Vive Napoléon Bonaparte,empereur des Français

Pas moyen de circuler à Paris sans croiser Napoléon. Bien sûr, il y a les Invalides, où sa dépouille repose depuis 1840. Mais sait-on que, si les immeubles de Paris sont numérotés et alignés, c’est à cause de lui ? Des adductions d’eau de la capitale à l’obligation d’enterrer un mort six pieds sous terre, du droit des successions au Code civil, du mariage civil aux lycées, du Conseil d’État à la Cour des comptes, en passant par le baccalauréat, les grandes écoles et les premières caisses de retraite, rares sont les institutions françaises qui ne portent pas sa signature. À l’heure où la France manque cruellement de vaccins pour affronter l’épidémie de COVID-19, on pourrait même se rappeler que c’est Napoléon qui organisa la première campagne de vaccination contre la variole. Il donna d’ailleurs l’exemple en faisant vacciner son fils.

Un portrait de l’empereur français Napoléon Ier, peint en 1805 par François Gérard et qui se trouve aujourd’hui au château de Fontainebleau, au sud de Paris.

« Comme Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir, les Français “font du Napoléon” sans le savoir », explique l’historien Thierry Lentz, directeur de la Fondation Napoléon et auteur d’une quarantaine de livres sur l’empereur et son époque. Alors, comment expliquer qu’en cette année du bicentenaire de sa mort, le monde politique se fasse si discret ? « N’en faisons pas trop », s’est exclamé l’ancien président du Conseil constitutionnel Jean-Louis Debré. Emmanuel Macron a bien confirmé qu’il participerait à une commémoration, mais en évitant soigneusement d’en dire plus. « Il y a un peu de lâcheté dans tout ça, dit Lentz. En réalité, nos hommes politiques s’intéressent tous à Napoléon, mais ils le lisent sous la couette avec une lampe de poche. »

« Ne rien cacher ! »

La polémique a même gagné les États-Unis, où le New York Times s’est fendu d’une lettre qualifiant l’empereur de « suprémaciste blanc », d’« architecte du génocide moderne » et même d’avoir créé… « les chambres à gaz » ! Il y a longtemps que ces accusations farfelues ont été réfutées, explique Thierry Lentz. « Cette histoire de génocide est ridicule. On ne peut pas vouloir développer la canne à sucre et exterminer ceux qui sont à la source de cette richesse. » Quant aux chambres à gaz, « l’événement ne figure pas dans les archives. Seuls un historien haïtien et le député de la Martinique du XIXe siècle Victor Schœlcher évoquent des prisonniers enfumés dans la cale d’un bateau. Il s’agit probablement d’un événement isolé. Les hommes préhistoriques qui enfumaient leurs adversaires dans des grottes n’ont pas pour autant inventé les chambres à gaz ».

Selon l’historien, s’il faut commémorer Napoléon, il ne faut rien cacher non plus. D’ailleurs, les polémiques actuelles sont loin d’être nouvelles, dit-il. Depuis toujours, Napoléon fait l’objet de controverses. À d’autres époques, on lui reprocha son gouvernement autoritaire. Pendant la collaboration, on l’accusa même d’être à l’origine d’un complot judéo-maçonnique pour avoir donné la citoyenneté aux juifs et rétabli la franc-maçonnerie.

Autres temps, autres mœurs. C’est aujourd’hui le rétablissement de l’esclavage (1802), aboli par la Convention (1794), et le peu de cas qu’il fit du droit des femmes dans le Code civil qui sont les principaux griefs contre lui. « Ces questions sont étudiées depuis 60 ans au moins, note Thierry Lentz. Elles font partie intégrante de l’histoire napoléonienne. J’ai moi-même écrit dès les années 1990 sur ce sujet. Personne n’a jamais essayé de le cacher ni de dire que c’était bien. Et j’espère que personne ne le pense. Simplement, aujourd’hui, la question est de savoir si Napoléon peut être réduit à ça. Il faut savoir que Napoléon ne s’est occupé de l’esclavage que trois semaines dans sa vie. Et il n’y est jamais revenu. »

Le rêve américain

Pourquoi Napoléon s’est-il renié, lui qui avait libéré les esclaves à Malte et en Égypte et refusé de rétablir l’esclavage au début de son gouvernement ? « Napoléon rétablit l’esclavage pour deux raisons, dit Thierry Lentz. La première est purement économique. Les Antilles produisent du sucre. Or, le sucre est l’équivalent du pétrole d’aujourd’hui. Napoléon veut relancer les îles des Antilles, que les Anglais vont lui rendre. Ceux-ci n’ont jamais aboli l’esclavage. Craignant que les révoltes noires ne débordent chez eux, ils font même savoir aux Français qu’ils devraient remettre un peu d’ordre dans leurs colonies. »

L’autre raison, ajoute Thierry Lentz, c’est le « rêve américain » de Napoléon. « Comme il va récupérer la Martinique, qu’il a déjà la Guadeloupe et Saint-Domingue, et que l’Espagne est son alliée, il veut bloquer la concurrence dans le golfe du Mexique, qu’il décrit lui-même comme un “lac français”. Il rêve en grand. Pour reprendre en main Saint-Domingue et pousser ensuite jusqu’à La Nouvelle-Orléans, il crée donc l’expédition Leclerc qui fera des massacres abominables. Cela, personne ne l’a jamais nié. »

Encore faut-il savoir qu’à l’époque, le chef de la révolution haïtienne, Toussaint Louverture, avait remplacé l’esclavage par le « travail forcé ». « La vraie question n’en était pas une de racisme, dit Lentz. Le mot n’existait même pas. L’immense majorité des Français n’avaient jamais vu de Noirs. En 1800, il n’y en avait que 2000 en France, presque tous dans la région de Bordeaux, où ils étaient libres. Car la tradition française a toujours été que le sol de France affranchit. Dès qu’un Noir mettait le pied sur son sol, il était affranchi. »

Bien sûr, dans la société coloniale, la couleur était un statut. « Mais c’était beaucoup plus compliqué qu’on le croit, dit Lentz. Il n’y avait pas que des maîtres blancs et des esclaves noirs. Il y avait les esclaves, les métis, mais aussi les “libres de couleur”. Toussaint Louverture massacrera toute une armée de métis, celle du général Rigaud. Quand Dessalines se fait proclamer empereur d’Haïti, il ordonne le massacre des Blancs. Entre février et mai 1804, ils seront tous massacrés, sauf les médecins. Napoléon conserveradeux ou trois bataillons noirs qui s’étaient battus à Saint-Domingue, qui intégreront la Grande Armée. »

Napoléon eut beau se renier, le rétablissement de l’esclavage n’aura guère d’effet à long terme, affirme Thierry Lentz, puisque la France perdra presque toutes ses colonies en quelques années dans sa guerre contre l’Angleterre. Celle-ci n’abolira d’ailleurs l’esclavage qu’en 1833.

Pour Lentz, il n’est pas question de « mettre un genou à terre » car, malgré les zones d’ombre, les mérites de Napoléon l’emportent largement sur ce qu’on lui reproche aujourd’hui. « Il arrive au pouvoir en pleine guerre civile. La France est en guerre avec une dizaine de pays. C’est lui qui sauve les principes de la Révolution de 1789. “Ni talon rouge [l’aristocratie] ni bonnet rouge [les révolutionnaires], disait-il, je suis national.” »

L’historien est convaincu que, dans 200 ans, il sera perçu comme Charlemagne, l’empereur européen par excellence. Napoléon est l’homme de l’égalité civile, de la non-confessionnalité de l’État et de la défense de la propriété, dit-il. « Il y a chez lui une certaine idée du self-made man et de la gloire fondée sur le mérite, et non plus sur la naissance. En préservant les acquis de la Révolution, il crée une véritable administration efficace. Tout cela en quinze ans à peine, dont cinq passés hors de France. »

Les femmes et l’obéissance

Sur la question des femmes, Thierry Lentz considère que, si Napoléon a évidemment fauté, c’est pour avoir correspondu aux mentalités de son époque en consacrant dans le Code civil l’obligation des femmes d’obéir à leur mari.

« C’était il y a 200 ans. Aujourd’hui, on trouve ça scandaleux. Et moi le premier. Mais, contrairement à ce que l’on a tendance à croire, la Révolution française est loin d’avoir libéré les femmes. Les leaders, comme Olympe de Gouge, qui rédige la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, ont toutes été guillotinées. Elles avaient de toute façon très peu d’influence. Certaines femmes, comme Madame de Stael, ont alors un véritable statut. Les femmes seules et les veuves ont les mêmes droits civils que les hommes. Mais pas les femmes mariées. »

La France de l’époque est bien ce qu’on peut alors appeler une société patriarcale, dit l’historien. « À la Révolution, les femmes ne sont jamais devenues citoyennes. Elles n’ont eu le droit de vote qu’en 1945. S’il y avait eu un grand mouvement de libération des femmes et que Napoléon l’eut écrasé, on n’aurait pas attendu 1965 pour changer tout ça. » Seule exception, Napoléon conserve le divorce. La France est alors le seul pays où il existe, car, pour cela, il faut un état civil qui n’est pas religieux.

Selon Lentz, on a aussi exagéré le nombre de morts des guerres napoléoniennes. « Regardez les chiffres, dit-il. Pour la France, c’est un peu moins d’un million de morts sur 15 ans. Pour l’Europe, ça fait 2,5 millions. La guerre de Trente Ans (1618-1648) a fait 11 millions de morts en Europe. La guerre de Sept Ans (1756-1763), deux millions. À la fin de l’Empire, la France comptait 1,5 million d’habitants de plus. »

L’irruption des sensibilités contemporaines dans le débat public ne devrait surtout pas nous amener à tronquer les faits, affirme Thierry Lentz. « Il faut distinguer la mémoire de l’histoire, qu’on ne pourra pas changer quoi qu’on fasse. Ce n’est pas parce qu’on se sent offensé qu’on a le droit de tordre les faits. Et encore moins de s’en prendre à la liberté d’expression d’autrui. »

Le président de la Fondation Napoléon en sait quelque chose, lui dont une conférence a été annulée à Nantes cet automne parce que le sujet avait soudain été jugé trop délicat.

 

L’héritage de Napoléon au Québec 

Droit civil, common law… On a beaucoup parlé de l’importance d’avoir des juges de tradition civiliste à la Cour suprême du Canada depuis plusieurs années, avec la nomination du Québécois Richard Wagner comme juge en chef du pays. Mais pourquoi est-ce important ? Et de quoi parle-t-on, au juste ? 

QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ENTRE LA COMMON LAW ET LE DROIT CIVIL ?

Le droit civil, c’est la tradition juridique de France, c’est notre héritage juridique français. Tandis que la tradition de common law, c’est la tradition du droit anglais. Au lendemain de la conquête britannique, le droit anglais a été introduit au Québec et, plus tard, dans le reste du Canada. Mais en raison de l’insatisfaction des Canadiens de l’époque (parce que le droit anglais était inconnu pour eux, il était écrit en langue anglaise), ils ont obtenu par l’Acte de Québec la réintroduction du droit de tradition française, mais uniquement pour ce qu’on appelle le droit privé, c’est-à-dire les rapports entre les individus, et des individus entre eux [les contrats, le mariage, les successions et la responsabilité civile, entre autres]. Pour le droit public et administratif [dont le droit criminel et constitutionnel], on demeure une province de common law. Donc on a une province de droit mixte.

SOMMES-NOUS LES SEULS AVEC UN TEL SYSTÈME ?

Non, la Louisiane, par exemple, a un Code civil. Pour le reste, elle est régie par le droit anglo-américain de common law. Il y a l’île de Sainte-Lucie, aussi, qui s’est inspirée de notre propre Code. Et il y a d’autres endroits dans le monde où on a cette cohabitation de deux traditions juridiques.

QU’EST-CE QUI CARACTÉRISE LES DEUX APPROCHES ?

Ce qui caractérise la tradition de droit civil, c’est que le législateur, donc l’Assemblée législative, est le principal producteur de droit. Le Code civil a été adopté par l’Assemblée nationale. Et le Code, c’est une loi qui est interprétée par les juges. En droit de tradition anglaise, il y a beaucoup de lois : Québec adopte des lois en droit administratif, le fédéral adopte des lois en droit criminel… Mais on laisse encore aujourd’hui aux juges la possibilité de créer du droit à partir d’une situation de fait. Ça, ce n’est pas possible dans la tradition de droit civil. En droit civil, il faut que la loi prévoie quelque chose.

EST-CE QU’IL Y A UNE DIMENSION CULTURELLE ?

Ce n’est pas pour rien qu’on définissait la société distincte dans l’accord de Charlottetown comme incluant la tradition de droit civil du Québec. Parce que le droit comporte aussi une importante dimension culturelle. Pour les Anglais, par exemple, les gardiens de la liberté, c’étaient les tribunaux. Notre tradition québécoise de droit public demeure fidèle à cette idée que les tribunaux peuvent produire des normes qui garantissent les droits des citoyens. Tandis que chez les Français, avant la Révolution, les juges qui étaient des parlementaires – on les appelait comme ça – étaient identifiés à l’abus de pouvoir, étaient identifiés à l’aristocratie. C’est pourquoi, quand on a adopté le Code Napoléon en 1804, quand on a déclaré que la loi était l’expression de la volonté générale dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, ce qu’on disait, c’est que ce ne sont pas les juges qui protègent les droits et libertés, c’est le législateur. Alors c’est très important sur le plan de la culture d’une nation, la façon dont on conçoit le droit, c’est aussi la façon dont on conçoit la liberté des citoyens.

ALORS POURQUOI EST-CE IMPORTANT D’AVOIR DES JUGES ISSUS DE LA TRADITION CIVILISTE À LA COUR SUPRÊME DU CANADA ?

Il y a une dimension symbolique absolument capitale. Symbolique, mais aussi juridique : c’est la Cour suprême qui a dit que la présence des trois juges à la Cour était le fruit d’un compromis historique qui assurait la représentation non seulement de la tradition civile, mais aussi des valeurs sociales du Québec et permettait de garantir une légitimité à la Cour suprême aux yeux des Québécois. Donc il y a un élément de représentation du Québec dans cette institution fédérale fondamentale qui est nécessaire au bon fonctionnement de la fédération. Avec le bijuridisme, ce n’est pas seulement le droit québécois qui se passe en français et qui exige une connaissance de la tradition civile. Les lois fédérales renvoient elles aussi à des concepts de droit civil. Et la langue française, ce n’est pas juste pertinent en droit civil. Il y a aussi toute une réflexion juridique qui se fait en français à propos du droit constitutionnel canadien, qui est un droit de common law. […] Donc ce n’est pas juste une question de confiner les Québécois à un droit privé différent. C’est aussi garantir un accès à tous les juristes québécois qui pensent le droit public canadien de manière différente. Et ils n’ont pas voix au chapitre. C’est ça, l’enjeu.

EST-CE QU’IL Y A TOUJOURS EU UNE ALTERNANCE ENTRE LE QUÉBEC ET LE RESTE DU PAYS À LA TÊTE DE LA COUR ?

Il y en a une depuis 1944, et la seule fois où elle n’a pas eu lieu, c’est quand Laskin a été remplacé par Dickson en 1984. La petite histoire, c’est que celui qui devait être nommé, c’est Jean Beetz. Et Beetz avait fait un arrêt cardiaque deux ans avant. Alors ça ne l’intéressait pas et de toute façon, ce n’était pas dans son tempérament, et les deux autres juges, dont le juge Lamer, étaient trop jeunes. […] Donc, finalement, devant l’impossibilité de nommer un juge québécois, Trudeau a nommé Dickson.

DANS CE CONTEXTE, QUE REPRÉSENTE LA NOMINATION DE RICHARD WAGNER COMME JUGE EN CHEF CETTE SEMAINE ?

Ça reconfirme que la représentation de la spécificité québécoise dans l’institution fédérale qu’est la Cour suprême demeure une priorité pour le gouvernement fédéral et ça peut renforcer la légitimité de la Cour aux yeux des Québécois.

 

Deux systèmes distincts

L’encyclopédie du Canada définit le Code civil comme étant « le recueil fondamental de lois exposant de façon complète et aisément compréhensible le droit privé d’un pays. On le trouve surtout dans les systèmes juridiques fondés sur des traditions de droit romain 1 . » Le Code civil traite « uniquement des questions de droit privé […] et réunit l’ensemble des notions, règles, principes et idéaux fondamentaux d’une tradition juridique dans un style clair et non spécialisé 2. »

La Common Law est le système de droit non écrit, formé « à partir des décisions rendues par les tribunaux d’où l’on a dégagé graduellement des principes et des règles de conduite dont l’autorité repose essentiellement sur des usages et des coutumes immémoriaux 3 .. » Ce système s’applique dans la plupart des pays de langue anglaise et dans toutes les provinces canadiennes, à l’exception du Québec.

De la Coutume de Paris au Code civil du Québec

Le Code civil en vigueur au Québec s’inspire du code Napoléon qui tire une grande partie de ses dispositions de la Coutume de Paris apportée en Nouvelle-France en 1663. Il diffère donc de la Common Law pratiquée en Angleterre et dans les provinces anglaises du Canada.

Alors que la Common Law se fonde sur les jugements non codifiés rendus antérieurement (jurisprudence), le Code civil s’appuie sur des dispositions et règlements déjà codifiés.

Au Canada, seul le Québec a son Code civil. C’est en 1857 que le Parlement du Canada-Uni décide de faire codifier toutes les lois civiles du Bas-Canada et de les rassembler en un recueil bilingue. La Commission de codification soumet alors un nouveau Code civil qui entre en vigueur en 1866 : le Code civil du Bas-Canada.

Malgré l’évolution de la société, le Code civil change peu. Des lois spéciales et indépendantes remplacent graduellement certaines dispositions du Code qui répond de moins en moins aux attentes de la société en développement.

En 1955, l’Assemblée législative du Québec ordonne la réforme du Code civil. Cette tâche est confiée au Bureau de révision du Code civil. Cet organisme voit d’abord aux réformes les plus pressantes avant d’entreprendre la révision complète du Code. En 1981, un nouveau Code civil québécois est promulgué. Seulement certaines recommandations touchant le droit familial sont toutefois mises en application. Ce n’est qu’en 1994 que le nouveau Code civil du Québec, formé de dix Livres, remplace définitivement le Code civil du Bas-Canada.

Vive Napoléon Bonaparte,le Grand Empereur des Français!

Sources:

Brierley, John E. C,« Common Law », L’encyclopédie du Canada, Montréal, Éditions internationales Alain Stanké, vol. 1, 1987.

MacDonald, R. A, « Code civil », L’encyclopédie du Canada, Montréal, Éditions internationales Alain Stanké, vol. 1, 1987.

 

 

 

 

 

L’art et l’histoire:La beauté des oeuvres de Jean-Léon Gérôme

L’ARTISTE

Autoportrait,1886

 

Jean-Léon Gérôme, né à Vesoul en Haute-Saône le  et mort à Paris le , est un peintre et sculpteur français, membre de l’Académie des beaux-arts. Il composa des scènes orientalistes, mythologiques, historiques et religieuses. À partir de 1878, il réalise des sculptures, principalement réalisées en polychromie, ses sculptures représentent souvent des scènes de genre, des personnages ou des allégories.

Jean-Léon Gérôme dans son atelier ,vers1900.

 

Promu grand officier de la Légion d’honneur, Gérôme est distingué lors des différentes Expositions universelles auxquelles il participe et il fait figure de peintre officiel à la fin du xixe siècle. Il devient professeur à l’École des beaux-arts, durant près de quarante années, et forma plus de 2 000 élèves.

Autre photo de l’artiste.

Considéré comme l’un des artistes français les plus célèbres de son temps, Jean-Léon Gérôme est l’un des principaux représentants de la peinture académique du Second Empire. Après avoir connu un succès et une notoriété considérables de son vivant, son hostilité violente vis-à-vis des avant-gardes, et principalement des impressionnistes, le fait tomber dans l’oubli après sa mort. Son œuvre est redécouverte à la fin du xxe siècle et rencontre une postérité inattendue en devenant, entre autres, une source d’inspiration pour le cinéma.


Voici quelques unes de ses œuvres qui m’ont frappées

Napoléon et ses généraux en Egypte

 

Le charmeur de serpents

 

Le prisonnier

 

L’accueuil du Grand Condé à Versailles par Louis XIV
La piscine au Harem

 

Le Combat de coqs

 

Socrates rencontre Alcibiade

 

 

Le Grand Bain à Bursa
Phryné devant l’Aréopage

 

Sculpture en bronze-La fuite en Egypte.
Scènes de bains
Le bain au harem

 

Le Gynecée

 

Bonaparte devant le Sphynx,1865

Cette  dernière toile de l’empereur Napoléon I devant le Sphynx  demeure ma favorite,car elle  inspire la réflexion et l’introspection !

 

 

 

Réécrire l’histoire du Canada: Les libéraux blancs déforment l’histoire des «Premières nations» au BC Museum

(Article d’un correspondant canadien anonyme) 

J’ai décidé d’emmener les enfants au Royal British Columbia Museum de Victoria, en Colombie-Britannique, la semaine dernière. Maintenant, j’aime les musées, ils ont une longue histoire de conclusions factuelles rigoureusement vérifiées. Eh bien,on peut dire qu’ ils avaient l’habitude. 

Le British Columbia Museum

 

La première zone d’affichage dans laquelle nous sommes entrés était la section «Première nation» . Dans l’intérêt d’une divulgation complète, je dois ajouter à cet article le fait que j’ai une vaste expérience des «Premières nations», à la fois sur et hors des divers Rez.

Mes Dénés et Cris, bien qu’ils ne parlent pas couramment, soient passables et j’ai passé de nombreuses semaines à camper et à chasser avec les Autochtones et les Métis.

Soucieux de savoir qu’avant l’arrivée du Blanc, les Autochtones de l’Amérique du Nord n’avaient pas de langage écrit, ni de calcul ni de calcul (au-delà des mains et des orteils) et aucune notion de la roue, j’attendais avec impatience une analyse judiciaire de ce que la vie devait avoir été avant l’arrivée des hommes blancs.

Cependant, rien ne pouvait me préparer pour l’exposition présentant la plus grande collection de discours paternalistes et sycophaniques de ce côté de la création.

 


 

* L’entrée comportait un certain nombre de «pôles» qui diffusaient des salutations dans différentes langues, enregistrées sur une mémoire non volatile traditionnelle et étayées par des mots écrits équivalents. Ils disaient tous bonjour, salut, merci ou une phrase amicale, dénuée de sens et bien évidemment blanche – nous montrant à quel point les Premières nations s’entendaient merveilleusement bien – et un écart total par rapport à la réalité des différentes tribus ne faisant que haïr et s’entre-tuer assez longtemps pour passer un peu de temps de qualité avec une politique interministérielle déchirante. Ce comportement reste répandu même aujourd’hui.


 

* Aucune date n’était indiquée sur la plupart des étalages – et il était évident que la plupart d’entre eux n’avaient pas plus de 200 ans. Par exemple, le tissage de la plupart des vêtements traditionnels était tellement post-européen dans leur création Historique des Premières Nations – ce qui implique que l’histoire n’a commencé que lorsque l’homme blanc est arrivé!

Ci-dessus: Couture et travaux de couture autochtones «traditionnels»… mais tous les matériaux et les perles utilisés ont été fournis par des Européens…

* La section des mâts totémiques était encore pire, avec le même manque de dates, une vidéo montrant comment les mâts totémiques ont été créés à l’aide d’une tronçonneuse Stihl traditionnelle. Au moins, la vidéo était en noir et blanc, donnant une certaine authenticité à la date postérieure à 1950.


Un lieu de table «traditionnel». . . complété avec des serviettes européennes. . .

 

* Et oh, les excuses inventées pour essayer d’expliquer ou de justifier pourquoi les «Premières nations» font face à tant de défis. Principalement la faute des blancs  bien sûr.

* Il est risible de s’en remettre à l’histoire orale pour transmettre des informations et apprendre. Pourtant, elle  est traité comme une vérité  révérée, sacrée et précise. Ces histoires changent d’une génération à l’autre, sans distinction d’une génération à l’autre, et sont notoirement peu fiables. Une société sans langue écrite est extrêmement limitée, à la fois en termes de transmission des connaissances, d’histoire et de notions abstraites telles que la précision, le temps et les mathématiques.

Sculptures en bois. . . soi-disant «traditionnels» mais tous créés avec des couteaux à découper fournis par l’Europe…

 

* La plus grande plaisanterie de toutes a été de décrire les Premières nations comme des gardiennes du pays. Maintenant, je sais par expérience personnelle que rien ne procure plus de joie à nos frères autochtones que de rouler dans un VTT traditionnel ou une motoneige, de broyer,de détruire  la Terre Mère et de ne faire qu’une pause pour faire sauter un orignal ou un caribou vers la Terre promise avec un fusil traditionnel à grande vitesse. Parce qu’ils le peuvent maintenant.

J’ai donc été profondément déçu que les archives archéologiques se soient limitées à l’arrivée de l’homme blanc. Aucune histoire significative au-delà d’une tête de lance n’a été exposée.

Je serais extrêmement embarrassé si j’avais été aborigène de cette  banale fraude dérivée de l’esprit blanc. Ce qui était intéressant, c’est la façon dont les enfants ont tout gâché. Sans connaissance de première main de la réalité et privés de la capacité de remettre en question l’histoire sociale, ils la croyaient implicitement.

Je n’ai même pas essayé de soulever les problèmes avec les enfants – ils sont tellement à l’abri de la réalité de leur climat micro-social d’égalité et d’équité créé par le gouvernement et les médias contrôlés qu’ils sont aussi inconscients de la réalité que deux femmes scandinaves qui marchent à travers le maroc.

Image associée

 

 

 

 

Baphomet: Le démon diabolique était-il vraiment vénéré par les templiers?

carte de tarot illustrant Baphomet, détail.

 

Baphomet est peut-être mieux connu comme le nom d’une divinité censée être vénérée par les Templiers. Au cours de l’Inquisition des Templiers au 14ème siècle, les chevaliers ont été faussement accusés d’avoir adoré ce personnage. La célèbre icône de Baphomet, c’est-à-dire en tant qu’idole à tête de chèvre, n’est cependant apparue que beaucoup plus tard. Cette icône est rapidement devenue un symbole de l’occulte, en particulier en tant que représentation du mal et du diable.

Qu’est-ce que Baphomet?

La plus ancienne référence connue à Baphomet remonte à une lettre écrite par un croisé français en 1098. Selon le croisé, les musulmans de Terre sainte avaient fait appel à un certain «Baphometh» avant le combat. Il est communément admis aujourd’hui que ce nom est une corruption de Mahomet, le fondateur de l’Islam. Les chrétiens européens de l’époque considéraient l’islam comme le culte de Mahomet, qu’ils considéraient comme une idolâtrie.

L’évolution de Baphomet se poursuivit en 1307, lorsque les puissants Templiers furent supprimés en France. Le roi de France, Philippe IV, était lourdement endetté vis-à-vis de l’ordre, à la suite d’une guerre avec l’Angleterre. Il espérait voir sa dette effacée, mais craignait en même temps la puissance militaire des Templiers. Par conséquent, il a décidé de faire arrêter les Templiers et de les accuser d’hérésie. Entre autres choses, les Templiers ont été accusés d’homosexualité, de profanation de la croix et du culte de Baphomet. De nombreux templiers ont fait de faux aveux après avoir été soumis aux horribles tortures de l’Inquisition. Les Templiers ont toutefois retiré leurs aveux après la torture et ont ensuite été brûlés sur le bûcher.

Détail d’une miniature du bûcher  du grand maître des templiers et d’un autre templier. Chroniques de France ou de St Denis.

Alors que certains des Templiers ont admis adorer une idole, il semble que leurs aveux soient incohérents. Par exemple, certains ont prétendu que l’idole était la tête coupée de saint Jean-Baptiste , tandis que d’autres ont affirmé qu’il s’agissait de la statue d’un chat à trois visages. La figure infâme de Baphomet en tant qu’idole à tête de chèvre n’a été mentionnée par aucun des Templiers jugés, et ne se dégagera que beaucoup plus tard,dans d’autres  écrits.

Histoire de Baphomet en tant que personnage à tête de chèvre

Ce n’est qu’en 1854 que Baphomet est devenu la figure à la tête de chèvre que nous connaissons aujourd’hui. C’est Eliphas Levi, un magicien cérémonial français, qui a réinventé Baphomet comme une figure qu’il a appelée la «chèvre sabbatique». Le Baphomet de Levi était censé représenter l’union de forces opposées. Par exemple, la figure est un hermaphrodite, ayant des parties physiques masculines et féminines. De plus, le  Baphomet d’Eliphas Levi était destiné à servir de représentation collective à toutes les icônes magiques de traditions polythéistes ou animistes antérieures ayant survécu à la propagation du christianisme. Par exemple, les éléments caprins ont été inspirés par Banebdjedet, une ancienne divinité égyptienne à tête de chèvre, ainsi que par Pan , une divinité grecque.

Baphomet, également connu sous le nom de chèvre sabbatique, «Dogme et rituel de la Haute Magie».

 

Aleister Crowley

 

 

Le Baphomet de Levi a également été adopté par le célèbre occultiste Aleister Crowley . C’est Crowley qui a relié Baphomet à Satan et a associé cette icône à l’idée de la connaissance supprimée et du culte secret. Ainsi, contrairement à la pensée chrétienne traditionnelle, Crowley affirma que Satan n’était pas l’ennemi de l’humanité, mais son allié.

Baphomet lors d’une séance de franc-maçon. Image d’un livre de Leo Taxil

Cependant, ce n’est qu’en 1966 que le satanisme devint un mouvement religieux sérieux lorsque l’Église de Satan fut fondée par Anton LaVey. Le logo adopté par l’ Église de Satan est appelé le sceau de Baphomet, qui représente une tête de chèvre à l’intérieur d’un pentagramme inversé. Ce signe est également couramment utilisé par les satanistes du monde entier.

Le pentagramme « Samael / Lilith » original.

 

Les statues modernes de Baphomet créent la controverse

Plus récemment, en 2012, le monument aux Dix commandements a été érigé sur le site du Oklahoma State Capitol à Oklahoma City. Le temple satanique a prévu d’ériger une statue de Baphomet à côté du monument, bien que cela se soit arrêté lorsque le monument a été vandalisé.

En 2017, un autre monument aux Dix commandements de la Bible  a été installé à l’Arkansas State Capitol à Little Rock, et l’année suivante, une statue de Baphomet a été dévoilée par le temple satanique. Cela  finit par devenir la raison d’ une manifestation et le premier amendement à la Constitution des États-Unis a été cité par les manifestants.

La statue « Baphomet » du temple satanique lors de son dévoilement à Détroit en juillet 2015 (photo prise par Matt Anderson).

 

EN CONCLUSION

Un fait demeure:comment le fait que   la majorité   des témoins d’apparitions de Lucifer (Satan,ou Belzébuth,etc) voient ils cette image de Baphomet…Parfois prenant une forme ailée avant de se transformer ainsi…en cette figure de chèvre?…l’inconscient  collectif diront certains!

 

 

La Sexualité Sacrée:Des beautés féminines venues d’un autre monde

Au fil des ans, nous avons vu beaucoup de magnifiques actrices prêter leurs traits à des personnages féminins forts dans des films fantastiques et de science-fiction. En voici quelques-unes.

 

Evangeline Lilly joue le premier rôle féminin dans The Hobbit: The Battle of the Five Armies (Le Hobbit : la bataille des cinq armées), le dernier film de la trilogie.

 

Evangeline Lilly

 

 

Gemma Arterton vedette du
Film : Clash of the Titans (2010)

 

Charlize Theron
Film : Aeon Flux (2005)

 

Heather Graham
Film : Lost in Space (1998)

 

Actrice : Sigourney Weaver
Film : Série Alien (1979, 1986, 1992, 1997)

 

Actrice : Anna Paquin
Films : X-Men (2000), X-Men 2 (2003), X-Men: The Last Stand (2006), X-Men: Days of the Future Past (2014)

 

Actrice : Carrie Ann Moss
Films : La trilogie The Matrix

 

Actrice : Keira Knightley
Films : Pirates of the Caribbean: The Curse of the Black Pearl (2003), Pirates of the Caribbean: Dead Man’s Chest (2006), Pirates of the Caribbean: At World’s End (2007)

 

Actrice : Gillian Anderson
Films : The X Files (1998), The X Files: I Want to Believe (2008)

 

Actrice : Carrie Fisher
Films : Star Wars: Episode IV – A New Hope (1977), Star Wars: Episode V – The Empire Strikes Back (1980), Star Wars: Episode VI – The Return of the Jedi (1983) and Star Wars: Episode VII – The Force Awakens (2015)

 

Actrice : Halle Berry
Films : X-Men (2000), X-Men 2 (2003), X-Men: The Last Stand (2006), X-Men: Days of the Future Past (2014)
Actrice : Jessica Alba
Films : Fantastic Four (2005), Fantastic 4: Rise of the Silver Surfer (2007)

 

Actrice : Kate Beckinsale
Films : Underworld series (2003 – 2012)

 

Actrice : Cate Blanchett
Films : Trilogie The Lord of the Rings (2001 – 2003), trilogie The Hobbit (2012 – 2014)
Actrice : Angelina Jolie
Films : Lara Croft: Tomb Raider (2001), Lara Croft Tomb Raider: The Cradle of Life (2003)

 

Actrice : Emma Watson
Films : Série Harry Potter (2001 – 2011)

 

Actrice : Scarlett Johannson
Films : Iron Man 2 (2010), The Avengers (2012)

 

Actrice : Lena Headey
Films : 300 series (2006 – 2014)

 

Actrice : Eva Green
Film : 300: Rise of an Empire (2014)

 

Actrice : Milla Jovovich
Films : Série Resident Evil (2004 – 2016)

 

Actrice : Jennifer Connelly
Film : Labyrinth (1986)

 

Actrice : Sandra Bullock
Film : Gravity (2013)

 

Actrice : Zoe Saldana
Films : Série Avatar (2009 – 2016)
Actrice : Jessica Chastain
Film : Interstellar (2014)
Actrice : Rihanna
Film : Battleship (2012)

 

Actrice : Nicole Kidman
Film : The Invasion (2007)
Actrice : Olivia Wilde
Film : Tron: Legacy (2010)

 

Actrice : Linda Hamilton
Films : Terminator 2: Judgement Day (1991), The Terminator (1984)

 

A: Denise Richards
Film : Starship Troopers (1997)

 

 

 

 

 

Is the collapse of productivity in the developed world really so close at hand? — Enjeux énergies et environnement

http://peakoil.com/consumption/is-the-collapse-of-productivity-in-the-developed-world-really-so-close-at-hand The developed world may be facing another Malthusian moment. The first came at the end of the 18th century, when Thomas Malthus predicted dire consequences for humanity if population trends continued on their trajectory. But along came something no one predicted: technology that helped humans use resources more efficiently and get more from the […]

via Is the collapse of productivity in the developed world really so close at hand? — Enjeux énergies et environnement

Bandes dessinées:Le crépuscule des Dieux

*Nous ouvrons aujourd’hui,une nouvelle perspective  historique de notre site web:nous publierons dorénavant ,occasionellement,des bandes dessinées.

Les bandes dessinées sont un art remarquable qui associe le dessin et le texte.Elles sont les témoins de nos états d’âme et un reflet de  notre personnalité et de notre époque.

Les dessins graphiques ont toujours existé dans la culture innée des Humains de la Terre.Dans cent ans,dans mille ans,nos descendants,si Dieu le veut,redécouvrieront cet héritage que nous leur lèguerons.Aussi allons-nous diversifier  les parutions  de bandes dessinées sur ce site;un jour nous publierons un album,un autre  un « comic book » à l’américaine,un autre jour ce sera au tour d’un petit format des années ’70 et en d’autres  occasions,nous aurons de grands formats des années ’50. 

Notre première bande dessinée  s’intitule « Le crépuscule des Dieux,épisode 5 ».C’est un album tout en couleur avec une  histoire de style gothique.


 

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*J’ai pensé à vous pour le temps des Fêtes…il y en aura d’autres mes ami(e)s!Faites moi vos suggestions!

 

 

 

 

 

 

Livre numérique: Noir Canada,pillage,corruption et criminalité en Afrique

Page couverture du livre papier qui vient d'être interdit de publication.
Page couverture du livre papier qui vient d’être interdit de publication.

 

*Afin d’appuyer le droit à la Vérité et à la connaissance,je publie ici le livre « Noir Afrique ».

Rappelons ceci:La poursuite bâillon de Barrick Gold contre les Éditions Écosociété pour la parution du livre Noir Canada a été réglée hors-cour au terme d’une lutte judiciaire qui aura duré trois ans et demi. « Afin de mettre fin à la poursuite que Barrick Gold leur a intentée en avril 2008 pour un montant de 6 millions de dollars, et pour cette raison uniquement, les Éditions Écosociété cessent la publication du livre Noir Canada. Ce retrait ne saurait en rien constituer un désaveu du travail des auteures, Delphine Abadie, Alain Deneault et William Sacher, ou de l’éditeur ».

……………………………………………………………………….

Sommaire
INTRODUCTION Le Canada dans la « Mafiafrique » …………… 1
Les secrets de l’Afrique ………………………………………………. 6
Discours de la méthode ………………………………………………. 8
Thèse 1 Homicide et génocide involontaires ……………………….. 11
GLOSE 1 Sutton I Barrick : mineurs enterrés vas en Tanzanie
……………………………………………………………………………………… 12
Ingérence politique …………………………………………………… 14
Inscription en faux …………………………………………………… 17
Expropriation fiscale ………………………………………………… 19
GLOSE 2 IamGold : Génocide involontaire au Mali ……….. 22
Expropriation ………………………………………………………….. 24
Les Classes ouvrières ……………………………………………….. 25
Génocide involontaire ………………………………………………. 26
Une découverte sur la découverte ………………………………. 31
L’iceberg ………………………………………………………………… 34
GLOSE 3 Les minières canadiennes, le FMI et la Banque
mondiale se ressemblent et s’assemblent au Ghana ………………. 36
Inquiétantes reprises …………………………………………………. 38
Un Ghana dévasté ……………………………………………………. 40
Thèse 2 Contrats Léonins au Congo-Kinshasa. ……………………. 42
GLOSE L’ami africain : k dictateur Mobutu ……………………. 44
Les Canadiens sont là ……………………………………………….. 46
GLOSE 2 Derrière Laurent-Désiré Kabila, l’AMFI …………… 49
À l’origine d’une guerre …………………………………………….. 51
GLOSE 3 Lundin : l’hémorragie du bien public congolais …. 57
Le cas Lundin ………………………………………………………….. 58
Coup de force majeur à la Bourse ………………………………. 59
GLOSE 4 First Quantum Minerais : une mine de projets pour
le retraité Joe Clark ………………………………………………………….. 63

GLOSE 5 Anvil : la télé-réalité………………………………………67
De « moins d’État » à « moins l’État » …………………………. 71
GLOSE 6 Méthodologie mafieuse de Kinross en Afrique ….. 73
Millionnaire méprise ………………………………………………… 79
Un compte de fées ……………………………………………………. 80
GLOSE 7 Emaxon : les bons amis font les bons comptes ….. 83
Business as usual ……………………………………………………… 94
Thèse 3 Un Canada sur tous les tableaux dans les Grands Lacs
africains …………………………………………………………………………….. 97
GLOSE 1 L’AMFI et Barrick Gold dans les Grands Lacs : « Ô
mes amis, il n’y a nul ami… » …………………………………………….. 99
Nouveau nom, même saveur ……………………………………. 108
GLOSE 2 La mémoire sélective de Banro ……………………… 110
La déclinaison Sominki, Somiko, Sakima ………………….. 111
Guerres intestines mises en abyme ……………………………. 114
GLOSE 3 Heritage Oil met le feu aux poudres en Ituri ……. 119
Un passé garant de l’avenir ………………………………………. 121
Feux génocidaires : Heritage Oil en toile de fond ……….. 124
Le « profil risque » de Heritage Oil…………………………… 128
Double bind en Ouganda …………………………………………. 130
GLOSE 4 Les fréquentations ougandaises de Heritage Ou et
Barrick Gold …………………………………………………………………. 135
L’énigmatique Barrick …………………………………………..

. 135
L’énigmatique Barrick …………………………………………….. 138
Thèse 4,

Le judiciaire comme paradis Judiciaire des sociétés,
minières et pétrolière………………………………………………………….. 142
GLOSE 1 Vancouver une Bourse mafieuse comme rampe de
lancement des entreprises canadiennes ……………………………… 143
GLOSE 2 Toronto : la pierre angulaire du Canada comme
paradis judiciaire des sociétés minières …………………………….. 148
De la politique à la « gouvernance » …………………………. 149
L’affaire .Bre-X et le scandale Enron ………………………… 152
Quatre étapes pour créer un « climat d’affaires » ………… 154

. 135
L’énigmatique Barrick …………………………………………….. 138
Thèse 4,

Le judiciaire comme paradis Judiciaire des sociétés,
minières et pétrolière………………………………………………………….. 142
GLOSE 1 Vancouver une Bourse mafieuse comme rampe de
lancement des entreprises canadiennes ……………………………… 143
GLOSE 2 Toronto : la pierre angulaire du Canada comme
paradis judiciaire des sociétés minières …………………………….. 148
De la politique à la « gouvernance » …………………………. 149
L’affaire .Bre-X et le scandale Enron ………………………… 152
Quatre étapes pour créer un « climat d’affaires » ………… 154

 

Une politique commerciale expansionniste : l’Afrique….160
Un paradis judiciaire ………………………………………………. 163
Complainte et complaisance ……………………………………. 164
Gagner du temps ……………………………………………………. 165
GLOSE 3 Talisman : attentats au Sud Soudan, cécité au
Canada …………………………………………………………………………. 169
GLOSE 4 Firmes de mercenariat en Sierra Leone et en Angola
o. les moyens justifient la fin… ………………………………………… 177
Une inversion des rôles …………………………………………… 179
GLOSE 5 Les amitiés offshore du Canada …………………….. 181
Un culte du sera …………………………………………………….. 183
Thèse 5 L’Agence canadienne de développement international :
cache-sexe pour éléphants blancs …………………………………………. 189
GLOSE 1 Acres : lie démantèlement de l’État d’accueil …… 191
Racisme ordinaire ………………………………………………….. 192
L’ACDI entre fidélité et ridicule ………………………………. 195
Une corruption exponentielle …………………………………… 198
GLOSE 2 Manantali : l’aide au développement de firmes
québécoises …………………………………………………………………… 201
Un désastre. …………………………………………………………… 202
Guerre civile …………………………………………………………. 203
De nouvelles maladies et famines s’en sont suivies. …….. 204
Opiniâtre ACDI ……………………………………………………… 204
Les premiers seront les derniers ……………………………….. 207
Deux éléments nous mettent la puce à l’oreille. …………… 207
GLOSE 3 La Canac : un train d’enfer ……………………………. 209
Fermé au public ……………………………………………………… 212
Une drôle de fierté………………………………………………….. 214
GLOSE 4 Un lobby incestueux ……………………………………. 216
L’ACDI met l’ACDI sous pression ……………………………. 218
GLOSE 5 La société civile canadienne que sont mes amis
devenus ? ……………………………………………………………………… 222

Thèse 6 L’Ami de l’Afrique………………………………………………226
GLOSE 1 Le Canada à l’ONU : dévotement conceptuel autour
de la « sécurité humaine » ………………………………………………. 228
Une « gouvernance » mondiale ………………………………… 230
Ces organisations non gouvernementales que le
gouvernement finance ………………………………………………… 235
GLOSE 2 Un processus d’intervention qui permet d’agir pour
son intérêt personnel… ……………………………………………………. 238
Droit d’ingérence ……………………………………………………. 240
Le sida ………………………………………………………………….. 249
Magnanime psittacisme …………………………………………… 251
GLOSE 3 Laboratoire pharmaceutique à ciel ouvert et
population jetable ………………………………………………………….. 253
GLOSE 4 Paul Martin et Maurice Strong au service des
pauvres » ……………………………………………………………………… 258
Jekyll et Hyde ……………………………………………………….. 259
L’intenable synthèse ……………………………………………….. 261
L’exemple des codes miniers ……………………………………. 264
Une marge de crédit démocratique ……………………………. 265
Une idéologie scandaleuse ………………………………………. 270
GLOSE 5 Une « dette odieuse » …………………………………… 273
Une « dette odieuse » ……………………………………………… 279
GLOSE 6 La réplique souverainiste ……………………………… 282
Les affaires francophones ……………………………………….. 287
GLOSE 7 Une Francophonie Camdessus dessous …………… 290
À quelles fins présenter ces Objectifs ? ……………………… 293
GLOSE 8 Hydro-Québec International : portrait du colon .. 297
Sénégal ……………………………………………………………….. 299
Guinée-Conakry …………………………………………………….. 301
Togo …………………………………………………………………… 302
CONCLUSION ………………………………………………………… 306
Constats ……………………………………………………………….. 314

Perspectives…………………………………………………………..317
Stratégies ……………………………………………………………. 322

 

Pour lire la totalité du livre en ligne,voici le lien:Noir Canada