Un groupe de pirates informatiques basé en Russie se serait introduit dans le réseau électrique américain l’an dernier. Selon les autorités américaines, les pirates auraient pu causer des black-out.
À l’heure où beaucoup d’aspects techniques de nos sociétés sont tous ou en partie automatisés, le danger des intrusions informatiques est devenu d’autant plus important. Parmi les nombreuses cibles figure le réseau électrique national américain, pris pour cible l’an dernier selon un article publié le 23 juillet 2018 dans leWall Street Journal.
Selon le média américain – citant la sécurité intérieure américaine – des black-out auraient pu être provoqués par l’intrusion de hackers du groupe russe Dragonfly, également connu sous le nom de Energetic Bearde. Il s’agit par ailleurs d’un groupe de pirates soutenu par le gouvernement russe, qui était parvenu à paralyser le réseau électrique ukrainien en 2016. Le black-out avait à l’époque concerné pas moins de 15 millions de personnes (soit un tiers de la population), bien que celui-ci n’ait duré que quelques heures seulement.
Selon la sécurité intérieure américaine, les attaques de ce groupe russe sur le réseau électrique américain en 2016 et 2017 étaient arrivées à un point où des coupures de courant auraient pu être provoquées. Par ailleurs, les responsables n’excluent pas que la campagne de piratage soit toujours en cours. Cette situation fait suite aux accusations d’une douzaine de pirates russes en 2016, soupçonnés d’avoir lancé des cyberattaques sur le Parti démocrate américain juste avant les élections.
La sécurité informatique des dispositifs automatisés prend de plus en plus d’importance aujourd’hui. Ceci incite les sociétés spécialisées en cybersécurité à pointer les faiblesses de certains systèmes. Rappelons par exemple qu’en 2016, des experts ont très facilement piraté une station de traitement des eaux et que d’autres ont pu pirater un avion de ligne à distance en 2017 !
Les fameuses gératrices d’électricité au charbon de la Nouvelle-Zélande vivent leurs dernières heures…enfin bravo!
La compagnie d’électricité de Nouvelle-Zélande ,Genesis Energy ,a annoncé qu’il va fermer ses deux derniers générateurs électriques au charbon d’ici Décembre 2018 – un pas audacieux vers l’objectif d’être alimenté par des énergies renouvelables de 90 pour cent en 2025 du pays.
La décision signifie que, à l’exception de quelques installations industrielles à petite échelle, le pays ne sera plus la combustion du charbon pour produire de l’électricité, et arrêter le pompage autour de 1 600 kilotonnes de CO2 dans l’atmosphère dans les trois ans. « Sa fermeture marque la fin de la production d’électricité au charbon en Nouvelle-Zélande, » ministre de l’Énergie et des Ressources Simon Bridges a déclaré dans un communiqué de presse.
Parce que la majorité de l’énergie de la Nouvelle-Zélande provient déjà de l’énergie géothermique, l’hydroélectricité et le gaz naturel, d’abandonner le charbon est pas aussi grand une affaire comme il le serait pour d’autres pays (* tousse * Australie , aux États-Unis * tousse *), mais le déménagement est toujours une étape importante vers un monde où la combustion du charbon est plus le moyen le moins cher et le plus fiable pour produire de l’électricité.
«Historiquement, le charbon a joué un rôle important en assurant la sécurité de l’approvisionnement en électricité de la Nouvelle-Zélande, en particulier dans les années de sécheresse où nos niveaux hydro-lac sont bas, » dit Bridges . « Mais l’investissement sur le marché dans d’autres formes d’énergie renouvelable au cours des dernières années, en particulier dans l’énergie géothermique, signifie que la filière du charbon est de moins en moins devenue une exigence. »
Mais ce qui est vraiment cool est que la décision a été prise par Genesis Energy uniquement sur la base des bénéfices, et non à la suite d’une nouvelle législation du gouvernement. Bien qu’il serait agréable de voir les gouvernements abandonner les centrales au charbon , il est réellement plus excitant que les systèmes au charbon n’ont plus de sens pour les financier.
En fait, Genesis Energy chef de la direction d’Albert Brantley a estimé dans un communiqué que l’entreprise d’économiser environ NZ $ 20 à 25 millions (US $ 13 à 16,5 millions d’euros) chaque année en ne dirigeant pas les générateurs au charbon.
Les deux autres générateurs de charbon sont situées à Power Station Huntly ,à Waikato, sur l’île du Nord du pays. La centrale elle-même continuera à fonctionner au gaz naturel pour l’avenir prévisible.
Au cours de la dernière année et demie, la Nouvelle-Zélande a augmenté de façon significative la quantité d’électricité qu’elle produit à partir d’énergies renouvelables, avec près de 80 pour cent de son électricité provenant de sources renouvelables en 2014, grâce à une énorme expansion de l’énergie géothermique. En comparaison, la moyenne des pays de l’OCDE ne reçoit que 22 pour cent de son électricité à partir d’énergies renouvelables.
« La génération d’énergie géothermique a plus que doublée au cours de la dernière décennie, et pour la première fois en 40 ans, la production d’électricité géothermique a contribué à générer plus d’électricité que le gaz naturel au cours de 2014, »ce que Bridges a annoncé à la presse. « La part de la Nouvelle-Zélande dans la production d’électricité renouvelable est déjà la quatrième plus grande dans le monde et le passage du charbon va nous aider à atteindre notre objectif ambitieux de 90 pour cent de l’approvisionnement en électricité de la Nouvelle-Zélande généré par les énergies renouvelables d’ici 2025. »
Évidemment, l’activité géothermique importante du pays et sa faible population lui donne un avantage unique quand il vient à l’énergie renouvelable. Mais si la recherche récente nous a montré quelque chose, il est ce que il ya beaucoup de sources d’énergie renouvelables là-bas pour être exploitée, et tous les pays sur la Terre a plus que suffisamment pour faire le tour . Nous avons juste besoin de suivre l’exemple de la Nouvelle-Zélande, et de commencer à investir dans les énergies renouvelables maintenant – parce que même si le gouvernement corrompu du Québec ne donne pas un cent pour de l’environnement, il reste encore un mouvement d’affaires intelligent.
L’ère du pétrole à bas prix, tire sérieusement à sa fin. D’ailleurs, chaque augmentation du prix de l’essence ne manque pas de faire la une des journaux. Après tout, ne sont-ce pas notre mode de vie et – n’ayons pas peur des mots! – notre liberté qui sont en jeu ici? (Avez-vous senti cette légère touche d’ironie?) Les journalistes ont d’ailleurs bien raison de faire leur travail et d’emprunter ce ton affolé pour soulever les vraies questions, aller au fond des choses… La population doit réagir! Un peu plus et nous serions condamnés à… marcher, pagayer, grimper, pédaler!Nous ferions face à l’horreur du néolibéralisme actuel:un monde plus vert,plus naturel…plus vrai.
Allons, un peu de sérieux… Voici quelques réflexions que je me fais. Je ne suis pas journaliste et ne fait donc qu’effleurer la surface des choses. Vous allez dire aussi que je mélange tout… Mais quand même, on peut se poser quelques questions, non?
L’un des vrais drames qui se cache derrière l’augmentation du prix de l’essence, c’est que des quantités de plus en plus importantes de produits agricoles (maïs, blé, riz, etc.) sont détournées vers la production d’éthanol et de biocarburants. Cela pour alimenter nos moteurs assoiffés de gaz à bas prix… Cette nouvelle demande crée une pression inflationniste sur les prix mondiaux des produits agricoles, notamment l’huile alimentaire (+ 40% en 1 an) et le riz (+ 300% au cours des 6 derniers mois). Or, avant ces augmentations de prix, près d’un milliard d’humains à travers le monde dépensaient déjà 1/3 de leur revenu en moyenne pour l’achat de ces aliments. Ils constituent la principale – et bien souvent unique – source de protéine pour ces gens… Vous avez-dit « crise alimentaire mondiale » ?
L’augmentation du prix du pétrole – et donc la demande croissante pour les biocarburants – encourage également les paysans du monde entier à défricher de plus en plus de terres – et donc à couper de plus en plus de forêts – afin de pouvoir accroître leur production de céréales. Chaque cyclone ou simple tempête tropicale n’en fait que plus de dégâts car ces sols dénudés ne parviennent plus à absorber tant de précipitations. Mort, dévastation, famines…
Parmi les autres causes de la hausse des prix du pétrole et de cette crise alimentaire qui menace le monde, on pourrait aussi mentionner dans le désordre : la croissance démographique mondiale, notre consommation effrénée, la spéculation, les changements climatiques… Je vous laisse le soin de faire des liens entre ces différents éléments. (Indice : la réponse ne se trouve pas dans le Journal de Montréal!)
Quant à nous, nous allons devoir nous habituer à payer l’essence et nos billets d’avion de plus en plus cher et apprendre à créer une société qui prend cette réalité en compte. Et ce d’autant plus que ces augmentations ne vont pas s’arrêter demain… D’ailleurs, si nous voulions vraiment jouer à nous faire peur, on pourrait aussi évoquer le pic de production du pétrole, mais cela ferait beaucoup de matière à couvrir pour un seul article!
Ceci étant dit, pourquoi tant d’excitation quand on parle de l’essence? S’il y a un prix juste et réaliste à payer pour cette commodité, pourquoi nous acharnerions-nous à vouloir la payer moins chère? Pourquoi penser qu’il s’agirait là d’un droit sacré? Sur une note un peu plus légère, voici d’ailleurs quelques statistiques intéressantes! Saviez-vous que :
– à 130$, le baril de pétrole (159 litres) coûte environ 40% moins cher que le baril de Coke acheté à l’épicerie IGA (180$)?
– à 240$, le baril de lait 2% de marque Québon acheté chez IGA est environ 80% plus cher que celui de pétrole?
– le prix d’un baril de café latte acheté chez Starbucks vaut à peu près 1000$?
– le prix du baril d’eau embouteillée Naya achetée en épicerie est d’environ 220$, soit 1400 fois plus que ce qu’il en coûte de faire couler l’eau parfaitement potable de nos robinets à Montréal? Et pourtant, les Québécois sont les plus grands consommateurs d’eau embouteillée au Canada…
Si l’ensemble des gens prenaient la peine de s’informer,il y aurait moins de problème à lutter contre ce cancer qui a envahi notre civilisation grâce aux Rockefeller et aux J P Morgan de ce monde.
« Nous sommes pris dans un Canada en train de se transformer en état pétrolier. Le Québec doit aller dans la direction exactement contraire. Notre avenir, ce ne sont pas les sables bitumineux. Notre avenir, c’est l’indépendance énergétique, c’est de se débarrasser du pétrole et nous le ferons, j’en prends l’engagement. »
– Pauline Marois, janvier 2012
2 ans plus tard…
« Feu vert à l’exploration pétrolière »…et ce n’est pas Couillard qui va devenir vert!
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Hydro Québec et ses tarifs
« » Malheureusement pour les consommateurs, ce n’est qu’un début « , a fait valoir M. Moisan-Plante, pointant la demande de révision du taux de rendement de la société d’État que doit aussi passer au peigne fin la Régie de l’énergie. Hydro-Québec la presse de tirer vers le haut son taux de rendement sur ses actifs afin qu’« il soit comparable à celui des entreprises de même nature au Québec et ailleurs en Amérique du Nord ».
La décision de la Régie de l’énergie dans ce dossier est également attendue au début de l’année prochaine (2014). » Ça viendrait majorer la hausse de 3,4 à 5,4 % « , a fait remarquer M. Moisan-Plante. » À 5,4 %, c’est presque du jamais vu. » »
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La Caisse de Dépôt et de Placement du Québec…un trou noir financier
«La rémunération totale des six plus hauts dirigeants de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a bondi de plus de 22 % — ou 1,3 million — pour cent pour atteindre 7,1 millions pour l’exercice 2013.
D’après le rapport annuel de l’institution, dévoilé mercredi,le 22 avril 2014, cette progression est attribuable à des primes et bonis totalisant plus de 2 millions accumulés au cours des derniers exercices avant d’être versés en 2013.
Le salaire du président et chef de la direction de la Caisse, Michael Sabia, a quant à lui grimpé de 10 % pour atteindre 1,14 millions en 2013. Cetteaugmentationde 100 000 $ provient de la portion incitative de sa rémunération, alors que son salaire de base est demeuré inchangé, à 500 000 $. M. Sabia a également reçu une « autre rémunération » de 40 000 $, indique le rapport de la Caisse.»
Quelqu’un se souvient-il des $48 milliards de disparus de cette Caisse appartenant aux québécois?
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Montmarquette,formé à l’Université McQuill,il me symbolise l’image mortuaire de l’ennemi du peuple.
Claude Montmarquette,l’empereur de l’austérité…l’ennemi réel du peuple.
« Ces gens-là sont appelés « intellectuels », mais il s’agit en réalité plutôt d’une sorte de prêtrise séculière, dont la tâche est de soutenir les vérités doctrinales de la société. Et sous cet angle-là, la population doit être contre les intellectuels, je pense que c’est une réaction saine. » – Noam Chomsky
« À peine revenu au pouvoir, le Parti libéral du Québec agite l’épouvantail de «l’état lamentable des finances publiques» comme justification pour continuer d’imposer l’austérité aux QuébécoisES. De telles mesures qui n’ont absolument rien à voir avec une quelconque forme de rationalité économique – la preuve : même l’ultra-capitaliste Fonds Monétaire International dénonce ce genre de politiques d’austérité – nécessitent une stratégie de propagande pour qu’on puisse les faire passer pour «essentielles». Certes, les grands médias corporatistes contribuent fortement à déterminer le cadre dans lequel il faut penser la politique et le lexique qu’ils jugent légitime d’employer pour en débattre, facilitant ainsi l’acceptation de l’austérité comme une fatalité. Néanmoins, cette opération de relations publiques serait incomplète sans le recours à de supposés «experts» utilisant l’autorité que leur confère leur statut d’universitaire pour légitimer l’idée selon laquelle l’austérité est inévitable. L’un de ces «experts» est l’économiste Claude Montmarquette. »
Montmarquette s’est illustré dans les dernières années pour son soutien constant et indéfectible aux réformes néolibérales. Formé à l’école de Chicago, une école de pensée économique dont les idées ont fortement inspiré les responsables de la crise financière de 2008, Claude Montmarquette est également l’un des signataires du sinistrement célèbre Manifeste pour un Québec lucide avec, notamment, Lucien Bouchard et André Pratte. Il suffit de consulter son curriculum vitae pour constater qu’il a siégé sur plusieurs comités mis en place par les gouvernements du Québec au cours des dernières années, des comités ayant tous sans exception conclu que l’austérité était supposément inévitable (il a notamment présidé le comité sur la tarification des services publics). Président du CIRANO, un think tank déguisé en centre de recherche universitaire et subventionné abondamment par des entreprises puissantes issues majoritairement du secteur bancaire et financier, Montmarquette est l’auteur du rapport propagandiste sur le financement des universités québécoises commandé par le CREPUQ en 2010, rapport sur la base duquel le gouvernement Charest s’était appuyé pour justifier d’augmenter les frais de scolarité. Maintenant que les libéraux ont repris le pouvoir, Montmarquette est à nouveau utilisé pour justifier l’austérité budgétaire (gel de salaires, coupure de 3,7 milliards) et la privatisation des services publics (Hydro-Québec et la SAQ), en étant toujours présenté par le PLQ et les médias complices comme un « expert neutre » sur ces questions.
Évidemment, GAPPA refuse d’accorder à un économiste se réclamant d’une approche totalement invalidée d’un point de vue à la fois théorique et empirique ce statut d’ «expert» que lui accorde le gouvernement libéral avec la complicité des médias. Mais, au-delà de sa fausse expertise, c’est son quasi-monopole qui est on ne peut plus troublant. Comment est-ce possible d’accorder autant d’importance à l’avis d’un individu singulier sur un nombre aussi grand d’enjeux fondamentaux pour la collectivité ? Pourquoi Claude Montmarquette revient toujours dans le portrait quand vient le temps de justifier toujours plus d’austérité ? Surtout, pourquoi, encore une fois, les médias ne font pas leur travail en montrant à quel point il est irrationnel pour un gouvernement de s’appuyer toujours sur un nombre aussi limité d’«experts», alors qu’il existe encore dans les universités (du moins, pour l’instant) d’autres « experts» ne partageant pas du tout son point de vue?
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