Troisième Guerre Mondiale en préparation:Le dictateur Erdoğan a besoin de nouveaux ennemis

*Cet article est le 4,000 ième  inscrit sur ce blog que vous appuyez de vos lectures et de vos partages.

Je tiens à vous féliciter et vous remercier pour toutes ces belles années ou j’ai eu l’immense plaisir  de Chercher et de Dire la Vérité qui est le thème de notre site.

Il y a un mois,le 22 juillet 2020,ma conjointe,amie et collaboratrice,Claudette Duval,nous a quitté après une longue suite de souffrance,de douleurs et   de séjours à l’hôpital.Elle aimait la vie et rêvait d’un monde meilleur.Elle croyait en la vie après la mort et ,pour elle,la mort n’existe pas:c’est une perception de l’esprit .En cela ,elle rejoint la pensée et la vision des grandes  Guides que furent Helena Blavastny et Maria Orsic.L’une a fondé la théosophie et l’autre,la Société du Vril.

Après avoir  longuement médité,j’ai décidé de revenir « sur les ondes » et de vous offrir  une nouvelle série d’émissions et de vidéos.

J’en profiterai pour vous offrir la science de la Grande Prêtresse du Vril.

Et en hommage à  Claudette Duval,la Grande Médium,je publierai sa biographie et fonderai une nouvelle fraternité spirituelle et philosophique.

Ainsi,malgré  que cet article annonce des relents de Troisième Guerre Mondiale,je le dédie à sa mémoire!

Votre serviteur,Michel Duchaine

 

Il y a quelques années (environ 5 ans) ,j’avais pris cette photo d’elle .
C’était juste avant de tomber gravement malade d’un avc.

 

Début de l’article numéro 4,000

 

Craignant une forte baisse de son taux d’approbation, en particulier au vu d’une crise économique imminente, l’homme fort islamiste de Turquie, le président Recep Tayyip Erdoğan, semble poursuivre de nouvelles guerres avec des ennemis réels ou imaginaires.

 

Le dictateur Erdogan,se prend pour un nouveau calife d’un nouvel empire ottoman.

Les données électorales et les recherches montrent que les Turcs ont tendance à s’unir derrière leur chef en période de crise ou de confrontation avec des ennemis étrangers. Selon le sondeur turc Metropoll, par exemple, le taux d’approbation d’Erdoğan a culminé à 71,1% en décembre 2013, lorsqu’il a présenté une série d’allégations de corruption à son sujet et à sa famille comme « une tentative de coup d’État ». Lors des élections législatives de 2015, le vote d’Erdoğan à l’échelle nationale est tombé à 37,5% et son Parti de la justice et du développement a perdu sa majorité parlementaire pour la première fois depuis son arrivée au pouvoir en 2002.

La cote d’approbation d’Erdoğan a de nouveau fortement augmenté à 67,6% après un putsch raté contre son gouvernement en juillet 2016. Au plus fort de la crise du COVID-19, sa cote était de 55,8%. Metropoll a déclaré que le taux d’approbation actuel d’Erdoğan était de 50,6%. Il pense avoir besoin de nouvelles tensions avec les adversaires passés et actuels de la Turquie.

Plus récemment, condamnant l’accord de normalisation historique entre Israël et les Emirats Arabes Unis (EAU), Erdoğan a déclaré que « parce que nous soutenons la Palestine », il envisage de retirer l’ambassadeur de Turquie des Emirats Arabes Unis. «J’ai donné des instructions à mon ministre des Affaires étrangères … Nous pouvons suspendre les relations diplomatiques [avec les Émirats arabes unis] ou rappeler notre ambassadeur à Abu Dhabi», a ajouté Erdoğan.

S’il le fait, la Turquie sera le seul pays de la région à ne pas avoir de relations diplomatiques avec l’Arménie et Chypre, ni de relations au niveau des ambassadeurs avec la Syrie, Israël, l’Égypte et les Émirats arabes unis. Les relations de la Turquie avec de nombreux pays où elle entretient des relations diplomatiques complètes ne sont pas en bien meilleure forme.

Fin juillet, avant même l’accord EAU-Israël, le ministre turc de la Défense Hulusi Akar a déclaré à Al Jazeera que la Turquie tiendrait Abu Dhabi, le principal émirat, responsable au bon moment et au bon endroit des «actions malveillantes commises en Libye et en Syrie». Il a déclaré que les EAU sont « un pays fonctionnel qui sert les autres politiquement ou militairement et est utilisé à distance ».

La Turquie a manifestement une profonde colère pour tout accord qui pourrait aider à stabiliser l’une des régions les plus instables du monde. Le 3 août, le ministère turc des Affaires étrangères a condamné un accord pétrolier conclu entre une société basée aux États-Unis et des Kurdes syriens pour le développement de champs pétrolifères dans le nord-est de la Syrie. Dans le nord-ouest de la Syrie, où la Turquie contrôle de petites poches de terres, Ankara a menacé de répondre militairement à des attaques potentielles contre ses forces.

 

Il y a aussi des différends «plus chauds». Ignorant les efforts internationaux pour trouver une solution diplomatique aux différends frontaliers maritimes avec son rival traditionnel de la mer Égée, la Grèce, le 10 août, la Turquie a repris l’exploration pétrolière et gazière en mer Méditerranée – quelques jours seulement après que le gouvernement turc a déclaré qu’il retarderait les enquêtes offshore pour rechercher un résolution diplomatique avec la Grèce.

Le président français Emmanuel Macron a appelé la Turquie à être sanctionnée et a accusé son gouvernement de violer les droits de la Grèce et de Chypre. Face à l’affirmation croissante de la Turquie, Macron a également ordonné à la marine française de la Méditerranée orientale de fournir une assistance militaire à la Grèce. Dans un autre mouvement, la France a signé un accord de défense avec Chypre. L’accord est entré en vigueur le 1er août. L’accord de coopération en matière de défense, d’une durée de deux ans, couvre l’énergie, la gestion des crises, la lutte contre le terrorisme et la coopération en matière de sécurité maritime entre Chypre et la France.

Alors que l’impasse s’approfondissait, le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a convoqué son conseil de sécurité nationale. Une déclaration publiée à l’issue des réunions rappelait l’époque d’avant-guerre: « Nous sommes en pleine préparation politique et opérationnelle », a déclaré le ministre d’État George Gerapetritis sur la chaîne de télévision publique ERT. « La majeure partie de la flotte est prête à être déployée partout où cela est nécessaire. »

Si vous ajoutez à ce tableau périlleux les marines chypriote, israélienne et égyptienne, la Turquie se heurte à de formidables forces navales en Méditerranée. Lors d’un incident dangereux le 14 août, deux navires de guerre, la frégate Limnos de la marine grecque et le TCG Kemalreis de Turquie , sont entrés en collision en Méditerranée orientale.

Toutes ces tensions turco-grecques dans les mers de la mer Égée et de la Méditerranée renforcent une nostalgie turque d’un siècle de reprendre certaines îles grecques. Yeni Safak , un journal farouchement pro-Erdoğan, a suggéré que l’armée turque envahisse 16 îles grecques.

Le site Web Greek City Times a commenté :

« La discussion sur les guerres et l’invasion des îles grecques est … une tactique utilisée par le régime du président turc Recep Tayyip Erdoğan pour détourner l’attention de la population turque de la situation économique déplorable »,

L’idée d’Erdoğan de chasser le vote par des troubles régionaux ne se limite pas aux seules aventures navales. Dans le contexte d’une soudaine flambée de frontière entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie le 12 juillet, les armées turque et azérie ont lancé un exercice militaire conjoint de deux semaines, impliquant les forces aériennes et terrestres des alliés traditionnels.

Dans le sud-est de la Turquie, l’Irak a blâmé Ankara pour une attaque de drone qui a tué deux officiers militaires irakiens de haut rang. L’incident s’est produit peu de temps avant une visite prévue du ministre turc de la Défense Hulusi Akar à Bagdad. Un gouvernement irakien furieux a déclaré que le ministre turc n’était plus le bienvenu.

Erdoğan a besoin d’histoires épiques de puissance militaire contre des ennemis étrangers réels ou fabriqués pour raconter à un nombre croissant d’électeurs réticents face à une économie en difficulté. C’est une mauvaise nouvelle pour toute la région.

 

 

 

 

 

 

 

Naissance et mort des Empires

Dans ce qui suit, nous présentons deux visions, distantes de plus de six siècles, sur la naissance, l’expansion et la mort des Empires.
D’abord, celle de John Bagot Glubb  qui publia 17 livres parmi lesquels un livre sobrement intitulé « le sort des empires à la recherche de leur survie ». Écrit en 1977, il est passé à la postérité pour la profondeur de son analyse historique malgré sa concision. 
Ensuite, celle d’Ibn Khaldoun, présentée par Martinez-Gros dans un essai intitulé : Brève histoire des Empires, comment ils surgissent, comment ils s’effondrent. Ce dernier se propose  d’analyser la pertinence à une échelle universelle de l’analyse de la notion d’empire développée par Ibn Khaldoun au sujet du monde arabe. 

 

 

Dans ce livre, John Glubb analyse les conditions de naissance, d’expansion puis de déclin des grands empires qui ont façonné l’Histoire. Il constate un phénomène étonnant : la durée de vie des empires est relativement constante, de 250 ans environ.

Au sein d’une même civilisation, on peut assister à des « passages de relais » qui remettent le compteur à zéro : par exemple le passage de la République romaine qui dura de -260 à -27 (233 ans) à l’Empire romain (de -27 à +180 soit 207 ans).
Sur la base de cette durée relativement constante, John Glubb estime que l’empire américain, qui a débuté en 1846 devrait se terminer au cours de la seconde moitié du 21e siècle.
Si on transpose cette analyse à la civilisation européenne moderne qui débute à la fin du XVIIIe siècle avec les bouleversements de la Révolution française, on arrive à un clap de fin aux alentours de 2050.
D’après l’analyse de John Glubb, plusieurs options sont alors possibles : soit une révolution profonde et douloureuse qui transformera profondément l’ordre existant vers 2050 et permettra de repartir sur un cycle de 250 ans ; soit un effondrement lent ; soit un passage sous domination d’une autre civilisation plus dynamique.
Le cycle de vie des empires
John Glubb identifie 5 phases dans le cycle de vie d’un empire : l’âge des pionniers, l’âge des conquêtes, l’âge du commerce, l’âge de l’abondance, l’âge de l’intellect et enfin l’âge de la décadence.
Il est intéressant de noter que l’âge de l’intellect précède l’âge de la décadence alors qu’il constitue a priori un élément positif. John Glubb note en effet qu’à la suite de l’âge de l’abondance, l’élite civile et politique est en plein zénith et s’enorgueillit de financer artistes, œuvres d’art, musées, écoles et universités. Cet âge s’accompagne de progrès scientifiques importants.
John Glubb note ainsi que « la diffusion des connaissances semble être la plus bénéfique des activités humaines, et pourtant chaque période de déclin est caractérisée par cette expansion de l’activité intellectuelle.  »
Comment expliquer cela ? John Glubb analyse que « l’intellectualisme et la perte du sens du devoir apparaissent simultanément dans l’histoire de la vie de la nation. […] L’intellectuel brillant, mais cynique apparaît à l’extrémité opposée du sacrifice émotionnel du héros ou du martyr. »

 

Ce constat rejoint celui d’un autre auteur intéressant : dans son livre « Metahistory », Hayden White analyse le rapport entre l’imaginaire historique d’une civilisation et la phase dans laquelle elle se situe. Il note ainsi que, selon les périodes, les gens se représentent leur Histoire comme un récit épique, comme une comédie, comme une tragédie ou comme une satire.
Cette dernière représentation correspond à une lecture critique et déconstructiviste de l’Histoire qui se traduit en particulier par la destruction forcenée des symboles historiques. Ça ne vous rappelle rien ? Sur le sujet particulier de la satire comme modèle de représentation historique, je vous recommande l’excellente vidéo « l’art de la riposte : la rhétorique de l’ironie » de la chaine YouTube Victor Ferry.
Les 8 critères du déclin
Pour en revenir à John Glubb, il identifie 8 critères qui traduisent un passage vers « l’âge de la décadence » et qui reviennent avec constance dans l’histoire des grands empires :
  • Passage en mode défensif
  • Pessimisme
  • Matérialisme
  • Frivolité
  • Dissensions civiles
  • Un afflux d’étrangers
  • Un affaiblissement de la religion
  • Un état providence
Le passage en mode défensif est un signe avant-coureur qui intervient tôt dès la phase d’abondance et qui se traduit par l’arrêt de l’effort d’expansion de l’empire et son repli sur ses frontières naturelles : « La nation, immensément riche, ne s’intéresse plus à la gloire ni au devoir, mais veut simplement conserver sa richesse et son luxe. ».
On constate sans difficulté que tous les critères de Glubb sont remplis concernant notre civilisation occidentale. …
Sur le critère de frivolité, John Glubb note que : « La frivolité est la compagne fréquente du pessimisme. Mangeons, buvons et réjouissons-nous, car demain nous mourrons. La ressemblance entre diverses nations en déclin à cet égard est vraiment surprenante. ».
Les historiens contemporains de l’Empire arabe de Bagdad soulignent ainsi avec amertume l’indifférence, le matérialisme croissant et le laxisme des mœurs sexuelles dans la Bagdad du début du Xème siècle. Ils commentent l’influence extraordinaire de chanteurs de luths devenus très populaires auprès des jeunes…
« L’histoire, cependant, semble suggérer que l’âge du déclin d’une grande nation est souvent une période qui montre une tendance à la philanthropie et à la sympathie pour les autres races. ».
Rappelant les dernières années de l’Empire romain, John Glubb note que « L’augmentation de la confusion et de la violence qui en résulta [de l’entrée des envahisseurs étrangers dans le pays] fit qu’il n’était plus sûr pour les femmes de circuler sans escorte dans les rues, ce qui entraina l’effondrement du mouvement féministe  ». Tiens donc. 
Enfin, le dernier critère « État providence » peut surprendre. John Glubb le resitue dans un contexte plus général de philanthropie et de xénophilie : « L’histoire, cependant, semble suggérer que l’âge du déclin d’une grande nation est souvent une période qui montre une tendance à la philanthropie et à la sympathie pour les autres races. ».
L’empire dominant est heureux d’être généreux, certain de rester pour toujours au sommet de sa puissance : « Les droits de citoyenneté sont généreusement accordés à toutes les races, même celles qui étaient autrefois assujetties, et l’égalité de l’Humanité est proclamée ». 
L’Empire romain et plus encore, l’empire arabe de Bagdad firent montre d’une générosité somptuaire dans les derniers instants de leur Âge de l’intellect (qui, rappelons-le, est encore un âge prospère) en fournissant citoyenneté, subventions, nourritures, jeux et soins gratuits.
Comme le note John Glubb, « il est peut-être incorrect d’imaginer l’État-providence comme la marque supérieure des réalisations humaines. Cela peut simplement s’avérer être une étape assez normale dans la vie d’un empire vieillissant et décrépit. »
Existe-t-il une solution ? 
Dans son livre, John Glubb ne prétend pas à l’exhaustivité ni même à pouvoir expliquer certaines des corrélations qu’il constate dans son analyse historique.
Il souligne que la cause finale qui provoque la chute d’un empire peut-être très variable. En cela, il rejoint la théorie systémique du « manteau de neige » qui veut qu’un empire ne s’effondre jamais pour une cause précise, mais en raison d’une accumulation de crises qui finit par avoir raison de lui. Il s’effondre comme un vieil arbre sans sève ou comme un manteau de neige qui a reçu un flocon de trop. La nature de ce flocon importe peu finalement.

 

En écho au célèbre livre de Douglas Murray « L’étrange suicide de l’Europe », John Glubb écrit : « La décadence est une maladie morale et spirituelle, résultant d’une trop longue période de richesse et de pouvoir, produisant le cynisme, le déclin de la religion, le pessimisme et la frivolité. Les citoyens d’une telle nation ne feront plus d’effort pour se sauver eux-mêmes, parce qu’ils ne sont pas convaincus que quelque chose dans leur vie mérite d’être sauvé.  »

Pourrait-on faire quelque chose pour éviter cette chute ? John Glubb pense que non : « Les faiblesses de la nature humaine, cependant, sont si évidentes, que nous ne pouvons pas être trop confiants dans le succès de cette entreprise. Les hommes débordants de courage, d’énergie et de confiance en eux ne peuvent être facilement empêchés de soumettre leurs voisins, et les hommes qui voient s’ouvrir des perspectives de richesse seront difficilement arrêtables ».

John Glubb souligne que la décadence des empires est avant tout celle d’un système avant d’être celle des hommes.

Source :  www.projet-resilience.com.


 

Brève histoire des Empires, comment ils surgissent, comment ils s’effondrent

 

Martinez-Gros, se propose, dans son essai Brève histoire des Empires, comment ils surgissent, comment ils s’effondrent, d’analyser la pertinence à une échelle universelle de l’analyse de la notion d’empire développée par Ibn Khaldûn au sujet du monde arabe. c’est une lecture très intéressante dans cette perspective, pour deux raisons. Tout d’abord, elle a l’avantage de présenter de manière claire et synthétisée la pensée politique d’Ibn Khaldûn, grand penseur arabe du XIVème siècle (1332-1406), considéré comme le précurseur de l’historiographie du monde arabe et musulman, mais aussi comme le premier géographe, le premier sociologue, et comme un des plus grands penseurs politiques des temps anciens [2]. Cela permet ainsi d’avoir une perspective interne et contemporaine sur le pouvoir en islam médiéval. Par ailleurs, cette analyse de la notion d’empire est immédiatement appliquée à l’histoire arabe, par Ibn Khaldûn et Martinez-Gros à sa suite, donnant ainsi des pistes d’interprétation aux formes d’exercice du pouvoir, mutations et successions politiques à l’œuvre dans le monde arabo-musulman médiéval ; si l’auteur ne développe que peu les analyses, il fournit un cadre interprétatif fort et cohérent qu’on pourra utiliser avec profit.
La notion d’empire, telle que développée par Ibn Khaldûn, comprend l’idée d’une apogée, suivie d’un relatif déclin et d’un dépérissement.  
Il analyse ainsi comment certaines populations sont, à un moment donné, assez riches et puissantes pour établir un pouvoir central, concentrant les richesses d’un immense territoire en un même centre, à la fois géographique (la capitale) et social (puisque ces richesses sont contrôlées et gérées par une élite). Ce développement requiert une phase de désarmement, condition de la mise en place d’un impôt à même d’effectuer une telle concentration des richesses. L’empire est ainsi un système politique créé par la violence mais cherchant ensuite à l’abolir, pour construire un espace pacifié, où peuvent se développer l’économie et la civilisation. Ibn Khaldûn montre comment, de cette volonté de pacification et de contrôle de la violence naît le déclin même des empires, en un cycle qui paraît inexorable. En effet, le désarmement des populations de l’empire impose de recourir à des peuples situés aux marges du territoire pour assurer la sécurité et l’ordre. Par nécessité, l’empire confie ainsi le pouvoir militaire à des populations marginales, minoritaires, des populations tribales, des « barbares », qui finissent ensuite par prendre le pouvoir pour elles-mêmes, jusqu’à ce qu’elles se fassent détrôner par les nouveaux guerriers auxquels elles ont recouru.
La pensée d’Ibn Khaldûn permet de mettre en perspective et de comprendre au sein d’un système global une multitude d’expressions du pouvoir politique. La première de ces expressions est militaire, autour du concept de ‘asabiya qui permet d’analyser les liens entre pouvoir étatique et pouvoir militaire. Difficilement traduisible, et pour cette raison employé en arabe par Martinez-Gros, le terme signifie un certain esprit de corps, une violence solidaire, celle des sociétés tribales. En effet, ces sociétés s’organisent seules pour leur défense, l’exercice de la justice, ou encore pour subvenir aux besoins des veuves et des orphelins, et cette organisation requiert un tel « esprit de corps », qui fonctionne comme une solidarité appuyée sur une force militaire. A l’inverse, dans l’empire, l’instauration d’un État de droit supprime la nécessité d’une telle solidarité, puisque l’État prend en charge la défense, la justice, les veuves et orphelins. La ‘asabiyat devient ainsi le propre des sociétés tribales. De ce fait, l’empire est contraint de recourir aux services de ces populations marginales, quitte à se mettre en danger : ce sont les seules à même d’assurer la sécurité, puisque les populations de l’empire sont, elles, démilitarisées. C’est donc toute une analyse de la relation entre pouvoir étatique et pouvoir militaire qui est rendue possible ici, fournissant un cadre théorique global pour l’étude, au cas par cas, des structures militaires organisées dans les différents centres de pouvoir des espaces islamiques médiévaux, et des jeux de pouvoir et balance du pouvoir entre État et armée.
Malgré ce focus très important sur le rôle de l’armée et de l’intégration des populations marginales au sein de l’empire, la théorie de l’empire forgée par Ibn Khaldûn intègre aussi bien d’autres dimensions. Ainsi, elle permet de revisiter la question du lien entre pouvoir et civilisation, présentant l’empire comme une condition au développement d’une civilisation riche et brillante. Toute la production artistique, qui est une source pour l’historien, ne serait pas à considérer uniquement comme une manifestation du pouvoir étatique : dans ce cadre interprétatif plus large, on peut la percevoir comme la marque même de la création d’un empire, comme le symbole de l’établissement effectif d’un espace politique pacifié. Ce n’est donc pas seulement un produit du pouvoir politique, c’est le produit d’une forme politique particulière, l’empire, qui aurait cette spécificité de permettre, grâce à la pacification qu’il instaure, le développement économique, financier, culturel et scientifique. Enfin, la théorie d’Ibn Khaldûn a aussi une dimension économico-financière, du fait de l’importance donnée à l’impôt [Voir : La pensée économique d’IBN KHALDOUN ]. En effet, il est présenté comme le pivot de tout le système politique : c’est lui qui permet l’enrichissement de l’empire, mais lui aussi qui, par le désarmement qu’il nécessite, entraîne son déclin et sa chute.
Au-delà de ce cadre théorique, l’ouvrage de Gabriel Martinez-Gros permet de mettre en perspective la succession de différentes dynasties dans l’espace arabe au Moyen Âge, ainsi que les processus de fortification et d’affaiblissement de chacune d’entre elles. Tout d’abord, l’auteur souligne la force du modèle impérial pour l’Islam, puisque contrairement aux deux autres grands empires que sont Rome et la Chine, l’empire islamique ne se construit pas sur un passé monarchique ou républicain : l’État nait immédiatement comme empire lors de sa construction au VIIème siècle. L’expansion arabe du VIIème siècle, en effet, correspond exactement à la théorie de l’empire telle qu’elle est exposée par Ibn Khaldûn, puisqu’une infime minorité de guerriers arabes soumet une population de plusieurs dizaines de millions de personnes, construisant un État centralisant les ressources d’un territoire immense. Les siècles suivants, eux, se comprennent à l’aide de la phase de déclin impérial décrite par l’auteur arabe, qui se décline selon différentes chronologies. Ainsi, il y a une première évolution qui se déroule sur le temps long : il s’agit du remplacement progressif des Arabes par les Turcs et les Berbères aux positions de pouvoir. Si dès le XIIIème siècle, ceux-ci ont le pouvoir militaire, ce n’est qu’à partir de l’an mil que les premières dynasties berbères et turques proclament leur souveraineté. Parallèlement, les Arabes, qui ont établi leur domination en tant que peuple guerrier, se désarment et se sédentarisent. Ils se fondent dans la population locale dont ils deviennent les représentants, tandis qu’ils en étaient extérieurs, et ils développent une culture et une littérature hostiles aux pouvoirs militaires. Cela fonde la distinction entre calife et sultan : le premier est arabe et représente l’Islam des origines, tandis que le second est turc ou kurde et représente l’Islam nouveau. Il y a ainsi un glissement de sens du terme « musulmans », significatif du processus de sédentarisation et démilitarisation à l’œuvre sur ces quelques siècles : s’il désignait exclusivement les Arabes conquérants ou leurs clients guerriers dans le premier siècle de l’Islam, à partir de la période abbasside, le nom s’applique aux populations sédentaires et aux hommes de religion d’un empire qui est, lui, défendu par des populations provenant des marges, et à peine islamisées.
Au-delà de ces mutations sur plusieurs siècles, on peut aussi trouver, dans l’histoire islamique médiévale, une multiplicité de chronologies à une échelle plus fine. Dans tous les espaces de l’empire, on peut ainsi noter des processus de renversements dynastiques opérés par des marges barbares : ainsi les Seldjoukides puis les Mongols établissent des bouleversements dynastiques au cœur même de l’empire. A l’Ouest, le pouvoir andalou des Omeyyades de Cordoue apparaît comme le fruit d’une dissidence, puis il se fait lui-même renverser par les Francs qu’il employait comme combattants. Au Maghreb, la ‘asabiya est représentée par les Berbères et le pouvoir fatimide ; à l’Est de l’empire, ce sont les Turcs qui jouent ce rôle clé dans le renouvellement dynastique. Dans chaque territoire, on peut trouver des renversements d’une telle nature à un rythme parfois très rapide : ainsi, le sultan seldjoukide est renversé en Syrie en 1100, le pouvoir revenant aux atabeg, eux-mêmes partiellement remplacés au somment de l’État en 1174 par leur général kurde Saladin, avant qu’il prétende directement au sultanat après sa victoire sur les Croisés de Jérusalem en 1187. Enfin, la dynastie ayyoubide de Saladin est renversée par les Mamelouks au Caire au milieu du XIIIème siècle.
Pièce d’argent émise après la mort du grand Saladin.
Ce qui nous donne une image réelle du grand sultan.

Ces différents exemples ne sont pas exhaustifs ; ils suffisent cependant à montrer comment la théorie d’Ibn Khaldûn s’applique aux évolutions politiques dans le monde islamique médiéval. Celui-ci peut donc se comprendre comme la succession au pouvoir de groupes militaires venus des marges de l’empire et qui, s’établissant au pouvoir, perdent de leur force militaire et préparent eux-mêmes, bien qu’involontairement, leur renversement. Une telle lecture permet ainsi de renouveler l’approche de certaines questions, telles que celle de la Reconquista ou des Croisades, qui ne sont plus interprétées comme des conflits religieux, mais comme des conflits entre populations sédentaires et productives (les Arabes et les Berbères) contre des populations nomades et militarisées (les Francs). La dynamique des relations entre ces deux types de population est ainsi proposée comme matrice première de l’évolution politique.
La portée du travail de Gabriel Martinez-Gros est bien plus importante que ce que l’on a montré ici, puisque l’originalité même de sa démarche consiste à tester la pertinence de la théorie khaldûnienne pour l’ensemble de l’histoire eurasiatique, quand Ibn Khaldûn s’est attaché uniquement à l’histoire arabe. Il montre ainsi que s’il y a une certaine exception européenne, l’Europe se trouvant, pendant de nombreux siècles, en dehors d’un cadre impérial fondé sur l’impôt, le schéma s’applique bien à de nombreux espaces politiques, à travers le temps (l’empire perse du Vème siècle avant JC, l’empire romain, les différents empires chinois, ou encore l’empire britannique au XIXème par exemple). Ainsi, l’ensemble de l’ouvrage de Gabriel Martinez-Gros, malgré son aspect nécessairement schématique étant donné l’étendue de la chronologie parcourue, montre la pertinence des analyses proposées par Ibn Khaldûn. Utiliser ces analyses, c’est donc non seulement se placer dans la compréhension interne que l’historien médiéval avait de systèmes politiques qui l’entouraient, mais aussi s’interroger sur la signification universelle des formes politiques développées dans les contextes étudiés.
Gabriel Martinez-Gros, Brève histoire des Empires, comment ils surgissent, comment ils s’effondrent, Paris, Seuil, mars 2014.

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Élève de l’École Normale Supérieure de la rue d’Ulm, diplômée en master d’histoire à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, Anne Walpurger se passionne pour le Proche-Orient et s’occupe de la rubrique de l’agrégation et du Capes 2015 des Clés du Moyen-Orient.

Représentation du sac de Rome par Alaric en 410

PS

2 erreurs (ou oublies)  ont été noté dans les ouvreages de Grubb:

1-Il y a eu l’Empire Amazigh, Turc et Musulman, mais jamais un empire arabe

2-L’Egypte pharaonique manque à la liste de GLUBB, et elle a cumulé plus de 4’000 ans d’histoire.

 

Numismatique et histoire : Octobre 1571,La bataille de Lépante

 

 

La célèbre toile

 

Jusqu’en 1540, Venise avait tenté de freiner l’expansion ottomane dans l’est de la Méditerranée, puis, épuisé et désespéré, il instaura une paix humiliante avec Suleyman I. Son successeur, Selim II, était déterminé à acquérir l’avant-poste vénitien de Chypre. a refusé de céder l’île, elle l’a envahie en 1570. Venise a lancé un appel au pape Pie V, qui avait tenté depuis 1566 de former une alliance d’États catholiques romains. La France et le Saint Empire romain germanique étaient préoccupés par les profonds changements apportés par la Réforme. L’Espagne a offert de l’espoir, mais Philippe II, avec une trésorerie vide, a été confronté à des révoltes en Andalousie et aux Pays-Bas. Venise se méfiait aussi profondément de l’influence espagnole en Italie. Pie, cependant, était déterminé à entraîner l’alliance de l’Espagne, de Venise et des petits États italiens, mais il rencontra une série de retards. Venise souhaitait sauver Chypre; Philippe souhaitait acquérir Alger et Tunis; et toutes les parties ont discuté des contributions et des récompenses. Entre-temps, les Turcs s’étaient emparés de la ville de Nicosie à Chypre le 9 septembre 1570, avant d’assiéger la ville de Famagouste et d’entrer dans l’Adriatique. Ce n’est que le 25 mai 1571, que le pape pourrait persuader l’Espagne et Venise d’accepter les termes d’une alliance offensive et défensive. Don Juan de Austria, le jeune demi-frère de Philip, devait être commandant en chef et le général pontifical Marcantonio Colonna devait en être le lieutenant.

Sorti de sa mère, fille de bourgeois, très tôt, Juan fut élevé en secret en Espagne. Après la mort de Charles Quint, Philippe II d’Espagne le reconnaît comme son demi-frère, lui fournit une maison substantielle et lui donne le nom de Don Juan de Austria (1559).

Bien que l’on espère qu’il entrera dans l’église, le beau et animé Don Juan exprime le désir de se lancer dans une carrière militaire et Philip accède à ses souhaits. Au cours de l’été 1568, Don Juan eut sa première expérience de guerre, combattant des pirates maures en Méditerranée. En mars 1569, il fut nommé commandant en chef des forces espagnoles qui tentaient de maîtriser les rebelles moriscos, ou chrétiens d’origine mauresque, en Grenade. Philip l’a ensuite nommé en 1571 à la tête des forces navales de la Sainte Ligue d’Espagne, de Venise et du pape contre les Turcs ottomans dans l’est de la Méditerranée.

Les flottes alliées se sont rassemblées à Messine, en Sicile, dans l’attente des Espagnols jusqu’au 24 août 1571. Les flottes combinées ont navigué le 16 septembre pour Corfou, où elles ont appris que Famagouste était tombée et que la flotte turque se trouvait dans le golfe de Patraikos, près de Lepanto (Návpaktos moderne), en Grèce. Les ordres ont été donnés pour engager le 7 octobre. Les estimations de la force chrétienne varient légèrement; il y avait 6 gros galleasses vénitiens de 44 canons (bien plus grands que des galères), 207 galères propulsées par une rame (105 vénitiens, 81 espagnols, 12 papaux et 9 de Malte, Gênes et Savoie) transportant 30 000 soldats et quelques navires auxiliaires. La force turque aurait été plus nombreuse, mais moins bien équipée et moins disciplinée. Derrière les galleasses (utilisés pour semer la confusion préliminaire), la flotte chrétienne a avancé dans quatre escadrons. Don Juan commandait le centre; le vénitien Agostino Barbarigo, à gauche; L’amiral de Philip, Giovanni Andrea Doria, à droite; et l’espagnol Álvaro de Bazán, les marqués de Santa Cruz, la réserve. La flotte turque, initialement dans un croissant sur la baie, a adopté une formation similaire: Ali Pacha, le commandant, au centre; Mohammed Saulak, gouverneur d’Alexandrie, à droite; et Uluch Ali, pacha d’Alger, à gauche.

Dans l’histoire de la guerre navale, Lépante marque le dernier engagement majeur dans le monde occidental à se dérouler presque entièrement entre des navires à rames, à savoir les galères et les galeasses, descendants directs d’anciens navires de guerre trirèmes. La bataille était essentiellement une « bataille d’infanterie sur des plates-formes flottantes ». Ce fut la plus grande bataille navale de l’histoire occidentale depuis l’antiquité classique, impliquant plus de 400 navires de guerre. Au cours des décennies suivantes, l’importance croissante du galion et de la tactique de ligne de bataille déplaceraient la galère en tant que navire de guerre majeur de son époque, marquant le début de « l’âge de la voile ».

Le résultat de la bataille était décidé dans le centre allié et à gauche, où une force vénitienne dirigée par Sebastian Venier fournissait un soutien crucial. Les vaisseaux amiraux des deux flottes s’affrontaient directement, et le Sultana d’Ali Pasha visait le Real de Don Juan avec une attaque à la traîne qui transformait les ponts des deux navires en un seul champ de bataille. Après des heures de combats acharnés, le centre ottoman s’est effondré lorsque Ali Pacha a été tué et que la Sultane a été emmenée par le Real. La victoire des chrétiens fut presque évitée à la fin de la bataille lorsque Uluch Ali, en menaçant de contourner l’escadron de Doria, l’entraîna vers le large puis pénétra dans le vide ainsi formé. La force maltaise a été la plus touchée par l’attaque et a subi d’énormes pertes, mais le désastre a été évité grâce à l’intervention opportune de Santa Cruz.

Bien que les morts de chaque côté aient été estimés à 8 000 environ, la victoire chrétienne a été complète. Les alliés ont capturé 117 galères et plusieurs milliers d’hommes, libéré environ 15 000 chrétiens en esclavage et coulé ou brûlé environ 50 galères. Ils ont perdu 12 galères et ont fait environ 8 000 blessés, dont Miguel de Cervantes. La bataille était remarquable en tant que dernier et plus grand engagement avec des navires propulsés par une rame et en tant que première grande victoire sur une flotte turque.

La nouvelle parvint à Pie V tôt le 22 octobre et, ce matin-là, il proposa une action de grâce dans la basilique Saint-Pierre et exprima ses espoirs de réussite. Les querelles entre les alliés ont toutefois frustré ses ambitions. Pie V mourut en 1572 et Venise fit la paix en 1573, cédant Chypre aux Turcs. Ainsi, la bataille n’a eu que peu d’impact durable sur l’extension de l’Empire ottoman, mais elle a eu un effet considérable sur le moral de l’Europe. Elle a fait l’objet de peintures de Titian, Tintoretto et Veronese et d’une ballade de GK Chesterton.


La bataille de Lépante dans l’art

Peinture de Andrea Micheli, dit Vicentino (1539–1614). Venise, Palais des Doges, Sala dello Scrutinio.

 

La bataille de Lépante. Par Andries van Eertvelt, 1640.

 

Andries-Van-Eertvelt

 

Bataille de Lépante par Jacopo Ribusti Tintoretto
Bataille de Lépante par Jacopo Ribusti Tintoretto

                                           Les monnaies de l’époque

 

Superbe pièce de monnaie espagnole en or de Phillippe II d’Aragon de 4 boucliers Valence

 

Chypre (colonie vénitienne) de 1567 à 1570,du Doge Pietro Loredan pièce de 4 Carzie

 

Monnaie d’Alvise Moncenigo I de Venise vers 1570-1577 piève de 40 soldi

 

Médaille (très rare venant d’une collection privée ) de bronze de Pie V vers 1571 Église de la sainte Croix de Bosco

 

Pièces de cuivre de la Cité du Vatican et de la République de Venise vers 1570

 

Pièce de monnaie arabe venant de l’empire ottoman vers 1570

 

L’héritage de la bataille de Lépante

 

On dit souvent que la bataille de Lépante est la dernière grande bataille de galères de l’histoire. Paradoxalement, la galère continue d’être largement utilisée aux XVIIe et XVIIIe siècles, notamment en Méditerranée et dans la Baltique. Il faut distinguer les galères de ce siècle avec celles utilisées par les Grecs, Carthaginois et Romains durant l’Antiquité. Ces dernières étaient plus grandes et disposaient de plusieurs rangs superposés de rameurs. Les galères du Moyen-Age et des siècles suivants sont plus petites, entre 40 et 50 mètres environ. Elles sont plates, longues, étroites et ont un faible tirant d’eau. Elles marchent à la voile et à l’aviron. Elles portent deux mats à antennes et de l’artillerie – cinq ou six canons seulement – à leurs seules extrémités, et principalement à l’avant car la galère est une arme offensive !

The Port of Genoa, c.1660, Adriaen Van Der Cabel, Oil on canvas, 955 x 1475mm, © National Maritime Museum, Greenwich, UK.

Andries van Eertvelt,le grand peintre de cette bataille à l’époque

 

Andries van Eertvelt semble très marqué et inspiré par la bataille de Lépante, bataille navale se déroulant le 7 octobre 1571 près du Golfe de Patras, en Grèce.

Il est bien difficile aujourd’hui de s’imaginer ce que fut la bataille de Lépante, probablement la plus grande bataille navale de l’histoire européenne. Les forces en présence sont incroyables pour l’époque : plus de 60.000 hommes. D’un coté la Sainte Ligue chrétienne – coalition comprenant l’Espagne, Venise, la Papauté, Gênes, la Savoie et les Chevaliers de Malte – et ses 200 galères menées par Juan d’Autriche, de l’autre 220 à 240 galères de l’Empire Ottoman – de plus en plus expansionniste à l’Ouest – commandée par Ali Pacha. Après plus de cinq heures de combat, les pertes sont énormes : plus de 25.000 morts et deux fois plus de blessés. Bien que les conséquences tactiques de la bataille soient limitées, Lépante est une immense victoire chrétienne et son retentissement est considérable en Europe.

De nombreuses représentations de la bataille sont réalisées aux XVe et XVIe siècles par des artistes européens de toutes nationalités. Il faut dire que ce type de peinture est alors très demandé. Eertvelt en exécute d’ailleurs plusieurs. La plus fameuse est probablement Navires en perdition (voir ci-dessous), réalisée en 1623. On peut y voir à droite un navire turc en train de couler, tandis que son équipage grimpe sur l’arrière ou se jette à la mer. Plus à l’avant plan un autre navire sombre sur des récifs. A gauche on remarque un grand navire avec un nombreux équipage qui porte sur le pont d’avant la signature et la date. Plus en arrière, l’inscription : God sij met ons allen, anno 1523 (Dieu soit avec nous). Sur la mer houleuse on peut distinguer plus loin plusieurs autres navires. L’un d’eux porte un pavillon hollandais, ce qui est étonnant étant donné que la marine néerlandaise n’a pas pris part à la bataille.

Navires en perdition pendant la bataille de Lépante (1571), 1623. Museum of Fine Arts, Ghent.

 

Même après son retour d’Italie, qui marque nous l’avons dis une certaine rupture dans ses œuvres, Eertvelt continue de peindre les combats de Lépante, ce qui traduit encore une fois la continuelle et forte demande pour les représentations de cette bataille, même plus de cinquante ans après l’événement. Par exemple :

 

La bataille de Lépante. Par Andries van Eertvelt, 1640.

On ne peut que constater le changement de style de l’artiste. Ainsi que nous l’avons vu, les couleurs sont moins sombres, la mer moins agitée. Les navires sont cependant plus nombreux, les combats plus furieux. L’immense quantité de navires et l’intensité des combats représentés dans cette peinture sont sans précédent et révèlent un spectacle à la fois impressionnant et terrifiant. Ici encore Eertvelt a inclut dans son œuvre des navires battant pavillon hollandais. On pourrait également a priori s’étonner de la présence de grands navires – dotés d’une artillerie latérale contrairement à la galère qui porte son artillerie en chasse – ressemblant étrangement à des vaisseaux de ligne (en bas à droite notamment). En vérité, Eertvelt a probablement voulu représenter les galéasses vénitiennes – six sont présentes à Lépante – sorte de super-galères plus grandes, plus hautes et mieux armées car effectivement dotées d’une artillerie latérale.

Andries Van Eertvelt en 1630 environ. Gravure de Schelte à Bolswert.

 

 

 

Les Empires Ottoman et Persique entrent en collision en une grande rage de combats pour le pétrole du Moyen-Orient

L'Empire Ottoman et son évolution.
L’Empire Ottoman et son évolution.

 

 

 

Des événements historiques continuent à se dérouler au Moyen-Orient alors que les anciens empires, l’Empire Ottoman (Turquie) et le Persan (Iran), cherchent des alliés dans leur lutte pour s’emparer des champs de pétrole, et redessiner les cartes de la région.

Le combat au Moyen-Orient joue également sur le contrôle des pétrodollars et donc, du système financier mondial. En tant que tel, c’est une guerre civile occidentale, qui utilise des mercenaires dans cette région.

L’éventail complexe des forces se battant sur le prix du pétrole, ajoute à la confusion dans les nouvelles en provenance de cette région. Ainsi, cela pourrait être un bon moment pour essayer d’identifier les principaux acteurs, et leurs ordres du jour, avant d’aller plus loin dans les derniers développements sur la guerre.

La première chose à comprendre est qu’il y a dispute sur les flux de revenus d’une valeur de plus de 2 milliards de $ par an. L’Europe, en 2013, par exemple, a dépensé plus de 600 milliards de $ en énergie, selon les statistiques diffusées par Eurogas.

http://www.eurogas.org/uploads/media/Eurogas_Statistical_Report_2014.pdf

La plupart de ceci a été importé, soit du Moyen-Orient ou de la Russie. La Chine et les États-Unis dépensent chacun, des quantités similaires, de même que le reste du monde.

Ancien empire perse...histoire se répète!
Ancien empire perse…histoire se répète!

 

La faction soi-disant néo-con de la mafia Khazariane, espérait se saisir de tout ce pétrole et ainsi, conserver intact leur contrôle sur la planète pendant au moins un siècle, comme on peut le voir dans leurs propres rapports, comme le Projet Pour Un Nouveau Siècle Américain.

Voilà pourquoi le bandit Mafioso inné Khazarian George Bush Jr., et ses copains, ont perpétré le 911, leur « nouveau Pearl Harbor. » Ce fut la raison pour laquelle les États-Unis et d’autres armées occidentales, ont été trompés à voler le pétrole pour ces gangsters, sous le prétexte d’une «recherche d’armes de destruction massive» et d’une «recherche de Ben Laden».

Nous savons aussi que le bandit du régime Bush Jr., Donald Rumsfeld, a rapporté la disparition de 2,3 trillions $ du budget du Pentagone, immédiatement avant le 911.

Selon le renseignement militaire du Pentagone, cet argent a été dépensé pour la création de l’armée de mercenaires connue sous plusieurs pseudonymes, comme Blackwater, Academi et maintenant ISIS. Cette armée privée, d’une force d’au moins de 500.000, s’est saisi des champs de pétrole du Moyen-Orient, en particulier l’Irak et de la Syrie.

Nous savons aussi, à partir de plusieurs rapports détaillés, que le pétrole volé est blanchi par Israël, la Turquie et l’Arabie Saoudite. Ce sont là tous, des pays qui sont gouvernés par des familles mafieuses Khazarianes, qui sont des adorateurs de Satan et qui font semblant d’être musulmans ou juifs.
L’autre point qui doit être répété ici est, que les grandes sociétés pétrolières et leurs actionnaires, sont profondément impliqués dans ce conflit. Les grandes compagnies pétrolières qui se sont affrontées dans cette région, sont BP (British Rothschild), Exxon Mobil (Rockefeller), Gazprom (Rothschild oligarques russes) et le syndicat du crime Arabie / Bush.

C'est Abdelaziz ben Abderrahmane Al Saoud qui fondera le royaume d'Arabie saoudite moderne en 1932 après 30 ans de guerres et d'alliances avec les autres  tribus du  désert.
C’est Abdelaziz ben Abderrahmane Al Saoud qui fondera le royaume d’Arabie saoudite moderne en 1932 après 30 ans de guerres et d’alliances avec les autres tribus du désert.

Les factions mafieuses Khazarianes, apparemment opposées, ont fait semblant de se battre les unes contre les autres, alors qu’effectivement, ils travaillent ensemble pour créer et contrôler, un Super-État Khazarian dans la région. Ceci est, ce qu’était censé accomplir à la fin, l’ensemble de la série de coups d’État du soi-disant printemps arabe, contre les gouvernements de la région.

Il y a aussi une puissante faction qui lutte pour complètement en finir, avec le contrôle Khazarian dans la région et ailleurs, et qui est centrée sur les forces armées du monde et les agences de renseignement, en particulier ceux des États-Unis, de la Russie et de la Chine.

Nous devons également nous rappeler que la Russie, la France, l’Angleterre, l’Allemagne, l’Iran, la Turquie, le Yémen, l’Arabie Saoudite, la Syrie, le Pentagone et d’autres, participent tous activement, de même que l’armée de mercenaires ISIS, dans le combat qui fait rage dans la région.

Nous pouvons maintenant voir pourquoi, il n’est pas déraisonnable de dire, que la 3e Guerre mondiale est déjà commencée, au Moyen-Orient.

OK, alors avec cette grande image nous rappellant ce qui se passe, penchons-nous sur les derniers développements dans ce conflit. La semaine dernière, alors que le président russe Vladimir Poutine a rencontré le président américain Barack Obama à Paris, le général Joseph Dunford, chef du Pentagone, a appelé Valery Gerasimov, chef d’état-major des forces armées russes. Dunford et Gerasimov et ils ont discuté de commenté : « Faire tomber la Turquie, Israël et l’Arabie Saoudite, dans une véritable guerre contre le terrorisme », selon des sources du Pentagone.
Dans le cadre de cette campagne conjointe Russo / Pentagone, le Pentagone a paralysé tous les systèmes de missiles de défense aérienne Patriot, en Arabie Saoudite, en Turquie et en Israël. Au même moment, la Russie a mis en place une zone d’exclusion aérienne dans toute la région.

«Les Rapports israéliens de frappes aériennes en Syrie ou des contre-mesures pour les systèmes anti-missiles russes S300 en Grèce, sont des mensonges désespérés, pour masquer le manque de pertinence, la défaite, et l’immobilisation à terre de leur force de l’air», disent les sources du Pentagone. La rentrée de pétrole en Israël a été en grande partie coupée, et ce pays est contraint, à son corps défendant, d’abandonner le territoire qu’il a saisi en 1967.

Il se passe aussi une ruée sur les banques chez un allié israélien, l’Arabie Saoudite, en réaction au fait que les troupes yéménites entrent dans ce pays, et encerclant les villes de Najran et Jizan, près de la frontière yéménite.

http://www.presstv.ir/Detail/2015/12/03/440203/Yemen-Saudi-Arabia-Najran-JIzan-Sharaf-Luqman

http://www.oilandgas360.com/deposits-in-saudi-banks-down-13-5-billion-in-october/

Le gouvernement allemand a également rejoint les Russes et le Pentagone, alors qu’ils se déplaçaient ouvertement contre les Khazars, accusant publiquement les Saoudiens d’être parmi les premiers exportateurs de terreur dans le monde.

http://tribune.com.pk/story/1004949/saudi-must-stop-financing-fundamentalist-mosques-abroad-merkels-deputy/

Selon les sources du Pentagone, pendant ce temps, la Russie a fait de grands mouvements contre les forces de mercenaires Khazarianes en Azerbaïdjan. Une plate-forme pétrolière d’Azerbaïdjan a été incendiée la semaine dernière, pour arrêter un flux de pétrole vers Israël, lequel l’utilisait pour financer les exportations d’armes vers Bakou, la capitale azerbaïdjanaise.

La Russie a également déployé des missiles en Arménie, pour «clouer au sol les drones de deux bases aériennes secrètes Israéliennes en Azerbaïdjan,» ont-ils dit. « Le message est : la majorité chiite de Azerbaïdjan doivent laisser tomber Israël, accepter l’étreinte de l’ours, arrêtez la répression chiite, faire des belles avec l’Iran ou bien, » de dire l’un d’entre eux.

La Turquie a réagi en envoyant des troupes en Irak, et en s’alliant ouvertement avec les Musulmans Sunnites, dans ce pays. Les sources, en contact avec Nouri al-Maliki, jusqu’à récemment président de l’Irak, disent que Maliki estime qu’il y a une entente secrète entre les US et la Turquie, pour diviser l’Irak. Selon les sources, Al-Maliki estime que, ISIS est hors de contrôle, et que les États-Unis ne peuvent rien faire pour l’arrêter

D’autres sources disent que le régime de la Turquie est tout simplement en mouvement, dans le vide de pouvoir qui existe en Irak, et se déploie en Arabie Saoudite, dans un effort d’arrêter, ce qu’il considère comme une offensive Perse dans la région. Donc, comme mentionné ci-dessus, nous avons une guerre entre l’Empire Ottoman et ses alliés, et l’Empire perse et ses alliés. À l’heure actuelle, l’argent intelligent mise sur les Perses.

Cependant, maintenant que les Turcs se rendent compte que l’OTAN ne va pas combattre la Russie en leur nom, vous pouvez être sûr, qu’ils sont secrètement en train de négocier avec la Russie et le Pentagone, dans l’espoir de se sauver du désastre.

L’armée américaine a déjà fait savoir très clairement, qu’ils ne sont pas disposés à protéger Israël, ce qui signifie que le pays sera à la merci de la Turquie, de l’Iran et, surtout, de la Russie.

Les combats au Moyen-Orient font partie d’un plan plus vaste, des planificateurs des complexes militaro-industriels américains, pour faire en sorte que la mafia Khazariane s’empare, du contrôle du système bancaire et financier, à travers le monde.

Ce scénario en appelle à descendre à «30 $ le baril de pétrole, l’émergence d’un défaut de paiement de dette dans/sur le marché, la chute de la maison des Saoud, et l’utilisation du yuan chinois, en paiement pour le pétrole du Moyen-Orient,» entre autres choses

Les planificateurs envisagent que, pris ensemble, ces événements vont provoquer des effondrements bancaires, et la fin du Nouvel Ordre Mondial Khazarian. Le déclencheur pourrait être l’expiration des couvertures de pétrole en Janvier et Février, qui soudain vont laisser quelques grands joueurs beaucoup plus exposés aux effets de l’effondrement des prix du pétrole, disent-ils.

A l’intérieur des États-Unis, le complexe militaro-industriel procède à une purge de la «cinquième colonne israélienne», a déclaré les sources. Un signe visible de ceci, était la condamnation la semaine dernière, de l’ancien président de l’Assemblée de l’État de New York, Sheldon Silver, sur sept chefs d’accusation fédérale de corruption.

http://www.nydailynews.com/news/politics/sheldon-silver-expects-win-appeal-sources-article-1.2457276

La condamnation fait partie d’un mouvement à supprimer la protection politique pour les fonds de couverture d’origine criminelle de Wall Street, et pour les entreprises qui pillent l’économie américaine, de dire les sources de la Société Dragon Blanc aux États-Unis.

Un autre signe est une campagne pour évincer le maire de Chicago, Rahm Emanuel, ostensiblement sur le couvert de l’assassinat extra-judiciaire d’un adolescent afro-américain. Ceci, cependant, est juste un prétexte légal pour déloger ce gangster du pouvoir à Chicago, disent les sources de la Société Dragon Blanc.

Il y aura plus de têtes qui vont rouler à mesure que cela se développe, d’ajouter les sources de la Société Dragon Blanc aux États-Unis. Les Khazars vont réagir avec plus de mise en scène de fusillades.

Pendant ce temps, il y a aussi eu des développements au Japon. L’ancien Ministre des Finances Japonais, Heizo Takenaka, dit que le courtier en Énergie, Chodoin Daikaku, lui a récemment proposé un pot de vin d’une valeur de « plus d’un milliard de dollars, » pour le politicien de l’opposition populaire Toru Hashimoto.

Étant donné que Takenaka est le traître japonais, qui a remis le contrôle du système financier japonais à la mafia Khazarian, cette tentative de soudoyer Hashimoto, vise à l’amener à servir la mafia Khazariane. S’il accepte le pot de vin, on lui a finalement promis le poste de Premier ministre, mais seulement s’il est d’accord pour permettre le pillage continu des économies du Japon par la mafia Khazarian.

Les derniers rapports de la Banque du Japon notent que le montant total d’argent en circulation au Japon, est en baisse, alors que les dernières statistiques du PIB japonais montrent que le pays est en récession.

Ces deux événements prouvent que, ce qu’on appelle Abenomics, ou l’impression de l’argent en masse par la Banque du Japon, est simplement le vol de l’argent japonais, dans le but de sauver la mafia Khazarian et leurs banques. Comme les propres statistiques du gouvernement japonais le montrent, cet argent de la Banque du Japon n’est pas dépensé au Japon

Enfin, Zhang Seung Shik, un des prétendants à la fortune Mandchourie de 30 milliards $ en or, a déclaré la semaine dernière, que la Banque des Règlements Internationaux, lui a promis que l’argent sera utilisé pour «restaurer la nation Mandchourie, diviser la Chine en 16 pays, et diviser la Russie en 4 pays. » Tout ce que nous pouvons dire à M. Zhang, est qu’il peut bien rêver, mais personne ne va le mettre en charge de 30 milliards $.

 

 

 

 

 

 

 

Première Guerre Mondiale :voici plus de 20 photos spectaculaires certaines inédites de cette époque

En même temps que je montais mon nouveau site web aujourd’hui,que j’ai continué à écrire mon autobiographie tout en jouant avec Pitchounette,ma petite chienne…j’ai fait d’extraordinaires  découvertes dans mes archives.

Il s’agit d’un groupe de nombreuses photos de la Première Guerre Mondiale,dont certaines inédites et je me suis amusé à vous préparé cet article qui vous en mettra plein la vue,j’en suis certain.

Je suis resté stupéfait devant  deux photos qui nous montrent  les tentatives de  concevoir le « premier drône aéronatique » d’avant le nom!

Bref,je vous laisse juge de ces photos qui sont des pièces d’histoire de notre monde:

 

Ballon d'observation installé par l' US Army sur la frontière mexicaine en 1917.Le contre-espionage américain et britannique savaient que les allemands cherchaient à entraîner les mexicains dans la guerre à leurs côtés...donc les américains les surveillaient particulièrement.
Ballon d’observation installé par l’ US Army sur la frontière mexicaine en 1917.Le contre-espionage américain et britannique savaient que les allemands cherchaient à entraîner les mexicains dans la guerre à leurs côtés…donc les américains les surveillaient particulièrement.

 

 

1914-Une locomotive du dernier modèle du jour sortie tout droit de ses ateliers...aux USA.
1914-Une locomotive du dernier modèle du jour sortie tout droit de ses ateliers…aux USA.

 

 

1914-montage de locomotives et de wagons dans une entreprise américaine.
1914-montage de locomotives et de wagons dans une entreprise américaine.

 

1914-un élévateur à grains à St-Joseph,Missouri aux USA.
1914-un élévateur à grains à St-Joseph,Missouri aux USA.

 

 

1918-une des premières locomotives électriques.
1918-une des premières locomotives électriques.

 

 

 

1917-ajustement de lentilles dans un projecteur de recherches maritimes ...ou aériennes.
1917-ajustement de lentilles dans un projecteur de recherches maritimes …ou aériennes.

 

1915-photographie d'un site exceptionnel des Montagnes Rocheuses au Canada.Je ne pouvais pas laisser cette remarquable photo de la nature sauvage de cette époque ,au Canada.
1915-photographie d’un site exceptionnel des Montagnes Rocheuses au Canada.Je ne pouvais pas laisser cette remarquable photo de la nature sauvage de cette époque ,au Canada.

 

Durant l'hiver 1916,on coupe la glace sur un lac de Pennsylvanie aux USA.
Durant l’hiver de 1916,on coupe la glace sur un lac de Pennsylvanie aux USA.

 

 

Première Guerre Mondiale -canon de 18 pouces de la défense cotière à Sandy Hook,USA.Les américains "copièrent" la Grosse Bertha allemande dans le but de défendre leurs côtes contre des attaques maritimes.
Première Guerre Mondiale -canon de 18 pouces de la défense côtière à Sandy Hook,USA.Les américains « copièrent » la Grosse Bertha allemande dans le but de défendre leurs côtes contre des attaques maritimes.

 

Première Guerre Mondiale-un employé découpe une pièce de métal dans une entreprise non identifiée à Montréal au Québec. Les commandes de matériel blindé en provenance de l'Empire Britannique montèrent en flèche et de nombreuses améliorations furent faites aux procédés de découpage de l'acier à l'acéthylène,au Canada et aux USA.
Première Guerre Mondiale-un employé découpe une pièce de métal dans une entreprise non identifiée à Montréal au Québec.
Les commandes de matériel blindé en provenance de l’Empire Britannique montèrent en flèche et de nombreuses améliorations furent faites aux procédés de découpage de l’acier à l’acéthylène,au Canada et aux USA.

 

 

1916 - Opération chirurgicale sur le front en Allemagne.
1916 – Opération chirurgicale sur le front en Allemagne.

 

 

 

Première Guerre Mondiale-un hôpital ambulant motorisé. Il s'agit d'une grande nouveauté et d,une formidable adaptation des services de santé durant la Grande Guerre.
Première Guerre Mondiale-un hôpital ambulant motorisé.
Il s’agit d’une grande nouveauté et d’une formidable adaptation des services de santé durant la Grande Guerre.

 

 

 

 

Photo d'un coin de la ville de Jérusalem,en 1917,après l'arrivée du colonel Thomas E. Lawrence (Lawrence d'Arabie) à Akaba,au sud de la Palestine. La prise d'Akaba marque le début de la fin de l'Empire Ottoman que le dictateur Erdogan de Turquie veut venger.
Photo d’un coin de la ville de Jérusalem,en 1917,après l’arrivée du colonel Thomas E. Lawrence (Lawrence d’Arabie) à Akaba,au sud de la Palestine.
La prise d’Akaba marque le début de la fin de l’Empire Ottoman que le dictateur Erdogan de Turquie veut venger.Nous voyons ici des officiers britanniques faisant leur entrée  par la porte sud de la vieille ville.En agrandissant la photo on voit des soldats arabes à l’arrière et des anglais sur la droite.Il y a 100 ans les musulmans libéraient Jérusalem!

 

 

Photo historique du colonel Thomas E. Lawrence ,plus connu sous le nom de Lawrence d'Arabie.Sa seule existence et les nombreux actes de bravoures qui firent sa renommée prouvent que tous les préjugés des armées britanniques et américaines à l'encontre des gais,des noirs et surtout des femmes étaient sans fondement.De plus,il était un homme de petite taille et d'une grande sensibilité.
Photo historique du colonel Thomas E. Lawrence ,plus connu sous le nom de Lawrence d’Arabie.Sa seule existence et les nombreux actes de bravoures qui firent sa renommée prouvent que tous les préjugés des armées britanniques et américaines à l’encontre des gais,des noirs et surtout des femmes étaient sans fondement.De plus,il était un homme de petite taille et d’une grande sensibilité.

 

 

L'émir Fayçal d'Arabie (ou Fayçal de la Mecque) est celui que l'Empire Britannique choisit pour contrôler cette vaste région.À l'arrivée de Lawrence,il est l'équivalent d'un chef de tribue...parmi tant d'autres en Arabie.
L’émir Fayçal d’Arabie (ou Fayçal de la Mecque) est celui que l’Empire Britannique choisit pour contrôler cette vaste région.À l’arrivée de Lawrence,il est l’équivalent d’un chef de tribu…parmi tant d’autres en Arabie.Pour un homme  très religieux,il montrera une grande ouverture d’esprit et une grande perspicacité lors de sa première rencontre avec Lawrence.

 

1917-ajustement de lentilles dans un projecteur de recherches maritimes ...ou aériennes.
1917-ajustement de lentilles dans un projecteur de recherches maritimes …ou aériennes.

 

 

Arrestation de Gravilo Princip peu après ses deux coups de feu mortels sur la personne de l'archiduc François-Ferdinand et son épouse,le 26 juin 1914.
Arrestation de Gravilo Princip peu après ses deux coups de feu mortels sur la personne de l’archiduc François-Ferdinand et son épouse,le 26 juin 1914.

 

1918-un rapide bateau motorisé fend l'eau sur le fleuve Hudson près de New York.
1918-un rapide bateau motorisé fend l’eau sur le fleuve Hudson près de New York.

 

 

1917-Début de la pasteurisation du lait à grande échelle. Devant la crise alimentaire qui sévit en europe et l'expansion de diverses épidémies ,dont la grippe espagnole,la pasteurisation du lait rendit un service incalculable à l'humanité,à cette époque.
1917-Début de la pasteurisation du lait à grande échelle.
Devant la crise alimentaire qui sévit en europe et l’expansion de diverses épidémies ,dont la grippe espagnole,la pasteurisation du lait rendit un service incalculable à l’humanité,à cette époque.

 

 

Première Guerre Mondiale-caméra d'observation attachée sur l'aile d'un avion.C'est le début d'une véritable reconnaissance aérienne par les belligérants.
Première Guerre Mondiale-caméra d’observation attachée sur l’aile d’un avion.C’est le début d’une véritable reconnaissance aérienne par les belligérants.

 

Première Guerre Mondiale-cet avion est équipé d'un système de contrôle sans fil.Il s'agit du même appareil que la photo précédente,donc vers 1917-18,les alliés tentèrent de fabriquer un "drône d'avant le nom". Il faudra attendre le début des années 2000 pour les voir véritablement se développer. La pensée est la création en toute chose pour les Humains de la Terre.
Première Guerre Mondiale-cet avion est équipé d’un système de contrôle sans fil.Il s’agit du même appareil que la photo précédente,donc vers 1917-18,les alliés tentèrent de fabriquer un « drône d’avant le nom ».
Il faudra attendre le début des années 2000 pour les voir véritablement se développer.
La pensée est la création en toute chose pour les Humains de la Terre.

 

Première Guerre Mondiale-Inspection des lentille d'un périscope.
Première Guerre Mondiale-Inspection des lentille d’un périscope.

 

 

Première Guerre Mondiale-le premier biplan bimoteur de conception américaine.
Première Guerre Mondiale-le premier biplan bimoteur de conception américaine.

 

Première Guerre Mondiale-le nouveau biplan américain armé d'une torpille aérienne et d'une mitraillette Lewis facilement ajustée pour tirer ver le haut. Le but de la conception de la torpille aérienne et du biplan bimoteur américain était d'attaquer les dirigeables zeppelins allemands.Il s'agissait de larguer la torpille en survolant le zeppelin et en piquant sur lui...comme les stukas de 1939-45.
Première Guerre Mondiale-le nouveau biplan américain armé d’une torpille aérienne et d’une mitraillette Lewis facilement ajustée pour tirer ver le haut.
Le but de la conception de la torpille aérienne et du biplan bimoteur américain était d’attaquer les dirigeables zeppelins allemands.Il s’agissait de larguer la torpille en survolant le zeppelin et en piquant sur lui…comme les stukas de 1939-45.

 

Première Guerre mondiale-La fameuse torpille aérienne conçue pour abattre les dirigeables Zeppelins...telle que décrite sur la photo précédente. Il s'agit d'un document ultrat-secret non-déclassifié de l'US Army.Je risque la prison?:)
Première Guerre mondiale-La fameuse torpille aérienne conçue pour abattre les dirigeables Zeppelins…telle que décrite sur la photo précédente.
Il s’agit d’un document ultrat-secret non-déclassifié de l’US Army.Je risque la prison?:)

 

Première Guerre Mondiale-Périscope de surveillance territoriale de l'US Army en 1917.
Première Guerre Mondiale-Périscope de surveillance territoriale de l’US Army en 1917.

 

Première Guerre Mondiale-Poste de radio sans fil de l'US Army.
Première Guerre Mondiale-Poste de radio sans fil de l’US Army.

 

1917-Hydravion de surveillance maritime de la Marine Américaine.
1917-Hydravion de surveillance maritime de la Marine Américaine.

 

Première Guerre Mondiale-Un rapide monoplan de conception allemande. En Agrandissant la photo ,nous pouvons voir les détails des cocardes françaises sur l'avion.Il s'agit donc d'une prise de guerre.
Première Guerre Mondiale-Un rapide monoplan de conception allemande.
En Agrandissant la photo ,nous pouvons voir les détails des cocardes françaises sur l’avion.Il s’agit donc d’une prise de guerre.

 

Première Guerre Mondiale-un des premiers u-boats de la Kriegsmarine allemande.
Première Guerre Mondiale-un des premiers u-boats de la Kriegsmarine allemande.

 

Première Guerre Mondiale-le premier sousmarin américain,le Merchantman.
Première Guerre Mondiale-le premier sous-marin américain,le Merchantman.

 

Première Guerre Mondiale-un puissant  buldozer venant du génie de l'US Army.
Première Guerre Mondiale-un puissant buldozer venant du génie de l’US Army.

 

 

J’ai accumulé un nombre considérables de photos au fil des années,vous aurez deviné que certaines des photos  de cet article sont inédites et appartiennent à ma collection.

Je vais vous  faire cadeau d’un nombre beaucoup plus considérable au fil des mois à venir…et ce sera un grand plaisir!

Votre humble serviteur,

le Défenseur de la Terre,

Miochel Duchaine

 

 

 

 

 

Vidéo:Apocalypse, La.Première.Guerre.Mondiale.02.Peur -… Août.1914.À.Août.1915

La guerre de mobilité va faire place à la guerre des tranchées.
La guerre de mobilité va faire place à la guerre des tranchées.

Apocalypse, La.Première.Guerre.Mondiale.02.Peur -… Août.1914.À.Août.1915

 

L’atrocité du conflict provoquent  la peur non SEULEMENT  Parmi Les populations civiles, Mais aussi parmi  Les Soldats, sur le front.

Pour  plus de vidéos, Visitez mon site: http://Michelduchaine.com