis qu’elle détenait le grade de lieutenant dans l’APL et a admis qu’elle était membre du PCC.

Zaosong Zheng

En août 2018, Zheng est entré aux États-Unis avec un visa J-1 et a effectué des recherches sur les cellules cancéreuses au Beth Israel Deaconess Medical Center à Boston du 4 septembre 2018 au 9 décembre 2019. Il est allégué que le 12 décembre Le 9 janvier 2019, Zheng a volé 21 flacons de recherche biologique et a tenté de les faire sortir des États-Unis à bord d’un vol destiné à la Chine.

Le Beth Israel Deaconess Medical Center à Boston, où Zheng Zaosong travaillait comme chercheur.

Des officiers fédéraux à l’aéroport de Logan ont découvert les flacons cachés dans une chaussette à l’intérieur d’un des sacs de Zheng et mal emballés. Il est allégué qu’au début, Zheng a menti aux officiers au sujet du contenu de ses bagages, mais a admis plus tard qu’il avait volé les flacons d’un laboratoire à Beth Israel. Zheng a déclaré qu’il avait l’intention d’apporter les flacons en Chine pour les utiliser pour mener des recherches dans son propre laboratoire et publier les résultats sous son propre nom.

Plan Mille talents

Le Thousand Talents Plan ou Thousand Talents Program a été créé en 2008 par le gouvernement central de Chine pour reconnaître et recruter des experts internationaux de premier plan dans la recherche scientifique, l’innovation et l’entrepreneuriat – en d’autres termes pour voler la technologie occidentale.

Savants ou espions

Les efforts de la Chine pour recruter des universitaires et des experts en technologie sont un canal principal pour récolter les technologies et la propriété intellectuelle des États-Unis, a déclaré un document du Bureau de commerce et de fabrication de la Maison Blanche de juin 2018.

Lors d’une audience en avril 2018 intitulée «Scholars or Spies», organisée par deux sous-comités de la Chambre des représentants des États-Unis, le commissaire de la Commission de révision économique et de sécurité des États-Unis et de Chine, Michael Wessel, a conseillé au Congrès de réduire les subventions, les prêts ou toute autre forme d’aide fédérale. aux participants du Plan Mille Talents . La Chine a mis “des agents dormants dans nos universités de recherche pour voler nos percées scientifiques”, a déclaré le représentant Lamar Smith, président du comité de la Chambre des sciences, de l’espace et de la technologie, lors de l’audience.

Curieux cas d’espionnage biologique chinois au laboratoire canadien

Un cas similaire d’ espionnage biologique chinois a été interrompu au Laboratoire national de microbiologie du Canada, ce qui a entraîné une enquête à part entière et le renvoi d’agents chinois . Une enquête ultérieure par  GreatGameIndia a lié les agents au programme de guerre biologique de la Chine, d’où le virus est soupçonné d’avoir fui, provoquant l’ épidémie de coronavirus de Wuhan .

Curieusement, contrairement à l’enquête américaine, les autorités canadiennes ont été discrètes sur tout l’incident et les détails de l’affaire ne sont toujours pas entièrement révélés.

Facebook ment et bloque GreatGameIndia

Après la publication de l ‘histoire de GreatGameIndia sur Coronavirus Bioweapon , une activité suspecte a été observée bricolant avec notre base de données mettant le site hors service pendant quelques jours. Une fois restauré, l’histoire a été publiée dans son intégralité sur l’un des plus grands réseaux télévisés chinois du monde – NTDTV , The Week Magazine et de nombreuses publications à travers le monde. Ensuite, Facebook est entré en action pour bloquer la prise de conscience des informations.

Le mensonge faux et malveillant répandu par Facebook indique qu’ils n’ont pas pu trouver la page Facebook de GreatGameIndia et que les informations sont manquantes. C’est une affirmation ridicule et risible car notre page est toujours active et Facebook lui-même a été à plusieurs reprises impliqué dans une transaction financière avec GreatGameIndia à des fins de marketing.

Ce n’est pas une surprise étant donné l’histoire de Mark Zuckerberg d’oublier des informations cruciales lorsqu’elles sont grillées par les autorités du monde entier. Donc, nous aimerions simplement rappeler comment l’unité secrète de Facebook a créé les armées indiennes Troll pour que la propagande numérique influence les élections . .


Facebook a créé les armées indiennes Troll
Quelques jours seulement après que GreatGameIndia ait révélé comment les entreprises américaines et japonaises pouvaient pirater les élections indiennes , un récent rapport de Bloomberg a révélé comment une unité secrète de Facebook a aidé à créer des armées de trolls pour les gouvernements du monde entier, y compris l’Inde, pour la propagande numérique afin d’influencer les élections. Sous le feu du rôle de Facebook Inc. en tant que plateforme de propagande politique, le co-fondateur Mark Zuckerberg a riposté, affirmant que sa mission est au-dessus de la partisanerie.

Mais il s’avère que Facebook n’est pas un spectateur dans la politique mondiale. Ce qu’il n’a pas dit, c’est que son entreprise travaille activement avec les partis politiques et les dirigeants, y compris ceux qui utilisent la plate-forme pour étouffer l’opposition – parfois avec l’aide des « armées de trolls » qui propagent la désinformation et les idéologies extrémistes.
Mais il s’avère que Facebook n’est pas un spectateur dans la politique mondiale. Ce qu’il n’a pas dit, c’est que son entreprise travaille activement avec les partis politiques et les dirigeants, y compris ceux qui utilisent la plate-forme pour étouffer l’opposition – parfois avec l’aide des « armées de trolls » qui propagent la désinformation et les idéologies extrémistes.

Voir la suite sur le lien qui suit:

Il y a 70 ans,l’empire anglo-américain planifiait de détruire l’URSS avec 300 bombes atomiques

Des papiers secrets révèlent que des scientifiques russes ont empêché le plan fou de l’Amérique de larguer 300 bombes nucléaires et 20.000 de bombes classiques sur l’URSS après la Seconde guerre mondiale

La nouvelle image technologique de la civilisation – smartphones et superordinateurs – ne serait pas apparue sans la bombe atomique. Le président de l’Institut Kurchatov, Mikhail Kovalchuk, a parlé aujourd’hui de cette relation, ce qui est assez inattendu à première vue. Des archives du service de renseignement étranger, documents précédemment classés, sur les développements qui ont joué un rôle clé il y a 70 ans ont été confiés au Centre national de recherche. Cependant, ce n’était pas seulement les smartphones et les superordinateurs qui sont apparus à la suite. C’était aussi l’avenir de la Russie (et du monde). Juste après la fin de la Seconde guerre mondiale, l’Empire anglo-américain  voulait affirmer sa domination sur le monde et éliminer toute opposition possible. Et l’URSS était la première cible. Une douzaine de plans ont été conçus. Le plan le plus important, baptisé Operation Unthinkable ( Opération Impensable), avait pour objectif principal «d’imposer à la Russie la volonté des États-Unis et l’empire britannique. “

Les noms donnés aux autres plans à  but offensif: Bushwhacker, Broiler, Sizzle, Shakedown, Offtackle, Dropshot, Trojan, Pincher et Frolic. Le plan Dropshot de 1949 prévoyait que les États-Unis attaqueraient la Russie et largueraient au moins 300 bombes nucléaires   et 20.000 tonnes de bombes conventionnelles sur 200 cibles dans 100 zones urbaines, y compris Moscou et Saint-Pétersbourg (connue sous le nom de Leningrad à l’époque). En outre, les planificateurs envisageaient également de lancer une grande offensive contre la Russie pour remporter une “victoire complète” sur   l’Union soviétique avec les alliés européens. Selon le plan, Washington commencerait la guerre le 1 er janvier 1957. Cependant, la Russie a rapidement testé sa propre arme nucléaire, mettant ainsi le plan en suspens. 

A quel point une guerre nucléaire serait-elle destructive? ce qui a amené les États-Unis à «repenser» leur stratégie. La Vidéo montre comment et pourquoi le MAD (destruction mutuellement assurée) fonctionne.

 

Sources:

 

 

 

 

Le Conseil juif d’AIPAC “plein de mensonges et de menteurs” déclare le Conseil pour l’intérêt national

Dans un article sur la Revue Unz , Giraldi, qui dirige le groupe de défense des droits sans but lucratif et non partisan aligné sur le Conseil pour la Fondation pour l’intérêt national, fondé en 1989 par les anciens membres du Congrès Paul Findley et Pete McCloskey, a déclaré que Les politiciens américains ont pris la parole et il est tout à fait raisonnable de constater que cette réunion constituait le rassemblement le plus puissant de personnes vouées à la promotion des intérêts d’un pays étranger jamais vu dans aucun pays de l’histoire du monde. “

Le lobby juif du Comité américain des affaires publiques américain (AIPAC), récemment achevé, vient de terminer son sommet annuel à Washington – et était rempli de mensonges et de menteurs, selon le président du Conseil de l’intérêt national, Philip Giradi.

Cependant, a déclaré Giraldi, il y a «un certain nombre de choses qu’il faut comprendre à propos de l’État juif d’Israël et de son puissant lobby national américain.

“Tout d’abord, l’accusation selon laquelle les actions du Lobby (désignées par des majuscules en raison de son unicité et de son pouvoir) implique inévitablement une double allégeance, voire une singulière, fondée sur la religion ou la tribu dans un pays où le lobbyiste ne réside pas réellement, est complètement opposée. corriger par définition ce qu’est l’AIPAC et pourquoi il existe.

“Il prétend œuvrer pour” garantir la sécurité, la force et la sûreté de l’État juif “par” l’aide étrangère, les partenariats gouvernementaux [et] les efforts conjoints de lutte contre le terrorisme… “, qui impliquent tous les États-Unis en tant que donateur et Israël en tant que le récipient.

«Etre citoyen d’un pays n’est pas simplement un accident de naissance. Cela exige de la loyauté envers les intérêts de ce pays et de ses concitoyens. Deux pays n’ont pas les mêmes intérêts, ce qui est particulièrement vrai dans le cas d’Israël, une autocratie ethno-religieuse, et des États-Unis, où le Lobby s’efforce assidûment de contraindre le gouvernement américain à tous les niveaux à adopter des positions favorables à Israël et aux peuples. presque toujours préjudiciable aux intérêts américains », a-t-il poursuivi.

Deuxièmement, Giraldi a déclaré: «Il y a l’affirmation selon laquelle Israël profite à la sécurité américaine. C’est aussi un mensonge.

«Les relations entre Washington et Israël, qui est plus infime que jamais, constituent un handicap majeur qui a toujours nui aux intérêts régionaux et mondiaux des États-Unis.

«Les récentes décisions de déplacer l’ambassade des États-Unis à Jérusalem et de reconnaître la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan étaient mal conçues et ont été condamnées par la communauté internationale, y compris par presque tous les véritables alliés proches de l’Amérique.

«L’amiral Thomas Moorer et le général David Petraeus ont souligné à la fois le tort causé par le lien entre Israël et la formulation de la politique à Washington et aux troupes américaines basées au Moyen-Orient. ont sur notre gouvernement, ils se lèveraient dans les bras. Nos citoyens n’ont certainement aucune idée de ce qui se passe.

«Petraeus s’est plaint à un comité du Sénat que le favoritisme des États-Unis envers Israël mettait en danger les soldats américains basés au Moyen-Orient. Il fut cependant rapidement contraint de se rétracter.

“L’ancien directeur adjoint de la CIA, l’amiral Bobby Inman, a également rejeté l’affirmation selon laquelle Israël est un atout pour la sécurité.” Les espions israéliens ont fait plus de dégâts et ont davantage endommagé les États-Unis que les agents de renseignement de tous les autres pays réunis. la plus grave menace à notre sécurité nationale.

«Inman faisait référence à l’espion juif américain Jonathan Pollard, qui a volé pour Israël une pièce remplie d’informations de la défense parmi  les plus hautement classifiées.

«Des espions israéliens, dont l’actuel Premier ministre Benjamin Netanyahu et le producteur de films hollywoodien Arnon Milchan, ont également participé au vol systématique d’uranium de qualité militaire et de déclencheurs nucléaires dans les années 1960 afin qu’Israël puisse créer en secret un arsenal nucléaire.

“Pour sa part, le FBI, dans son rapport annuel de contre-espionnage, identifie systématiquement Israël comme le pays” ami “qui espionne le plus obstinément contre les agents américains du FBI. 

«Troisièmement, il existe un mythe selon lequel les États-Unis et Israël partagent des« valeurs communes », ce qui veut dire que les deux démocraties sont des démocraties libérales où la liberté et les droits de l’homme prévalent, des phares de lumière offrant un leadership éclairé dans un monde où la tyrannie menace à tous les égards. tour.”

Giraldi a souligné que ce dernier mensonge avait été “souligné dans les remarques liminaires du week-end dernier par Howard Kohr, directeur exécutif de l’AIPAC, qui a décrit Israël comme” un pays qui s’efforce toujours d’être meilleur, plus juste et fidèle au message de ses fondateurs, à la liberté de religion pour les personnes de toutes les religions. Nous faisons notre travail à la vue de tous. Ce qui unit notre mouvement pro-israélien, c’est la passion de rapprocher les États-Unis et Israël, dans l’intérêt de tous et de tous. Nous ressemblons à l’Amérique parce que nous sommes l’Amérique. “

Giraldi a ajouté que Kohr et le lobby juif ignoraient “bien sûr” l’hypocrisie juive concernant une norme pour Israël et les Juifs, plus une norme pour tous les autres. Elle fonctionne pratiquement à l’air libre si l’on sait où regarder.

“Morton Klein de l’Organisation sioniste des États-Unis, qui avait déjà tweeté sur un” arabe sale “, a été interrogé par le journaliste Nathan Thrall. Israël à faire de même.

«Il a répondu ‘Israël est une situation unique. C’est vraiment un état juif qui nous a été donné par Dieu. Dieu n’a pas créé d’état pour les Blancs ni pour les Noirs. ‘

«Le sénateur Charles Schumer, dirigeant de la minorité démocrate, qui se présente comme le« shomer »ou le gardien du Sénat pour les juifs américains, avait un point de vue légèrement différent: ‘ ne crois pas en la Torah. C’est donc la raison pour laquelle il n’y a pas de paix. ‘

«Mais Kohr, Klein et Schumer savent tous aussi bien que quiconque que des Juifs israéliens, fortifiés par leur prétention d’être un« peuple choisi », ne sont pas interchangeables avec les Américains contemporains, ou du moins pas” comme “les Américains qui se soucient encore de leur pays.

«Il existe en Amérique des centaines d’organisations pro-israéliennes pour la plupart juives, dotées d’un budget total de 16 milliards de dollars, qui propagent et défendent activement les intérêts israéliens en ignorant ou en mentant les inconvénients de leur relation.

«La filiale de l’Université du Michigan appartenant à l’organisation de campus Hillel International possède à elle seule un siège de plusieurs étages doté d’un budget de 2 millions de dollars et emploie 15 personnes. Elle accueille un émissaire de l’Agence juive pour Israël, une entreprise promotionnelle soutenue par le gouvernement israélien.

«Alors, quel est le sens du terme« américain »dans AIPAC? Exiger un test décisif entre le religieux et l’ethnie pour obtenir la citoyenneté à part entière et les droits est israélien et non américain.

«Avoir des comités d’admission des gouvernements locaux capables d’interdire les citoyens israélo-palestiniens sur la base de leurs” qualités sociales “ne serait pas acceptable pour la plupart des Américains.

«Exiger un droit israélien unique d’exister tout en le refusant aux voisins d’Israël; démolir des maisons tout en empoisonnant le bétail palestinien et en détruisant des vergers; tirer sur des enfants pour avoir jeté des pierres; et infliger la mort, la terreur et des privations au peuple de Gaza emprisonné sont tous des pratiques courantes pour le gouvernement israélien.

“Israël et l’AIPAC ont poursuivi leur programme sans relâche tout en corrompant le Congrès des États-Unis pour soutenir le gouvernement israélien avec de l’argent et une couverture politique.”

«Israël et des amis comme Kohr accusent systématiquement d’antisémitisme sans fondement contre les critiques tout en légiférant contre la liberté d’expression afin d’éliminer toute critique.

«Cette volonté de libérer Israël de toute critique est devenue la norme aux États-Unis, mais c’est une norme dictée par les intérêts israéliens et ses amis, dont la plupart sont des milliardaires juifs ou des organisations juives faire au profit de l’Etat juif.

“Et le quatrième grand mensonge est que le peuple américain soutient Israël pour des raisons religieuses aussi bien que culturelles, non pas parce que l’argent principalement juif a corrompu notre système politique et nos médias.”

«En effet, de nombreux fondamentalistes chrétiens ont différentes conceptions de ce qu’Israël signifie, mais leur influence est limitée.

“L’Israël-chose est juive dans tous les domaines qui comptent et sa version assainie d’Exodus qui a été vendue au public est essentiellement une fraude complète nourrie par les médias, également contrôlés par les Juifs, par Hollywood et par l’establishment.”

Giraldi a conclu en soulignant que «ce que fait Israël est diabolique, comme cela devient de plus en plus clair. Il essaie de convaincre Washington de faire la guerre à l’Iran, un pays qui ne menace pas les États-Unis, alors que le peuple américain est disposé à continuer à détourner le regard alors que Benjamin Netanyahu utilise des tireurs d’élite pour abattre des manifestants non armés qui meurent de faim. ne pas continuer indéfiniment.

“Il ne faut pas que cela continue et nous, les Américains, devrions faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que cela cesse”.

Donald Trump tout comme Hillary Clinton ,avait fait un brillant exposé devant l’AIPAC durant la campagne de 2016.
Ce qui démontre bien sa grande puissance!

 

 

Nouvel Ordre Mondial:Le manuel de censure secret de Facebook révélé après que la plate-forme ait retiré une vidéo sur la terreur israélienne à l’encontre des Palestiniens (Common Dreams)

Après la publication jeudi par le New York Times d’un article sur les règles de censure mondiale de Facebook, la journaliste Rania Khalek a appelé le géant des médias sociaux à supprimer une vidéo dans laquelle elle explique comment, “en plus d’être un territoire occupé et colonisé, la Palestine est le laboratoire personnel d’Israël pour tester, affiner et présenter ses méthodes et ses armes de domination et de contrôle “.

Tweetant l’article du Times – et notant que, même si, selon le journal, “les modérateurs se sont fait dire de traquer et d’éliminer les rumeurs accusant à tort un soldat israélien d’avoir tué un infirmier palestinien”, les soldats israéliens ont tué une auxiliaire médicale de 21 ans non armée plus tôt cette année, elle a annoncé vendredi matin que Facebook avait “juste enlevé” sa vidéo.


Voici l’article et la vidéo de Rania Khalek:

Rania Khalek,journaliste.

 

 

    En parlant de Facebook censurant le contenu au nom d’Israël, ils viennent de supprimer une vidéo que j’ai faite sur la façon dont Israël utilise la Palestine comme laboratoire d’armement.

    – Rania Khalek (@RaniaKhalek) 28 décembre 2018

    Voici ma vidéo sur la façon dont Israël utilise la Palestine comme laboratoire d’essais d’armes, que Facebook a effacé sans explication.

https://t.co/kT6YvZpVPj

    – Rania Khalek (@RaniaKhalek) 28 décembre 2018

Après qu’elle et d’autres journalistes éminents eurent porté plainte, Khalek annonça quelques heures plus tard que Facebook avait restauré la vidéo. “Il faudra se souvenir qu’à l’heure actuelle, ces géants des médias sociaux ont la capacité de faire disparaître du contenu comme bon leur semble”, a-t-elle déclaré dans un tweet. “C’est effrayant et alarmant et on devrait s’y opposer haut et fort.”

Après quelques plaintes, la vidéo est de retour sur Facebook.


Voici donc la copie  du fameux vidéo avant que tout soit à nouveau censuré.Avec ce que  j’ai investi dans mon site web depuis quelque temps,je peux sauvegarder toutes les vidéos importantes menacées de censure par  Facebook et autres  merdias:

 

 


Il est bon de ce souvenir qu’en ce moment, ces géants des médias sociaux ont la possibilité de faire disparaître du contenu comme bon leur semble. C’est effrayant et alarmant et il faut s’y opposer haut et fort.

– Rania Khalek (@RaniaKhalek) 28 décembre 2018

Parmi ceux qui ont souligné la censure de la vidéo de Khalek par Facebook

 

 

vendredi, Ben Norton du Real News Network – qui l’a qualifiée d'”excellent reportage vidéo informatif” – et Glenn Greenwald de The Intercept, qui a souligné que la plateforme a fait taire les voix palestiniennes et pro-palestiniennes depuis plus d’un an. Les utilisateurs qui en parlent ou qui y font référence sont menacé d’exclusion par Facebook…!

    Facebook vient de supprimer ce reportage vidéo excellent et informatif de @RaniaKhalek, dans lequel elle explique comment Israël utilise la Palestine comme un laboratoire pour les armes et la technologie militaire.

Il n’explique pas pourquoi la vidéo a été retirée.

https://t.co/GN234qFy4K

– Ben Norton (@BenjaminNorton) 28 décembre 2018

    Depuis au moins 18 mois, Facebook efface agressivement les pages des Palestiniens et des voix pro-palestiniennes, obéissant aux exigences du gouvernement israélien. Félicitations à ceux qui ont pensé que c’était une bonne idée pour la Silicon Valley d’agir comme censeur paternel et gardien de l’internet : https://t.co/BTs9JBvfwT

    – Glenn Greenwald (@ggreenwald) 28 décembre 2018

 

Glenn Greenwald

Avec Mark Zuckerberg, Sundar Pichai, Sheryl Sandberg et Eric Schmidt, nous faisons confiance à la censure et à la réglementation de l’Internet avec les motifs les plus bienveillants, dévoués comme ils l’ont été toute leur vie à protéger les sans-voix et les marginalisés “, ajoute Greenwald, faisant allusion au PDG de Facebook, le PDG de Google, le directeur de Facebook et le directeur général de Alphabet, la société mère de Google.

Max Fisher

Le combat court et réussi pour restaurer la vidéo de Khalek, cependant, n’est qu’un des innombrables cas où Facebook a retiré du contenu sans fournir d’explication à l’utilisateur ou au public. Le rapport de Max Fisher pour le Times offre un aperçu de ses pratiques de censure secrètes mais largement critiquées.

Un examen de 1.400 pages fournies au journal par un employé inquiet – et vérifiées comme authentiques par Facebook, qui aurait fait des mises à jour – “a révélé de nombreuses lacunes, des préjugés et des erreurs flagrantes“, a écrit Fisher. “Les règles de proximité sont nombreuses et font de l’entreprise un arbitre beaucoup plus puissant que ce qui a été publiquement reconnu ou reconnu par l’entreprise elle-même.

Bien que Facebook prétende que le livre des règles est destiné à la formation, les modérateurs – qui “déclarent se sentir dépassés” lorsqu’ils essaient de prendre des décisions en aussi peu que huit à dix secondes – disent à Fisher qu’ils le consultent régulièrement. Et bien que le personnel de Facebook aurait élaboré des règles de modération lors de réunions toutes les deux semaines, “l’entreprise sous-traite une grande partie de la modération post-par-post à des entreprises qui recrutent des travailleurs en grande partie non qualifiés, dont beaucoup sont recrutés hors des centres d’appels“.

Les directives longues et déroutantes que Facebook donne aux modérateurs ont donné des résultats mitigés et, parfois, alarmants. Comme l’a fait remarquer Fisher, “ils ont permis à un langage extrémiste de s’épanouir dans certains pays tout en censurant le discours dominant dans d’autres“.

Mark Zuckerberg,patron de Facebook

Il a expliqué :

Par exemple, on a déjà dit aux modérateurs de supprimer les appels à la collecte de fonds pour les victimes des volcans en Indonésie parce qu’un co-parrain de la campagne figurait sur la liste interne des groupes interdits sur Facebook. Au Myanmar, une erreur administrative a permis à un groupe extrémiste de premier plan, accusé d’avoir fomenté un génocide, de rester sur la plate-forme pendant des mois. En Inde, les modérateurs se sont fait dire à tort de noter les commentaires critiques à l’égard de la religion.

La principale conclusion de son article, a déclaré Fisher sur Twitter, est double : Facebook “intervient dans les affaires politiques et sociales du monde entier”, agissant “comme une branche invisible du gouvernement“, et “fait tout cela au rabais, envoyant des diapositives PowerPoint désorganisées à des entreprises de sous-traitance qu’il peut à peine contrôler”. Et il fait beaucoup, beaucoup d’erreurs en cours de route.”

    (2) Facebook fait tout cela au rabais, en envoyant des diapositives PowerPoint désorganisées à des entreprises de sous-traitance qu’il peut à peine contrôler. Et il fait beaucoup, beaucoup d’erreurs en cours de route.

    – Max Fisher (@Max_Fisher) 27 décembre 2018

 

Article originel : Facebook’s Secret Censorship Manual Exposed as Platform Takes Down Video About Israel Terrorizing Palestinians

Par Jessica Corbett

Comment Facebook peut collecter certaines données même si vous n’êtes pas inscrit

Une étude de l’ONG de défense de la vie privée Privacy International révèle que de nombreuses applications pour mobile populaires envoient des données à Facebook quand bien même un utilisateur n’a pas de compte sur le réseau social.

figarofr: L'entreprise collecte un grand nombre de données via des applications partenaires et desL’entreprise collecte un grand nombre de données via des applications partenaires et des

Ne pas être sur Facebook n’empêche pas le réseau social le plus puissant au monde de collecter des informations sensibles sur vous. L’ONG de défense de la vie privée Privacy International l’a prouvé une nouvelle fois en dévoilant le 29 décembre dernier qu’une dizaine d’applications populaires sur Android transmettaient des données à Facebook sans que l’utilisateur n’en soit informé et ce, même s’il n’était pas inscrit sur le réseau social.

Des applications comme SpotifyCandy CrushDuolingo ou encore Kayak ont en effet installé un outil informatique qui programme automatiquement le transfert de données vers le réseau social. Ces données dites «techniques» comportent par exemple le nom de l’application téléchargée, si elle a été ouverte, le modèle et le nom du téléphone, la langue sélectionnée… Associées à l’identifiant publicitaire de Google, dont chaque internaute est doté, elles permettent de dresser un profil relativement complet de la personne à qui l’on a affaire. Et de lui proposer de la publicité ciblée, y compris en fonction de critères ethniques ou religieux pourtant particulièrement encadrés en France.

«Par exemple, un individu qui a installé […] Qibla Connect [une application de prière pour musulmans], Period Tracker Clue [une application de suivi des règles], Indeed [une application de recherche d’emploi] et My Talking Tom [une application pour enfants] pourrait faire être profilé comme étant probablement une femme, probablement musulmane, probablement en recherche d’emploi, probablement mère de famille.» rapportent les auteurs de l’étude. D’après leurs conclusions, 61 % des 34 applications les plus populaires d’Android envoient des informations à Facebook dès leur première ouverture, mais il demeure impossible de savoir comment ces données sont utilisées par Facebook.

Dans les filets de Facebook

Facebook estime qu’il ne peut être tenu pour responsable de ce transfert de données que d’aucuns pourraient trouver indésirable. C’est selon lui aux développeurs d’applications d’informer de la collecte des données et de veiller à bien obtenir le consentement avant de les transférer à Facebook. Sauf que, comme le rappelle Libération, l’envoi de ces données s’est longtemps fait automatiquement, avant même d’obtenir ce précieux consentement pourtant exigé par le règlement européen sur la protection des données (RGPD). Après l’entrée en vigueur de ce texte en mai dernier, certains développeurs avaient alors signalé à Facebook que cette transmission s’opérait avant même que l’internaute n’ait pu donner son autorisation. «Ce n’est qu’un mois plus tard que le géant de Menlo Park a mis à jour son kit de développement logiciel, qui inclut désormais la possibilité de retarder la collecte de données jusqu’au recueil du consentement», rapporte le journal.

Au-delà du seul monde des applications, Facebook recueille un nombre considérable d’informations sur le web grâce à des cookies installés sur près de deux tiers des sites Internet au monde. Les petits boutons «j’aime», incontournables sur les sites Internet, servent aussi à collecter des informations. Enfin, nombre d’internautes pensent que supprimer son profil suffit pour échapper aux filets de Facebook, mais oublient parfois que l’entreprise possède aussi WhatsApp et Instagram, deux précieux outils pour collecter des informations.

Le pare-feu, unique protection à l’heure actuelle

Enfin, il n’est pas facile pour l’utilisateur d’échapper à ces transferts de données. Les applications ne le permettent pas. L’unique moyen à ce jour est d’utiliser des applications de filtrage de trafic comme NetGuardou AFWall+. Mais celles-ci ne sont pas simples à paramétrer et nécessitent parfois de rooter le smartphone.

Facebook n’est pas le seul à collecter des données par le biais d’un SDK. Le grand maître en la matière est Google. Une étude réalisée en octobre 2018 par des chercheurs d’Oxford a montré que les modules et trackers de ce géant du Web étaient inclus dans 88 % des applications Android, contre 42 % pour Facebook. Se ruer sur les smartphones d’Apple n’est pas forcément une solution non plus, car il est probable que cette collecte existe également sur iOS…  

 

 

 

Sur Android, Facebook vous surveille que vous ayez un compte ou non

 

 

 

Facebook permet aux entreprises partenaires d’avoir un accès intime aux données des utilisateurs pendant des années

Photo d’archives du 11 avril 2018, le président de Facebook, Mark Zuckerberg, témoigne devant une audience de la House Energy et du Commerce à Capitol Hill, à Washington, sur l’utilisation des données de Facebook pour cibler les électeurs américains lors de l’élection de 2016

 

Facebook a donné à ses partenaires corporatifs l’accès aux données personnelles des utilisateurs pendant des années à titre d’arrangements spéciaux, a rapporté le New York Times tard mardi soir.

Le journal a obtenu auprès de Facebook des centaines de documents détaillant les «partenariats de données» qu’il avait construits au fil des ans et le degré d’accès intime aux informations des utilisateurs sans leur consentement, qui avait été accordé par la société de médias sociaux.

De grandes entreprises telles que le moteur de recherche Bing de Microsoft, Amazon et Yahoo figuraient parmi celles qui disposaient d’un accès aux informations sensibles, permettant notamment à Amazon d’obtenir des informations de contact par le biais de connexions d’amis. Netflix et Spotify avaient même accès aux messages privés des utilisateurs.

Un porte-parole de Netflix a expliqué dans un communiqué que la société de divertissement avait lancé une fonctionnalité en 2014 permettant aux abonnés de recommander des émissions à leurs amis via Facebook Messenger, mais celle-ci a été fermée en 2015.

“Nous n’avons à aucun moment eu accès aux messages privés de Facebook ou demandé la possibilité de le faire”, a déclaré le porte-parole.

Dans certains cas, tels que permettre aux entreprises extérieures de voir les informations de contact par le biais de connexions d’amis, Facebook prétendait précédemment s’être arrêté.

Au total, le Times a constaté que plus de 150 entreprises, principalement du secteur de la technologie mais comprenant des détaillants et des médias, avaient accès et demandaient des informations sur des centaines de millions d’utilisateurs chaque mois.

Certaines affaires remontent à 2010, a noté le Times, et toutes étaient actives en 2017.

Steve Satterfield, directeur de la protection de la vie privée et des politiques publiques de la société, a déclaré que Facebook, qui avait fait l’objet d’une enquête de la Federal Trade Commission en mars, ne violait pas l’accord FTC.

Il a expliqué que la société considérait les partenariats de données comme faisant partie de sa propre opération, en tant que fournisseurs permettant davantage d’engagements sur la plate-forme.

Toutes les entreprises ayant accès aux données doivent se conformer à la politique de Facebook et l’entreprise n’a vu aucune preuve de partenaires violant cet accord, a déclaré M. Satterfield.

 

 

Facebook et le contrôle de l’information

S’il est aux prises avec de nombreuses fake news, des trolls russes et des groupuscules politiques, Facebook supprime également les profils d’utilisateurs innocents, prouvant une fois de plus qu’il est incapable de s’auto-réguler

 

James Reader a pris ses précautions. Pas question qu’il se fasse avoir par des fakes news ou des spams. Âgé de 54 ans, ce camionneur californien cherchait à s’impliquer davantage sur la scène politique. Il a donc lancé un blog intitulé Everlasting GOP Stoppers afin de mobiliser les progressistes contre les Républicains.

« Nous sommes devenus Reverb Press, » se souvient-il. « Je n’ai pas fait ça pour l’argent. Je l’ai fait parce que je tiens à mon pays. »

 

En 2014, il a lancé Reverb en prenant grand soin d’être toujours correct et factuel. Le site indépendant mediabiasfactcheck.com l’a catégorisé fortement orienté à gauche, mais a complimenté la pertinence de ses reportages. Ses audiences se sont envolées pendant la dernière campagne électorale. « Nous avions trente rédacteurs et quatre rédacteurs en chef à temps plein, » explique Reader. « On totalisait quatre à cinq millions de visites par mois. » Selon ses estimations, Facebook et les autres médias sociaux ont permis à treize millions de personnes par semaine d’avoir accès aux articles de Reverb. Une grande partie de son contenu était agrégé, mais il comprenait également des reportages originaux, comme un récit à la première personne décrivant les abus de l’Église catholique dans le New Jersey, repris par les médias grand public.

Comme la plupart des éditeurs indépendants, il s’est appuyé sur une page Facebook pour générer du trafic et a utilisé les outils proposés par le réseau social pour augmenter son lectorat. « Nous versions entre 2 000 $ et 6 000 $ par mois à Facebook pour faire croître notre page, » précise Reader. « Nous avons essayé de faire tout ce qu’ils nous ont suggéré. »

Reader adaptait sa ligne éditoriale à chaque fois que Facebook modifiait son algorithme. Lorsque le réseau social a mis l’accent sur la vidéo, Reader a développé davantage de contenus vidéo. Il considérait Facebook comme un outil essentiel pour un média indépendant comme le sien. « Les petits blogs ne peuvent pas exister sans Facebook… Mais ce sont également eux qui ont aidé Facebook à se développer. »

Rapidement, Reader remarque un problème. Au lendemain des élections, plusieurs de ses articles sont publiés dans des groupes Facebook de droite et reçoivent un grand nombre de commentaires négatifs. Certains d’entre eux sont également signalés comme étant des spams. « Ça aurait pu être des Russes, » confie Reader. « Ça aurait pu être des groupuscules américains… Mais ça ressemblait vraiment à une sorte de manipulation. » Le trafic de Reverb a diminué. Les ventes publicitaires ont décliné à leur tour. Reader n’avait plus les moyens d’investir dans les outils proposés par Facebook, et même lorsqu’il le faisait, ces derniers ne fonctionnaient plus de la même façon. « C’était comme du crack, » poursuit Reader. « Les premières doses sont gratuites, mais il faut dépenser de plus en plus pour ne pas perdre de terrain. »

Reader a voulu se plaindre à Facebook, mais il a eu du mal à trouver un être humain à qui parler. De nombreuses sources contactées pour écrire cet article font part d’une expérience similaire. Après des mois sans réponse, Reader est finalement entré en contact avec un employé de Facebook qui lui a confié qu’il ne pouvait rien faire. « Facebook compte plus de deux milliards d’utilisateurs. Si vous êtes trop petits, vous n’êtes pas assez important pour que l’on fasse attention à vous. »

Le 11 octobre dernier, au moment de rentrer chez lui, Reader reçut un coup de fil des plus choquants. « Des gens m’ont appelé pour m’annoncer que Reverb n’était plus en ligne. Facebook avait effacé plus de 800 comptes et pages pour lutter contre le spam politique. » Et il n’était pas le seul. Près d’une centaine de petits éditeurs se sont fait virer de Facebook lors de ce qui a rapidement été surnommée « La Purge ». Si la suppression de comptes étrangers prétendument faux n’avait pas causé de remous, celle de comptes américains suivis par un grand nombre de personnes posait davantage de problèmes. Quelques jours plus tard, d’autres pages disparaissaient, ainsi que des fils Twitter. Certaines pages supprimées étaient pro-Trump. Nation in Distress avait par exemple prétendu qu’Obama déclarerait la loi martiale si Trump gagnait en 2016. D’autres, comme Reverb et Blue State Daily, soutenaient le parti démocrate. D’autres, comme le Free Thought Project et Anti-Media, étaient anti-guerre et méprisaient le gouvernement dans son intégralité. Le ciblage de ces sites pour éviter toute ingérence électorale semblait étrange, car ils étaient ouvertement désintéressés par les élections.

Reader a essayé d’accéder à ses sites. La page Facebook de Reverb n’était plus en ligne. Il en était de même pour son vieux blog Everlasting GOP Stoppers. Même America Against Trump et ses 225 000 fans avaient disparu. « Toutes mes années de travail ont été réduites à néant, » lâche Reader. Il avait été mis dans le même sac que les trolls russes. Il faisait désormais partie des sites qui publient des contenus « clickbait » pour attirer les internautes vers des articles débordant de publicités ciblées… Facebook étant lui-même conçu pour que les internautes consomment de la publicité en interne – douce ironie. « C’est une question d’argent, » déclare Reader. « Tout ce qui peut arriver ne doit arriver que sur Facebook. »

Après l’élection de Donald Trump en 2016, Facebook – et la Silicon Valley – étaient sous pression. Nombre de spécialistes craignaient que les fake news aient eu un impact destructeur, et qu’elles soient responsables tant du Brexit que de l’élection du Chapelier Fou. Des professeurs de journalisme aux sociologues, en passant par les anciens employés de Facebook, ils ont tous blâmé le réseau social pour l’augmentation des complots, des ingérences russes et des discours haineux. « Le fil d’actualités de Facebook optimise l’engagement, » a déclaré l’ancien concepteur Bobby Goodlatte. « …et les conneries, c’est très engageant. »

Nombre de politiciens ont commencé à réclamer une réglementation accrue, mais Facebook s’est moqué de l’idée qu’il était responsable de l’élection de Trump, ou de quoi que ce soit d’autre. Ses dirigeants ont insisté sur le fait qu’il s’agissait de « rassembler les gens« , et non d’éditer le contenu qu’ils pourraient poster. « Nous sommes un réseau social, pas un média, » a déclaré Mark Zuckerberg en 2016. Rassembler autant d’internautes que possible permet à Facebook de multiplier les annonces publicitaires. Restreindre la liberté d’expression signifierait restreindre le nombre de points de vue exprimés, et donc l’argent qui pourrait être généré par la fréquentation des publicités intégrées à Facebook.

En 2017, 45% des Américains s’informaient grâce à Facebook, ce qui en faisait de loin la plus grande source d’informations du pays. Le réseau social était maintenant en mesure d’offrir aux gouvernements (y compris celui des États-Unis) un marché en or : un contrôle accru sur la circulation des informations en échange d’une certaine liberté pour mener à bien leurs activités commerciales.


Collecte secrète de données, concurrence écrasée: ce que révèlent les documents confidentiels de Facebook

 

Le Parlement britannique a publié 250 pages de documents appartenant au premier réseau social mondial, au nom de «l’intérêt du public». Ils sont riches d’enseignements sur son exploitation des données et la façon dont il assure sa domination sur le marché.

La série noire continue pour Facebook. Après les révélations du scandale Cambridge Analytica, après s’être expliqué devant les Parlements américain et européen, après avoir subi un piratage informatique de grande ampleur et vu la légitimité de ses deux dirigeants, Mark Zuckerberg et Sheryl Sandberg, remise en question, le réseau social affronte une nouvelle épreuve. Mercredi, le Parlement britannique a publié en ligne 250 pages de documents confidentiels appartenant à l’entreprise américaine. Ces derniers ont été obtenus via le PDG d’une entreprise en conflit judiciaire avec le réseau social, la semaine dernière.

Une initiative exceptionnelle, assumée par les députés britanniques. «Je pense qu’il est dans l’intérêt du public de publier ces documents», assure Damian Collins, à la tête de la commission du Parlement britannique dédiée au Numérique, à la Culture, aux Médias et au Sport, et à l’origine de cette affaire. «Ils soulèvent des questions importantes sur la manière dont Facebook traite les données de ses utilisateurs, sa politique vis-à-vis des développeurs d’applications, et comment il assure sa domination sur le marché des réseaux sociaux. Nous n’avons pas obtenu de réponses claires de Facebook sur ces sujets importants. C’est pour cela que nous publions ces documents.»

Le Figaro fait le point sur les principaux enseignements de ces 250 pages, mélange de correspondance privée entre les dirigeants de Facebook et de détails sur le modèle économique du premier réseau social au monde.

Facebook ne voulait pas alerter ses utilisateurs qu’il collectait leurs données

On savait déjà que nos données personnelles étaient précieuses pour Facebook. Mais les documents publiés par le Parlement britannique révèlent jusqu’où le réseau social est capable d’aller pour les exploiter. Ainsi, des emails datant de février 2015 lèvent le voile sur les débats concernant une mise à jour de l’application Facebook pour Android, le système d’exploitation de Google. Cette dernière apportait une nouveauté technique: la collecte de l’historique de SMS et des appels du téléphone de l’utilisateur, à des fins de recommandations publicitaires. Cette fonctionnalité existe encore aujourd’hui. Par exemple, si une personne vous a récemment écrit, son compte vous est ensuite recommandé comme ami Facebook.

Problème: une mise à jour de cette importance provoque généralement l’apparition d’une fenêtre «pop-up» de la part d’Android, réclamant au propriétaire du smartphone d’autoriser cette nouvelle collecte de données avant de télécharger la dernière version d’une application. «Je pense que cette nouveauté a le risque de nous attirer une mauvaise presse», s’inquiétait l’un des dirigeants du réseau social, dans un email. D’autres messages montrent que Facebook a finalement trouvé une parade. La collecte des données a été menée à bien, mais sans provoquer l’apparition de la fameuse fenêtre, et donc attirant moins l’attention du grand public.

La réponse de Facebook: Dans une longue réponse à ces révélations, Facebook a précisé que cette collecte était «optionnelle», au choix de l’utilisateur, et que les données récupérées n’étaient stockées que pendant une année. «Passé ce délai, ces informations ne sont plus aussi utiles.» 


Certaines applications ont accès à plus de données que d’autres

Entre 2014 et 2015, Facebook a restreint l’accès aux développeurs d’applications à certaines données personnelles de ses utilisateurs. Il s’agit d’ailleurs de sa principale ligne de défense dans l’affaire Cambridge Analytica, une société britannique d’analyse de données, qui a exploité de manière frauduleuse les informations de 87 millions de comptes sur le réseau social: puisque ses règles ont été durcies, une affaire similaire ne pourrait en théorie plus se produire. Néanmoins, d’après les documents publiés par le Parlement britannique, la réalité est plus complexe.

Dans certains emails, on retrouve la trace d’échanges entre Facebook et plusieurs applications, qui se voient garantir un droit d’accès aux données personnelles des utilisateurs plus large que les autres. Ainsi, le site de rencontres Badoo s’est plaint, en septembre 2014, d’un changement l’empêchant de récolter des données sur les amis Facebook de ses utilisateurs. La réponse de Facebook: proposer à Badoo une nouvelle API (une interface permettant à une application d’accéder aux données d’une autre) permettant, contrairement aux autres, de continuer à accéder à des informations portant sur la liste de contact des utilisateurs Facebook créant un compte sur Badoo. Cette API n’était accessible qu’aux membres d’une mystérieuse «liste blanche», comprenant Badoo et Bumble, une autre application de rencontres.

La réponse de Facebook: «Dans certaines situations, nous avons autorisé à des développeurs d’accéder au nom, prénom et à la photo de profil de vos amis Facebook. Les listes blanches sont une pratique banale pour tester des nouvelles fonctionnalités avec des partenaires.»

● Facebook empêche des rivaux d’accéder aux informations de ses utilisateurs

Dans d’autres cas, Facebook se montre au contraire peu enclin à partager les données de ses utilisateurs. Surtout quand il s’agit d’entreprises rivales sur le marché des réseaux sociaux. Ainsi, Vine, une plateforme de microvidéos, propriété de Twitter, a subi le couperet. «Ils utilisent nos outils pour que leurs utilisateurs puissent chercher leurs amis Facebook sur Vine. Si personne n’y voit d’inconvénients, nous allons les empêcher d’accéder à cette API à partir d’aujourd’hui», écrit Justin Osofsky, l’un des vice-présidents de Facebook. Réponse lapidaire de Mark Zuckerberg: «pas de problème.» Un mois plus tard, Instagram, l’application de Facebook, lançait son propre outil de microvidéos.

La réponse de Facebook: quelques heures avant la publication de ces documents, Facebook a justement levé sa politique interdisant à ses applications partenaires (utilisant ses API) de copier «une fonctionnalité que Facebook propose déjà». Une règle assez ironique, sachant que le réseau social copie lui-même régulièrement ses concurrents.

● Une application présentée comme protectrice de la vie privée servait en fait à collecter des données

 

Ce n’est pas la première fois que le nom d’«Onavo» provoque une polémique pour Facebook. Cette société israélienne, spécialisée dans l’analyse de données, a été rachetée par le réseau social en 2013. Il a ensuite proposé à ses utilisateurs l’une de ses applications, Onavo Project. Elle était présentée comme un VPN, un virtual private network. Son rôle était en théorie de permettre aux utilisateurs de naviguer anonymement sur Internet. Problème: l’application collectait aussi des données sur l’utilisation du smartphone et la manière dont les internautes naviguaient sur d’autres services, notamment chez les concurrents de Facebook.

Dans les documents publiés par le Parlement britannique, on peut consulter de nombreux graphiques issus de cette collecte de données, portant sur plusieurs applications qui intéressaient Facebook. C’est notamment le cas de WhatsApp, que le réseau social finira par racheter en 2014.

La réponse de Facebook: la polémique autour d’Onavo n’est pas nouvelle. L’application a déjà été retirée de l’App Store d’Apple cet été pour avoir enfreint ses règles sur la vie privée. «Les utilisateurs d’Onavo ont toujours le choix de régler leurs paramètres pour que leurs données ne soient pas utilisées à autre chose qu’à améliorer le service d’Onavo», précise simplement Facebook, qui assume utiliser cet outil «et d’autres» pour mieux comprendre le marché des applications mobiles.