Oui elle fait peur cette étude de la NASA , mais c’est mathématique, inévitable : on ne peux pas faire de croissance infinie dans un monde fini , je rappel ce principe fondamental , avec le dessin du futur : L’overshoot !
Vous avez certainement dû entendre parler de la dernière étude de la NASA sur la chute de nos civilisations. Selon cette étude, nous en avons au mieux pour quelques décennies avant de disparaître de la surface de la Terre. Au-delà de l’alarmisme affiché aussi bien dans cette étude que dans ses conclusions, l’humanité tout entière fait face à des défis d’ampleur historique. Il me semblait intéressant d’essayer de revenir sur cette étude qui a déchaîné de très nombreux commentaires sur les réseaux sociaux et dans ma messagerie électronique !! Essayons donc d’y voir plus clair, et d’analyser ce sujet loin de toute panique et en prenant du recul.
Quel est le point de vue défendu par l’étude de la Nasa ?
Petite précision, vous trouverez en annexe le lien vous permettant d’avoir accès à l’original, c’est-à-dire au document complet, en anglais et en 27 pages !
On peut résumer cette étude en disant qu’elle pointe du doigt la menace d’épuisement des ressources naturelles et la répartition des ressources.
Les chercheurs ont utilisé un modèle mathématique baptisé Handy (Human and Nature Dynamical) et ont répertorié les raisons qui ont provoqué la chute d’autres civilisations : les Mayas, l’empire Mésopotamien, l’Empire romain, la dynastie Han, etc. En étudiant la dynamique homme-nature, l’étude montre qu’il y a un cycle récurrent constaté tout au long de l’histoire et qui provoque un « effondrement brutal » des civilisations.
Parmi les causes récurrentes d’effondrement, on retrouve : – le climat ; – la démographie ; – l’eau, l’agriculture ; – l’énergie.
Lorsqu’elle se produit, la convergence de ces facteurs aboutit à un effondrement civilisationnel.
« Pour les auteurs, il serait faux de croire que les progrès technologiques permettront de résoudre ces problèmes avant qu’il ne soit trop tard, car ils entraînent une consommation plus importante. Seule solution envisagée par cette étude : la mise en place de politiques adaptées qui viseraient à réduire les inégalités et la consommation des ressources. »
En clair, cette étude de la NASA prône en réalité la mise en place de politiques systématiques de « décroissance » pour sauver l’humanité.
L’effondrement des sociétés complexes du Professeur Tainter
C’est un excellent ouvrage. Je vous joins en annexe là encore le lien vous permettant de le lire ou le relire dans son intégralité. Pour résumer là encore, pour ce professeur américain qui a étudié avec minutie les effondrements de sociétés dans notre histoire les facteurs qui conduisent au drame sont les suivants :
1/ Les sociétés humaines sont des organisations faites pour résoudre les problèmes.
2/ Les systèmes sociopolitiques ont besoin d’énergie pour se maintenir.
3/ La complexité accrue porte en elle des coûts accrus par habitants.
4/ L’investissement dans la complexité sociopolitique, en tant que réponse à la résolution des problèmes, atteint souvent un point de rendements marginaux décroissants.
5/ À mesure que le rendement marginal de l’investissement dans la complexité décline, la société investit toujours plus lourdement dans une stratégie proportionnellement moins rentable. Il faut alors faire face aux poussées de tensions en dehors du budget de fonctionnement courant.
6/ Les rendements marginaux décroissants font de la complexité une stratégie d’ensemble de moins en moins séduisante, si bien que des parties d’une société perçoivent un avantage croissant à une politique de séparation ou de désintégration. Logiquement, divers segments de la population accroissent leur résistance active ou passive, ou tentent ouvertement de faire sécession.
Par rapport à cette grille de lecture, force est de constater qu’un pays comme la France obtient à peu près un sans-faute aux critères de l’effondrement. Comme quoi, nous pouvons être premier quelque part et avec facilité. Les exilés fiscaux, ou nos compatriotes qui font tout simplement le choix et ils sont de plus en plus nombreux à aller tenter leur chance à l’étranger, ne sont rien d’autre que des « segments de la population qui accroissent leur résistance active ».
Nous finançons notre complexité par toujours plus d’impôts sur toujours plus de choses comme la cigarette électronique, les boissons, et la créativité de nos élites est sur ce sujet sans limite. Le « choc de simplification » lancé par notre président est un vieux serpent de mer. Tout le monde veut simplifier la complexité, or la complexité s’est emballée, elle nous échappe, nous courons derrière elle. Nous la subissons. Aussitôt lancé, le choc de simplification fut bien vite oublié, et soyons francs, parmi vous… qui se souvient encore de ce sujet alors qu’il faisait la « une » de nos médias il y a moins d’un an.
Le Club de Rome et Dennis Meadows
Dennis Meadows est l’un des auteurs de l’étude visionnaire sur « Les limites à la croissance” qui, dès 1972, alertait sur le risque d’une crise d’effondrement dans la première moitié du 21e siècle provoquée par l’épuisement des ressources de la planète. Cela fait donc 40 ans que certains ont déjà tiré la sonnette d’alarme sur l’insoutenabilité de notre modèle économique basé sur l’idée suivante : « croissance infinie de la consommation de masse dans un monde fini ».
Or il n’est nul besoin d’aucun modèle mathématique pour comprendre ce que le simple bon sens d’un enfant permet de comprendre. La croissance infinie dans un monde fini est une aberration intellectuelle en soi. Or notre système repose pour le moment sur ce postulat aberrant. Pour le dépasser, il faudrait que nous puissions par exemple accéder à d’autres planètes et que nous puissions évidemment les exploiter de façon massive. C’est là encore illusoire tant les coûts et les technologies pour y arriver nous manquent.
Soyons réalistes. Il ne s’agit pas d’envoyer un équipage de courageux aventuriers modernes vers Mars pour quelques mois et de 4 personnes ! Il s’agirait de coloniser, d’habiter, d’exploiter et de rapatrier des ressources sur Terre. Nous devrions bâtir des cargos spatiaux au lieu de nos porte-conteneurs. Nous n’y sommes évidemment pas et nous risquons, car là est le problème, de ne jamais atteindre le moment où nous serons techniquement capables d’aller exploiter facilement une autre planète et de connaître notre effondrement bien avant.
Dennis Meadows n’est pas n’importe qui puisqu’il était le directeur du MIT, une très célèbre université, et son étude de 1972 a décrit plusieurs scénarios d’évolution possible de l’économie, de la population et des ressources mondiales, chaque scénario correspondant à des choix différents que l’humanité pouvait collectivement faire à partir de 1972. Leur scénario « On continue comme avant », qui correspond grosso modo à ce qui s’est passé par la suite, prédisait que l’approche des limites de la planète commencerait à exercer un fort impact sur la croissance à partir des environs de l’année 2010, impact qui irait ensuite croissant, finissant par déboucher d’ici 2050 au plus tard sur un effondrement, c’est-à-dire une baisse précipitée du niveau de vie et peut-être de la population mondiale, dans une situation d’épuisement des ressources et de l’environnement naturel.
Pour ceux qui voudront approfondir ce sujet (et je le leur conseille), vous trouverez le lien vers la dernière interview donné par Monsieur Meadows et en français dans le texte !
Maintenant que nous avons vu à travers les travaux de 3 personnes ou groupes différents que l’idée d’un effondrement était loin d’être aussi improbable, posons la question qui fâche vraiment !
La civilisation occidentale est-elle aujourd’hui menacée sérieusement de disparition ?
Je parlerais plutôt d’une possible disparition de la civilisation telle que nous la connaissons dans le sens où le délitement des structures occidentales ne signifie pas qu’elles seront remplacées par un nouvel « âge sombre ». L’actuelle crise économique peut à ce titre être considérée de deux façons : elle pourrait être un élément directement déclencheur de notre potentielle chute ou bien un élément précurseur à travers les tensions qu’elle pourra générer dans les prochaines années, dans ce cas cela signifierait qu’en réalité, l’effondrement a déjà commencé.
Ce rapport de la NASA fait par ailleurs écho, comme nous l’avons vu à d’autres travaux, notamment ceux du Club de Rome qui avait analysé sous un angle environnementaliste les cycles d’exploitations des matières premières. Il avait ainsi été conclu que la croissance économique finirait par connaître une fin logique face à la limite des ressources naturelles disponibles dans un système de consommation de masse, l’idée de base pouvant être résumée par « la croissance infinie dans un monde fini est par définition impossible ». L’autre texte de référence en la matière est celui de l’américain Joseph Tainter (L’effondrement des sociétés complexes) qui relève d’une analyse plus politique et historique sur la fin des grandes civilisations.
Cela nous amène effectivement à se demander si le système que nous connaissons, basé sur la consommation et la production de masse, peut tenir éternellement en reposant sur l’abondance complète des matières premières et de l’énergie, le tout devant être disponible à un coût très bas !
À l’instar de la NASA et du Club de Rome, je suis de ceux qui pensent que de telles structures ne peuvent durer, en particulier dans un contexte mondialisé comme le nôtre. Une fois que cela est dit, il ne faudrait pas dire que notre situation est pour autant désespérée : ce n’est pas parce que notre système ne peut plus faire de la consommation de masse sa pierre angulaire que la civilisation en tant que telle est condamnée à l’effondrement. Il ne faudrait pas confondre à ce titre le système économique pur (ainsi que son corollaire le monde politique) d’une civilisation dans son ensemble : la chute récente du système soviétique est là pour rappeler l’importance de telles nuances. La fin d’un système économique n’est pas la fin d’une culture et encore moins la fin d’une civilisation, en revanche cela peut aussi le devenir !
La complexité fragilise une société la rendant sensible au moindre changement
Il est clair que la compréhension et la prédiction de notre environnement est de plus en plus difficile. Tainter évoque l’idée, de manière assez pragmatique du reste, qu’une société se fragilise au fur et à mesure qu’elle devient plus performante, et donc plus complexe.
Par exemple, il n’y a pas 20 ans de cela, il était possible pour à peu près n’importe qui de réparer le phare de sa voiture, un simple changement d’ampoule étant nécessaire pour y arriver. Aujourd’hui, un tel problème demande de se rendre à la concession, d’utiliser des outils spéciaux, de démonter la moitié du pare-chocs, et d’acheter une ampoule spéciale dont le prix est 10 fois plus important.
Dans la même logique, la multiplication des équipements électroniques de nos automobiles multiplie les sources de pannes, et ces pannes sont aujourd’hui impossibles, ou presque, à réparer pour l’individu moyen. De moins en moins autonomes, nous finissons par dépendre de ce que l’on appelle les « services-support » (fourniture d’eau, d’énergie, de nourriture, de vêtements par des services extérieurs…). Plus ces services se popularisent plus ils fragilisent par définition un équilibre d’ensemble en généralisant l’interdépendance.
Ainsi, lors des tempêtes de neige du début de l’année 2013, le gouvernement avait été obligé d’immobiliser les semi-remorques à l’entrée de l’Île-de-France, ce qui avait fini par créer des pénuries dans plusieurs secteurs au bout de quelques jours. Dans un registre similaire, l’impact du tsunami qui a frappé le Japon en mars 2011 sur les entreprises japonaises avait fini par créer des problèmes d’approvisionnement aux quatre coins de la planète. Autrement dit, plus nous développons des systèmes spécifiques, moins nous sommes capables de nous adapter à des événements imprévus.
Cette question de la complexité est d’ailleurs d’autant plus préoccupante qu’elle n’est plus tellement limitée dans l’espace à l’ère de la globalisation. Le problème est qu’il est impossible ou presque de « simplifier » un système trop complexe, et l’exemple du « choc de simplification » souhaité par le gouvernement Hollande est ici assez révélateur puisqu’il a en vérité généré de nouvelles lois qui ont encore ajouté à la complexité de l’État français. Enfin, dans une société complexe, les individus sont ultra-spécialisés et ne maîtrisent plus par définition les savoir-faire nécessaires à une survie dans un monde plus « naturel ». Une société complexe rend donc les gens moins résilients car dépendants des autres qui détiennent d’autres compétences. La complexité rend donc chacun de nous plus sensible et plus fragile aux aléas du monde.
Un facteur ne peut conduire à un effondrement !… Quoique!
Nos sociétés sont à la fois complexes donc fragiles mais jusqu’à un certain stade cette complexité et cette « technicité » permettent de trouver des solutions et des palliatifs. Une société complexe est aussi d’une certaine façon adaptable. C’est la raison pour laquelle, hormis un aléas totalement extrême, l’effondrement d’une civilisation est toujours plurifactoriel et il s’agit de la convergence de facteurs économiques, sociaux, politiques, énergétiques ou encore culturels.
Certains pensent donc qu’une crise énergétique majeure ne serait pas en mesure de mener nos sociétés industrielles à un effondrement. Si cela peut sembler logique si l’on admet que les chutes des civilisations sont multifactorielles, c’est néanmoins oublier un peu vite à quel point l’ensemble de notre vie dépend aujourd’hui du pétrole et de ses dérivés. Nous sommes à la fin de l’âge du pétrole abondant et peu coûteux et le problème n’est d’ailleurs pas tant de savoir quand coulera la dernière de goutte de pétrole du dernier puits que de savoir combien coûteront les barils lorsqu’ils seront véritablement plus rares. Nos médicaments, notre médecine, nos vêtements, notre alimentation, nos engrais, notre mobilier, tout, absolument tout dépend aujourd’hui de l’accessibilité aux énergie fossiles. Aucune civilisation dans notre histoire n’a jamais été aussi dépendante de la fée énergie et l’essentiel de l’énergie aujourd’hui c’est le pétrole. Nous sommes incapables pour le moment de mener ce que l’on appelle la transition énergétique vers les énergies propres ou renouvelables.
Je pense donc que pour la première fois dans notre histoire, un seul facteur, et nous regrouperons tout sous le vocable « matière premières » peut aboutir à un effondrement des sociétés telles que nous les connaissons si ce sang indispensable à notre système économique venait à manquer. Or, et tous les chiffres le montrent sans ambiguïté, ils sont en train de manquer.
Pour aller un peu plus loin dans le raisonnement, l’Empire romain ne disposait d’aucune source d’énergie sauf celle des bras des esclaves. Son effondrement était donc effectivement multifactoriel. Les mêmes phénomènes se sont peu ou prou répétés jusqu’à l’émergence de notre civilisation que nous pouvons qualifier « d’industrielle ». Sans énergie nous sommes condamnés à très brève échéance et c’est également ce qui explique, ne soyons pas naïfs, la nécessité d’intervenir en Irak, en Libye, en Syrie, ou encore en Ukraine. Tous les pays du monde sont lancés dans une « guerre douce » aux matières premières. Lorsqu’elles manqueront vraiment ces « guerres douces » pourraient devenir autrement plus dangereuses.
Alors évidemment, on a envie tout de même d’espérer et se dire qu’il y a forcément des solutions.
Ces mécanismes d’effondrements sont-ils irréversibles et peut-on avoir un peu d’espoir ?
Le plus bel exemple historique est selon moi l’Histoire de l’humanité, cette dernière étant ponctuée de grands chocs et de réadaptations souvent surprenantes.
Contrairement à une idée reçue, la chute de l’Empire romain n’a pas signifié la fin de toute civilisation et de toute technique, bien que cela ait évidemment représenté une « régression ». Néanmoins, les civilisations qui suivent arrivent toujours à dépasser le seuil technologique et économique de celles qui les ont précédés. Du moins est-ce le cas dans l’histoire de l’Occident.
Le problème est de se demander ce qui pourrait remplacer la société globalisée à une époque où aucun contre-modèle n’existe pour s’y substituer, ce qui est en soi quelque chose de totalement inédit sur le plan historique.
Un effondrement de ce système où chacun est interdépendant se fera en toute logique à l’échelle mondiale et rien ne pourra venir se placer en alternative.
Lorsqu’un système s’effondrait autrefois, il avait toujours la possibilité d’être absorbé par un voisin plus puissant (c’était le cas de Rome avec la puissance militaire des tribus germaniques et la matrice intellectuelle du christianisme), ce qui est effectivement impensable en l’état actuel des choses.
Vers quoi pourrait mener un effondrement de nos modèles de société ? Faut-il aller jusqu’à craindre un nouveau Moyen Âge ?
Comme je le disais plus haut, on peut dissocier la fin d’un système politico-économique de la fin d’une civilisation, ce à quoi on peut ajouter un troisième scénario, autrement plus apocalyptique, à savoir la fin de l’humanité.
Le plus inquiétant est que ce schéma, aussi spectaculaire soit-il, n’est pas à exclure entièrement.
Au-delà de l’aspect globalisé de notre système, une fragilité supplémentaire est à prendre en compte aujourd’hui : notre incroyable potentiel de destruction technologique.
Lorsque l’Empire romain s’est effondré, il n’existait pas de laboratoires P4 concentrant des masses de virus mortels, ni de centrales nucléaires, et encore moins d’arsenaux nucléaires capables de vitrifier cent fois la planète entière.
Or on peut légitimement s’interroger sur ce qu’il se passerait si jamais ces structures n’étaient plus gérées par un personnel compétent. D’ailleurs, cette problématique du potentiel de destruction technologique fut une véritable problématique lors de l’effondrement de l’Union Soviétique avec la hantise qu’une ogive nucléaire se retrouve revendue au marché noir par des militaires dont les soldes n’étaient plus payées depuis… plusieurs années !!
Si l’on peut toujours espérer que le système capitaliste, dans son acceptation la plus resserrée (respect de la propriété privée dans les moyens de production), puisse s’appuyer sur son incroyable capacité d’adaptation pour trouver un nouveau souffle et de nouveaux postulats de fonctionnement (comme l’économie circulaire par exemple), des scénarios noirs ne sont donc clairement pas à exclure. Cela nous renvoie à l’ouvrage phare de Nassim Taleb, Les Cygnes Noirs, pour qui ce qui façonne l’histoire de l’humanité n’est pas la « moyenne normale des événements »… mais les événements extrêmes et hautement improbables.
L’effondrement est-il donc inéluctable ?
La réponse ne vous plaira pas, car on n’aime pas les mauvaises nouvelles, mais oui, l’effondrement de la civilisation telle que nous la connaissons n’est qu’une question du temps et même si ces sujets parce qu’ils sont particulièrement anxiogènes ne sont pas publiquement détaillés, tous ceux qui y réfléchissent un peu sérieusement aboutissent à la même conclusion.
La croissance de la population mondiale est exponentielle mais nos ressources ne le sont pas. Le problème peut donc se résumer de façon assez simple. Soit nous trouvons plus de ressources et je peux vous garantir que ce n’est pas sur Terre que nous les trouverons, soit nous réduisons notre consommation de ressources, soit nous réduisons notre population donc la demande.
Il y a donc trois paramètres et pas un de plus sur lesquels vous pouvez jouer. Il n’y a dans ce problème que 3 variables et elles sont parfaitement connues de tous.
Plus de ressources. Moins de consommation de ressources Moins de consommateurs de ressources.
Pour le plus de ressources, il faudrait comme lors de la découverte de l’Amérique, et ce fut un apport considérable en nouvelles richesses et ressources pour la vieille Europe, que nous quittions cette fois non pas notre continent pour en découvrir un nouveau, mais que nous allions exploiter une autre planète. Il faut que nous le fassions avant de nous effondrer ce qui évidemment semble très mal parti.
Nous pouvons aussi réduire de façon drastique notre consommation et c’est d’ailleurs ce qui se passe avec nos chômeurs et nos « pauvres » qui sont des millions à être décroissants par nécessité et non par choix. Nous pouvons revenir à un mode de vie beaucoup plus simple, quitter les villes et se rapprocher de la terre. Les villes sont une aberration en termes de ressources puisqu’un citadin par définition doit tout se faire apporter et dépend de l’ensemble des services de supports. Il n’a aucune autonomie possible. Il ne peut ni cultiver, ni élever des poules ni de lapin lui-même logeant dans un clapier hors de prix. J’espère que nous saurons nous adapter de cette façon-là car si nous ne le faisons pas alors il ne restera que la dernière variable.
Réduire la population humaine… cela peut se faire par la maladie, les guerres ou la famine. Choisissez votre fin ou votre faim mais dans tous les cas cette option est fort désagréable.
Comment se préparer ?
Là encore je vous indique en lien un article que j’avais écrit à ce sujet récemment et intitulé « Comment vous préparer à l’effondrement économique ».
Sachez que les problèmes d’accès aux matières premières, auxquels nous sommes déjà confrontés, sont avant tout des problèmes économiques. Souvenez-vous qu’avant la crise des subprimes en 2007, nous avions tous les yeux rivés sur le prix du baril de pétrole qui avait dépassé les 150 dollars le baril !! Pourquoi à votre avis ? Tout simplement parce qu’il n’y avait plus assez de pétrole pour fournir en énergie un monde en croissance économique forte.
Cela veut dire que la croissance ne PEUT pas revenir contrairement à tout ce que nous expliquent nos crétins de dirigeants pour la simple et bonne raison que si nous avions demain une croissance économique mondiale forte alors le prix des matières premières flamberait et qu’en flambant, le prix très élevés des matières premières viendrait « casser » la croissance économique et la reprise qui serait forte. Il est indispensable de comprendre ce mécanisme. Tout le monde l’a oublié ou occulté, mais de 2005 à 2007 nous l’avons pourtant tous vécu et nous avons pu mesurer l’effet de la raréfaction des ressources. Alors que l’économie se porte mal partout dans le monde, le prix du pétrole est aujourd’hui 10 fois plus élevé que lors de la première guerre du Golfe !!!
Soyez donc conscient que quoi que l’on vous raconte, il n’y aura pas de retour possible à une croissance économique forte et durable. Nous sommes déjà rentrés dans l’ère de la rareté et elle précède le moment de l’effondrement.
Alors stockez ce qui vous sera utile, ayez des outils et pas « made in china », ayez de quoi tenir en attendant votre première récolte, apprenez à cultiver, à coudre, à réparer, à faire du cheval, à chasser, à piéger, apprenez à vous débrouiller et à devenir le plus autonome possible, mais surtout si vous le pouvez quitter les villes car en cas d’effondrement de la civilisation les villes n’offriront aucune chance de survie à long terme et c’est exactement ce qu’il se passe en Grèce. En Grèce, c’est un véritable exode urbain qui a lieu. 60 % des Grecs des villes veulent rejoindre les campagnes, dernières planches de salut pour affronter la misère urbaine.
Alors certains me diront mais c’est beaucoup trop pessimiste comme analyse ou comme approche ! Sauf que mes chers amis, la crise a commencé à l’été 2007 ! Il y a presque 7 ans !! Nous sommes en train d’attendre depuis 7 années entières le retour de la croissance que l’on nous promet à chaque vœux présidentiels de fin d’année !!! 7 années d’attente pour ne rien voir venir si ce n’est plus de misère et plus de pauvreté, plus de dégradations dans notre mode de vie, plus d’impôts et moins de richesses… Ce mouvement ne concerne pas que notre pays. Il est mondial.
Alors au bout de 7 années d’attente, ne croyez-vous pas que la bonne question ne serait pas plutôt de se demander et si l’effondrement avait déjà commencé ? Et si l’effondrement n’était pas « brutal » comme l’indique la NASA, mais justement relativement lent ? Et à votre avis, comment l’Empire romain s’est-il effondré ? Le 16 avril 376 à 15h23 ? En réalité, et la NASA nous induit tous en erreur dans ce cas, l’effondrement d’une civilisation, parce qu’elle a des structures, des règles, des lois, des corps constitués, une culture, une technique, etc., parce qu’elle possède forcément une forme de force et de résilience qui ont expliqué son succès et son développement ne s’effondre jamais brutalement. Au début, c’est une lente déliquescence, presque impalpable ou l’on confond crise passagère avec crise terminale, puis les événements s’accélèrent progressivement, et enfin, au dernier stade, lorsque l’on atteint certains « effets de seuil », c’est-à-dire une accumulation suffisante de problèmes, alors la fin de la chute est brutale.
L’effondrement a déjà commencé. Il est économique, technologique, environnemental, social, politique et évidemment moral. Il ne s’agit pas de la fin du monde mais de la fin d’un système, celui dans lequel et par lequel nous vivons tous actuellement.
ISLANDE – Bardarbunga,le volcan islandais continue à gronder, menaçant de faire sauter son sommet et jeter des tonnes de cendres dans l’atmosphère comme le volcan Eyjafjallajökull a fait en 2010, mais cette fois, les scientifiques feront le suivi minute par minute avec un tableau d’instruments qui, espèrent-ils leur permettre de prédire une éruption imminente et donner l’alerte avant les dangers évidents. Bardarbunga a été au «code rouge» à deux reprises depuis qu’il a commencé son éruption le 29 Août dernier ,lançant des bombes rocheuses de lave à plus de 100 mètres dans l’air. La question est ce que ce sera une libération explosive qui pourrait obscurcir le ciel de l’Europe avec de la cendre, a déclaré le professeur Simon Redfern, professeur en sciences de la Terre à l’Université de Cambridge. « Il n’y a aucun signe que cela se produise encore. » Lui et quatre autres experts de volcanologie se sont joints aujourd’hui pour parler des risques posés par Bardarbunga ,au festival annuel de la British Science Association . Il s’agit notamment du Dr David McGarvie de l’Open University, qui était en contact par téléphone mobile depuis une tente plantée près du lieu où l’éruption est en cours. Le volcan est surveillé et épié actuellement avec un équipement de surveillance comprenant 70 sismomètres le long de jauges de contrainte pour mesurer les pressions souterrain. Certains d’entre eux ont été déplacés à la hâte pour éviter qu’ils ne soient couverts par les coulées de lave.
La fissure s’aggrave d’heure en heure.Des fontaines de lave, jusqu’à 60 mètres de haut, poussées d’une fissure dans le sol sur le côté nord du volcan Bardarbunga le 2 Septembre.
Dans l’espace,les Satellites ont suivi l’effondrement rapide au centre du volcan, sa caldeira surtout. Ceci est en train de baisser à raison de 90cm par jour et depuis l’éruption a commencé a baisser de 20 mètres, a déclaré le Dr John Stevenson de l’Université d’Edimbourg. « Il ya de grands mouvements en cours ici,» dit-il. Ce fut une éruption importante pour la science de la terre, et elle avait beaucoup à nous apprendre sur les volcans, a déclaré le Dr Susan Loughlin, directeur de la volcanologie avec le British Geological Survey. « Pour la première fois, nous suivrons tout à fait le suivi et l’enregistrement des quantités énormes de données, » dit-elle. L’objectif est d’être capable de prédire une éruption imminente et donner autant d’alerte précoce que possible. Cela s’est avéré un défi difficile mais malgré l’instrumentation. Ces séismes majeurs et les tremblements de terre mineurs, mais comme ces volcans n’entrent en éruption qu’une fois en 300 ans donc il y a peu de données comparatives sur les modes de comportement,selon le Dr McGarvie . Malgré cela, ils savent que les dernières éruptions passées ont été précédées par des dizaines de petites secousses. «Nous sommes beaucoup mieux préparés pour toute éruption, » dit-il.Toutes les Éruptions entraînent des répercussions locales en Islande avec les dangers posés par les émissions de gaz nocifs et les risques de graves inondations (si le début de l’éruption se fait sous un dôme de glace). L’Europe a peur des décharges des nuages de cendres qui peuvent suivre des éruptions explosives sous la glace. L’alerte précoce serait une aide importante pour les avions et aussi des informations sur le mouvement des nuages de cendres.
La photo satellite du volcan montre bien l’effondrement de la caldeira.
Les données préliminaires du Centre sismologique euro-méditerranéen a indiqué un autre séisme important dans les environs du volcan mercredi soir, d’une magnitude de 5,1. L’activité sismique première escalade autour du volcan à la mi-Août. L’examen Islande rapporte le car le cratère du volcan, aussi appelé une caldeira, a coulé régulièrement jusqu’à 65 pieds depuis la semaine dernière, rapporte Reuters. Les cendres d’Eyjafjallajökull avaient gardé à terre 90 000 vols, àtravers l’Europe, dit le Dr Stevenson. Ici aussi, cependant, nous sommes mieux préparés cette fois-ci. « Les modèles informatiques sont vraiment bons à prédire où les cendres vont être, » dit-il. Et un dispositif à base de laser qui permet de mesurer la densité de cendres dans l’air a été installé près de Bardarbunga. Il sera utilisé pour indiquer si les cendres rejetée excède quatre microgrammes de cendres par limite de mètre cube pour les avions commerciaux volant à travers le nuage.
Avec le réveil progressif du supervolcan de Yellowstone,cela ne présage rien de bon pour toute forme de vie,sur Terre.
Map of flooding … depending on HAARP and the United States Navy
What’scurrently happeningon this planet andespeciallythe United States?
Thousands of birdsfall from the sky, dead!Tens ofthousands of fishwashed ashore, dead!Earthquakesare popping up inunexpected places. It turns out thattheNew Madrid faultiswaking up. Thisflaw issixtimes greater thanthat of St.Andreasin California.ItcoversIllinois,Indiana, Missouri, Arkansas,Kentucky,Tennessee andMississippi.
Thelargestearthquakes in thehistoryof the United Stateswere caused bytheNew Madrid fault.
Butnowit is fearedshewakesto becomemore deadlythan it wasalready.
Indeed,there are200 yearsin 1811and 1812, there were fouralmostconsecutiveearthquakesin the areaof the faultwith a magnitude of7 to 8.Theseearthquakescreateddeep cracksthat affectedthe course of theMississippiandwere feltto Boston.
The most recentearthquakethat struckthe regionwas that ofDale, Illinois in 1968.
Ifan earthquakeas announcedwere to occurtoday, cities such as St.Louis, Missouri andMemphis,Tennesseewould be totallydestroyed.
Jack M.Reed,geologist-geophysicist retiredfrom Texaco, hasclosely studiedthe geology of theGulf of Mexicofor over 40years.Reedis convinced thatthe Gulf of Mexicois currentlytectonicallyactive, and thatis the sourceof mostseismic activityalong theNew Madrid fault. According toReed,there issubstantial evidence thatthe area of theNew Madrid faultis directly relatedto « deeply buried tectonics » in the Gulf ofMexico….evidence
BPcouldcause damageby drillinginthe area of theGulf of Mexico… 1
Several newspapersrecently announced thatBPwasallowed to resumedrillingand evenstartnew wellsin the explosiveMacondoregionwhere the lastcatastropheoccurred. Yes, crazy corporate greedat the very least. WereportedApril 4, 2011:
Oil giantBPplans torestartdeepwaterdrillingin the Gulf ofMexicothis summerjust a yearafterthe Deepwater Horizonexplosionthat led to theworst oil spill inhistory.
The group hopes tostart work on10 wellsin the Gulfafter obtainingauthorizationby the U.S. authoritiesto continuethe interrupted jobwhendrilling moratoriumimposed afterthe spill.
The decisionis causepublic anger, coming just a yearafter the devastatingoil spillthat occurredwhen aBPwellexploded, killing11 workersandcausing anenvironmental crisis.
Fortdenied
This authorizationis reportedto have been givenby ajudge, butwassubsequentlydeniedcategorically, andarticles onthis authorizationseem to havebeen carefullyremovedfrom thenet.
Here is theofficial denial.
TheU.S. Department ofInterioron Monday rejectedmedia reportsaswhatBPwas en route toan agreementresumedeepwater drillingin the Gulf ofMexico, a year after the worst oilspill in U.S.history.Britishmedia said thatBPwas in talks withthe U.S. government torestartdrilling ofwellsless than a yearafter the explosionof theMacondoDeepwaterHorizon.
Do not worry, they’ll get theirpermission.It is« test the waters » so to speak.
The fact is thatthisis already
Every day millionsofgallons of oilare extracted from theGulfandthe Mississippi River basin, on the way tothe heart of thefault lineofNewMadridfromArkansasbackto Illinoisand Indiana.
Notonly do weextractoil andnatural gas, butthechimiquéewater is injected intotherock stratato release moreoil and naturalgas by a processcalledfracturing(« fracking »):
Hydraulic fracturing(called « fracking, » or « Hydrofracking ») is a process thatresults in the creationoffracturesin rocks.Thefractureis froma well drilledin pockets ofrock formationsto increase theefficiency andmaximumrecovery of oil andnatural gaswells.
Hydraulicfracturesmay be natural orartificial andspread throughtheinternal fluid pressurewhich opens thefractureand causes it toextend throughthe rock.Naturalhydraulicfractures,arevolcanicpits,grooves andfracturingbyice actionduring freezing weather. Fracturescaused byman byfluid injectionare starteddeep intoa wellboreand expandedin targetedformations.The spacingofthegapisgenerallymaintainedaftertheintroductionbyinjectionof aproppantintotheinjectedliquid. The proppantisamaterial based ongrainsof sand,ceramicor other particles, which preventthefracturesfrom closingwhen the injectionis stopped.
Map of earthquakes related to fracking in America.
The oil industryis a parasite thatdestroys theearthas wouldgiantmosquitosuckingbloodwhile injectingan infectedliquidinstead. Yes,the« invasion »is running andlong.
Environmental groupshave protestedagainstthishorriblepoisoningof groundwater, but in vain.This is the resultwhen a largeoil tanker isinvolved– everyoneisbuying;
Underminimalsupervisionof the federal government, a myriad of chemicals isinjected into the groundin the name ofenergy explorationin the West.Amongthese chemicals, biocides are considered to bea serious threatto public healthand the environment.
Hydraulic fracturing, knownas « fracking » or « frac’ing » for short,is the processabout 90 percentof oil wellsand gasin the United Statessufferfor easyextraction.Biocides areusedto kill microorganismsthat may interferewith other fluidsand methodsare used to stimulatetheextractionandprevent corrosion ofpipes.
In 2005, theoil and gas industrywas granted an exemptionto the « Act respecting the safety of drinking water, » which allows the injectionoftoxic fluidsdirectly intogroundwater withoutoversight by theU.S. EnvironmentalProtection Agency(EPA).Before the adoption ofthis policy, theEPAconducted a studywhich concluded thatfrackingis aminimal threat tounderground sources ofdrinking water anddoes not determinewarrant furtherstudy; the studyhasbeen criticizedboth insideand outsidethe agency.Despite the concernofpublic healthprofessionalsand landownerswho have been victimsofcontaminated waterthemselves (read the story of LauraAmos), the agency continued torequire a minimumregulation of the industry.
A little hard toimagine?
Not whenwe know whoare the controllersand how theyare directed.We speaknot onlybad people, greedy, but theintentionsofa lot ofthem areseriouslyevil. Not all,because severalare alldupeswilling to take thetrainroute.
Have prior knowledgeof the potential effectson humanlife and healthof our planet andstillmakepressure ongovernment agencies tocomply with theirdesires,ittakes more thangreed.Andunderlingsjust have tofollow.
Howthe earthquakecould be triggered
LineNew Madrid faultis listed in theredbox below, but it is assumedthat it extendsfarther to theGulf of Mexico.There wasseriousearthquakesin the past, most recently in theongoing storywasofa magnitude of7 and 8in1811-1812.
Earthquakesof1811-1812NewMadridearthquakeswereintenseat theplates andstarted withtwostrong earthquakesDecember 16, 1811. These earthquakesremain the mostpowerfulever tohitthe eastern UnitedStates.These events, as well as the seismic zonewherethey occurred, were namedin connection withthe city of NewMadridon the Mississippi,Louisiana Territory, nowMissouri.
It is believed thatearthquakeswere feltstronglyabout130,000 squarekilometers, and moderatelynearly 3million square kilometers. The earthquakehistory ofSanFrancisco1906, by comparison, wasfeltmoderatelyover about16,000square kilometers.
The following mapshows the range ofeffects mentionedabovein comparison withthe earthquakein LosAngelesin 1994.
The great earthquake of Charleston in 1895.
Reallyserious.This is due tothenature of the rockin thisregionthat transmitsenergy more efficientlyinthe LosAngelesand California.
Frackingcausesearthquakes
Emptyingof largecavitiesand cuttingthe basement, you can expect to getrepercussions. Especially if itis justalong aknownfaultline.
Concernedresidentsliving juston thelineNew Madrid faultinArkansasknow exactlywhat the« fracking » andhadthis to sayjust a few weeksago:
News:EarthquakesinGreenbrierArkansasincreasing at the samerate asnatural gas drillingandfracking!
Arkansas faces directly to the New Madrid fault.
Peoplein the region ofGreenbrierArkansasarecertain of one thing: thatdrilling andfrackingincreasedin their areaas well asearthquakes.A resident ofGreenbrier,DirkDeturckliveson a ridgebetweenGuyandGreenbrier. He looked at theplatforms.Once they haveincreaseddrilling andfrackingnearGreenbrier,earthquakesin Greenbrierbegan to increasein intensity andfrequency.« They really feeldifferently now. » Deturcksaid. He described thesensationaswaves rollingfrom below andwhenit hits, it sounds like a « boom ».
He believes thatthe injection wellhas a lot todo withearthquakes, but condemnsall activitiesincludingfrackingstationsand compressors.During thesnowstorm,Deturknoted thatallgas activitystopped: no compressors running, no drilling, nofrackingand noinjection.Guess what? He said heconsidered theUSGSdataand therewere noearthquakes inthree days ofsnow.
He alsonoticeda swarm ofsmall earthquakesTennesseeside of theMississippiRiveron the same dayas other moreimportantGreenbrier. He fears thatgas productioncouldtrigger a « big one » may belocated offtheNew Madrid fault. We hadmanyexpertsAGSthat thisinsurancewill probably never happen, but they always tell usto make plansforemergency preparedness. Interesting.
The Jack Reed’s theory.
The connectionbetween the Gulf andthe fault lineofNewMadrid
Herethe theory ofJackReed
JackReedis a geologist-geophysicist retiredTexacowho does not acceptthe widely held viewregardingthe lines ofNew Madrid faultora« passiveGulf. »
No wonder it isone of the fewvoices.Today, scienceis madeto stick to theneeds of business andpolitics,andnot the reverse.
According to him,the Gulfwas and istectonicallyactive–and it isnot onlylikely sourceof seismic activityin NewMadridseismiczonesbut alsoofMiddleton Place–Summerville near Charleston,South Carolina(August 2010)
« During all the yearsI workedin the basinof the Gulf ofMexicoI was forcedto accept thetheoryof the Gulf » passive « , which argues thatthe only movementin the basinissedimentarypileinupstreamsaltsmovedsouthward, Reed said. « But there is little evidenceto supportthis theory,and itdoes not matchwhat is observedgeologicallyorgeophysically. »
« This entire zone throughthe United Statessuffer fromsome typeof tectonic activitythatI believe isrelated to thedeeply buriedtectonicsin the Gulf ofMexico »
And they want tocontinue to drillthere?Yes I do.
The bulgeof methaneappearedafterthe explosion of theDeepwaterHorizonisdirectly in line withtheNew Madrid fault. And you thinkthey do not knowwhat they do?Reallyhard to believe.At leastthisiscriminalirresponsibility.
And now,the « GreatCentralU.S.shakeout« ? (drive earthquakeexercise,see HERE)3
So whiledrillingcontinuesofficialsare preparing torescue drillsin case.Go figure.
They even havea website.Surreal.
Twoexercisesearthquake preparednessin Indiana,the « GreatCentralU.S.Shakeout » scheduled forApril 19, anda training programin May tomanagement agenciesandemergencysolutionsreceiving increasedinterestafter the devastating earthquakeJapan.
The people ofIndianahave good reasonto prepare.Experts sayit isonly a matterofnotifbutwhenIndianawill be shakenby amajor earthquakeon theNewMadridseismic zoneorNewWabashValley.
TheCUSEC(centralconsortiumforU.S.earthquakes)said: « The probability of an earthquake of magnitude6 or greaterinthe central UnitedStatesis quite significant inthe near future, with a chance of 25 to 40percentoccurin anyperiod of50 years. An earthquake with amagnitude of 7to 8,theconsortiumwarned, « couldcause greatloss of lifeand property damagein the billions ofdollars. »
Anddrilling continues..
And soonagainin the volcanicarea ofMacondo. (End of Article)
Before continuinghere is ascreenshot of thefamous siteCUSEC.
CONCLUSION You should know thatit is theZionist Jewswho areat the head ofthis monstrousstrategy. They want to destroyhumanityfor the simplereason that theyare justfor that.It is theirmission andtheir onlyreason for being onEarth. Again, I repeat ALLinALL AREASHAS BEENREVERSED. YOU MUSTBECOME AWARETHATEVERYTHINGHAPPENSON EARTHISCURRENTLYSPONSORED BYTHEZIONISTJEWS, ALLIES TOILLUMINATIWHICHLEADSTOTHELISTROTSCHILDROCKEFELLERANDWHICHI WILL GIVE YOUTHE EVIDENCEOF THEIRJewishnessINNEXTARTICLEONMONSANTO. Ido not know ifHAARPis involved in theJapan disaster(tsunamiofMarch 11, 2011), but the thing Ido know isthat the JewshateJapan. Bycons, HAARPwas veryinvolvedinHaiti. And I canalsotell you that theIsraeli securitycompaniesnow controlmore than 70% of prisonsandthe electronic andnuclear systemsof theU.S. Army.
La carte d’inondation des terres …selon HAARP et la Marine Américaine.
Que se passe-t-il actuellement sur cette planète et plus particulièrement aux Etats-Unis ?
Des milliers d’oiseaux tombent du ciel, morts ! Des dizaines de milliers de poissons échouent sur les rives, morts ! Des tremblements de terre font leur apparition dans des endroits inattendus. Il s’avère que la faille de New Madrid est en train de se réveiller. Cette faille est six fois plus grande que celle de Saint-Andreas en Californie. Elle s’étend sur l’Illinois, l’Indiana, le Missouri, l’Arkansas, le Kentucky, le Tennessee et le Mississippi.
Le plus importants tremblements de terre des l’histoire des États-Unis ont été causés par la faille de New Madrid.
Or maintenant il est à craindre qu’elle ne se réactive pour devenir plus meurtrière qu’elle ne le fut déjà.
En effet, il y a 200 ans en 1811 et 1812, il y eut quatre tremblements de terre presque consécutifs dans la zone de la faille d’une magnitude de 7 à 8. Ces séismes créèrent de profondes fissures qui affectèrent le cours du Mississippi et furent ressenties jusqu’à Boston.
Le tremblement de terre le plus récent qui frappa la région fut celui de Dale en Illinois en 1968.
Si un tremblement tel qu’il est annoncé devait se produire aujourd’hui, des villes comme St-Louis, Missouri et Memphis, Tennessee seraient totalement détruites.
Malheureusement, il n’y aucune exagération.
Et la BP pour British Petroleum pourrait avoir suscité ce regain d’activité sismique.
Jack M. Reed, géologue-géophysicien retraité de chez Texaco, a étudié de très près la géologie du Golfe du Mexique depuis plus de 40 ans. Reed est convaincu que le Golfe du Mexique est actuellement tectoniquement actif, et qu’il est à l’origine de la plupart des activités sismiques le long de la faille de New Madrid. Selon Reed, il y a des preuves substantielles que la zone de la faille de New Madrid est directement liée à des « tectoniques profondément enfouies »dans le golfe du Mexique ….
BP aurait pu créer des dommages en forant dans la zone du Golfe du Mexique… 1
Les grands groupes pétroliers vont-ils déclencher le Mega tremblement de terre de New Madrid?2
EN SOUVENIR DE L’ACCIDENT « PROVOQUÉ » DE DEEPWATER HORIZON
En avril 2010:le terrible « accident » de la plateforme de forage en mer Deepwater Horizon.
Quelque chose de vraiment louche, comme d’habitude, se passe dans l’industrie pétrolière. Et ça concerne encore le Golfe.
Plusieurs journaux ont récemment annoncé que BP était autorisé à reprendre ses forages et commencerait même de nouveaux puits dans la région explosive du Macondo où la dernière catastrophe s’est produite. Oui, folle cupidité des entreprises à tout le moins. On nous rapportait le 4 avril 2011 :
Le géant pétrolier BP planifie de redémarrer un forage en eau profonde dans le Golfe du Mexique cet été tout juste un an après l’explosion du Deepwater Horizon qui a engendré la pire marée noire de l’histoire.
Le groupe espère commencer à travailler sur 10 puits dans le Golfe après avoir obtenu l’autorisation par les autorités américaines de poursuivre le travail interrompu au moment du moratoire de forage imposé après la marée noire.
La décision a de quoi susciter la colère du public, venant tout juste un an après la marée noire dévastatrice, qui a eu lieu quand un puits BP a explosé, tuant 11 travailleurs et provoquant une crise de l’environnement.
Fort démenti
Cette autorisation est rapportée avoir été donnée par un certain juge mais a été par la suite niée catégoriquement, et les articles sur cette autorisation semblent avoir été soigneusement effacés du net.
Voici le démenti officiel.
Le Département de l’Intérieur américain a rejeté lundi les rapports des médias comme quoi BP était en route pour un accord de reprise de forage en eau profonde dans le Golfe du Mexique, un an après la pire marée noire de l’histoire américaine. Les médias britanniques ont dit que BP était en pourparlers avec le gouvernement américain pour redémarrer des forages sur des puits moins d’un an après l’explosion du puits Macondo Deepwater Horizon.
Ne vous inquiétez pas, ils vont obtenir leur permission. Il s’agit de «tâter le terrain» pour ainsi dire.
Le fait est que c’est déjà en cours
Chaque jour des millions de gallons de pétrole sont extraits du golfe et du bassin du Mississippi, sur le chemin menant au cœur de la ligne de faille de New Madrid qui part de l’Arkansas en remontant vers l’Illinois et l’Indiana.
Non seulement on y extrait du pétrole et du gaz naturel, mais de l’eau chimiquée est injectée dans les strates rocheuses pour libérer plus de pétrole et de gaz naturel par un procédé appelé fracturation (« fracking ») :
La fracturation hydraulique (appelée « fracking, »ou « Hydrofracking ») est un procédé qui aboutit à la création de fractures dans les roches. La fracture se fait à partir d’un puits foré dans des poches de formations rocheuses afin d’augmenter le rendement et une récupération maximum de pétrole et de gaz naturel.
Les fractures hydraulique peuvent être naturelles ou artificielles et se propagent par la pression interne du fluide qui ouvre la fracture et l’amène à s’étendre à travers la roche. Les fractures hydrauliques naturelles, ce sont les fosses volcaniques, les sillons et les fracturations par l’action de la glace en temps de gel. Les fractures causées par l’homme par ‘injection de fluide sont démarrées en profondeur dans un puits de forage et élargies dans des formations ciblées. L’écartement de la fracture est généralement entretenue après injection par l’introduction d’un agent de soutènement dans le liquide injecté. L’agent de soutènement est un matériau à base de grains de sable, de céramique ou d’autres particules, qui empêchent les fractures de se refermer lorsque l’injection est stoppée.
La carte des séismes en relation avec le fracking,en Amérique.
L’industrie pétrolière est un parasite qui détruit la terre comme le feraient des moustiques géants, qui suce son sang tout en injectant un liquide infecté à la place. Oui, l’«invasion» est en marche et depuis longtemps.
Des groupes environnementaux ont protesté contre cet horrible empoisonnement de la nappe phréatique, mais en vain. Voilà le résultat quand un grand pétrolier est impliqué – tout le monde se fait acheter;
Sous la minime supervision du gouvernement fédéral, une myriade de produits chimiques est injectée dans le sol au nom de l’exploration énergétique de l’Ouest. Parmi ces produits chimiques, les biocides sont considérés comme présentant une menace grave pour la santé publique et l’environnement.
La fracturation hydraulique, connue sous le nom de « fracking» ou «frac’ing » pour faire court, est le procédé qu’environ 90 pour cent des puits de pétrole et de gaz aux États-Unis subissent pour faciliter l’extraction. Les biocides sont utilisés pour tuer les microorganismes qui peuvent interférer avec d’autres fluides et des méthodes sont utilisées pour stimuler l’extraction, et empêcher la corrosion des tuyaux.
En 2005, l’industrie pétrolière et gazière a obtenu une exemption sur la »Loi sur la salubrité de l’eau potable », ce qui permet l’injection de fluides toxiques directement dans les eaux souterraines sans supervision par l’US Environmental Protection Agency (EPA). Avant l’adoption de cette politique, l’EPA a mené une étude qui conclut que le fracking constitue une menace minime pour les sources souterraines d’eau potable et ne détermine pas de justifier une étude plus approfondie; l’étude a soulevé des critiques tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’agence. Malgré l’inquiétude des professionnels de la santé publique et des propriétaires fonciers qui ont été victimes eux-mêmes de l’eau contaminée (lire l’histoire de Laura Amos), l’agence a continué à exiger une réglementation minimale de l’industrie.
Un peu difficile à imaginer?
Pas quand on sait qui sont les contrôleurs et comment ils sont dirigés. Nous parlons non seulement de gens mauvais, cupides, mais dont les intentions de pas mal d’entre eux sont sérieusement maléfiques. Pas tous, car plusieurs sont autant de dupes prêts à prendre le train en route.
Avoir une connaissance préalable des effets potentiels sur la vie humaine et la santé de notre planète et faire quand même pression sur les organismes gouvernementaux pour qu’ils se conforment à leurs désirs, il faut plus que de la cupidité. Et les sous-fifres n’ont qu’à suivre.
Comment le séisme pourrait être déclenché
La ligne de faille de New Madrid est répertoriée dans la zone rouge ci-dessous, mais on suppose qu’elle s’étend plus loin vers le Golfe du Mexique. Il y a eu des séismes graves dans le passé, le plus récent dans l’histoire en cours fut d’une magnitude de 7 et 8 en 1811-1812.
Les tremblements de terre de New Madrid en 1811-1812 furent des séismes intenses au niveau des plaques et ont débuté par deux forts séismes le 16 décembre 1811. Ces tremblements de terre restent les plus puissants qui aient jamais frappé l’est des États-Unis. Ces événements, ainsi que la zone sismique où ils se sont produits, ont été nommés en rapport avec la ville de New Madrid sur le Mississippi, territoire de la Louisiane, actuellement le Missouri.
On estime que les tremblements de terre ont été ressentis fortement sur environ 130.000 kilomètres carrés, et modérément sur près de 3 millions de kilomètres carrés. Le tremblement de terre historique de 1906 à San Francisco, par comparaison, n’a été modérément ressenti que sur environ 16.000 kilomètres carrés.
La carte suivante indique la gamme des effets mentionnés ci-dessus en comparaison avec le séisme de Los Angeles en 1994.
Le grand séïsme de Charleston en 1895.
Vachement grave. Cela provient de la nature de la roche sous cette région qui transmet l’énergie plus efficacement que dans la région de Los Angeles et en Californie.
Le fracking cause des tremblements de terre
En vidant de vastes cavités et en découpant le sous-sol, on peut s’attendre à obtenir des répercussions. Surtout si c’est juste le long d’une ligne de faille connue.
Les habitants préoccupés qui résident juste sur la ligne de faille de New Madrid en Arkansas savent exactement ce que fait le « fracking » et avaient ceci à dire juste quelques semaines auparavant:
Nouvelles: Les tremblements de terre dans l’Arkansas à Greenbrier augmentent au même rythme que les forages de gaz naturel et le fracking!
L’Arkansas fait face directement à la faille de New Madrid.
Les gens dans la région de Greenbrier en Arkansas sont certains d’une chose: que le forage et le fracking ont augmenté dans leur région tout comme les tremblements de terre. Un résident de Greenbrier, Dirk Deturck, vit sur une crête montagneuse entre Guy et Greenbrier. Il regardait les plates-formes. Dès qu’ils ont augmenté les forages et le fracking à côté de Greenbrier, les tremblements de terre à Greenbrier ont commencé à augmenter en intensité et en fréquence. »On les sent vraiment différemment maintenant. » a dit Deturck. Il a décrit la sensation comme des vagues roulant par en dessous et quand ça frappe, ça sonne comme un «boom».
Il croit que le puits d’injection a beaucoup à voir avec les tremblements de terre, mais dénonce l’ensemble des activités y compris les stations de fracking et des compresseurs. Au cours de la tempête de neige, Deturk a remarqué que toutes les activités gazières se sont arrêtées: pas de marche des compresseurs, pas de perçage, pas de fracking et aucune injection. Devinez quoi? Il a dit qu’il a examiné les données USGS et qu’il n’y avait pas de tremblements de terre dans les trois jours suivant la neige.
Il a également remarqué un essaim de petits tremblements de terre du côté Tennessee de la rivière Mississippi le même jour que d’autres plus importants à Greenbrier. Il craint que la production de gaz puisse déclencher un «big one» éventuellement situé au large de la faille de New Madrid. Nous avons eu de nombreuses assurances d’experts de AGS que cela ne se produira probablement jamais, mais ils nous disent toujours de faire des plans pour une préparation d’urgence. Intéressant.
La théorie de Jack Reed.
La connexion entre le Golfe et la ligne de faille de New Madrid
Voici la théorie de Jack Reed
Jack Reed est un géologue-géophysicien à la retraite de Texaco qui n’accepte pas l’opinion largement répandue en ce qui concerne les lignes de faille de New Madrid ou un »golfe passif ».
Pas étonnant qu’il soit une des rares voix. Aujourd’hui, la science est faite pour coller aux besoins des entreprises et de la politique, et non l’inverse.
Selon lui, le golfe a été et est tectoniquement actif – et il est l’origine probable non seulement de l’activité sismique de New Madrid mais aussi des zones sismiques de Middleton Place-Summerville près de Charleston, en Caroline du sud (août 2010)
« Pendant toutes les années où j’ai travaillé dans le bassin du golfe du Mexique j’ai été forcé d’accepter la théorie du golfe «passif», qui soutient que le seul mouvement dans le bassin est l’empilement sédimentaire en amont qui déplaçait les sels vers le sud, a dit Reed. « Mais il y a peu de preuves à l’appui de cette théorie, et cela ne correspond pas à ce qui est observé géologiquement ou géophysiquement. »
»Toute cette zone à travers les États-Unis souffre d’un certain type d’activité tectonique que je crois être liée à la tectonique profondément enfouie dans le golfe du Mexique «
Et ils veulent continuer à forer là-bas? Oui.
Le renflement de méthane apparu suite à l’explosion du Deepwater Horizon est en ligne directe avec la faille de New Madrid. Et vous pensez qu’ils ne savent pas ce qu’ils font? Vachement dur à croire. À tout le moins c’est de l’irresponsabilité criminelle.
Et maintenant, le « Grand Central US shakeout »? (exercice d’entraînement aux tremblements de terre, voir ICI) 3
Donc pendant que le forage se poursuit les responsables se préparent à des exercices de sauvetage au cas où. Allez comprendre.
Ils ont même un site web. Surréaliste.
Deux des exercices de préparation aux séismes dans l’Indiana, le »Grand Central US Shakeout » prévu pour le 19 avril, et un programme de formation en mai pour les organismes de gestion et de solutions aux urgences reçoivent un intérêt accru après le séisme dévastateur au Japon.
Les habitants de l’Indiana ont de bonnes raisons de se préparer. Les experts disent que ce n’est qu’une question non pas de si mais de quand l’Indiana sera secoué par un tremblement de terre majeur sur la zone sismique de New Madrid ou de la New Wabash Valley.
Le CUSEC (consortium central pour les séismes US) a déclaré: «La probabilité d’un séisme de magnitude 6 ou plus dans le centre des États-Unis est assez importante dans un proche avenir, avec une chance de 25 à 40 pour cent de se produire dans n’importe quelle période d’ici 50 ans. Un séisme d’une magnitude de 7 à 8, a prévenu le consortium, « pourrait entraîner de grandes pertes en vies humaines et des dégâts matériels en milliards de dollars. »
Et les forages se poursuivent..
Et bientôt de nouveau dans la zone volcanique du Macondo. (Fin de l’article)
Avant de continuer voici une capture d’écran du fameux site CUSEC
CONCLUSION
Vous devez savoir que ce sont les Juifs sionistes qui sont à la tête de cette monstrueuse stratégie. Ils veulent détruire l’humanité pour la simple raison qu’ils ne sont là que pour ça. C’est leur mission et leur seule raison d’être sur Terre. Encore une fois, je répète TOUT dans TOUS LES DOMAINES A ÉTÉ INVERSÉ. VOUS DEVEZ PRENDRE CONSCIENCE QUE TOUT CE QUI ARRIVE SUR TERRE ACTUELLEMENT EST COMMANDITÉ PAR LES JUIFS SIONISTES ,ALLIÉS AUX ILLUMINATI DONT EN TÊTE DE LISTE LES ROTSCHILD ET LES ROCKEFELLER DONT JE VOUS DONNERAI LES PREUVES DE LEUR JUDAICITÉ DANS UN PROCHAIN ARTICLE SUR MONSANTO. Je ne sais pas si HAARP est impliqué dans la catastrophe du Japon (tsunami du 11 mars 2011) , mais la chose que je sais, c’est que les Juifs détestent le Japon. Par contre, HAARP était bien impliqué pour Haiti. Et je peux également vous dire que les sociétés de sécurité israéliennes contrôlent désormais plus de 70% des prisons et des systèmes électroniques et nucléaires de l’armée américaine.
Références
1- http://endoftheamericandream.com/archives/is-the-new-madrid-fault-earthquake-zone-coming-to-life 2 –Traduction Hélios pour le site: http://bistrobarblog.blogspot.com/ que j’ai trouvé sur
La menace sérieuse à l’extinction de toutes les formes de vie existantes ,sur notre planète ,par le désastre grandissant de la pollution nucléaire de l’océan Pacifique ,venant des fuites radioactives du complexe de Fukushima ,suffit à elle-seule à éliminer une part importante de la biodiversité sur Terre,mais en additionnant la destruction massive ( de la pollution des sables bitumineux) ,portée à l’environnement de l’Amérique du Nord,je suis maintenant certain que le capitalisme pur et dur des gouvernements égocentriques du Canada et des États-Unis d’Amérique va finir par exterminer lentement,mais surement toute forme de vie sur Terre…si nous laissons faire en jouant à l’autruche.En une longue phrase,je viens de résumer ma pensée ,mes angoisses et mon réalisme face à l’imbécillité humaine.
Sur les terres ravagées par l’exploitation accélérée des sables bitumineux, nous hériterons de grands défis pour une toute petite remise en état.
L’exploitation des sables bitumineux du Canada a détruit de vastes zones de terres humides sensibles de l’Alberta. Les exploitants de sables bitumineux ont juré de reconquérir cette terre,de la restaurer, mais seule une toute petite restauration a eu lieu jusqu’à présent et de nombreux scientifiques disent qu’il est pratiquement impossible de reconstruire ces écosystèmes complexes. Lorsque l’industrie des sables bitumineux de l’Alberta a marqué son 40e anniversaire en 2007, une statistique se distingue parmi les nombreuses autres qui mesurent la réussite économique et l’impact environnemental.Résultat: Pas un seul arpent de terre extrait a été certifié comme étant « récupéré » selon les normes gouvernementales canadiennes …signées et acceptées par ces entreprises irresponsables. Depuis lors, les grandes entreprises d’extraction de bitume comme Suncor et Syncrude ont consacré énormément de temps, d’argent et d’efforts de relations publiques pour convaincre la population canadienne qu’il y a moins d’un mile carré de terres perturbées par les sables bitumineux et qui selon la minière a été certifié comme récupéré . Toujours selon les minières,les terres perturbées ont été retournées à un état qui est « égal ou qui est meilleur que les conditions pré-perturbation. » Les entreprises ont rempli les fosses de la mine Giant,des arbres replantés, des marais aménagés et mis des bisons à paître sur les terres arbustives boréales qui ont été fabriqués à partir de déblais et de la végétation des zones humides.
L’exploitation des sables bitumineux du Canada a détruit de vastes zones de terres humides sensibles de l’Alberta.Les exploitants de sables bitumineux ont juré de reconquérir cette terre, mais c’est une très petite restauration qui a eu lieu jusqu’à présent et de nombreux scientifiques disent qu’il est pratiquement impossible de reconstruire ces écosystèmes complexes.
Aujourd’hui, cependant , moins d’un mile carré des 296 miles carrés de terres qui ont été perturbés par le développement des sables bitumineux ,a été certifié comme étant « récupéré par la province de l’Alberta » . Debout dans la voie de la certification,elles sont mal définies ,les directives gouvernementales sur les zones humides remise en état et l’absence de clartée.Il faut prévoir qu’en Alberta ,les espaces verts vont directement vers une destruction massive,selon Jennifer Grant de L’Institut Pembina .L’exploitation des sables bitumineux consiste à enlever la surface de la terre jusqu’à une profondeur de 250 pieds ,en nous montrant comment la remise en état peut être réalisée et évaluée . Les défis de la restauration d’un paysage déraciné par la pratique destructrice des sables bitumineux – qui implique l’exploitation à ciel ouvert et le creusement de la terre à des profondeurs allant jusqu’à 250 pieds – sont énormes . L’exploitation des sables bitumineux se produit principalement dans les écosystèmes des zones humides complexes et de marécages , de tourbières boréales , et les marais tourbeux qui ont été formés au cours de milliers d’années et qui abritent une quantité importante de la biodiversité . De nombreux experts doutent que ce soit techniquement ou même économiquement possible de recréer un écosystème si énorme à une si grande échelle ,ressemblant à des environnements sensibles qui existaient il dans le passé . Même si c’était possible, d’autres se demandent si le changement climatique et pendant l’actuelle pleine expansion du développement des sables bitumineux au Canada ,alors le volume de sables bitumineux des minières devrait presque doubler d’ici 2021 ,si cela ne va pas saboter les efforts pour y parvenir sur une large échelle dans l’avenir . » J’appelle ces revendications de remise en état par le gouvernement et l’industrie une forme de greenwashing », dit Suzanne Bayley , une écologiste des zones humides à l’Université de l’Alberta qui a récemment co- écrit un article sur les pertes de tourbières massives dans la région des sables bitumineux . » Qu’est-ce que la terre que l’industrie a récupérée jusqu’ici peut bien paraître dans un journal , un magazine, et des annonces télévisées!… , mais ce n’est pas le paysage des zones humides riches qui était autrefois dominées par les forêts boisées et arbustives . » Lee Foote , un écologiste de l’Université de l’Alberta,spécialiste sur les zones humides qui a travaillé avec l’industrie des sables bitumineux et conseillé le gouvernement de l’Alberta, sur les politiques de remise en état des zones humides , reconnaît que la remise en état a été fait jusqu’à présent ,davantage comme un spectacle public que de créer des écosystèmes viables . » L’état d’esprit est de jeter de grands dollars à l’ingénierie des zones humides,vers des créateurs qui sont verts, mais pas aussi fonctionnels que ce qu’il y avait dans le passé », dit Foote . » L’objectif principal est d’obtenir la licence sociale qui est nécessaire pour que ces entreprises puissent continuer à fonctionner,sans être déranger . » Bien que les responsables de Suncor estiment qu’il est trop tôt pour déterminer si leurs efforts de remise en état des terres seront couronnés de succès , ils sont optimistes que les marais tourbeux peuvent être conçus de nouveau . Les projets pilotes initiaux sont prometteurs , la compagnie dit . «Il est facile d’étiqueter quelque chose d’impossible qui n’a jamais été fait auparavant , et la construction d’un important que ça tombe dans cette catégorie », explique le porte-parole de Suncor, Kelli Stevens . » Mais nous essayons parce que nous pensions qu’il était important de le faire . Nous allons voir au cours de la phase de suivi du succès ou nous sommes rendu . Mais jusqu’à présent , le suivi depuis le début nous dit que nous sommes sur la bonne voie . » Les Plantes typiques – y compris les carex , de mousse , d’herbes et d’arbustes – ont été mis en place avec succès , elle note . Si la fen continue de soutenir les zones humides La formulation de la législation de la restauration est tellement vague qu’il ne parvient pas à tenir l’industrie responsable . plantes et suffisamment d’eau , et éventuellement s’accumule la tourbe , dit-elle, » ces projet pilote seront considérés comme un succès . » La question de la remise en état dans la région des sables bitumineux a été une source de débat depuis les années 1970 , lorsque le gouvernement de l’Alberta a investi 100 millions de dollars en créant la défunte Alberta Oil Sands,société de recherche et de technologie pour démarrer les sables bitumineux plus commerciaux et d’accélérer les développements .
Une problématique effrayante…
Même alors , les scientifiques impliqués dans la recherche nous ont averti que les » futures sites de sables bitumineux seront probablement construits sans connaissances suffisantes sur les effets possibles sur l’ air, l’eau et le sol de la campagne environnante , ou l’impact sur les différentes méthodes de mise en valeur des terres . » Ce qui a suivi montaient le côté des passifs environnementaux tels que les étangs géants des effluents , des paysages dénudés , et les populations de plantes en diminution et de la faune . Les gouvernements du Canada et de l’Alberta ont ignoré ces faits , jusqu’à ce que les populations autochtones vivant en aval des sables bitumineux ont commencé à exercer les droits issus de traités et de lancer des contestations judiciaires . Face à l’exposition juridique croissante , ainsi que les pressions publiques, le gouvernement de l’Alberta a défini des orientations de compensation des zones humides en 2007 ,afin de diriger les entreprises pour rétablir » une zone humide naturelle d’un écosystème naturel en fonctionnement dont les caractéristiques sont aussi proches que possible des conditions avant drainage ou autre modification . » Alors qu’elle semblait prometteur à l’époque, la formulation des lignes directrices se sont avérées tellement vague que presque tout le monde est d’accord , ils n’ont pas de définition juridique et donc ne parviennent pas à tenir l’industrie responsable . Au lieu de recréer les marais tourbeux , l’industrie a dans la plupart des cas modifiée les marais en question qui ne sont pas aussi biologiquement complexes . Avant la question des sables bitumineux,les entreprises pétrolières sont arrivées sur la scène :les marais tourbeux ont constitués pour au moins cinquante pour cent , et peut-être autant que des deux tiers des discussions sur l’environnement boréal de la région . Ces marais ont permis de supporter la vie d’une large gamme de plantes , y compris plusieurs des plus rares orchidées sauvages de l’ouest du Canada ; des centaines d’espèces d’oiseaux ;un nombre incalculable d’espèces d’insectes ; ainsi que toute une gamme de grands mammifères , y compris le caribou des bois , l’orignal , le loup , et le grizzli .
Les évaluations n’ont jamais été menées afin de calculer l’efficacité du travail incombant à la responsabilité des compagnies pétrolières polluantes,afin de remettre en état l’environnement dévasté . Jusqu’à il y a quelques années , afin de recréer les marais tourbeux qui jouent également un rôle écologique essentiel en filtrant l’eau et séquestrant d’énormes quantités de carbone dans le sol , on a pensé que tout cela pourrait être impossible . La restauration des tourbières exigerait de travailler sur les relations chimiques de l’eau et du sol qui ne se développent que lorsque l’eau souterraine s’écoule à travers les couches riches en nutriments de sphaigne et d’autres mousses qui se sont décomposés au fil des millénaires . Plutôt que d’essayer de recréer ce qu’il y avait dans le passé , l’industrie a embauché des « experts de remise en état » pour tenter de les remplacer par des forêts de montagne et des marais arbustifs capables de tolérer les sels , les métaux et les acides qui sont générés par les sables bitumineux et qui sont présents dans les sols perturbés et dans l’eau souterraine s’écoulant à travers eux. Ces marais peuvent bien paraître dans les images touristiques et les photos aériennes , et ils sont aussi capables de supporter des canards et autres oiseaux d’eau nicheurs . Mais ils n’ont pas la biodiversité d’un écosystème des tourbières et ne peuvent pas piéger le carbone presque aussi efficacement , disent les écologistes des zones humides . Ceci est particulièrement important parce que les changements de paysage causés par l’exploitation minière des sables bitumineux actuellement approuvés vont libérer de 11.400.000 à 47.300.000 tonnes de carbone , selon une étude réalisée par l’Université de Bayley et des collègues de l’Alberta . Ces changements permettront également de réduire la capacité des anciennes zones humides pour piéger le carbone de près de 7,2 millions de tonnes métriques par an . » Ces pertes n’ont pas encore été quantifiés », dit Bayley . » Ils doivent être inclus dans les estimations déjà élevés d’émissions de carbone que l’industrie des sables bitumineux est responsable. » Face à des préoccupations et des protestations grandissantes devant le développement des sables bitumineux , le gouvernement de l’Alberta exige que l’industrie devra récupérer plus de marais tourbeux . Mais étant donné que cela n’a pas été fait avant , le gouvernement doit se contenter pour le moment de voir ce qui peut être accompli à l’échelle pilote . Les coûts de remise en état des zones humides , dit Foote , sont élevés , avec des estimations les centaines de milliards de dollars. Vous ne pouvez pas recréer ce qui a pris des milliers d’années à se former, dit un scientifique . à 13 milliards de dollars, soit environ 6 pour cent des bénéfices nets générés par l’exploitation minière de ces sites. «Quand vous avez 300 milliards de dollars d’ infrastructures et un énorme pipeline de revenus provenant de cette région , les avantages sociaux provenant d’un espace relativement restreint de zones humides sont éclipsés , » dit Foote . «C’est pourquoi les zones humides continueront d’être poussé sur le côté et d’être mises en veilleuse . L’industrie pétrolière sanctifiée,bénite et mise sur un piédestal par nos politiciens véreux, passera beaucoup de temps et d’argent à essayer de concevoir quelque chose de semblable à ce qui était là dans le passé , mais il échouera parce que vous ne pouvez pas recréer ce qui prend des milliers d’ années à se former » .Jonathan Price,de l’ Université de Waterloo ,un hydrologue reconnu, fait partie d’un groupe de scientifiques de partout au Canada qui ont récemment reçu 6,7 millions de dollars de financement du gouvernement et de l’industrie à restaurer les terres des sables bitumineux sur la propriété de Suncor . Le plan de remise en état comprend même le camionnage dans la tourbe stockée , la construction d’un aquifère , en détournant l’eau , et la séparation physique des résidus de pétrole des décharges des marais ainsi que les contaminants ;c’est plus de 840 milliards de litres de sous-produits liquides toxiques qui sont actuellement détenus dans des réservoirs ouverts et aussi par filtration dans les eaux souterraines . Price reconnaît qu’il faudra au moins une décennie ou plus pour voir des résultats concrets et une durée de vie avant que quiconque puisse crier victoire . Il doute également que ce sera économiquement possible de le faire sur une grande échelle . Mais ne rien faire , prévient-il, n’est pas le moyen d’avancer . » L’ingénierie d’un paysage comme celui-ci nécessite une vaste gamme de disciplines intellectuelles et universitaires », dit Price. » Tenter de le faire vous fait apprécier combien complexe et précieux cet environnement est et combien il est difficile de le recréer . Mais le fait est que l’extraction des ressources est inévitable . Nous essayons de tirer le meilleur parti d’une situation difficile . » L’écologiste Brett Purdy a travaillé sur les sables bitumineux à leur remise en état pour le gouvernement de l’Alberta avant de s’installer à » Alberta Innovates – Solutions Energie and Environment » , un organisation de recherche financée par le gouvernement provincial . Avec le développement des sables bitumineux ,une Préoccupation croissante sur l’utilisation de l’eau et avec le développement des sables bitumineux , l’inquiétude croissante sur les questions touchant le développement massif des sables bitumineux du Canada ont longtemps été centrée sur les émissions de gaz à effet de serre . Maintenant il ya des préoccupations croissantes concernant les énormes volumes d’eau utilisés par l’industrie pétrolière et l’impact sur le vaste bassin du fleuve Mackenzie . Il suggère qu’il serait irréaliste de s’attendre à ce que les communautés végétales et animales similaires à celles trouvées sur les paysages non perturbées peuvent être établies sur tous les paysages récupérés. De l’avis de Purdy de l’avenir n’est pas sans rappeler celle adoptée par le personnage joué par Kevin Costner dans le domaine du cinéma des rêves : Si vous le construisez, dit Purdy , les plantes, les insectes et les animaux ,tout cela viendra, pourvu qu’il y ait suffisamment de résilience par les systèmes naturels . Ce ne sera pas la même que ce qu’elle était avant , reconnaît-il, mais ce sera un écosystème boréal viable . Bayley soutient que la Caisse de sécurité et de protection de l’environnement – créée il y a plusieurs années pour s’assurer que les sociétés de ressources puissent récupérer la terre des sables bitumineux – est insuffisante pour faire face aux engagements si une entreprise de sables bitumineux vient à manquer à ses obligations . Actuellement , le fonds contient $ 875 000 000 pour plus de 70 000 hectares de terres perturbées . Selon l’Institut Pembina , un organisme de surveillance de l’environnement et des services de consultation de l’industrie , il en coûterait plus de 15 milliards de dollars pour récupérer ces terres . » Qu’on le veuille ou pas , la dette de la remise en état est de plus en plus haute et cela va continuer à croître tant que les sociétés de sables bitumineux pétrolifères se mobilisent pour doubler la production », dit Bayley . «Si cela continue sans une politique de remise en état des zones humides de façon claire, nous aurons plus de 65 pour cent de moins de tourbières et très peu de vie végétale et animale qui existait là dans le passé . « On peut donc penser ,sans se tromper que nous nous dirigeons vers un environnement hostile pour toutes les formes de vie existantes actuellement…
Tout cela est entrepris afin de permettre à une petite élite,les 1% de la société ,en général,d’empocher plus de profits qui deviennent de plus en plus virtuels…donc inexistants.
Regardons maintenant le travail du groupe Enjeux Énergies:
LE PÉTROLE DES SABLES BITUMINEUX: UNE MATIÈRE D’EXPORTATION ET UN PÉRIL GRANDISSANT
Avec les sables bitumineux du Canada qui sont l’une des méthodes les plus polluantes pour produire de l’énergie,c’est une véritable invasion de l’Europe qui se prépare…et une aggravation des écosystèmes mondiaux.
Selon de nouveaux calculs publiés aujourd’hui le 6 mai 2014,par le Natural Resouces Defense Council (NRDC), les importations européennes de sables bitumineux pourraient passer de 4 000 barils par jour en 2012 à plus de 700 000 en 2020 (2). La conséquence serait une hausse des émissions dans les transports équivalente à une augmentation de six millions de voitures sur les routes européennes. Ce désastre pourrait être évité par une bonne application de la Directive sur la Qualité des carburants (3).
Du fait des pressions du Canada et des lobbies pétroliers, cette législation, votée en 2008, n’a toujours pas été mise en œuvre (4), alors qu’elle permettrait de lutter contre le changement climatique, freinant fortement les importations et donc la production des sources de carburants les plus polluantes, tels que les sables bitumineux, les schistes bitumineux et le charbon liquéfié.
Juliette Renaud, chargée de campagne sur les Industries extractives aux Amis de la Terre France commente : « La construction de nouveaux oléoducs au Canada et aux États-Unis va permettre aux producteurs de sables bitumineux de conquérir de nouveaux marchés, l’Europe en tête. Le Canada et les pétroliers ont utilisé toutes les armes possibles pour que l’Union européenne renonce à ses normes environnementales et ils ont apparemment réussi : avant même de la mettre en œuvre, la Commission prévoit déjà d’abandonner une législation-clé qui aurait au contraire freiné fortement les possibilités d’importation de ces carburants ultra-polluants ».
Dans son paquet énergie-climat, la Commission indique ainsi qu’elle ne considère pas approprié « d’établir de nouveaux objectifs pour (…) l’intensité carbone des carburants utilisés dans le secteur des transports » après 2020. Cette décision ne repose sur aucune analyse et ne prend pas en compte la potentielle arrivée massive de sables bitumineux sur le marché européen et l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre qui en découlera.
Selon les conclusions de l’étude de NRDC, si la FQD n’est pas bien appliquée et que de larges volumes de sables bitumineux arrivent en Europe, l’objectif de réductions des émissions fixé pour 2020 sera beaucoup plus difficile à atteindre : ces importations supplémentaires augmenteraient la moyenne de l’intensité carbone des carburants en Europe de 1,5 % d’ici à 2020, en sens inverse de la réduction recherchée de 6 %.
Atteindre tout de même cet objectif, qui est obligatoire dans la loi, va donc coûter plus cher. Ainsi, pour être en conformité avec l’objectif de 6 %, les fournisseurs vont devoir réaliser des réductions par d’autres biais plus coûteux : pour compenser l’augmentation des émissions causées par les sables bitumineux, ils vont sûrement choisir d’avoir recours à davantage d’agrocarburants, dont les émissions carbone continuent d’être sous-estimées par les règles européennes. Cela mettra par ailleurs une pression plus forte sur les terres, l’environnement, et la production alimentaire. Évalués à 4 milliards d’euros par an, ces coûts supplémentaires pourraient être évités par une bonne application de la FQD, incluant des valeurs d’intensité carbone différenciées pour toutes les sources de combustibles fossiles, y compris les sables bitumineux.
Juliette Renaud conclut : « L’Europe a besoin de diminuer l’impact des transports sur l’environnement et le climat de la manière la plus efficace possible. Ouvrir grand les portes aux sables bitumineux en Europe va augmenter les émissions, et non les réduire ! Combiné à l’augmentation consécutive des agrocarburants, c’est une catastrophe écologique et sociale qui nous attend… L’Europe doit obliger les fournisseurs à déclarer les sources de carburants qu’ils utilisent et les encourager à réduire leur impact climatique. ».
Par ailleurs Les Amis de la Terre rappellent que la voiture électrique n’est pas aujourd’hui une alternative soutenable et appellent la France et l’Union européenne à développer davantage de politiques favorisant les transports doux et collectifs.
Contact presse : Caroline Prak, Les Amis de la Terre France : 09 72 43 92 65 – 06 86 41 53 43
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La disparition accélérée des zones humides
Les perturbations cumulées, entre 1967 et 2006, par le développement de l’exploitation des sables bitumineux s’étendent sur une surface de 47’832 hectares (ha). En 2008, seul 13.6% de ces aires perturbées étaient considérées comme remises en état selon les critères des exploitants des sables bitumineux, mais à cause d’un manque de transparence et de critères réglementés, cette déclaration n’a pas été officiellement certifiée (Grant et al., 2008). Actuellement, seuls 0.2% (104 ha) des terres affectées par les opérations minières ont été formellement certifiées comme remise en état par le gouvernement de l’Alberta et conséquemment rendues au public. Toutefois, la parcelle concernée, connue sous le nom de Gateway Hill, présentait à l’origine les caractéristiques de zones humides de basse altitude. Pendant l’utilisation du site par la société Syncrude, du matériel issu de l’excavation de mort terrain y a été stocké. Lorsque la parcelle a été remise en état, elle était transformée en forêt de hautes terres vallonnée (Grant et al., 2008).
La remise en état des paysages, comme elle est actuellement proposée par les industries, laisse présager la reconstruction d’écosystèmes radicalement différents de leur état initial. Les plans actuels prévoient la création de forêts vallonnées sèches à la place des zones humides, comprenant un grand pourcentage de lacs (issus des bassins de rétention des déchets), mais n’envisagent pas la reconstruction de tourbières. Ces dernières nécessitent une période de plusieurs milliers d’années de conditions anaérobiques pour se former et se stabiliser en un stade mature stable et ne semblent donc pas pouvoir être reconstituées (Harris et al., 2007). On estime que, dans les décennies à venir, les opérations d’extraction des sables bitumineux auront converti et donc supprimé de manière irréversible presque 10% des régions humides (Grant et al., 2008 ; Woynillowicz et al., 2005).
Ces régions couvrent approximativement 40% de la forêt boréale de l’Alberta et remplissent d’importantes fonctions écologiques. En plus d’héberger une faune et une flore très spécifiques, les zones humides et les tourbières jouent le rôle d’éponges et de filtres. Elles régulent les flux hydriques de surface et des eaux souterraines en absorbant l’eau de la fonte des neiges au printemps et des orages en été ce qui permet de recharger les aquifères souterrains en périodes de sécheresse et de prévenir l’érosion du sol (Woynillowicz et al., 2005). Les zones humides constituent des écosystèmes complexes nécessitant d’être saturées en eau une partie de l’année. Les propriétés chimiques, les caractéristiques des connections hydrologiques, de stockage d’eau et de perméabilité du sol pour maintenir l’équilibre de l’écosystème sont fragiles et la reconstitution semble incertaine. Il n’existe actuellement pas de succès permettant de démontrer la possibilité de remettre en état ce type d’écosystème.
Augmentation de la demande et de la production canadienne.
(c) La remise en état des sols
Pour que les terrains affectés par l’exploitation des sables bitumineux puissent être rendus à la province de l’Alberta, la compagnie doit démontrer que le terrain présente « une capacité de sol équivalente » (« equivalent land capability ») ce qui signifie que : « la capacité du terrain à résister à diverses utilisations après la conservation et la remise en état est similaire à celle qui existait avant qu’une activité y ait été menée, mais que les utilisations individuelles des terres ne seront pas nécessairement identiques43 » La définition est étrangement sibylline et ne stipule pas de recréer l’écosystème d’avant la perturbation.
L’ « equivalent land capability» est actuellement mesurée à l’aide d’un document guide, le Land Capability Classification for Forest Ecosystems in the Oil Sands (LCCS). Le LCCS a été crée pour faciliter l’évaluation des capacités du sol des écosystèmes sylvestres de la région de la forêt boréale
Traduction libre à partir de l’anglais de la définition suivante : «the ability of the land to support various land uses after conservation and reclamation is similar to the ability that existed prior to an activity being conducted on the land, but that the individual land uses will not necessarily be identical» (Grant et al., 2008).
de l’Athabasca et des terrains remis en état (Grant et al., 2008). Ce document utilise indirectement des facteurs économiques et de production pour établir la classification des écosystèmes, et par là favorise la remise en état vers un écosystème propice à l’exploitation forestière (Cumulative Environmental Management Association, 2006). Ainsi les catégories de sol des zones humides et des tourbières sont faiblement classées, ce qui peut donner lieu à des situations perverses : en utilisant l’échelle de la LCCS, une société d’exploitation des sables bitumineux, ayant remplacé un terrain constitué de tourbière par une forêt sèche exploitable, pourrait prétendre avoir amélioré le terrain par rapport à son état antérieur à la perturbation (Hildebrand, 2008 ; Grant et al., 2008).
Les étapes générales de la remise en état des terrains sont : le nivellement des morts-terrains, le remplacement des sols, la revégétalisation et la gestion du paysage. La reconstruction des sols est une étape critique pour le succès du processus.
La qualité du sol reconstruit est déterminante pour la stabilité et la biodiversité de la flore et de la faune et nécessite que le climat, la topographie, les matériaux et les caractéristiques de drainage soient pris en compte (Cumulative Environmental Management Association, 2008). La surface des terrains à reconstruire est recouverte d’une couche de terre constituée d’un mélange tourbe-sol minéral récupérée d’aires dédiées à l’exploitation minière ou à partir de stocks. Si aucun mélange de tourbe-minéraux n’est disponible, 50-70 centimètres (cm) de matériau de sol sablonneux ou argileux peut être placé au-dessus des résidus de sables ou des morts-terrains appropriés. Depuis peu, de l’humus de forêt est utilisé comme source alternative de matière organique (McMillan et al., 2007). Les sols doivent respecter certains paramètres, tels l’humidité et les propriétés physiques et chimiques, identifiés par le manuel LCCS44 (Grant et al., 2008). Cependant, plusieurs études ont montré que les caractéristiques des sols remis en état et des sols naturels étaient significativement différentes. La compaction des sols par l’utilisation de grands véhicules pendant la remise en état provoque une augmentation de leur densité, alors que l’utilisation de matériaux minéraux alcalins mélangés à la matière organique élève leur pH. Enfin les sols remis en état sont plus humide et ont une température plus basse (McMillan et al., 2007).
En plus de la structure du sol, la vitesse de décomposition de la matière organique et la composition en microorganisme sont modifiées dans les sols remis en état. La biomasse et l’activité microbienne, responsables des cycles de l’azote et du carbone, se retrouvent diminuées même 20 ans après les opérations de restaurations. Il en va de même pour les champignons mycorhiziens (impliqués dans l’association symbiotique entre les hyphes des champignons et les racines de certaines plantes), dont l’absence pourrait se révéler un réel problème pour la forêt boréale, puisque ils sont nécessaires aux arbres de cet écosystème pour absorber les nutriments dont ils ont besoin (McMillan et al., 2007 ; Rowland et al., 2009).
Certains opérateurs des sables bitumineux (Imperial Oil Resources Ventured Limited, 2006) concluent que des profils physico-chimiques grossièrement similaires des sols naturels et des sols de terrains remis en état démontrent que l’ « equivalent land capability» a bien été atteinte. Or, la comparaison de la composition et de l’abondance des espèces végétales entre sites naturels et sites remis en état montre une très faible similarité. Même deux ans après la restauration, les sites reconstruits présentent moins d’arbustes et un nombre beaucoup plus élevé de graminées que dans les aires naturelles ayant des conditions d’humidité et de nutriments équivalentes (Grant et al., 2008). Ainsi des propriétés physiques et chimiques similaires ne confèrent pas la même capacité de propagation à la végétation native et ne permet pas d’obtenir un paysage dont la couverture et la composition végétales s’apparentent à celles d’avant la perturbation.
Il est important de noter que le LCCS encourage la reconstruction d’écosystèmes favorable à la production forestière.
Afin d’établir le stade climax (stade où les communautés de plantes sont stables et capables de se reproduire elle-même), les opérateurs comptent sur le modèle de succession de plantes (des groupes d’espèces sont naturellement remplacés par de nouvelles espèces). Or, la prédominance des espèces herbacées et la difficulté d’invasion naturelle par les arbres et arbustes, même 30 ans après la remise en état, semblent contredire le modèle et confirmer que la revégétalisation ne se déroule pas comme prévu (Grant et al., 2008).
En outre, l’établissement permanent d’espèces non-natives et d’espèces invasives constitue un grave problème dans ce procédé. Que l’introduction soit volontaire 1 comme c’est le cas pour l’orge, qui joue un rôle dans le contrôle de l’érosion 1 ou accidentelle 1 comme pour le laiteron des champs, l’épilobe à feuille étroite, le mélilot ou les crépides (Cumulative Environmental Management Association, 2008) 1 ces espèces entrent en compétition avec les espèces indigènes et inhibent l’établissement des arbres et arbustes. Dans certains cas, ces plantes dominent sur les autres et peuvent couvrir presque 100% de la surface d’un site récemment remis en état (Grant et al., 2008).
(d) La remise en état des bassins de résidus et la gestion des résidus toxiques
Le processus selon lequel les résidus toxiques et les bassins de rétention sont gérés semble également incertain à long terme. Actuellement, deux méthodes pour assainir les résidus fins, principalement générés par l’exploitation minière45, ont été approuvées et seront utilisées.
La première méthode consiste à solidifier les résidus aqueux. Cette étape permet de réduire le volume des résidus, de recycler une partie de l’eau emprisonnée, de traiter plus facilement les résidus consolidés et de remettre en état rapidement les bassins ayant servi à les stocker (CAPP, 2009). Différentes techniques sont possibles pour réaliser la déshydratation des résidus aqueux : l’ajout de différents agents chimiques (gypse, chaux ou polymères) qui favorisent l’agglomération des particules solides entre elles, la centrifugation, le séchage à l’air ou la dessiccation par cycles de gel/dégel en hiver (CAPP, 2009). Il est ensuite prévu qu’une partie des dépôts de résidus consolidés soient inclus dans le sol du terrain à restaurer. Les résidus consolidés posent effectivement moins de problèmes que les résidus liquides, même s’il existe de grandes incertitudes sur le comportement des composants toxiques associés (concentrations en sels élevés, présence d’acide naphténique, traces de métaux46) en présence d’eau (risque de déplacement par ruissellement et infiltration) et sur la façon dont ils affecteront la végétation (Grant et al., 2008).
La transformation de la mine en lac terminal (« end pit lake» ou EPL), lorsque tout le bitume économiquement récupérable a été extrait, constitue la deuxième méthode. Ces lacs servent aux opérateurs pour y entreposer des déchets, avant que les critères de qualité des eaux ne soient atteints. Lorsque les opérations minières prennent fin, les déchets produits par l’exploitation (résidus fins, résidus consolidés, sables pauvres en bitume et eaux utilisés dans les diverses opérations) sont entreposés au fond du lac. Bien qu’il soit encore impossible de dire si ces EPLs pourront accueillir un écosystème aquatique durable, ils constitueront néanmoins une caractéristique permanente du paysage remis en état. On estime que, d’ici soixante ans, au moins 25 EPLs verront le jour dans la région de la forêt boréale de l’Athabasca ( Figure 5).
1 Ce chiffre risque d’augmenter si le taux de croissance du développement des sables bitumineux reste élevé (Grant et al., 2008).
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Les oléoducs existants et prévus en Amérique du Nord.
Émissions atmosphériques et acidification des lacs
L’expansion rapide des sables bitumineux s’accompagne d’une émission de pollution
atmosphérique importante en Alberta. Les principaux contaminants atmosphériques (PCA)54
L’étude sismique du sous-sol est basée la transmission d’énergie acoustique dans le sol, et l’enregistrement des variations d’énergie transmises par les diverses formations géologiques. La source de l’énergie acoustique est généralement produite par la détonation de charges de dynamite dans un puits de forage. L’énergie retournée est enregistrée à l’aide de géophones. Le temps de parcours bidirectionnel mis par l’énergie acoustique permet d’élaborer un modèle assez fidèle du sous-sol. cf. Centre info-énergie,http://www.centreinfoenergie.com/silos/ET-CanEn01.asp
Jusqu’à peu, la largeur des lignes sismiques était de 6-8 mètres (Schneider and Dyer, 2006).
Criteria Air Contaminants (CACs), en anglais.
relâchés par l’industrie pétrolière et la combustion d’énergies fossiles comprennent les oxydes d’azote (NOx), le dioxyde de souffre (SO2), les composés organiques volatiles (COVs) et les particules fines (PM). Les émissions renferment également d’autre polluants toxiques, tels des métaux lourds, des hydrocarbures aromatiques polycycliques55 ou de l’ammoniaque. Ces polluants peuvent affecter la santé humaine et entraîner des affections des voies respiratoires supérieurs et des poumons, et certain COVs sont toxiques et carcinogènes. Actuellement 500 tonnes de COVs sont émis dans l’atmosphère par les opérations d’exploitation des sables bitumineux et par l’évaporation des COVs contenus dans les bassins de résidus (Woynillowicz et al., 2005).
Selon Pollution Watch56, l’Alberta a relâché dans l’air, en 2005, presque 1.1 milliards de kilogrammes de polluants toxiques et de PCA, représentant 27% de la pollution atmosphérique totale du Canada pour cette année (Pollution Watch, 2007).
Depuis les années 1990, l’industrie des sables bitumineux a réduit et continue de réduire le volume de polluants émis par baril de pétrole synthétique brut produit (c’est-à-dire l’intensité des émissions). Cependant lorsque l’économie croît plus vite que l’intensité des émissions ne diminue, les émissions augmentent. De plus malgré ces efforts, l’intensité des émissions de la production des sables bitumineux pour les polluants communs reste nettement supérieure à celle de la production de pétrole conventionnel (Hazewinkel et al., 2008 ; Woynillowicz et al., 2005).
Les activités d’extraction et de traitement des sables bitumineux dans la région de Fort McMurray ont généré, en 2006, approximativement 204 tonnes de SO2 par jour et 312 tonnes de NOx par jour57 (Deer Creek Energy Ltd., 2006). Ces deux contaminants sont connus pour les pluies et les dépôts acides qu’ils peuvent générer lorsqu’ils entrent en contact avec des gouttelettes d’eau présentes dans l’atmosphère. Les conséquences de l’acidification sur l’environnement sont : une altération du sol par dissolution et lavage des nutriments, une réduction de la vitesse de croissance des arbres et de la flore en général, et une altération des lacs et des étendues d’eau par la réduction de leur capacité de neutralisation.
L’étendue des aires actuellement affectées par les dépôts acides reste toutefois inconnue. La surveillance et les mesures sporadiques effectuées depuis 1999 par le programme RAMP n’apportent pas de résultats suffisants pour établir une tendance de l’étendue de l’acidification de la région (Hazewinkel et al., 2008). Il est pourtant indéniable que les apports de particules acides, dans un certain nombre de lacs du nord-est de l’Alberta, dépassent leur « capacité critique »58 (RAMP, 2010). Bien que l’analyse de la composition chimique des lacs en Alberta ne permette pas encore de mesurer une diminution du pH en lien avec les dépôts acides, on constate toutefois des changements écologiques rapides non incompatibles avec les apports atmosphériques industriels, qui résulteraient de processus biogéochimiques de tamponnage de l’acidité (Hazewinkel et al., 2008).
Au sujet des hydrocarbures aromatiques polycycliques, voir le chapitre 5.2.2. Consommation d’eau et impacts sur les systèmes aquatiques.
Les valeurs données par le NPRI sont toutefois plus faibles, car elles excluent les émissions des véhicules miniers.
La capacité critique représente la sensibilité d’un lac. Elle est définit comme la plus grande quantité de dépôt acide qu’un lac puisse supporter avant qu’il ne subisse des changements chimiques et biologiques à long terme.
4.2.5. Enjeux sociaux
La mise en valeur des sables bitumineux a été le déclencheur d’un développement économique sans précédant dans la région de Fort McMurray. La croissance extrêmement rapide des projets de développement a permis d’atteindre en 2004 l’objectif de production d’un million de barils par jour, censé être atteint en 2020. Cette industrie injecte dans l’économie plusieurs milliards et représentait, en 2007, 5.6% du PIB canadien. L’exploitation créé également 372’000 emplois, soit 2.2% de la population active (Talbot, 2009). Cependant, si le niveau élevé de production a généré un impact économique majeur pour la région et le Canada, il s’est traduit également par des bouleversements tout aussi importants sur le plan municipal et social.
(a) Répercussions sur les Premières Nations
La Municipalité régionale de Wood Buffalo qui héberge en grande partie les aires d’exploitation des sables bitumineux s’avère être un lieu de résidence important des populations autochtones ou Premières Nations59. Certaines sociétés comme Syncrude font un effort délibéré pour les prendre en considération et soutenir leur participation à l’industrie des sables bitumineux. Mais même si les Premières Nations ont réussi dans une certaine mesure à tirer profit de cette activité, notamment grâce aux nouvelles occasions d’emploi et d’affaires qui s’offrent, de nombreux résidents des ces collectivités continuent de vivre dans la pauvreté en dépit de la richesse considérable de la région. En outre, le développement de l’industrie des sables bitumineux occupent des segments de plus en plus vastes des territoires traditionnels des Premières Nations et endommagent les terrains et les écosystèmes dont ils tirent depuis toujours leur subsistance. La région est de plus en plus polluée et les habitants craignent les aliments issus de la chasse et de la pêche et l’eau de la rivière qu’ils avaient l’habitude de consommer (Comité permanent des ressources naturelles, 2007). Certains habitants de Fort Chipewyan, soutenus par des médecins, prétendent que le taux d’incidence de cancers est plus élevé dans le village, que de nouvelles formes de cancers rares sont diagnostiquées, et accusent la pollution déversée par les sociétés pétrolières d’en être responsable (Harkinson, 2008). Après des années de déni, les experts gouvernementaux ont reconnu, en 2009, le taux anormalement élevé de cancer. Ils tempèrent, toutefois, les résultats « fondés sur un petit nombre de cas » et concluent qu’un lien entre la pollution potentielle et des effets sur la santé ne peut pas encore être confirmé (Chen, 2009).
(b) Impacts sur le plan social
Le développement accéléré des sables bitumineux et l’arrivée massive d’ouvriers du pétrole ont eu un impact considérable sur la région et ont radicalement transformé la ville de Fort McMurray. L’agglomération a doublé de taille en quelques années. Le plan de développement municipal reste toutefois basé sur des prévisions qui ne tiennent pas compte du taux de croissance démographique actuel. Cette croissance trop rapide a engendré de nombreux problèmes sociaux et locaux. Sur 72 critères de mesure de la qualité de vie, 70 sont insuffisants (Woynillowicz, 2007). Les infrastructures locales et les services publics sont débordés et rien n’indique que la situation est en train de changer (Office national de l’énergie, 2006).
Le coût des loyers à Fort McMurray est le plus élevé du Canada et ceux de l’immobilier sont les plus hauts en Alberta. L’offre de nouveaux logements est considérablement ralentie par le manque de terrains et la pénurie de main-d’oeuvre dans le secteur de la construction. Le nombre de sansabri, gonflé par le coût exorbitant du logement est le plus élevé en Alberta (Comité permanent des ressources naturelles, 2007).
Le système de soins de santé est saturé et nécessite une augmentation du personnel, une nouvelle formule de financement et de nouvelles installations de soins. Par ailleurs la municipalité manque d’écoles, d’enseignants et de ressources pédagogiques, et les programmes, services et installations à vocation sociale ne répondent plus aux besoins actuels. La capacité de la municipalité à répondre aux besoins de base en infrastructures est depuis longtemps dépassée. Si aucune solution adéquate n’est proposée, cette situation pourrait mettre en péril la durabilité de l’exploitation des sables bitumineux (Comité permanent des ressources naturelles, 2007).
4.3. Impacts environnementaux globaux 4.3.1. Utilisation de gaz naturel
L’exploitation, l’extraction et la valorisation des sables bitumineux requièrent énormément d’énergie, actuellement fournie par un approvisionnement en gaz naturel important. Les projets de récupération in situ et d’exploitation minière intégrée consomment respectivement 34 mètres cubes et 20 mètres cubes de gaz naturel pour produire un baril de bitume60. Les besoins en gaz naturel du secteur sont approximativement de 25.5 millions de mètre cube par jours, soit 5% de la production du bassin sédimentaire de l’Ouest canadien. Ce qui représente environ 20% de la demande canadienne (Nikiforuk, 2009 ; Office national de l’énergie, 2009). Selon les prévisions, la consommation atteindra 60 millions de mètre cube par jour en 2015, soit près de 12 % de la production de gaz naturel, en supposant que la production de gaz se maintienne à 482 millions de mètres cubes par jour (Office national de l’énergie, 2009).
Les opérations d’extraction in situ reposent actuellement sur la production de grandes quantités de vapeur d’eau, destinées à fluidifier le bitume pour qu’il puisse être pompé à la surface, et nécessitent par conséquent un approvisionnement important en gaz naturel. Durant ces procédés, la quantité de vapeur qui doit être injectée pour récupérer une unité de volume de bitume, appelée rapport vapeur/pétrole, est le facteur critique qui détermine la consommation d’énergie et l’émissions de gaz à effet de serre associées. Ce rapport est une mesure de l’efficience des procédés de production. Une augmentation de ce rapport de 0.5 est approximativement équivalente à un volume additionnel de gaz naturel de 6 m3 par baril de bitume, responsable d’une émission additionnelle de 10 kilogrammes d’équivalent-CO2 par baril (kgCO2eq/bbl) (Charpentier et al., 2009 ; Office national de l’énergie, 2006). Bien que les compagnies tentent d’atteindre un rapport vapeur/pétrole de 2.5, la plupart des projets ont sous-estimé ce rapport et voient leur consommation de gaz naturel augmenter.
La hausse des prix de l’énergie, ces dernières années, a engendré une augmentation significative des coûts de production. Face à l’accroissement et à la volatilité des prix, les producteurs, soucieux de moins dépendre du gaz, continuent d’améliorer l’efficience énergétique des opérations et tentent d’explorer des solutions alternatives pour se procurer l’énergie et l’hydrogène nécessaires à l’exploitation (Levi, 2009).
En termes d’énergie, ces quantités sont équivalentes à un huitième et un quart de baril de pétrole, respectivement (Levi, 2009). Ce qui signifie qu’un baril de pétrole environ est consommé pour en produire quatre.
4.3.2. Émissions de gaz à effet de serre et objectifs de Kyoto
Le problème principal engendré par la consommation massive d’énergie fossile par l’industrie des sables bitumineux réside dans la controverse sur les émissions de gaz à effets de serre61 (GES) qui y sont associées. Le secteur des sables bitumineux et de l’industrie des énergies fossiles est le plus grand contributeur à la croissance des émissions de GES au Canada. Bien que l’intensité des émissions ait été fortement réduite par l’industrie62, cette dernière décennie, la rapidité et l’ampleur du développement ont largement annulé ces gains, en termes d’émissions.
En dépit du manque évident de transparence des compagnies pétrolières et de la difficulté de combiner les résultats de différentes études, Charpentier et al., (2009) ont regroupé et comparé les émissions de GES issus de divers types de production de pétrole ( Tableau ).
2L’analyse «well-towheel» – actuellement controversée, car la méthodologie utilisées est critiquée (Nikiforuk, 2009 ; Droitsch et al., 2010) – montre une différence faible entre les émissions de GES en fonction du moyen de production (exploitation minière et valorisation, extraction in situ et valorisation, in situ seulement, pétrole conventionnel). Ceci s’explique dans une premier temps, par la part considérable des émissions de GES due à l’utilisation des véhicules (combustion du carburant final), qui compte pour 60%-80% du total «well-to-wheel », et tend à diluer les différences entre les émissions dégagées au début du processus, et d’autre part, par le recours de plus en plus fréquent à la Récupération Assistée du Pétrole (RAP)63 qui entraîne une augmentation des émissions dans la production dite conventionnelle (Government of Canada, 2008b). Néanmoins, les émissions de GES à la production varient grandement selon l’origine du pétrole. La production issue des sables bitumineux (exploitation minière et valorisation, extraction in situ et valorisation) génère approximativement deux à trois fois plus de GES que la production conventionnelle (Charpentier et al., 2009 ; Government of Canada, 2008b ; Nikiforuk, 2009 ; Woynillowicz et al., 2005).
Tableau 2. Emissions de GES exprimées en équivalent-CO2 pour la production et l’utilisation de produits pétroliers en Alberta. Source : auteur, d’après Charpentier et al., 2009.
Le Canada est un des 38 pays industrialisés (pays de l’Annexe I) engagés par le Protocole de Kyoto à des objectifs individuels, légalement contraignants, de réduction ou de limitation de ses émissions de gaz à effet de serre. Les objectifs pour le Canada constituent une réduction totale d’émissions de GES, pour 2012, de 6% par rapport au niveau de 1990. Ainsi, pour respecter ses
engagements, les émissions totales en 2012 devraient se situer en dessous de 563 mégatonnes (Mt)64.
Les émissions globales de GES, au Canada, ont augmenté de 24%, de 1990 à 2008, ce qui porte les émissions globales à 734 Mt65, soit un dépassement de 30.4% par rapport aux engagements juridiques qu’a pris le Canada dans le cadre du protocole de Kyoto. L’industrie des énergies fossiles est responsable de 30% de cette augmentation et a augmenté ses émission, pour la même période, de 57% (Environment Canada, 2009 ; Government of Canada, 2008b). En 2004, 3% des émissions du Canada étaient issues du secteur des sables bitumineux. Actuellement, ce secteur représente 5% des émissions totales66 (37.2 Mt), et combiné à la production de gaz et de pétrole conventionnel, propulse l’Alberta à la tête des provinces canadiennes avec plus de 30% des émissions totales nationales de GES.
Il est maintenant évident que le Canada ne respectera pas ses engagements pris dans le cadre du Protocole de Kyoto. Et ceci, même en imaginant faire appel aux différents mécanismes de flexibilité prévus par le protocole (Footitt, 2007). Parmi les Etats s’étant engagés à réduire leurs émissions de GES, le Canada se positionne en troisième position des pays ayant les plus mauvais résultats par rapport aux engagements. Entre 1990 et 2004, le Canada est devenu le huitième plus grand émetteur de GES et a dépassé les Etats-Unis, qui affichent un meilleur bilan, en termes de croissance des émissions (Nikiforuk, 2009). Avec environ 0.5% de la population mondiale et approximativement 2% des émissions mondiales, le Canada s’est positionné parmi les plus grands émetteurs de GES per capita.
Après avoir rendu public le bilan des émissions, le gouvernement conservateur de Stephen Harper a été fortement critiqué, d’abord pour avoir mené une politique qui accorde une importance démesurée à l’industrie pétrolière et encourage le développement des sables bitumineux, et ensuite pour avoir remplacé le plan de réduction des GES, que les libéraux du gouvernement Paul Martin avaient mis en place, par des mesures incitatives légères (Francoeur, 2009). Pour justifier l’échec du contrôle des émissions, le Premier ministre Harper s’est défendu en déclarant qu’il était difficile de faire des progrès au Canada en l’absence d’un partenaire américain conciliant. Or ces derniers proposent un plan de relance qui contient bien plus de mesures destinées à encourager les investissements dans le développement d’énergies propres que le budget de Harper présenté fin janvier 2009 (Simpson, 2009).
Bien que les sables bitumineux ne puissent être tenu seuls pour responsable de la croissance des émissions canadiennes, il est évident que le développement de leur exploitation y a joué un rôle important. Les sables bitumineux sont responsables de 98% de la croissance de la production de pétrole entre 1990 et 2004 (Government of Canada, 2008b).
Avec la croissance de l’industrie bitumineuse, les projections prévoient que les émissions de GES issues du secteur atteindront 108 Mt, en 2020, soit un triplement des émissions par rapport à 2008 (Droitsch et al., 2010) ( Figure ).
17Les projections sont généralement basées sur la croissance des sables bitumineux et les intensités des émissions prévues. Si l’intensité des émissions a significativement été réduite par l’industrie (les opérations des sables bitumineux utilisaient du
Depuis 2004, la tendance à la croissance semble s’être atténuée et les émissions de GES du Canada, en 2008, ont subi une légère baisse par rapport au niveau de 2007. Cette baisse s’explique en partie par le ralentissement de la croissance économique qui a débuté en 2008.
charbon et du coke comme source d’énergie, alors que le gaz naturel est actuellement le carburant utilisé), il n’est pas prévu, à court et moyen terme, de réductions supplémentaires importantes. Elles n’ont d’ailleurs diminué que de 3%, entre 2004 et 2008 (Droitsch et al., 2010).
Figure ci-dessus. Emissions de GHG et prévisions des émissions jusqu’en 2020. Source : Droitsch et al., 2010.
Bien que la croissance du développement de l’exploitation des sables bitumineux concerne tant les opérations minières que l’exploitation in situ, il est attendu que cette dernière prédomine, en terme de production, à partir de 2017. Les résultats de diverses études au sujet des émissions de GES ont par ailleurs montré de manière consistante que la production in situ (91 kgCO2eq/bbl, sans valorisation) est responsable d’émissions de gaz à effet de serre plus importantes que la production minière (36 kgCO2eq/bbl, sans valorisation)67.
Le gouvernement du Canada, s’est tout de même engagé, pour 2020, à réduire les émissions de GES de 17% par rapport au niveau de 2005. Cet engagement a été inscrit dans l’Accord de Copenhague, avec l’avertissement que l’objectif sera aligné avec les objectifs des Etats-Unis et pourrait subir des ajustements.68 En outre, l’objectif visé n’est fixé dans aucune législation canadienne, et jusqu’à présent, le gouvernement fédéral n’a encore publié aucun plan pour y parvenir (Droitsch et al., 2010).
Le captage et stockage du carbone (CSC) que proposent certains experts, pourrait représenter un moyen de réduire les émissions futurs. Cependant, il est improbable que, dans les années à venir, cette technologie soit développée à un niveau suffisant pour exercer un effet sur les émissions comprises dans la seconde échéance prévue par le Protocole de Kyoto. Le CSC est une technologie relativement récente et beaucoup d’incertitudes demeurent quant aux coûts opérationnels et aux résultats escomptés (Footitt, 2007).
Si les émissions de gaz à effet de serre projetées par Environment Canada, selon le scénario business-as-usual, se confirment, elles atteindront, en 2020, un niveau supérieur par rapport à 2005 de 28%, l’expansion des sables bitumineux comptant pour presque la moitié de l’augmentation (Droitsch et al., 2010).
Il est estimé que les émissions de GES dégagés pendant les procédés de valorisation se situent entre 52 et 79 kgCO2eq par baril de bitume (Huot and Dyer, 2010).
LE CANADA ,UN PAYS CORROMPU PAR L’ARGENT DU PÉTROLE ADMINISTRÉ PAR DES IRRESPONSABLES
Le gouvernement fédéral
Le gouvernement du Canada est régulièrement la cible de critiques virulentes concernant l’exploitation des sables bitumineux. Depuis la victoire du Parti conservateur du Canada, aux élections fédérales de 2006, et l’élection de Stephen Harper en tant que Premier ministre, le pays semble avoir confirmé sa volonté de tirer profit de leur mise en valeur. Le parti conservateur au pouvoir est en effet largement favorable au développement de l’exploitation des sables bitumineux dans le but de faire du pays une « superpuissance » énergétique, au profit des grandes multinationales et du voisin américain (Raoul, 2010 ; Talbot, 2009). Avec la réduction du budget consacré au plan canadien de lutte contre les changements climatiques et le prolongement de l’allègement fiscal consenti aux promoteurs de l’industrie bitumineuse, le gouvernement est considéré comme allant à l’encontre de la protection de l’environnement.
En mars 2009, la publication, par le National Geographic, d’un reportage accablant sur les effets de l’exploitation des sables bitumineux a fait réagir la classe politique à Ottawa et à Edmonton. Le journal compte plus de 50 millions de lecteurs et est traduit en 32 langues. Conscients de l’effet dévastateur que pouvait avoir l’article sur la réputation du pays, les gouvernements fédéral et provincial, et l’Association Canadienne des Producteurs de Pétrole se sont empressés de se défendre face aux accusations de l’article qui qualifie les usines de traitement de pétrole de « sombres » et « sataniques » (Kunzig and Essick, 2009 ; Colyer, 2009). Les chefs des partis de l’opposition en ont profités pour accuser publiquement le gouvernement conservateur de n’avoir rien fait pour améliorer la performance environnementale des sables bitumineux.
Soutenu par le gouvernement de la province de l’Alberta, de tradition conservatrice, le Premier ministre, qui s’est toujours montré sceptique sur les résultats scientifiques relatifs au réchauffement climatique (Francoeur, 2004), a engagé le pays dans une économie basée sur les énergies non-renouvelables et dans un laxisme environnemental manifeste (Nature, 2008). En outre, il semble ignorer l’opposition croissante de l’opinion publique, mondiale, nationale et même de la province de l’Alberta, où selon un sondage publié par le Pembina Institue, 71% de la population interrogée estiment qu’un moratoire sur les approbations des nouveaux projets est nécessaire jusqu’à ce que les problèmes environnementaux soient résolus (Dyer, 2007).
La croissance économique, symbolisée par la variable exogène sans rétroaction, constitue le moteur du système. Elle ne représente donc pas un facteur susceptible d’être modifié dans une optique de réduction des impacts environnementaux. On constate qu’il existe bien des boucles négatives (de contrôle) qui pourraient intervenir dans la réduction de ces impacts. Elles sont toutefois encore trop faibles pour pouvoir facilement contrecarrer les boucles positives entraînées par la rentabilité de l’exploitation. Le dilemme économie/environnement pourrait être solutionné par le renforcement de ces deux boucles de rétroaction négative, à savoir :
Rechercher des substituts au pétrole
La recherche de solutions alternatives au pétrole et notamment de développement des énergies renouvelables est en plein essor et constitue un secteur dans lequel les investissements augmentent. Cependant, tant que le prix du brut sur le marché n’aura pas atteint un seuil dissuasif et tant que la menace de l’épuisement des réserves pétrolières ne se sera pas matérialisée, les investissements consentis resteront faibles en comparaison à ceux du secteur pétrolier.
Développer des technologies moins polluantes et établir des plans de gestion environnementale
La protection de l’environnement et le maintien d’un contrôle sur le développement de l’exploitation dépendent de l’établissement de politiques de gestion de l’environnement et de l’adoption de nouvelles lois et de leur application. Néanmoins, au vu du soutien inconditionnel que portent les gouvernements de l’Alberta et du Canada à cette source de profit, il est peu probable que des changements législatifs importants voient le jour dans les années à venir.
Malgré ces perspectives modestes, il est surtout nécessaire de rappeler que l’exploitation et la mise en valeur des sables bitumineux relèvent d’une entreprise colossale ayant peu d’équivalents dans l’Histoire industrielle récente. Les impacts présents et futurs qu’exerce un processus aussi rapide et ambitieux sur la biosphère sont à l’image de cette démesure. Peu connus, imprévisibles, et quasiment absents des processus décisionnels, ils représentent l’épée de Damoclès qui menace un marché déjà fortement corrompu et critiqué. Le fait qu’un tel projet puisse outrepasser les barrières qui, ailleurs, canalisent les excès potentiels, souligne bien la puissance de son moteur : la demande énergétique insatiable de notre modèle de société moderne occidentale à laquelle il est impossible de répondre autrement que dans l’urgence et la brutalité, générant une source de profits capables de corrompre n’importe quelle structure gouvernementale.
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(2) Le nouveau rapport du NRDC montre que les importations de sables bitumineux du Canada représenteront entre 5,3% et 6,7% de la consommation européenne d’essence en 2020, à cause des nouveaux oléoducs qui sont prévus ou déjà en train d’être construits aux États-Unis et au Canada. L’étude d’impact de la Commission européenne avait originellement prévu que les importations de sables bitumineux du Canada ne représenteraient que 0,2% en 2020.
(4) En octobre 2011, la Commission européenne a publié une proposition de mesures de mise en œuvre de la FQD, que les États-membres devaient ratifier. Après un vote des États-membres en février 2012, qui a aboutit à un blocage, et sous la pression des lobbies, la Commission a décidé d’entreprendre de nouvelles études d’impact, qui pourraient l’amener à apporter des modifications à sa proposition de 2011. Les résultats de ces études étaient attendus pour juin 2013 mais n’ont toujours pas été publiés par la Commission.
« Selon une étude financée par la Nasa, la question n’a rien de théorique: notre civilisation serait condamnée à un effondrement total. Cette mise en garde ne vient pas d’un Nostradamus des temps modernes, mais d’un groupe de scientifiques qui ont utilisé un mode de recherche original: les enseignements de l’Histoire.
Le site du Guardian rapporte que des sociologues et des naturalistes ont développé un nouveau modèle montrant comment « une tempête parfaite » pourrait détruire la civilisation actuelle.
Notre civilisation aurait une date d’expiration…
Cette nouvelle étude sponsorisée par le Goddard Space Flight Center met en lumière la manière dont l’exploitation des ressources et l’inégale distribution des richesses mènera » dans quelques décennies » à un effondrement de notre système économique. »…
Une étude de la Nasa met en
garde contre la chute de
l’Empire occidental
Selon une étude financée par la Nasa, la question n’a rien de théorique: notre civilisation serait condamnée à un effondrement total. Cette mise en garde ne vient pas d’un Nostradamus des temps modernes, mais d’un groupe de scientifiques qui ont utilisé un mode de recherche original: les enseignements de l’Histoire.
Le site du Guardian rapporte que des sociologues et des naturalistes ont développé un nouveau modèle montrant comment « une tempête parfaite » pourrait détruire la civilisation actuelle.
Cette nouvelle étude sponsorisée par le Goddard Space Flight Center met en lumière la manière dont l’exploitation des ressources et l’inégale distribution des richesses mènera » dans quelques décennies » à un effondrement de notre système économique.
Toutes les civilisations finissent par disparaître
L’étude réunit des données historiques montrant que la disparition des civilisations est un phénomène récurrent. Les empires romain et mésopotamien en sont deux exemples « récents« .
Pour arriver à ce constat, l’étude repose sur un nouveau modèle de disciplines croisées, baptisé Handy (Human And Nature DYnamical). L’étude est conduite par le mathématicien Safa Motesharri de la National Science Foundation des Etats–Unis. Preuve de sa crédibilité, l’étude basée sur ce modèle Handy aurait été publiée par le très sérieux Elsevier journal Ecological Economics.
Des facteurs convergents qui conditionnent le désastre
Le fait que toute civilisation est appelée à disparaître un jour pose question sur la « durabilité « de la civilisation moderne. En étudiant la dynamique « nature-humanité » des civilisations englouties, le projet scientifique se penche sur les facteurs communs qui pourraient expliquer ces effondrements. Et ces critères déterminant au cours de l’histoire sont principalement la population, le climat, l’eau, l’agricultureet l’énergie.
Ces facteurs mèneraient au désastre lorsqu’ils convergent pour générer deux fonctions sociales essentielles: « La rareté des ressources provoquée par la pression exercée sur l’écologie et la stratification économique entre riches et pauvres ont toujours joué un rôle central dans le processus d’effondrement. Du moins au cours des cinq mille dernières années« .
En général, relève l’étude, la stratification sociale riche/pauvre mène à la surconsommation des uns, les autres étant condamnés à survivre. Et l’apport des technologies n’y changerait rien, au contraire: « Les changements technologiques augmentent l’efficacité des ressources, mais aussi la surconsommation«
Les augmentations de productivité dans l’agriculture et l’industrie au cours des deux derniers siècles ont débouché, dit l’étude, sur une augmentation de production des ressources sans profiter à l’ensemble de la population.
Safa Motesharri et ses collègues estiment que le premier scénario possible pour notre civilisation est la réduction, par la famine, des populations pauvres. Dans ce cas, la destruction de notre monde ne serait donc pas due à des raisons climatiques, mais à la disparition des travailleurs.
Le second scénario catastrophe repose sur la surconsommation des ressources qui entraînerait un déclin des populations pauvres, suivie par celui, décalé dans le temps, des populations riches.
Dans ces deux scénarios peu enthousiasmants, les élites sont protégées dans un premier temps contre les conséquences de l’effondrement de l’environnement. C’est précisément cette inconscience des élites qui aurait entraîné la disparition des empires romain et Maya.
La conclusion des scientifiques est qu’il existe deux façons d’éviter le crash: d’abord réduire les inégalités économiques pour assurer une distribution plus juste des ressources. Et réduire dans le même temps la consommation par la diminution de l’usage des ressources non renouvelables et par la réduction de la croissance de la population.
Le modèle Handy financé par la Nasa se veut une mise en garde et une alarme à destination des gouvernements, des entreprises et des consommateurs pour qu’ils réalisent que le « business as usual » n’est pas tenable et que des mesures urgentes doivent être prises.
Et cette enquête n’est pas unique. D’autres ont également mis en avant les risques que représente la convergence temporelle des crises en matière d’alimentation, d’eau et d’énergie. Et ces études évoquent un danger à court terme: d’ici moins de 15 ans.
After independent reports of radiation levels skyrocketing on the beach in California and doubling from snowfall, officials reproduced the results but dismissed any link to Fukushima and suggested “red-painted disposable eating utensils” were the likely cause. Seriously?
Des employés de la centrale Dai-Chi,en costumes de travail.
La méga crise de Fukushima continue à hanter la planète Terre sur une base quotidienne avec des barrages de retombées radioactives qui ont totalement infiltré notre approvisionnement alimentaire international dans l’océan Pacifique . Mais au lieu de nous alerter sur cette réalité et nous aider à nous préparer à ce qui s’en vient , les gouvernements japonais et des États-Unis d’Amérique ont choisi d’ignorer et de minimiser les effets dévastateurs de Fukushima afin de faire semblant que tout va bien .
Les fonctionnaires du CNRC visitent le complexe de Fukushima Dai -ichi .
Et en retour , bien sûr , le résultat est la contamination nucléaire continue et incontrôlée de la planète – et c’est de pire en pire. Examinons un certain nombre de faits troublants concernant la profondeur de l’ émission croissante de radiations ,provenant de Fukushima , les étapes d’avancement de la crise , la gestion qui se fout carrément de la catastrophe, et bien sûr comment cela nous affecte sur une base quotidienne.
1 . Les relevés d’augmentation du rayonnement radioactif continuent de briser des records àFukushima :
L’un des mensonges les plus absurdes formulées par TEPCO ( Tokyo Electric Power Co. ) et soutenu par le gouvernement est la notion que Fukushima a vraiment rien à craindre. En fait, l’incident a été classé comme une « anomalie de niveau 1 » avant il a été révélé que les niveaux de radiation ont été vertigineuse vers de nouveaux sommets comme récemment le 4ème jour de Septembre 2013. Et c’est cette même révélation ,en Septembre dernier qui a forcé l’ Autorité de régulation nucléaire ( NRA) de reconnaître cette réalité et changer la classification de la catastrophe de Fukushima au niveau 3 » incident grave » .
Les niveaux de rayonnement étaient assez élevées pour tuer un homme sans défense en quelques heures.
2 . Les Exploitants d’installations ont falsifiés les relevés de rayonnement
Le cœur même de la chronologie de catastrophe de Fukushima qui a été régurgité par les médias et les organismes gouvernementaux semblables reposait presque exclusivement sur les informations fournies par les exploitants d’installations TEPCO – une entreprise qui est maintenant sur le disque pour avoir menti à la population du monde de manière importante. Et il n’y avait aucun signe qu’ils finiraient par dire la vérité à moins de contrainte. Il a fallu attendre une enquête indépendante qui a révélé les niveaux réels de rayonnement libéré de l’usine (environ 2 1/2 fois plus que TEPCO pourrait même admettre ) que TEPCO a dû aller sur le dossier et indiquer que les niveaux de radiation qu’ils ils sortaient étaient en effet beaucoup plus faible que la réalité.
Nous pouvons seulement imaginer quoi d’autre ils ont falsifiés là-dessus.
3 .L’eau radioactive (bourrée de césium -137) a été principalement drainée dans l’océan Pacifique
L’enquête indépendante sur les niveaux de radiation de Fukushima a non seulement été exposé aux mensonges de TEPCO concernant l’ explosion de rayonnement à l’usine, mais que près de 78% de la teneur en césium 137 libéré par la centrale a été rejetée dans l’océan Pacifique . L’usine dispose désormais que les trois effondrements des réacteurs de la centrale de Fukushima Daiichi ont libérés environ 900.000 terabecquerels de substances radioactives . Environ 20% est tombé en terre japonaise , 2% quelque part sur la terre à l’extérieur du pays, et un énorme 78% restant est soupçonné d’avoir rejoint l’océan Pacifique.
Pendant ce temps , la pêche continue d’opérer et les gouvernements continuent de prétendre que rien n’a mal tourné. Et dans le même temps , les grands médias ( les médias mourants qui continue à perdre des cotes de confiance selon les principaux sondages Gallup ) poussent la propagande que Fukushima n’est rien du tout pour s’inquiéter – il suffit de garder les fruits de mer manger du Japon et ne me dérange pas le fait que les niveaux de rayonnement sont toujours des attaques massives . Et certainement que cela ne dérange pas qu’on note » limites acceptables « au niveau d’irradiation dans votre alimentation.
La réponse est claire : exposer cette information et l’incitation à une vérification de la réalité à travers la planète est essentielle pour forcer effectivement la mise en place pour répondre à Fukushima. Malheureusement, il semble encore une fois que nous sommes tenus de nous débrouiller par nous-mêmes, à un niveau de survie jusqu’à ce que nous puissions atteindre le point où le public en aura vraiment eu assez.
Anthony Gucciardi, après avoir parlé avec les meilleurs médecins et la création de ce qui est maintenant un site de santé naturel supérieur à travers le monde , a fait équipe avec l’expert,le Dr. Edward reconnu internationalement pour créer ce qui est aujourd’hui la seule forme d’iode acceptable et utilisable . Une forme d’iode que les médecins ont été en mesure d’utiliser pendant des années puisque nous avons vu l’élimination progressive et volontaire de l’iode à partir de l’approvisionnement alimentaire au sens large du terme.
Il est essentiel de passer le mot sur la profondeur de la dévastation liée à Fukushima avant que nous voyons encore des niveaux élevés de radiations pénétrer dans la biosphère par la mauvaise gestion et des « blackout médiatiques » autour de l’événement,tout cela au nom du gouvernement .
(Source: Infowars)
Petit conseil de la fin: achetez-vous un compteur Geiger avant d’aller à la poissonnerie!
La carte des dangers grandissants dus à la pollution environnementale en Russie et en Asie Centrale:un véritable baril de poudre.
La course aux armements qui a caractérisé la Guerre froide a occulté toute préoccupation environnementale (et pas seulement en Union soviétique comme en témoignent les essais nucléaires américains sur l’atoll de Bikini). Moscou a développé et produit en un demi-siècle une quantité considérable d’armes nucléaires, chimiques et bactériologiques. Or, la chute de l’URSS en 1991 et la désorganisation qui s’en est suivie a laissé un grand nombre d’unités de production et de dépôts à l’abandon, sans protection ni décontamination, notamment hors des frontières russes. Ceci par manque de moyens financiers mais également par pénurie de compétences techniques, les experts russes ayant rejoint la mère-patrie.
La politique de « glasnost » (transparence) lancée par le président soviétique, Mikhaïl Gorbatchev, à la fin des années 1980 a révélé des informations inquiétantes sur les pratiques russes, notamment dans le domaine nucléaire, et sur leurs conséquences sur l’environnement : graves accidents dans des centrales et à bord de vaisseaux nucléaires, réseau de villes secrètes dédiées à la fabrication d’armes, immersion ou enfouissement de déchets sans contrôle… C’est sur ce secteur de l’héritage environnemental soviétique que la communauté internationale, qui se sentait directement menacée par les risques de contamination nucléaire à ses frontières, s’est le plus mobilisée au cours des années 1990. Dans les premières années qui ont suivi la fin de l’Union soviétique, elle a en particulier consacré ses efforts à aider les Nouveaux Etats indépendants à se «dénucléariser».
Le cimetière des sous-marins soviétiques négligés de Mourmanks.
Cimetières de sous-marins nucléaires en Russie
L’Union soviétique avait construit au total 247 sous-marins nucléaires et cinq navires de guerre à propulsion nucléaire. Les deux tiers étaient affectés à la Flotte du Nord, devenue ainsi du temps de l’Union soviétique la plus grosse flotte nucléaire du monde, et un tiers à la Flotte du Pacifique.
192 sous-marins ont été désarmés (dont 116 pour la Flotte du Nord et 76 pour la Flotte du Pacifique), mais seulement 91 d’entre eux ont été démantelés (c’est à dire notamment délestés de leur moteur, et parfois de leur combustible nucléaire).
Les autres, soit 71 unités, attendent leur démantèlement, conservant à bord propulseurs et résidus de combustible nucléaires (chiffres 2004). Ils contiendraient 30 fois la quantité de combustible nucléaire du réacteur n°4 de la centrale de Tchernobyl lorsqu’il a explosé en 1986.
Ce que vous voyez est tout simplement le plus grand sous-marin nucléaire du monde. Il est russe, construit à six exemplaires du temps de la Guerre froide, dont quatre pourrissent dans le cimetière hyper pollué de Mourmansk. Son nom de code est Typhoon (nom russe : Requin). • C’est un énorme bâtiment de 172 m de long, 19 de haut, 24 de large, d’un poids moyen supérieur à 25 000 tonnes en plongée. Précision technique, sa vitesse ne dépasserait pas 20 nœuds en plongée (pas très rapide), mais il serait totalement silencieux… La première image (l’arrière du monstre durant sa construction) montre le gouvernail de direction et les hélices, mais surtout les minuscules soldats qui doivent bien dépasser 1,80 m ! Ils donnent l’échelle… Hallucinant ! La seconde image confirme ce gigantisme inégalé à ma connaissance. • Autre détail valant son pesant d’uranium, la propulsion est évidemment nucléaire ; sa force de frappe (également nucléaire) de 20 missiles de dix têtes chacun (donc 200 objectifs possibles) représenterait au total 1 400 fois Hiroshima ! Vous avez bien lu : 1400! Bref, cette ultra-bombe, qui fait honneur au génie humain, croise peut-être au large de nos plages vacancières. Mais rassurez-vous, il voyage sous l’eau, vous ne le verrez pas
Mourmansk
La Flotte du Nord est répartie sur cinq bases navales dans la péninsule de Kola (située entre le mer de Barents et la mer Blanche). La plus importante, Mourmansk, est également un centre de production de sous-marins nucléaires. En dépit d’une aide étrangère importante, notamment américaine et norvégienne, les infrastructures pour démanteler les navires et surtout stocker leurs déchets restent insuffisantes. La construction d’une unité régionale de démantèlement est en cours dans la baie de Saïda (projet russo-allemand pour le stockage à long terme de 120 réacteurs). Elle sera opérationnelle en décembre 2008 mais ne résoudra pas la question du stockage du combustible, qui demeure la plus épineuse à résoudre, surtout lorsqu’il s’agit de combustible liquide.
En juin 2007, la fondation norvégienne pour la protection de l’environnement Bellona a lancé un appel au président russe, Vladimir Poutine, à propos des risques d’explosion nucléaire spontanée sur le plus grand site d’Europe pour le stockage de déchets radioactifs et de combustible radioactif usagé, situé à 100 km de Mourmansk et à seulement 45 km de la frontière russo-norvégienne, dans la baie d’Andreïeva. Selon un rapport d’experts et de scientifiques russes, un accident de ce type pourrait répandre dans l’atmosphère pas moins de 20 millions de curies.
Océan Pacifique
La Flotte du Pacifique, quant à elle, se trouve dans une situation encore plus défavorable : les sous-marins désaffectés sont disséminés le long de la côte, parfois à plus de 1 000 km de la plus proche installation de démantèlement. Le principal problème réside dans le remorquage de ces navires vers les chantiers, car ils sont généralement en très mauvais état. Le Japon, directement concerné par les risques de pollution dans cette zone, est le principal bailleur de fonds de ces opérations.
Océan Arctique
Autre risque de contamination, les vingt réacteurs de sous-marins nucléaires et le réacteur de brise-glace qui auraient été immergés depuis 1965 dans l’océan Arctique, au Nord de la Sibérie orientale. Selon certaines estimations, les déchets de la mer de Kara représenteraient les deux tiers de tous les matériaux nucléaires immergés dans le monde.
Le polygone d’essais nucléaires de Semipalatinsk au Kazakhstan
Le polygone de Semipalatinsk est le premier et l’un des principaux sites atomiques soviétiques. Entre 1949 et 1989, l’Union soviétique y fit exploser un total de 468 bombes atomiques dont 125 dans l’atmosphère et 343 sous-terre. Le site, qui s’étend sur 18 540 km2, a été fermé en 1991 par les autorités kazakhes, mais il n’est pas clos et les habitants des villages voisins y envoient paître leurs troupeaux. En 1997, l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique) a confirmé que le site présentait de graves risques pour la santé publique. En effet, et selon plusieurs études concordantes, la proportion de personnes atteintes, notamment de cancers et de maladies mentales, dans les zones proches du polygone serait de 35 % supérieure à la moyenne du Kazakhstan.
Dans le cadre d’un programme d’assainissement de Semipalatinsk, coordonné par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), l’OTAN a lancé en 2000 le projet SEMIRAD destiné à évaluer le niveau de contamination aux abords de la zone d’essais.
D’autres risques de contamination radioactive…
La production d’uranium et le stockage de déchets nucléaires ont engendré d’importants risques de contamination radioactive. Celle-ci touche plusieurs régions de Russie et d’Asie centrale. Par exemple, le lac Karatchaï qui borde le complexe industriel Mayak près de Tcheliabinsk dans l’Oural témoigne de la négligence passée de l’industrie nucléaire. Il est considéré actuellement comme l’un des endroits les plus pollués au monde. Les déchets nucléaires immergés dans le plan d’eau totaliserait 120 millions de curies, avec des quantités de strontium-90 et de cesium-137 sept fois supérieures à celles relâchées par l’explosion de Tchernobyl. Les déchets de 50 années de production, de traitement et de stockage d’uranium s’y trouvent en effet entreposés.
Un sous-marin nucléaire dans le port de Roslyakovo près de Mourmansk dans la péninsule de Kola.
Que fait la communauté internationale ?
C’est dans le domaine du nucléaire militaire que la communauté internationale s’est le plus mobilisée. La Russie a d’ailleurs fait appel à elle, du moins pour l’aider à décontaminer la région Nord-Ouest. Toutefois, les sommes en jeu sont tellement importantes qu’il faudra attendre encore de longues années avant d’espérer aboutir à un résultat satisfaisant.
A titre d’exemple, la fondation Bellona a évalué le coût du démantèlement, de la sécurisation des dépôts et de la réhabilitation complète des sites à 1,6 milliard de dollars pour la région de Mourmansk et 845 millions pour celle de Tchéliabinsk.
En 2002, les pays du G8 (Groupe des huit principaux pays industrialisés) ont lancé le Programme de partenariat global contre la prolifération des armes de destruction massive et se sont engagés sur une somme totale de 20 milliards de dollars. Ce programme s’est élargi depuis à l’Union européenne et à treize autres pays. Cependant, malgré ces efforts, on considère que dans les pays de la CEI, seuls la moitié environ des bâtiments contenant des matériaux radioactifs sont dotés d’équipements de sécurité (clôtures, caméras de surveillance et instruments pour surveiller la radioactivité).
L’Union européenne agit pour sa part au sein du Partenariat pour l’environnement dans le cadre de la dimension septentrionale (NDEP) qui s’inscrit dans la Dimension septentrionale, initiative lancée par l’UE en 1999. Le NDEP qui réunit la Commission européenne, la Russie, la BERD, la Banque européenne d’investissement (BEI), la Banque nordique d’investissement (NIB) et la Banque mondiale, est largement soutenu, par les États membres de l’UE et la Norvège. Il est alimenté par un Fonds de soutien géré par la BERD.
Pour coordonner la multiplicité des projets d’aide, l’Agence fédérale pour l’énergie atomique russe (Rosatom) a élaboré un Plan stratégique pour la Russie du Nord-Ouest, dont la seconde phase s’est achèvé en août 2007. Cependant on lui reproche de peu se soucier des intérêts des populations. Par ailleurs, certaines ONG dénoncent un effet pervers de l’aide qui permettrait à la Russie de maintenir une industrie nucléaire obsolète, notamment grâce au retraitement du combustible à usage militaire en combustible pour les centrales.
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Un sous-marin soviétique échoué tout près de la rive ,en mer Baltique.
Les accidents de sous-marins nucléaires soviétiques:
– 30 août 2003: K159 – 9 morts – Naufrage à 5,5 km de l’île Kildine (nord-ouest) en mer de Barents alors que le sous-marin retiré du service en 1989 était remorqué vers un port où l’y attendait sa destruction.
– 12 août 2000: K141 Koursk – 118 morts – A coulé en mer de Barents par une profondeur de 150 mètres à une centaine de kilomètres des côtes de la péninsule de Kola, à proximité de Mourmansk. Renfloué en juin 2001.
– 29 janvier 2000: Un sous-marin nucléaire refait surface en pleine tempête dans la mer de Barentz en raison de l’ouverture accidentelle d’un sas à cordages. 2 morts.
– 29 mai 92: Explosion (?) à bord d’un sous-marin russe de la flotte du Nord. 1 morts et 4 blessés.
– 6 octobre 1986: K219 Yankee 1 – 4 morts – Explosion dans un tube de lancement (Incendie) coule à 600 miles au nord-est des bermudes à près de 5000 mètres.
– 10 août 1985 : K- 314, project 671, Explosion du réacteur nucléaire lors de sa recharge dans la baie de Chazhma, région de Primorye près de Vladivostok. Dix hommes d’équipage meurent sur le coup. Pendant l’accident, puis la liquidation 260 à 290 personnes sont irradiées, irradiation aiguë pour 39 personnes, la maladie du rayonnement est développée par 10 personnes. Plus de 100 000 curies de radioactivité furent mesurés alentour et il fallut plus de deux heures pour éteindre l’incendie. Un vaste secteur reste non dépollué et est toujours ouvert aux activités humaines. Les 2 000 habitants de la baie n’ont jamais été évacués. Le sous-marin et ses matériaux radioactifs reposent toujours au fond de la baie, sous plusieurs mètres de sédiments.
– 18 juin 1984: Echo 1 – 13 morts – Incencie lors d’une patrouille.
– 24 Juin 1983: K429 Charlie 2 – De 2 à 17 morts – Explosion et incendie, a coulé dans la baie de Kracheninnikov lors d’une opération d’équilibrage. Le navire est récupéré quelques semaines plus tard.
– 8 avril 1982: K123 – Pas de victimes – Destruction du circuit primaire – Les réparations ont durée 9 ans.
– 24 octobre 1981: S-178 classe Whisky – 32 morts – Collision près de Vladivostok.
– 30 novembre 1980: K222 – Pas de victimes – Mise en route incontrôlée d’un réacteur, destruction du circuit primaire.
– 28 décembre 1978: K171 Delta – 3 morts – Panne d’un réacteur et comportement inadéquat de l’équipage.
– 2 septembre 1978: K451 Yankee 1 – Pas de victimes – Incendie dans le bloc des turbogénératrices.
– 10 septembre 1977: K403 Yankee 1 – Plusieurs blessés – Explosion d’un batterie en plongée –
– 7 décembre 1975: K36 Echo 2 – 2 blessés – Explosion d’une batterie.
– 28 juin 1975: K447 Delta 1 – 2 blessés – Explosion d’une batterie à quai.
– 6 avril 1974: K420 Yankee 1 – Pas de victimes – Incendie dans le 10ème compartiment
– 23 septembre 1972: K19 Hotel – Incendie lors d’une patrouille en Atlantique Nord – 28 victimes
– 11 avril 1970: K8 November – 52 morts – Coule avec ses deux réacteurs nucléaires à environ 800 km au large des côtes bretonnes (golfe de Gascogne), après un accident survenu au système de propulsion. Le sous-marin transportait probablement deux torpilles nucléaires, qui seraient à 4680 mètres de fond.
– 23 août 68: K140 Yankee 2 – Pas de victime – Mise en route incontrôlée d’un des deux réacteurs.
– 8 mars 68: K129 Gulf 2 – 97 morts – Le sous-marin est armé de trois missiles SS-N5 et de ses torpilles nucléaires, il coule à 750 miles au nord-est de l’île de Oahu, à Hawaï. Des éléments sont récupérés secrètement par la CIA le 4 juillet 1974 au cours de l’opération Jennifer.
– 8 septembre 67: K3 November – 39 morts – Incendie dans le 1er et le 2e compartiment en patrouille.
– 20 novembre 65: K74 Echo 1 – Pas de victime – Destruction de la turbine tribord suite à une panne d’un dispositif automatique.
– 12 février 1965: K11 November – Une partie du personnel irradié – Mise en route incontrôlée d’un réacteur lors du déchargement due à l’incurie du personnel.
– 13 octobre 1960: K8 Flotte du Nord – 13 irradiés – Panne d’un générateur de vapeur lors d’un exercice en mer.
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Capture d’écran de la chaîne russe NTV lors des obsèques des morts du sous-marin Nerpa, le 11 novembre 2008 à Vladivostok Image: afpDanger,Icebergs radioactifs en mer
Près des côtes d’Europe reposent plus de 100 000 tonnes de déchets radioactifs oubliés, et au fond de l’Arctique, des épaves coulées ou abandonnées renferment de fortes doses de radioactivité.
Immerger des fûts de matières irradiées en pleine mer semble aujourd’hui scandaleux, mais cette technique a été par le passé considérée comme une forme de stockage scientifiquement justifiée : la radioactivité des déchets déposés à plus de 4 500 mètres de profondeur était censée s’éliminer par dilution. Il est désormais admis qu’elle ne fait que se répandre de manière incontrôlée. Dans quel état sont aujourd’hui ces barils, dont même les autorités ne connaissent pas la localisation exacte ? Thomas Reutter et Manfred Ladwig, guidés par un ancien militant écologiste qui, à l’époque, a tenté de barrer la route en Zodiac aux bateaux chargés de fûts, partent à la recherche de ces déchets engloutis dans le reportage « Océans poubelles » prochainement diffusé sur la chaîne Arte. Ils rencontrent des responsables politiques, des membres de Greenpeace et des scientifiques, à qui ils soumettent les échantillons prélevés. Ils mettent ainsi au jour un phénomène nié ou dissimulé, dont les conséquences nous échappent largement. Une problématique d’autant plus actuelle qu’alors même que le stockage en mer est interdit depuis 1993, il est toujours légal d’y rejeter des eaux contenant des radionucléides.
Transport d’une épave au moyen de caissons flottants.
Au fond de l’Arctique, des épaves coulées ou abandonnées par la marine russe menacent aujourd’hui de libérer de fortes doses de radioactivité. Pourtant, l’omerta est de mise.
Des milliers de caissons métalliques, dix-neuf navires chargés de déchets radioactifs, quatorze réacteurs, et, surtout, trois sous-marins nucléaires… : tous reposent au fond de l’océan Arctique – première zone de pêche au cabillaud du globe. Les parties métalliques rouillent, l’eau salée ronge le béton et des particules radioactives s’échappent des épaves. Pourtant, l’omerta est de mise. Pour avoir dénoncé l’état déplorable de la flotte russe et le risque d’accident nucléaire, un ingénieur et inspecteur de sous-marins a été emprisonné ; un autre militaire n’accepte de témoigner qu’anonymement. Un rapport remis en 2011 au Kremlin par le ministère russe de l’Environnement appelait à couler des sarcophages de béton autour de deux des trois sous-marins d’ici 2014 au plus tard – mais la recommandation est restée à ce jour lettre morte.
Fut rejeté par la mer sur une plage russe.Il était éventré:de rapides expertises ont montré le niveau élevé de radiations à l’intérieur.
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