

Oublier cette leçon, c’est oublier Marx.
CITATION
Oublier cette leçon, c’est oublier Marx.
CITATION
Time : 1 mn 27 Pourquoi des millions de personnes sont-elles encore prisonnières de l’esclavage ? « La vie humaine est devenue plus sacrifiable » : pourquoi l’esclavage n’a-t-il jamais rapporté autant d’argent. Une nouvelle étude montre que l’esclavage moderne est plus lucratif que jamais, les trafiquants du sexe engrangeant des bénéfices […]
via De nos jours, il y a plus d’esclaves qu’il n’y en a eu du 16ème au 19ème siècle — Aphadolie
De plus en plus d’Albertains risquent de perdre leur maison ou ont déjà perdu leur maison, saisie par la banque. Des spécialistes de l’industrie immobilière mettent en cause le haut niveau de la dette des ménages et les nombreuses pertes d’emplois.
Les forclusions, ou saisies de propriétés, ont augmenté de 25 % annuellement dans les deux dernières années, selon les plus récentes statistiques du gouvernement provincial. Un total de 5746 propriétés ont été saisies par les banques dans la dernière année. De ce nombre, 2277 sont situées à Calgary. Dans la ville albertaine la plus peuplée, les listes de forclusions incluent tant des condos à 150 000 $ que les manoirs de plusieurs millions de dollars.
La situation n’est toutefois pas aussi dramatique qu’elle ne l’était après la crise financière de 2009, estime l’avocat en droit immobilier Jeff Kahane.
« La dernière fois, c’était une correction du marché immobilier, alors que cette fois-ci, c’est une conséquence de l’industrie du pétrole et du gaz », estime M. Kahane.
Selon le directeur de Phoenix Real Estate Investing, Tim Reid, le facteur le plus important pour la plupart des gens confrontés à des saisies ces jours-ci, c’est le chômage ou le sous-emploi. Il estime que ça représente 90 % des cas actuellement.
La société basée à Calgary travaille avec des personnes confrontées à la forclusion, souvent en achetant leurs propriétés avant que la banque ne les saisisse.
« Ils ont également eu d’autres dettes, comme leurs paiements de voiture, des cartes de crédit, des choses comme ça. […] Ils sont juste un peu surpassés et sans ce revenu total qu’ils avaient avant, c’est là qu’ils se retrouvent en retard sur les paiements », continue M.Reid.
Hypothèques en souffrance
Le nombre de personnes en retard sur leurs paiements hypothécaires en Alberta augmente également, ce qui pourrait signifier de nouvelles saisies.
L’Association des banquiers canadiens garde la trace du nombre de personnes qui ont trois mois ou plus de retard sur leurs paiements dans dix firmes de crédit importantes à travers le pays.
En février, il y avait 2736 prêts hypothécaires en souffrance en Alberta, représentant 0,47 % du total des prêts hypothécaires dans la province.
Cela marque un sommet en trois ans, mais c’est encore bien inférieur au pic de janvier 2011 avec 0,84 %.
Selon l’avocat Jeff Kahane, une erreur commune pour les personnes qui ont du mal à joindre les deux bouts, c’est de jouer à l’autruche. « La pire chose que vous puissiez faire, c’est qu’un prêteur ait une surprise, et que l’argent ne soit plus dans votre compte », affirme-t-il.
Beaucoup de contrats hypothécaires ont des clauses pour les mauvais jours ou des dispositions similaires pour aider les emprunteurs à sauter un paiement ou deux et à payer plus tard.
Légalement, une banque peut commencer un processus de saisie après un seul paiement manqué, mais cela arrive rarement, comme la plupart des prêteurs préfèrent d’abord travailler avec les emprunteurs.
Avec des informations de CBC
http://www.youtube.com/watch?v=gp-3IokigIk
Lapidation à mort d’un couple en Afghanistan
L’homme et la femme ont été accusés d’adultère dans le quartier de Dashte Archi dans la province de Kunduz Août dernier .
Des centaines de personnes ont assisté à la lapidation , mais personne n’a été facturés . La zone est toujours sous le contrôle des Taliban .
Après avoir visionné le film , régional chef de la police Gen Daoud Daoud déclaré que les responsables pouvaient être reconnus.
» Enquêteurs de la police spéciale sera envoyée là-bas, nous allons les trouver et ils seront traduits en justice », at-il déclaré à la BBC.
Un enregistrement de la téléphonie mobile des meurtres vient seulement d’être vu par des responsables afghans et de l’OTAN . La plupart de la vidéo est trop graphique pour être montré.
Trempé dans le sang
La vidéo commence avec Siddqa , une femme de 25 ans , debout taille de profondeur dans un trou dans le sol .
Elle est entièrement caché dans une burka bleue. Des centaines d’ hommes du village sont rassemblés en deux mollahs passent phrase. Comme les talibans regardent , la sentence est prononcée et elle est reconnue coupable d’adultère .
La lapidation dure deux minutes. Des centaines de roches – certaines plus grandes que le poing d’ un homme – sont jetés à la tête et le corps. Elle essaye de ramper hors du trou , mais il est repoussé par les pierres . Un rocher est ensuite jeté à sa tête, son burka est trempé dans le sang, et elle s’effondre dans le trou .
Incroyablement Siddqa était encore en vie . Les mollahs se font entendre en disant qu’elle devrait être laissé seul . Mais un combattant taliban s’avance avec un fusil et elle est abattu de trois balles .
Puis son amant, Khayyam , est porté à la foule . Ses mains sont attachées derrière son dos. Avant , il a les yeux bandés , il regarde la caméra du téléphone mobile. Il semble provocante .
L’attaque contre lui est encore plus féroce. Son corps , allongé face contre terre, secousses que les roches atteignent leur objectif . Il est entendu à pleurer, mais c’est bientôt le silence.
Le couple a eu tôt enfui au Pakistan , mais ont été attirés en arrière avec la fausse promesse qu’ils ne seraient pas lésés.
Le porte-parole des talibans Zabiullah Mujahid a défendu la peine.
Dans un entretien téléphonique , il a dit: « Quiconque connaît l’islam sait que la lapidation est dans le Coran, et que c’est la loi islamique.
» Il ya des gens qui l’appellent inhumains – mais ce faisant, ils insultent le Prophète Ils veulent amener la pensée étrangère à ce pays. ».
«La peur et la haine «
Haut représentant civil de l’OTAN , Mark Sedwill , a déclaré le Taliban avait une vue «épouvantable» de la justice islamique.
Mais il a dit que le gouvernement afghan nécessaire pour améliorer l’état de droit dans le pays.
» Les communautés qui sont terrorisés n’ont pas de choix … C’est pourquoi nous devons éliminer les talibans dans ces communautés», at-il dit .
» Il est absolument essentiel que le gouvernement afghan en concurrence frontale avec les talibans dans ce domaine – la primauté du droit – de sorte que les gens ne sont pas confrontés à ce genre de choix que cette communauté fait face . «
Ahmed Nader Nadery , de la Commission afghane indépendante des droits de l’homme , a regardé la vidéo dans son intégralité. Il a dit qu’il a ramené des souvenirs de quand les talibans a gouverné le pays .
«C’est non seulement m’a rappelé ces jours à Kaboul et dans d’autres parties du pays, mais il a créé un sentiment de peur et de haine plus de ce groupe et la peur – . Que s’ils reviennent , » dit-il .
M. Nadery a ajouté: «Le gouvernement afghan et la communauté internationale n’ont pas réussi à faire face à ces crimes graves Il est arrivé à un moment où il y avait un débat sur l’avenir de la communauté internationale , et des discussions sur leur calendrier pour quitter le pays.
JÉSUS: « Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre ! » jean 8
*Cet article est la partie 3 des articles suivants:
Partie 1: Un hommage aux 250,000 victimes de l’impérialisme en Colombie:le cycle de Gabriel Garcia Marquez
Partie 2:Le massacre des Bananeraies et l’assassinat d’un grand leader
Tout commence avec la création en 1899, de la United Fruit Company. Cette puissante entreprise de négoce de fruits ne tarda pas à s’implanter dans certains pays d’Amérique du Sud afin d’y faire pousser des bananes, notamment au Costa Rica, à Cuba, en Colombie, au Guatemala, en Jamaïque et au Nicaragua.
Pour le transport des bananes jusqu’aux Etats-Unis, l’entreprise disposait d’un réseau de communications très important à travers l’Amérique du Sud : plus de 180 kilomètres de chemins de fer, une trentaine de navires et une dizaine de bateau à vapeur.
Son pouvoir d’influence était tel, qu’en 1904, le dictateur du Guatemala Manuel Cabrera confia à la United Fruit Company le contrôle de tous les chemins de fer de son pays, en prenant bien soin de leur accorder l’exonération d’impôts sur les sociétés.
L’entreprise dictait aux Etats leur politique en matière salariale. Je vous laisse donc imaginer les dégâts sociaux que cela peut causer. C’est ce qui s’est malheureusement produit en Colombie en 1928, où plus de 25 000 salariés, affectés à la plantation de bananes et à la construction de lignes de chemins de fer, se sont mis en grève. Pourquoi ? Ils ne toléraient plus d’être payés avec de misérables bons d’achats qui n’étaient utilisables que dans les magasins de la United Fuit Company.
A la demande de la compagnie bananière, le gouvernement colombiens de l’époque fit passer des lois limitant les libertés syndicales. L’entreprise alla même jusqu’à interdire les revendications salariales. Quelques jours plus tard, la manière forte fut utilisée pour stopper les manifestations, ce fut un succès. Plus de 75 personnes furent assassinées et, comme si leur destin n’était pas assez tragique, les salariés furent contraints d’accepter une forte réduction de leurs salaires. On connaît aujourd’hui cet épisode sous le nom de « massacre des bananeraies« .
Vous saisissez alors l’importance et l’influence que peut avoir une telle société dans des pays en développement, comme les pays d’Amérique centrale à l’époque. United Fruit Company était à proprement parlé un Etat dans l’Etat.
Mais son règne ne dura pas si longtemps.
En 1944, au Guatémala, le peuple renversa le dictateur. Les premières élections démocratiques de l’histoire du pays ont eu lieu : le gouvernement sera, dès lors, moins facile à corrompre.
En 1954 au Honduras, plus de 15 % de la main d’oeuvre du pays fit grève. La société se retrouva obligée d’augmenter les salaires.
A Cuba en 1959, Fidel Castro redistribua les plantations de la United Fruit Company : ce sera une des raisons du débarquement américains dans la baie des cochons en avril 1961.
Bref, au fil du temps l’entreprise perdit de plus en plus de pouvoir et les gouvernements fantoches s’évaporèrent peu à peu.
Mais la United Fruit Company n’a pas disparu pour autant. Elle a changé de nom en 1989 pour Chiquita Brands International Inc. comme pour faire oublier un passé dérangeant.
Mais ce ne fut apparemment pas assez.
En 2007, l’entreprise fut jugée coupable d’avoir aidé financièrement des groupes d’extrême-droite colombiens eux mêmes responsables de massacres perpétrés entre 1997 et 2002. La Chiquita Brands s’occupait de l’armement de ces groupes et a ainsi stocké plus de 3 500 Kalachnikovs avec le soutien de Banadex, une autre entreprise de négoce de bananes.
Qui aurait pensé que la banane pouvait être aussi dangereuse ?Aussi remontons dans le temps ,afin de revoir l’affaire,mais plus en détail.
En 1916, un diplomate usaméricain accrédité au Honduras qualifia une entreprise, qui par la suite s’unit à l’United Fruit, « d’État dans l’État ». Et bien qu’elle changea plusieurs fois de nom, elle fut toujours un pouvoir derrière le trône. Elle suborna des politiciens, finança des invasions, favorisa des coups d’État, supprima et plaça des présidents, mit un terme à des grèves par les armes et appuya des escadrons de la mort.
En 1970, la United Fruit fusionna avec une autre firme et s’appela alors United Brands. En 1990 elle changea à nouveau de nom : à présent c’est la Chiquita Brands. Avec 15.000 hectares en Amérique latine et près de 14.000 travailleurs, elle continue d’être un géant du négoce.
Actuellement, la banane est la seconde culture du monde après l’orange. Dans les pays pauvres elle est le quatrième aliment le plus accessible après le riz, le blé et le maïs. Dans certains pays africains, comme le Rwanda et l’Ouganda, la consommation de bananes par personne atteint parfois les 250 kilos par an.
Avant 1870 les Usaméricains n’avaient jamais vu une banane. Mais cette année-là l’ingénieur ferroviaire Minor Cooper Keith, né à Brooklyn et âgé de seulement 23 ans, exporta du Costa Rica les premières bananes au port de la Nouvelle-Orléans. Trois décennies plus tard, les USA consomment approximativement 16 millions de régimes par an.
Minor C.Keith, né en 1848, l’année de la publication du Capital de Karl Marx*, ne fut pas stoppé par les difficultés de l’époque. Pour la construction des routes qui vont de Puerto Limon à San José, il avait recruté une première cargaison de 700 voleurs et criminels des prisons de Louisiane; seulement 25 survécurent aux dures conditions de la jungle et des marais. L’homme d’affaires ne se découragea pas et fit venir 2000 Italiens. A voir les conditions de travail, la plupart préférèrent fuir dans la forêt. L’entrepreneur attira alors des Chinois et des Noirs, en apparence plus résistants aux maladies tropicales. Dans l’installation des premiers 40 kilomètres de rails, 5000 travailleurs moururent.
L’entreprenant Keith épousa la fille de l’ex-président José Maria Castro Madriz. Il se fit des relations dans la provinciale haute société costaricaine, soudoya des politiciens, acheta des autorités et obtint la concession du chemin de fer flambant neuf pour 99 ans. Il put alors se consacrer à plein au négoce de la banane.
En 1899 il chercha des associés et fonda à Boston ,l’United Fruit Company, la compagnie bananière la plus grande du monde, avec des plantations en Colombie, au Costa Rica, à Cuba, au Honduras, en Jamaïque, au Nicaragua, au Panamá et à Sain- Domingue. En peu de temps il devint propriétaire de 10% du territoire costaricain et se fit connaître comme « le roi sans couronne d’Amérique centrale ».
En plus des trains du Costa Rica et de la production bananière d’Amérique centrale et des Caraïbes, Keith et ses associés contrôlaient les marchés municipaux, les tramways, l’électricité et l’eau, possédant 180 kilomètres de voie ferrée qui unit les plantations avec les ports et en peu de temps il vont être propriétaires d’une ligne maritime qui transporte la banane jusqu’aux quais des USA et d’Europe. Cet empire naval, créé en 1907 avec 4 navires et une centaine en 1930, existe toujours et se nomme la Grande Flotte Blanche.
Minor Keith fonda en 1911 l’International Railroads of Central America, dont les lignes ferroviaires unissent le Mexique et le Salvador. Il mourut à 81 ans, en 1929, quand se produisit le fameux « mardi noir » de Wall Street qui fut à l’origine de ce qu’on a appelé la Grande Dépression. L’homme qui était arrivé au Costa Rica les mains vides avait une fortune de 30 millions de dollars dont on n’a jamais su ce qu’elle était devenue.
« L’homme banane »
Samuel Smuri, fils d’un paysan juif de Bessarabie (Russie) arriva aux USA en 1892, à 15 ans. A 18 ans il change son nom pour Zemurray et commence à acheter à bas prix des bananes sur le point de se décomposer sur les quais de la Nouvelle-Orléans, qu’ensuite il vend rapidement à des villages voisins. A 21 ans il possède 100.000 dollars sur son compte en banque.
Sam Zemurray n’a pas fait d’études et ne parle même pas bien l’anglais, mais le voilà prêt pour les grandes affaires. Il épouse la fille de Jacob Weinberger, le vendeur de bananes le plus important de la Nouvelle-Orléans, achète une entreprise maritime en faillite et en 1905 débarque à Puerto Cortès (Honduras). Il acquiert là une autre compagnie au bord de la faillite, la Cumayel Fruit Company.
En 1910 il est propriétaire de 6000 hectares, mais il est endetté avec diverses banques usaméricaines. Il décide alors de s’emparer de tout le pays au moindre coût. Il y parvient l’année suivante.
Zemurray retourne à la Nouvelle-Orléans et cherche Manuel Bonilla, ex-président du Honduras en exil, qu’il convainc de faire un coup d’État pour récupérer le pouvoir. Bonilla est un ancien charpentier, violoniste et clarinettiste qui pendant les guerres civiles est devenu général. Zemurray enthousiasme aussi pour participer à l’aventure centre-américaine le « général » Lee Christmas, un soldat de fortune et son protégé Guy « Mitrailleuse » Molony, un tueur professionnel.
En janvier 1911, les quatre embarquent à bord d’une flotte de corsaires en direction du Honduras. Armés seulement d’une mitrailleuse lourde, d’une caisse de fusils à répétition, de 1500 kilos de munitions et de bouteilles de bourbon, durant une année les mercenaires dévastent tout sur leur passage et arrivent à Tegucigalpa le 1er février 1912 où ils installent Bonilla au pouvoir.
En 1912, le président reconnaissant attribue à Zemurray une concession libre d’impôts de dix mille hectares pour cultiver la banane durant 25 ans. « Le territoire contrôlé par la Cumayel est un état en soi », informe le consul usaméricain à Puerto Cortès en 1916. « Il héberge ses employés, cultive des plantations, opère avec des chemins de fer, des lignes de vapeurs, des systèmes d’eau, des usines électriques, des commissariats, des clubs ».
En 1929, en pleine grande crise mondiale, le commerçant russe vend la Cumayel à l’United Fruit en échange de 300.000 actions évaluées à 31 millions de dollars, ce qui lui permet de rester le principal actionnaire individuel. Le spéculateur est alors connu comme « l’homme banane ».
Sam Zemurray va occuper de hauts postes à l’United Fruit Company jusqu’en 1957, y inclus la présidence. En 1961, à 84 ans il meurt victime de la maladie de Parkinson. Il est l’auteur d’une phrase qui est passée dans l’histoire de l’Amérique centrale : « Au Honduras il est meilleur marché d’acheter un député qu’une mule ».
En 1928 la United Fruit Company était depuis trois décennies en Colombie et bénéficiait de l’absence de législation du travail. Le 6 décembre de cette année-là, après près d’un mois de grève, trois mille travailleurs de l’entreprise se réunirent près de la station de train de Ciénaga, dans le département de Magdalena, dans le nord du pays. La rumeur avait couru que le gouverneur allait venir pour écouter leurs réclamations. Le fonctionnaire ne vint jamais et ils furent criblés de balles. A la demande de la compagnie bananière l’armée avait encerclé le lieu. Le général commandant donna cinq minutes à la multitude pour se disperser. Passé ce délai, il ordonna à la troupe de tirer. Selon le gouvernement, « neuf révoltés communistes » moururent. Cependant, le 29 décembre 1928, le consul usaméricain à Santa Marta envoya un télégramme à Washington dans lequel il indiquait qu’il y avait entre 500 et 600 victimes. En janvier de l’année suivante, le diplomate informa que le nombre de morts était supérieur à mille et mentionnait comme source le représentant de la United Fruit à Bogotá.
L’entreprise de chemin de fer de la région est propriété de la firme britannique Santa Marta Railway Company, mais la majorité de ses actions appartient à l’United Fruit.
Le Newyorkais Minor Cooper Keith débarqua aussi au Guatemala. En 1901 le dictateur Manuel Estrada Cabrera attribua à la United Fruit l’exclusivité pour transporter le courrier aux USA. Ensuite il autorisa la création de la compagnie de chemins de fer comme une filiale de l’entreprise bananière. Puis il lui concéda le contrôle de tous les moyens de transport et de communication. Et comme si cela ne suffisait pas, la firme fut exemptée de payer tout impôt au gouvernement durant 99 années.
Estrada Cabrera -personnage central du roman Monsieur le Président, de Miguel Angel Asturias- se maintint au pouvoir 22 ans, jusqu’à ce qu’en 1920 le Congrès le déclara « malade mentalement », mais la United Fruit continua de tirer les fils de la politique. La propriété de la terre cultivable est détenue à 75% par 2% de la population, et dans ce scandaleux pourcentage, la United Fruit possède la majorité. Il y avait longtemps déjà que Keith considérait le Guatemala comme sa « République bananière ». Les habitants d’Amérique centrale et des Caraïbes doivent lui être reconnaissants pour la dénomination.
En 1952, quand le président Jacobo Arbenz tenta de réaliser une prudente réforme agraire au bénéfice de 100.000 familles paysannes, la United Fruit, sachant que cela mettrait fin à ses privilèges, se mit en marche pour l’éviter. La solution était à Washington. Un des actionnaires de la firme est secrétaire d’État du président Dwight Eisenhower : il s’agit de John Foster Dulles, qui était aussi l’avocat de Prescott Bush, le grand-père du président George W. Bush. Son frère cadet, Allen Dulles, fut le premier directeur civil de la CIA.
Sous le prétexte du « danger communiste » au Guatemala, les frères Dulles font faire le sale boulot à la United Fruit. Le 27 juin 1954, une force militaire dirigée par le général Carlos Castillo Armas -qui part des champs bananiers de l’entreprise au Honduras- envahit le pays. Des pilotes usaméricains bombardent la capitale. Arbenz est renversé et s’exile au Mexique. Douze mille personnes sont arrêtées, plus de 500 syndicats sont dissous et deux mille dirigeants syndicaux quittent le pays.
Castillo Armas, formé à Fort Leavenworth (Kansas), est « pas cher, obéissant et abruti », selon l’écrivain Eduardo Galeano. Et il assume la présidence. Il est l’homme qu’il faut à la United Fruit pour qu’elle reste « propriétaire de champs en friche, du chemin de fer, du téléphone, du télégraphe, des ports, des bateaux et de beaucoup de militaires, politiciens et journalistes ».
La Chiquita Brands réalise son dernier scandale en Colombie, où il est prouvé que depuis 1997 elle a payé des paramilitaires pour éliminer des dirigeants paysans et syndicalistes « gênants ». Elle s’est retirée du pays en 2004 et début avril de cette année elle a été condamnée à une amende de 25 millions de dollars par une Cour usaméricaine, après avoir admis avoir payé 1.7 millions de dollars à Autodefensas Unidas de Colombia (AUC) en échange de sécurité.
L’histoire de l’United Fruit-United Brands-Chiquita Brands est quasi interminable. Mais elle peut se résumer en une phrase du Parrain de Mario Puzo : « Une douzaine d’hommes avec des mitrailleuses ne sont rien face à un seul avocat avec un portefeuille plein ». Tout au long ce ces 108 années, l’empire bananier a eu recours au service des uns et des autres.
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J’AI ÉTÉ AUX SOURCES:
Votre humble serviteur a été consulté deux personnes très très proches du profil de cette compagnie (United Fruit Company /Chiquita Brands),soit un courtier à la bourse de Wall Street ,à New York qui transige des tîtres sur des valeurs en alimentation (bananes,fruits,légumes,etc) et un travailleur de la République de Colombie.Voici ce que cela a donné:
À la question:y-a-t-il un avenir pour les bananes comme aliment dans le monde?
Le courtier en valeurs m’a répondu:
« Cette société a comme un mauvais karma qui l’ entoure! ….. Vous ne pouvez violer la terre d’autrui si longtemps avant qu’on ne vous morde dans le cul, et c’est ce qui se fait pour United Fruit / Chiquita. Traiter les gens comme de la merde n’est pas un modèle d’affaires durable au 21e siècle, et ce n’est certainement pas une entreprise du 19ème siècle qui va faire sa loi. Les bananes sont en difficulté ainsi,partout dans le monde. La banane Cavendish est mangé par un champignon dans le monde entier. Le seul endroit qui n’a pas été affligé est l’Amérique latine et du Sud. Les anaylistes et les spécialistes environnementaux estiment que ce n’est qu’une question de temps avant un amas de terre transportée de l’Australie ou de l’Afrique définit ce processus mortel. J’ai entendu le nombre de 20 ans ou un peu plus pour le temps qui reste à vivre …à la banane Cavendish. C’est la seule banane ,Chiquita qui se vend. Le grand problème. Par ailleurs, une banane de remplacement n’a pas été identifié. Franchement parler,tout ce secteur est en profonde mutation ….. je resterais loin, très loin de cette société. Et si vous avez vraiment besoin d’une collation …. Prenez une pomme. » (John P.)
Le travailleur en Colombie m’a répondu:
« Moi et mes sœurs travaillont pour eux et tout a été dit sur cette compagnie diabolique. Rien n’est correctement fait pour les employés.Tout est mauvais partout et l’ambiance y ne cesse d’empirer.Bad Bad Karma « .(Luis )
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ANNEXE HORS TEXTE
MONSANTO ET LA UNITED FRUIT COMPANY/ CHIQUITA BRANDS :MËME COMBAT
Aujourd’hui,en 2014,
Monsanto pourrait apprendre beaucoup des bananes, et les Américains veulent peut-être y faire attention aussi. Un champignon qui se répand et détruit les plantations de bananes d’Asie sera inévitablement touché l’offre américaine de bananes. Lorsque c’est le cas, notre version la plus aimée du fruit peut s’éteindre. Bien que rien de tel champignon ou une maladie est actuellement connus pour être une menace pour les cultures de maïs du monde, la domination d’une culture de maïs unique en Amérique, il est sensible à la destruction pour les mêmes raisons que les bananes sont actuellement vulnérables. Si un seul champignon peut anéantir l’industrie de la banane en raison de sa dépendance à un seul cultivar, une absence de la biodiversité dans l’industrie du maïs devrait soulever des inquiétudes chez les investisseurs et les citoyens. Si l’on peut être en mesure d’imaginer un pays sans les bananes, il peut être plus difficile d’imaginer un monde sans maïs.
La chute des bananes
Les américains aiment les bananes, mais les seuls endroits où les bananes peuvent être cultivées au pays sont la Floride et à Hawaii, où les récoltes sont faibles par rapport à celles qui sont cultivées dans des climats plus tropicaux. Cela rend les États-Unis extrêmement dépendants sur les bananes importées, principalement en provenance de l’Amérique latine. Les traits nécessaires pour permettre à l’emballage et des temps relativement longs d’expédition avec le désir d’une plus fade dégustation des produits plus large et attrayant, sont menacé par un champignon résistant à tout ce que Monsanto a inventé et qui a rétréci le marché américain à une seule banane: la Cavendish.
La banane Cavendish s’est fait connaître il y a plus d’un demi-siècle, quand une souche de Fusarium oxysporum f. sp.cubense (Foc), un champignon responsable de la maladie de Panama, a décimé le cultivar de banane la plus dominante de l’époque (le Gros Michel). Bien que la variété Cavendish a été choisi principalement pour sa résistance à la maladie de Panama, le cépage est sensible à une nouvelle souche de Foc (Foc-TR4) qui pourrait anéantir la Cavendish de la même manière que le champignon a sorti il y a des décennies le Gros Michel.
Certains cépages mangé dans d’autres pays ne sont pas sensibles à Foc-TR4. La forte dépendance de l’industrie sur le cépage unique de Cavendish, cependant, rend la menace d’une seule souche de champignon beaucoup plus imposante et dangereuse. C’est là que réside la plus grande responsabilité pour les leaders de l’industrie de la banane comme Chiquita ( NYSE: CQB ) et Fresh Del Monte Produce Inc ( NYSE: FDP ) ainsi que l’industrie du maïs de Monsanto: un manque de biodiversité.
Les différences entre les bananes et le maïs
Bien que les bananes Cavendish sont à peu près les seules bananes que les Américains consomment, les populations locales sont fortement tributaires de cette culture . Des énorme 40 millions de tonnes de bananes Cavendish cultivées chaque année, seulement 40% d’entre elles sont exportées, ce qui rend les pays les moins nourris encore plus touchées par Foc-TR4.
Cavendish représentent environ 40% de la production totale de la banane dans le monde entier. En comparaison, même si les cultures Roundup Ready (Monsanto) ont été développées depuis moins de 20 ans, les OGM (organisme génétiquement modifié) de maïs de Monsanto comportent des commandes pour environ 80% de l’ US marché, et le maïs est la (GM) seule culture génétiquement modifié cultivée commercialement en Europe. Le marché intérieur de la graine de soja est comparable à celle du blé, et Monsanto a notamment développé le soja RR2 Intacta PRO pour un usage commercial au Brésil.
La forte dépendance sur une seule banane qui ne résiste pas à un nouveau champignon a l’industrie de la banane représente $7 milliards de dollars de panique. Réalisant que l’industrie du maïs génère un énorme $ 69,000,000,000 chiffre d’affaires annuel et que le marché intérieur est plus dominé par une seule usine de l’industrie de la banane ,cela devrait susciter des préoccupations majeures. Malheureusement, l’attention vers des cultures OGM a tendance à être plus centrée sur les implications de santé non vérifiées que sur la question de la biodiversité plus large qui pourrait changer radicalement selon la façon ,les choix et la tendance dont le maïs est consommé pour la nourriture, le carburant et l’alimentation.
Les plats à emporter
L’industrie de la banane peut être en mesure de survivre à Foc-TR4, et l’industrie du maïs peut être en mesure de survivre à une menace comparable (études ont déjà montré que les mauvaises herbes ont développé une résistance aux herbicides à base de glyphosate sur les champs plantés avec des semences Roundup Ready et traités exclusivement avec Roundup). Mais ils ne le peuvent pas. Quoiqu’il en soit, les investisseurs doivent être conscients des menaces réelles et perçues à des sociétés dans lesquelles ils investissent, et un manque de biodiversité est une responsabilité que les investisseurs capitalistes intéressé par Monsanto et Chiquita devraient regarder sérieusement.
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LES MAÎTRES ESCLAVAGISTES DU MONDE ET LE DÉVELOPPEMENT DE L’INDUSTRIE DE LA BANANE
Bien que Rockefeller est surtout connu pour son argent du pétrole et sa famille politique – son petit-fils était vice-président , il avait des intérêts dans d’autres monopoles…et beaucoup trop, le cuivre, le tabac et peut-être le moins connu :les bananes.
Il détenait l’argent dans la United Fruit Company qui est apparu sur la surface ,avec une note assez anodine, si l’entreprise ennuyeux pas abrutissante engagé à essayer de persuader les enfants d’Amérique du 50 de la santé donnant des propriétés de lait et les bananes. Pas exactement secouant trucs monde.
Sauf si vous aviez le malheur de vivre en Amérique centrale.
La United Fruit Company avait des plantations en Colombie, Costa Rica, Cuba, Jamaïque, Nicaragua, Panama, Saint-Dominique et les plus infâmes venaient du Guatemala. Un certain nombre de ces pays ont eu des relations problématiques avec les Etats-Unis depuis. À la hauteur de ses pouvoirs La United Fruit Company possédait un énorme 42% de l’ensemble du pays du Guatemala et ne payait pas un cent de taxe sur tout ça.
La société possédait également les chemins de fer, le système de téléphone, les ports et une large flotte de navires construits par certains des plus beaux chantiers navals dans le monde.
Non sans surprise, le peuple du Guatemala était contre cette domination étrangère, et quand à offrir la possibilité à une élection en 1951 d’exprimer une opinion – voté dans leur masse pour Jacobo Arbenz. Arbenz avait suggéré l’idée de ne pas trop révolutionnaire d’acheter certains des terres que la Société n’a pas été fait à l’aide de sorte que les gens sans terre peuvent produire de la nourriture pour manger. Il n’était même pas question de crédit. Arbenz avait dit qu’il allait leur payer la valeur convenue que La United Fruit Company avait déclaré sur leurs propres déclarations et évaluations sur les terres. Cute! Je veux dire une société américaine n’irait jamais sous-estimer ses propres actifs à des fins fiscales et la ferait-elle maintenant?Comme on dit :poser la question,c’est y répondre!
La société a pris ombrage de l’impertinence totale de ce bondit péon et aidé un coup d’officiers de l’armée guatémaltèque mécontents qui ont envahi du Honduras avec l’aide secrète de la CIA dans une opération connue sous le nom PBSUCCESS. Ils avaient persuadé Truman et Eisenhower que Arbenz allait prendre le pays sur le côté sombre et s’allier au pays de l’URSS.
Alors, qui sont ces hommes d’affaires? Eh bien, au moment du coup d’Etat du Guatemala, nous trouvons ce qui suit étroitement liée avec le conseil de la United Fruit.
John Foster Dulles et les bureaux de Sullivan & Cromwell, avaient été conseillers juridiques pour l’UFC depuis des décennies et John Foster Dulles était aussi un actionnaire important de l’UFC. Et à l’époque, John Foster Dulles était aussi le secrétaire d’État du président Dwight D Eisenhower. Le grand-père de Dulles avait également été secrétaire de d’Etat du temps du président Ben Harrison.
Allen Dulles W, le frère de John Foster Dulles ,était aussi un actionnaire important de la société et occupait bien ses heures vides étant le directeur de la CIA.
Le Général Robert Carter, chef du Conseil national de sécurité était un ancien président du conseil de la United Fruit.
Thomas G Corcorran, le « M. Fixit » de tout le monde – un homme épouvantable dont la biographie serait une véritable aventure d’ histoire et qui a souvent été accusé d’actes de corruption à la maison, a travaillé pour la CIA a été consultant rémunéré pour United Fruit.
Le sénateur Henry Cabot Lodge junior était le fils de Henry Cabot Lodge qui avait tant haï la Société des Nations. Sa famille est allée aussi loin que le président Adams.
Ann Whitman l’épouse d’Edmond Whitman, directeur de la publicité de United Fruit Company était le secrétaire personnel du président Eisenhower.
John Moor Cabot de la même famille, ancien membre du groupe de familles Bostonien que les Dulles de Cabot et les Loges-venus, a été secrétaire d’État adjoint aux Affaires inter américaines et était aussi un actionnaire important de la United Fruit. Et son frère Thomas Dudley Cabot était un directeur de la sécurité internationale au Département d’Etat qui avait été ,pendant un temps, un président de la United Fruit.
John McCoy le Président de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement était un ancien membre du conseil d’administration.
Walter Bedell Smith, le directeur de la CIA jusqu’en 1953, et Robert Hill un sous-secrétaire d’État, se sont vu attribuer des sièges au conseil d’administration lors de leur retraite.
EN CONCLUSION
Un groupe d’ hommes d’Élite,membre du 1%,dans un contexte – mais tout cela pour une entreprise vendant des bananes?
Eh bien non, bien sûr que non.
L’oligarchie a longtemps considéré que le chemin vers le pouvoir politique est d’avoir un flux régulier d’argent et fait en sorte que ils se tenaient avec les pieds dans les deux camps ou s’avaient fait confiance entre eux et les membres capables de leur rapporter sur le côté de l’argent. Les Arènes étrangères où les contrôles de fiducie étaient de faibles appels pour eux,de fausses vocations. Et si les habitants des pays contrôlés s’étaient opposés, alors n’importe lequel alibi pourrait être inventé comme une excuse pour l’oligarchie afin de manier la puissance des Etats-Unis dans le soutien de ces aventures à l’étranger. En 1953, l’oligarchie a réussi à contrôler des pays entiers. Au Guatemala, un financier américain et des intérêts commerciaux avaient essayé d’avaler un ensemble de pays.
Les bananes dans toute cette affaire ne sont qu’un prétexte pour asseoir la puissance d’une élite financière contrôlée par des sociétés secrètes.Partout ou les peuples légitimes ont été écrasé et mis en esclavage,au nom de l’impérialisme américain,le crime organisé est venu appuyé ce pouvoir occulte afin de planifier l’organisation du Nouvel Ordre Mondial.
En 2014,de nombreux peuples,des continents entiers croupissent sous ce nouveau système totalitaire et sans scrupule.À la suite ,de la multitude des citoyens et citoyennes assassinés au nom du capitalisme et du néolibéralisme ,il faudra ajouter dans le futur ,les innombrables victimes des autres guerres à venir,des enfants nés difformes,des millions de nouveaux cas de cancer et des événements climatiques extrêmes que nous subirons de plus en plus,car ces entreprises comme la United Fruit Company ,sont directement responsables de tous ces malheurs passés,présents et à venir.
Ce sont la lignée de Sang d’une race criminelle qui se croit investie d’une mission divine et qui cherche à se perpétuer en écrasant tout autour d’eux.La diversification de leurs avoirs financiers ,leur fait croire qu’ils sont irremplaçables et un bienfait pour l’humanité ,alors que le monde aurait beaucoup mieux fonctionné sans eux.Ce sont des parasites néfastes et dangereux.
Aussi quand vous regardez leurs successeurs actuels,ayez à l’esprit le chiffre 13,c’est le nombre de marches qu’il faut pour ériger une potence dans les règles.
Ne pourrait -on jamais se débarrasser de cette race de financiers corrompus un jour?
L’ère du pétrole à bas prix, tire sérieusement à sa fin. D’ailleurs, chaque augmentation du prix de l’essence ne manque pas de faire la une des journaux. Après tout, ne sont-ce pas notre mode de vie et – n’ayons pas peur des mots! – notre liberté qui sont en jeu ici? (Avez-vous senti cette légère touche d’ironie?) Les journalistes ont d’ailleurs bien raison de faire leur travail et d’emprunter ce ton affolé pour soulever les vraies questions, aller au fond des choses… La population doit réagir! Un peu plus et nous serions condamnés à… marcher, pagayer, grimper, pédaler!Nous ferions face à l’horreur du néolibéralisme actuel:un monde plus vert,plus naturel…plus vrai.
Allons, un peu de sérieux… Voici quelques réflexions que je me fais. Je ne suis pas journaliste et ne fait donc qu’effleurer la surface des choses. Vous allez dire aussi que je mélange tout… Mais quand même, on peut se poser quelques questions, non?
L’un des vrais drames qui se cache derrière l’augmentation du prix de l’essence, c’est que des quantités de plus en plus importantes de produits agricoles (maïs, blé, riz, etc.) sont détournées vers la production d’éthanol et de biocarburants. Cela pour alimenter nos moteurs assoiffés de gaz à bas prix… Cette nouvelle demande crée une pression inflationniste sur les prix mondiaux des produits agricoles, notamment l’huile alimentaire (+ 40% en 1 an) et le riz (+ 300% au cours des 6 derniers mois). Or, avant ces augmentations de prix, près d’un milliard d’humains à travers le monde dépensaient déjà 1/3 de leur revenu en moyenne pour l’achat de ces aliments. Ils constituent la principale – et bien souvent unique – source de protéine pour ces gens… Vous avez-dit « crise alimentaire mondiale » ?
L’augmentation du prix du pétrole – et donc la demande croissante pour les biocarburants – encourage également les paysans du monde entier à défricher de plus en plus de terres – et donc à couper de plus en plus de forêts – afin de pouvoir accroître leur production de céréales. Chaque cyclone ou simple tempête tropicale n’en fait que plus de dégâts car ces sols dénudés ne parviennent plus à absorber tant de précipitations. Mort, dévastation, famines…
Parmi les autres causes de la hausse des prix du pétrole et de cette crise alimentaire qui menace le monde, on pourrait aussi mentionner dans le désordre : la croissance démographique mondiale, notre consommation effrénée, la spéculation, les changements climatiques… Je vous laisse le soin de faire des liens entre ces différents éléments. (Indice : la réponse ne se trouve pas dans le Journal de Montréal!)
Quant à nous, nous allons devoir nous habituer à payer l’essence et nos billets d’avion de plus en plus cher et apprendre à créer une société qui prend cette réalité en compte. Et ce d’autant plus que ces augmentations ne vont pas s’arrêter demain… D’ailleurs, si nous voulions vraiment jouer à nous faire peur, on pourrait aussi évoquer le pic de production du pétrole, mais cela ferait beaucoup de matière à couvrir pour un seul article!
Ceci étant dit, pourquoi tant d’excitation quand on parle de l’essence? S’il y a un prix juste et réaliste à payer pour cette commodité, pourquoi nous acharnerions-nous à vouloir la payer moins chère? Pourquoi penser qu’il s’agirait là d’un droit sacré? Sur une note un peu plus légère, voici d’ailleurs quelques statistiques intéressantes! Saviez-vous que :
– à 130$, le baril de pétrole (159 litres) coûte environ 40% moins cher que le baril de Coke acheté à l’épicerie IGA (180$)?
– à 240$, le baril de lait 2% de marque Québon acheté chez IGA est environ 80% plus cher que celui de pétrole?
– le prix d’un baril de café latte acheté chez Starbucks vaut à peu près 1000$?
– le prix du baril d’eau embouteillée Naya achetée en épicerie est d’environ 220$, soit 1400 fois plus que ce qu’il en coûte de faire couler l’eau parfaitement potable de nos robinets à Montréal? Et pourtant, les Québécois sont les plus grands consommateurs d’eau embouteillée au Canada…
Si l’ensemble des gens prenaient la peine de s’informer,il y aurait moins de problème à lutter contre ce cancer qui a envahi notre civilisation grâce aux Rockefeller et aux J P Morgan de ce monde.
« Nous sommes pris dans un Canada en train de se transformer en état pétrolier. Le Québec doit aller dans la direction exactement contraire. Notre avenir, ce ne sont pas les sables bitumineux. Notre avenir, c’est l’indépendance énergétique, c’est de se débarrasser du pétrole et nous le ferons, j’en prends l’engagement. »
– Pauline Marois, janvier 2012
2 ans plus tard…
« Feu vert à l’exploration pétrolière »…et ce n’est pas Couillard qui va devenir vert!
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Hydro Québec et ses tarifs
« » Malheureusement pour les consommateurs, ce n’est qu’un début « , a fait valoir M. Moisan-Plante, pointant la demande de révision du taux de rendement de la société d’État que doit aussi passer au peigne fin la Régie de l’énergie. Hydro-Québec la presse de tirer vers le haut son taux de rendement sur ses actifs afin qu’« il soit comparable à celui des entreprises de même nature au Québec et ailleurs en Amérique du Nord ».
La décision de la Régie de l’énergie dans ce dossier est également attendue au début de l’année prochaine (2014). » Ça viendrait majorer la hausse de 3,4 à 5,4 % « , a fait remarquer M. Moisan-Plante. » À 5,4 %, c’est presque du jamais vu. » »
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La Caisse de Dépôt et de Placement du Québec…un trou noir financier
«La rémunération totale des six plus hauts dirigeants de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a bondi de plus de 22 % — ou 1,3 million — pour cent pour atteindre 7,1 millions pour l’exercice 2013.
D’après le rapport annuel de l’institution, dévoilé mercredi,le 22 avril 2014, cette progression est attribuable à des primes et bonis totalisant plus de 2 millions accumulés au cours des derniers exercices avant d’être versés en 2013.
Le salaire du président et chef de la direction de la Caisse, Michael Sabia, a quant à lui grimpé de 10 % pour atteindre 1,14 millions en 2013. Cetteaugmentationde 100 000 $ provient de la portion incitative de sa rémunération, alors que son salaire de base est demeuré inchangé, à 500 000 $. M. Sabia a également reçu une « autre rémunération » de 40 000 $, indique le rapport de la Caisse.»
Quelqu’un se souvient-il des $48 milliards de disparus de cette Caisse appartenant aux québécois?
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Claude Montmarquette,l’empereur de l’austérité…l’ennemi réel du peuple.
« Ces gens-là sont appelés « intellectuels », mais il s’agit en réalité plutôt d’une sorte de prêtrise séculière, dont la tâche est de soutenir les vérités doctrinales de la société. Et sous cet angle-là, la population doit être contre les intellectuels, je pense que c’est une réaction saine. » – Noam Chomsky
« À peine revenu au pouvoir, le Parti libéral du Québec agite l’épouvantail de «l’état lamentable des finances publiques» comme justification pour continuer d’imposer l’austérité aux QuébécoisES. De telles mesures qui n’ont absolument rien à voir avec une quelconque forme de rationalité économique – la preuve : même l’ultra-capitaliste Fonds Monétaire International dénonce ce genre de politiques d’austérité – nécessitent une stratégie de propagande pour qu’on puisse les faire passer pour «essentielles». Certes, les grands médias corporatistes contribuent fortement à déterminer le cadre dans lequel il faut penser la politique et le lexique qu’ils jugent légitime d’employer pour en débattre, facilitant ainsi l’acceptation de l’austérité comme une fatalité. Néanmoins, cette opération de relations publiques serait incomplète sans le recours à de supposés «experts» utilisant l’autorité que leur confère leur statut d’universitaire pour légitimer l’idée selon laquelle l’austérité est inévitable. L’un de ces «experts» est l’économiste Claude Montmarquette. »
Montmarquette s’est illustré dans les dernières années pour son soutien constant et indéfectible aux réformes néolibérales. Formé à l’école de Chicago, une école de pensée économique dont les idées ont fortement inspiré les responsables de la crise financière de 2008, Claude Montmarquette est également l’un des signataires du sinistrement célèbre Manifeste pour un Québec lucide avec, notamment, Lucien Bouchard et André Pratte. Il suffit de consulter son curriculum vitae pour constater qu’il a siégé sur plusieurs comités mis en place par les gouvernements du Québec au cours des dernières années, des comités ayant tous sans exception conclu que l’austérité était supposément inévitable (il a notamment présidé le comité sur la tarification des services publics). Président du CIRANO, un think tank déguisé en centre de recherche universitaire et subventionné abondamment par des entreprises puissantes issues majoritairement du secteur bancaire et financier, Montmarquette est l’auteur du rapport propagandiste sur le financement des universités québécoises commandé par le CREPUQ en 2010, rapport sur la base duquel le gouvernement Charest s’était appuyé pour justifier d’augmenter les frais de scolarité. Maintenant que les libéraux ont repris le pouvoir, Montmarquette est à nouveau utilisé pour justifier l’austérité budgétaire (gel de salaires, coupure de 3,7 milliards) et la privatisation des services publics (Hydro-Québec et la SAQ), en étant toujours présenté par le PLQ et les médias complices comme un « expert neutre » sur ces questions.
Évidemment, GAPPA refuse d’accorder à un économiste se réclamant d’une approche totalement invalidée d’un point de vue à la fois théorique et empirique ce statut d’ «expert» que lui accorde le gouvernement libéral avec la complicité des médias. Mais, au-delà de sa fausse expertise, c’est son quasi-monopole qui est on ne peut plus troublant. Comment est-ce possible d’accorder autant d’importance à l’avis d’un individu singulier sur un nombre aussi grand d’enjeux fondamentaux pour la collectivité ? Pourquoi Claude Montmarquette revient toujours dans le portrait quand vient le temps de justifier toujours plus d’austérité ? Surtout, pourquoi, encore une fois, les médias ne font pas leur travail en montrant à quel point il est irrationnel pour un gouvernement de s’appuyer toujours sur un nombre aussi limité d’«experts», alors qu’il existe encore dans les universités (du moins, pour l’instant) d’autres « experts» ne partageant pas du tout son point de vue?
Sources:
Le fameux «Rapport d’experts sur l’état des finances publiques du Québec»:http://www.mce.gouv.qc.ca/publications/rapport-experts-etat-finances.pdf
«Le FIM admet que l’austérité aggrave les inégalités sociales»: http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/402610/le-fmi-admet-que-l-austerite-aggrave-les-inegalites-sociales
CV de Claude Montmarquette: http://www2.cirano.qc.ca/~montmarc/fr/cv.pdf
Les «partenaires» du CIRANO: http://www.cirano.qc.ca/partenaires.php?lang=fr
Sources et suite de cet article:http://gappasquad.wordpress.com/2014/04/27/lempereur-de-lausterite/ ,Mario Jean,
Dans la société de consommation moderne, le neuf et le beau ne suffisent plus : il faut posséder (parfois en plusieurs exemplaires) les produits dernier cri les plus performants. Les achats ne sont plus destinés à répondre à des besoins fondamentaux, mais à satisfaire nos désirs, à être enviés, à épater.
Conséquence : le bonheur que procure l’acquisition d’un nouvel objet est toujours plus éphémère ; nous sommes en proie à un sentiment d’insatisfaction permanente. De plus, la durée de vie des produits ne cesse de diminuer, conduisant à l’épuisement des ressources et à l’accumulation des déchets. Derrière l’attitude de ces acheteurs boulimiques se profile un véritable scénario catastrophe. Est-il trop tard pour arrêter la machine que nous avons lancée ? Sociologues, psychologues, philosophes, spécialistes du marketing et de la publicité reviennent dans ce documentaire de Gene Brockhoff sur les limites du consumérisme et notre recherche effrénée du bonheur.
http://www.youtube.com/watch?v=GQWbhh3kOyg
Source: Arte
Les prisons togolaises sont des lieux à ne souhaiter à personne d’y séjourner. Elles ne répondent à aucun standard requis en la matière. Malgré les grandes promesses, les grands discours, elles restent l’anti chambre de la mort. En sortir et rester en pleine santé et en vie durant de longues années découle d’un miracle et de la grâce divine pour ceux qui croient en Dieu. Malgré les dénonciations des conditions inhumaines qui caractérisent la vie carcérale au Togo, on a l’impression que la situation s’aggrave au jour le jour. Un exemple de cette inhumanité carcérale, la prison civile de Lomé.
Les clichés des humains entassés comme des sardines dans les cellules de la prison de Lomé et qui ont fait le buzz sur la toile et sur les réseaux sociaux ces derniers mois n’ont ému aucunement les dirigeants togolais au cœur de pierre qui ont d’autres chats à fouetter jusqu’où jour où les circonstances de la vie les y conduisent pour se rendre compte tardivement que l’enfer carcéral qu’ils ont fabriqué de toutes pièces pour anéantir les plus faibles pouvaient leur être destiner.
Aujourd’hui le tableau affiche 2121 détenus au compteur pour une prison construite au maximum pour 660 personnes. Les bâtiments mesurent 07 sur 06 mètres pour 90 détenus.
Plus terrible, le quartier du genre (notamment des femmes) prévu pour 40 pensionnaires soit 10 pensionnaires par bâtiments compte aujourd’hui 100 détenues, avec seulement deux W.C douches pour les 100 femmes. Le bâtiment des dames n’a pratiquement pas de cour. A peine 4 mètres de la porte du bâtiment au mur de la clôture. Pas d’ombre, pas d’arbres. Elles s’agglutinent à longueur de journée pour vivre l’enfer la nuit.
« C’est le calvaire toutes les nuits. Nous sommes obligées de faire nos besoins dans les pots devant nos codétenues car nous n’avons pas de toilettes. Ces pots restent fermées de 17H30 à 6h du matin », nous a confié décontenancée une détenue. Plus touchant, les femmes qui ont des enfants sont dans les mêmes conditions.
Pire celles qui accouchent à l’hôpital, reviennent passées la nuit avec le nouveau né dans ces conditions inhumaines.
Le cabanon, (bâtiment où sont soignés les détenus à CHU Sylvanus Olympio) compte plus de 65 malades, une salle aménagée pour 15 patients au maximum.
La situation en ce moment est très peu reluisante et alarmante. Depuis bientôt trois mois, le nouveau corps de Sécurité de l’Administration Pénitentiaire (SAP) à pris la place des Gardiens de Préfectures (GP). Un tel chamboulement avait pour objectif de réduire le phénomène de racket des visiteurs et les autres pratiques de corruption comme dénoncer d’ailleurs dans le dernier rapport du HCDH que les autorités togolaises ont finir par approuver du bout des lèvres.
Pour tous ceux qui visitent les prisons, ils savent qu’au niveau de celle de Lomé il faut payer 200 f CFA avant d’avoir accès aux détenus. Avec les nouveaux agents qui ont visiblement dépassé les GP dans les pratiques de rackets, il faut y ajouter entre 500 et 100f au second stade où se déroulent les fouilles. Pour avoir accès au grand bâtiment un détenu est posté à ce portail avec un agent de la SAP et là il faut au minimum 200f pour ceux qui ne rouspètent pas.
Maintenant pour qu’on puisse appeler le détenu auquel vous voulez rendre visite, il faut mettre dans la cagnotte 200F, si d’aventure vous êtes une délégation à venir rendre visite il faut multiplier les 200F par le nombre de personnes qui composent la délégation.
Les femmes, les personnes handicapées et les personnes âgées autrefois ménagées par les GP sont traitées sans aucun respect. Les insultes, les écarts de langage et des comportements à la limite des agressions physiques sont légions et ceci de connivence avec les détenus qui se chargent de la sécurité. C’est le calvaire.
Plus énervant, les attentes qui vont jusqu’à 2H de temps pour se voir refuser des fois la visite pour faute de carte d’identité ou d’autres motifs du genre.
Au parloir, ce n’est un secret pour personne il fait une chaleur caniculaire à cause de la surpopulation.
Le pouvoir qui a chanté a tue tête « nous avons décongestionné les prisons », doivent pouvoCatégoriesir expliquer comment la prison de Lomé compte 2121 détenus contre environ 2000 l’année dernière. Dans tous les cas une prison de 600 détenus ne peut contenir plus de 2000 personnes et les autorités togolaises vont crier à l’amélioration de la vie carcérale comme c’est le cas de certains ministres zélés qui ont tenté de défendre le gouvernement à la publication du rapport du HCDH.
Les faits sont têtus, la réalité est là, images à l’appui. La prison au Togo c’est bel et bien l’enfer.
Sources:FabbiKouassi