Nouvel Ordre Mondial:La dette, arme de destruction massive des économies occidentales

« Nous autres, civilisations, savons que nous sommes mortelles » (Paul Valéry)

Selon de nombreux stratèges et experts en économie et industrie militaire, pour la bonne santé du monde il faut une guerre tous les 30-50 ans : c’est ce qu’on nomme pudiquement la « destruction créatrice ». C’est d’ailleurs, une interprétation déviante de la théorie de l’économiste Schumpeter à propos des révolutions industrielles occidentales, créatrice d’emplois, de richesses et en « même temps » destructrice d’activités devenues obsolètes ainsi que des emplois inadaptés.

Or, il n’y a pas eu de guerre de haute intensité telle que celle qui oppose la Russie à l’OTAN, depuis la guerre du Vietnam.

On peut penser que nos « massacreurs du XXe siècle » soient en retard de plusieurs guerres. Mais rassurez-vous, dans cet entre temps qui n’est pas la paix mais la guerre sous le déguisement « des droits de l’homme et de la démocratie », ils ont eu le temps de massacrer plusieurs millions de musulmans, par le monde, et fait condamner à mort 500 000 enfants irakiens en les affamant par un blocus barbare… Il faut bien s’occuper quand on s’ennuie chez soi et qu’on a besoin d’énergie pour faire tourner son économie (Cf. l’Irak, la Libye la Syrie…) !

Les « 30 glorieuses » (1945-1975) qui se sont transformées en « 30 pouilleuses » sous le règne des 3 fossoyeurs, Sarkozy, Hollande et Macron, de la France gaullienne (le remplacement de la droite sociale par la gauche sociétale)… n’était, historiquement, que la fin de la queue de la comète de la reconstruction d’après-guerre et surtout du pillage industriel des richesses du continent africain !

La volonté du Forum de Davos (qui est le véritable conseil d’administration de la « multinationale monde » et qui a vocation à devenir le tuteur de la planète) était de provoquer une guerre en occident depuis au moins 2014 (date de la reprise de la Crimée par la Russie), voire début des années 2000 avec la « révolution orange de la place Maïdan).

La fin des 30 glorieuses coïncident avec la Loi du 3 janvier 1973 (ou loi Pompidou-Giscard-Rothschild) qui met fin à la nationalisation de la Banque de France et qui a pour conséquence « d’obliger » l’État a emprunté auprès des banques privées : la dette est née à cet instant. Depuis l’institution de l’Union européenne (UE), c’est même devenu interdit car c’est inscrit, expressément, dans la constitution européenne.

Au surplus, la fin de la convertibilité dollars-or, accords de Bretton-Woods n’était que l’hirondelle annonciatrice d’un « hold-up » qui permettra la mise en place de la dictature totale du billet vert sur le monde et de la financiarisation des économies occidentales : on produit moins en occident que l’on consomme, désormais !

C’est le système de l’Argent-Dette 

 

Petite piqûre de rappel historique : C’est à la suite de 2ème Guerre mondiale que sous l’impulsion du Conseil national de la Résistance (CNR) que la nationalisation de la Banque de France, et donc, la possibilité pour l’État français à taux zéro pour les dépenses publiques (hôpitaux, infrastructures, industries, recherches…) : c’est une époque révolue, au cours de laquelle les hommes politiques servaient les intérêts supérieurs de la nation française et non ceux des USA et de quelques banquiers tyranniques de la City de Londres et de Wall Street.

Revenons en l’an de grâce de l’année 2023 ou la montagne de dettes à atteint, dans le monde, la somme inhumaine de presque 1 million de milliards de dollars (dettes publiques, privées, ménages, entreprises et produits dérivés…). C’est à travers cette dette mondiale qu’il faut appréhender le phénomène méconnu qui est tirée de cette règle historique : ce ne sont pas les crises économiques qui décident des guerres mais plutôt les liquidations qu’elles exigent face aux dérives monétaires du crédit et de la dette.

En effet, nous avons intégré cette fausse idée que ce sont les crises qui mènent aux guerres, alors que c’est l’inverse.

C’est parce que l’occident a refusé l’amplitude de la dette, qui lui pendait au nez en 2015, 2017, 2019, 2020…que nous avançons vers la guerre.

Avoir refusé la crise de 2008 et donc avoir négligé le problème de l’endettement c’est le résultat qui va nous mener, demain, à l’affrontement inévitable.

À défaut d’avoir traité le cancer monétaire et d’amputer la tumeur de la dette, celle-ci fait des métastases, depuis longtemps, dans les sphères économique, sociale, politique et aussi, désormais, dans les sphères géopolitique et militaire.

Nous sommes passés d’une diplomatie « classique » à une diplomatie militairo-judiciaire du billet vert.

Depuis le début de l’année, deux « importantes » banques américaines (SVB et la Signature Bank… et quelques petites) ont fait faillite selon le FDIC et leurs actifs combinés représentent 319 milliards de dollars en termes d’actifs perdus (soit respectivement : 209 milliards de dollars pour la SVB et 110 milliards pour la Signature Bank)… hors faillite du Crédit Suisse, notamment. Ce constat nous fait dire que la crise de 2023 est la pire crise financière depuis la crise de 1929 !

À titre de comparaison :

  • En 2008, 25 banques ont fait faillite pour 374 milliards de dollars de perte d’actifs,
  • En 2009, 140 banques ont fait faillite pour 171 milliards de dollars de perte d’actifs,
  • 2011, 92 banques ont fait faillite pour 36 milliards de dollars de perte d’actifs.

Par ailleurs, il est erroné de croire que l’UBS (Union des Banques Suisses) a racheté le Crédit Suisse : elle a « saisi » le passif du Crédit Suisse (l’eau) pour le mélanger avec ses actifs (le lait). Ainsi l’actif net d’UBS est amoindri et l’actif net d’UBS-Crédit Suisse reste inchangé. Pourtant l’union de deux ânes n’a jamais engendré un étalon !

Il s’ensuit, à l’aune de ces observations, que d’une part, le franc suisse n’est plus une monnaie de refuge et que, d’autre part, la prochaine banque à s’effondrer sera l’USB ou la Deutsche Bank, ou la BNP… Car les causes objectives de la chute du Crédit Suisse demeurent inchangées.

Rappelons que la Deutsche Bank était cotée à 130 milliards de dollars au NYSE (New York Stock Exchange) en 2007. Après la crise de 2008, l’action a chuté brutalement et elle n’est jamais remontée : aujourd’hui l’action est estimée à 5 dollars !

La Deutsche Bank à 48 000 milliards de produits dérivés. Pour comparaison le PNB de l’Allemagne c’est 3500 milliards d’euros : presque 14 fois le PNB de l’Allemagne en produits dérivés. Le jour ou la Deutsche Bank est affectée, c’est tout le système financier qui s’effondre.

La secousse engendrée par la faillite du Crédit Suisse indique que le potentiel de crise latent va entraîner d’autres secousses et davantage violentes qui entraîneront, inévitablement, l’effondrement : le retour du réel !

Ainsi, depuis 1971 le dollar a perdu 98% de sa valeur. Les USA sont le seul pays qui peut imprimer de l’argent fictif « illimité » et l’échanger contre des biens réels provenant d’autres pays. La financiarisation des économies occidentales leur a permis de s’exonérer de produire des richesses mais de posséder les monnaies de réserve (dollar, euro). Aujourd’hui, le groupe des BRICS représente 80% de la production manufacturée mondiale ! La Chine produit 22% des machines agricoles quand les USA en produisent à peine 7% (comme l’Italie).

Les États occidentaux s’appauvrissent en ne produisant que du tourisme et des produits de luxe, mais au surplus leurs peuples font l’objet d’un « racket permanent » à travers les impôts et taxes qui au lieu de servir à financer des investissements et services publics sont destinés en réalité à payer les intérêts dont la dette publique est grevée : c’est une véritable expropriation en amont qui représente la souveraineté monétaire conférée au système financier privée.

Thomas Jefferson, père de la constitution américaine, luttait de toutes ses forces contre le pouvoir financier qui étendait ses griffes sur la nouvelle nation : « Je crois que, pour notre liberté, les institutions financières représentent un plus grand danger que les armées. Si les citoyens américains les laissaient contrôler l’émission de monnaie, les banques leur retireraient tous leurs biens jusqu’à ce que leurs enfants se réveillent sans abri. »

Le système financier est une oligarchie « extractive », au sens où il extrait la richesse des peuples et des citoyens ordinaires pour la transférer à lui-même, un gouffre dévorant vers le haut. Tout doit être leur propriété, y compris les êtres humains.

Michael Hudson, économiste, a consacré sa carrière à l’étude de la dette, à la fois la dette intérieure (prêts, hypothèques, paiement d’intérêts) et la dette extérieure. Dans ses travaux, il défend constamment l’idée que les prêts et les dettes à croissance exponentielle qui dépassent les bénéfices de l’économie réelle sont désastreux à la fois pour le gouvernement et les citoyens.

À l’aune de ces développements, il ressort que le dollar et l’euro sont non seulement en sursis mais que de surcroît il va forcément y avoir une accélération de la dette ; mais qu’en plus leur avenir face aux États « émergents » (ou plutôt le reste du monde) est plus que compromis à cause des taux d’intérêts.

Par conséquent, ils sont pris entre deux feux : soit ils laissent filer la dette et donc les monnaies s’effondrent ; soit ils maitrisent l’inflation mais les risques sont bien plus grands, puisque les acteurs économiques et les populations n’auront plus accès aux crédits (comme sous le Covid-19, le remède est pire que mal !).

Quelle que soit l’alternative entreprise, la croissance disparait, les industriels fuient la zone euro (et bientôt la zone dollar) et vont s’installer là où le coût des matières premières sont plus bas.

Cette perspective, qui est tout sauf une hypothèse d’école, rappelle le cas du Japon (vassal des USA) : aujourd’hui le Japon n’est plus un Producteur mais un Assembleur, dont la dette est colossale et une population de retraités. Parallèlement, la Corée du Sud, en l’espace de 30 ans a pris la place du Japon et pourtant au départ on avait le titan SONY qui dominait le marché contre SAMSUNG, ou TOYOTA contre KIA…

Quand la machine va s’enrayer, définitivement, le crack sera long et la récession de l’occident n’en sera plus que douloureuse.

Pour Michael Hudson, chercheur et historien de l’économie à travers les âges, démontre que s’il n’y a pas à un moment donné, un effacement pur et simple de la dette, le monde contemporain sera plongé directement dans l’âge sombre. En effet, comprendre le phénomène « Clean Slate » littéralement ardoise effacée, permet d’éviter à l’humanité de passer par la case autodestruction, comme l’a toujours fait le système capitaliste en phase de crise aiguë.

Qu’adviendra-t-il de la rivalité entre la Chine et les USA ? « Mad Max » ou « Soleil vert » (deux films visionnaires sur le monde du XXIe siècles) ?

Au fait, le film dystopique Soleil Vert se passe en 2022

 

 

source : Algérie54


EN COMPLÉMENTAIRE

L’économie mondiale dans l’expectative

 

Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international s’est récemment exprimée1 sur l’état de l’économie mondiale et les solutions à lui apporter pour en améliorer la performance. Elle s’inquiète à juste titre de l’inflation, de l’endettement et de l’inégalité qui fragilisent les économies nationales. Malheureusement, les solutions qu’elle préconise sont mutuellement exclusives et sont donc inapplicables. La raison en tient à l’abstraction qu’elle fait des causes qui expliquent l’état de l’économie aujourd’hui. Nous nous y arrêtons un instant avant d’examiner ses propositions, et conclure que l’économie mondiale est proche d’une crise majeure.

 L’état de l’économie est la conséquence des remèdes apportés à la crise financière, dite des subprimes, de 2008. En un mot, au lieu de pénaliser les banques pour leur manquement à leur devoir fiduciaire, les gouvernements – Washington en tête – les ont soutenus au travers de déficits abyssaux (9,9% et 9,4% du produit intérieur brut américain en 2009 et 2010) et la fourniture d’abondantes liquidités qui en relevant la valeur des titres en bourse – les ont sauvées de la faillite. Les montants fournis par la Réserve fédérale dépassent l’entendement : 16 100 milliards de dollars de 2008 à 2010, selon le Governement Accountability Office2, équivalent de notre Cour des comptes. Ce chiffre correspond au produit intérieur brut de 2012 – c’est-à-dire à la richesse produite aux États-Unis cette année-là.

Il en a résulté un endettement exceptionnel des États – la dette publique américaine excède son niveau de 1945 – mais aussi une inégalité croissante des revenus et des patrimoines – les « sans-grade » payant les malversations de leurs banquiers. Pas étonnant que Kristalina Georgieva – et quelques autres – s’inquiètent de ce que l’avenir nous réserve. Que préconise-t-elle ? Elle émet trois priorités : éliminer l’inflation et l’instabilité financière, améliorer les perspectives de croissance, et promouvoir la solidarité.

Pour atteindre le premier objectif (éliminer l’inflation), les banques centrales doivent réduire les liquidités dans l’économie ce qu’elles ont commencé à faire – les États-Unis en tête. Depuis le 17 mars 2022, la Réserve fédérale relève son taux directeur, le portant de 0,25% à 5,00% aujourd’hui. La Banque d’Angleterre et la Banque centrale européenne suivent la même politique. Le Japon fait exception en maintenant son taux à son niveau de 2009 (0,30%).

En revanche, restaurer la stabilité financière pose problème. Récemment, trois banques3 aux États-Unis ont fait faillite. Ces banqueroutes tiennent tout à la fois de l’incompétence des dirigeants et de la politique de la Réserve fédérale qui, en relevant ses taux, a diminué la valeur de leurs actifs en portefeuille. Elles ont été rapidement liquidées ou rachetées.

Le problème serait résolu si cette même incompétence et cette même politique ne frappait pas l’ensemble du secteur, et plus particulièrement les banques dites « systémiques »4, c’est-à-dire celles capables de faire basculer tout le secteur bancaire dans l’insolvabilité. Le montant des pertes comptables – c’est-à-dire des pertes non-réalisées mais néanmoins réelles – est de 690 milliards de dollars, selon Martin Gruenberg5, directeur du Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC)6 ce qui pourrait provoquer l’effondrement du secteur bancaire. Si une telle éventualité se présentait, la Réserve fédérale devrait injecter des liquidités dans l’économie – c’est ce qu’elle fit initialement pour soutenir les trois banques défaillantes. Ainsi donc, le premier objectif de la directrice générale du Fonds monétaire international pour consolider l’économie mondiale fait-il face à une contradiction : réduction des liquidités, d’un côté, et augmentation de l’autre.

Pour atteindre le second objectif, améliorer les perspectives de croissance à moyen terme, Kristalina Georgieva recommande de « stimuler la productivité et le potentiel de croissance en réalisant des réformes structurelles ». L’expression « réformes structurelles » est un euphémisme qui désigne les réformes à entreprendre pour limiter, voire éliminer, certaines formes de protection sociale. Ce commentaire confirme le précédent qu’elle inclut dans son premier objectif, à savoir la réduction des déficits budgétaires – autre euphémisme visant la protection sociale, jugée trop coûteuse. Les réformes structurelles réduiront la consommation des ménages. Or, les deux-tiers du produit intérieur brut des nations avancées reposent sur cette consommation.

Est-il possible d’accroître la croissance tout en réduisant la capacité des personnes à consommer ? Bien sûr que non. Stimuler la productivité, comme le recommande Kristalina Georgieva, augmentera le potentiel de croissance mais cela prendra du temps, sans compter que le résultat est incertain au vu des paramètres que cette solution implique. En résumé, la solution proposée pour atteindre le deuxième objectif est inopérante.

 

Le troisième objectif, la promotion des solidarités, fait partie du crédo occidental auquel plus personne ne croit depuis longtemps, les nations émergentes en premier auxquelles il est destiné. Inutile de s’y arrêter.

En résumé, il s’agit là d’un exercice de pure forme, convenu, sans grand intérêt d’autant qu’il occulte l’un des risques majeurs qui menace l’économie mondiale : les produits dérivés7. Ils sont inscrits au passif des banques, hors bilan, et échappent de ce fait aux règles prudentielles émises par les autorités nationales et internationales.

Le Crédit Suisse – 45ème banque mondiale – très actif en tant que contrepartie sur ce marché, virtuellement en faillite depuis plusieurs mois, a été racheté par son concurrent, l’Union des banques suisses (UBS), le 19 mars. Etonnant que Kristalina Georgieva n’y ait pas fait allusion car le marché des produits dérivés – cause probable mais non exprimée officiellement – de la faillite du Crédit Suisse est un marché énorme. Selon la Banque pour les règlements internationaux, il s’élève à 632 238 milliards de dollars, soit six fois le produit intérieur brut mondial.

Or ce marché qui couvre de nombreux segments de l’économie (taux de change, taux d’intérêt, produits pétroliers, céréales, etc.) est extrêmement spéculatif. Les banques les plus actives sont cinq banques américaines, JPMorgan Chase, Goldman Sachs, Citigroup, Bank of America et Morgan Stanley qui à elles seules comptabilisent près d’un tiers du risque total (189 893 milliards de dollars)8. Pour limiter leurs risques, elles s’en déchargent pour partie auprès d’autres banques. En tant que contrepartie, le Crédit Suisse est donc tout aussi exposé au risque de faillite que le sont ces banques. Le 19 septembre 2019, le marché au jour le jour de New York, ou marché des « repos »9, connut une crise de liquidité inattendue qui obligea la Réserve fédérale à intervenir. Aucune explication ne fut donnée mais la rumeur laissa entendre que les acteurs de ce marché ne souhaitaient plus prêter au Crédit Suisse. L’intervention de la Réserve fédérale sauva temporairement la banque et la crise fut évitée.             

Les produits dérivés sont l’une des causes principales de la fragilité des banques systémiques, comme l’a démontré la crise des subprimes de 2008. Par nature spéculatifs, ils sont sensibles aux variations de taux d’intérêt et aux évènements politiques. Le relèvement des taux d’intérêt, la guerre en Ukraine et les tensions en mer de Chine sont autant de facteurs susceptibles de provoquer des variations importantes dans la valeur des actifs auxquels ils sont adossés. Compte tenu de cette instabilité, une crise financière majeure ne peut être exclue. Le danger, dans cet environnement fragile, est qu’une banque systémique entraîne dans sa chute l’ensemble du secteur par un effet de dominos sans possibilité pour les banques centrales d’endiguer ce flot tant le volume des produits dérivés est important. Voilà l’état de l’économie mondiale – un état qui requiert l’attention des autorités.

envoyé par Dominique Delawarde

NOTES

  1. Sur la voie de la croissance : trois actions prioritaires, 6 avril 2023.
  2. Opportunities exist to strengthen policies and processes for managing emergency assistance. July 2011.
  3. Silicon Valley Bank, Signature Bank, First Republic.
  4. Les banques « systémiques » sont dites « trop grosses pour faire faillite », la défaillance de l’une d’elles entraînant l’effondrement du système bancaire. Cette désignation est une garantie informelle, mais réelle, du gouvernement fédéral qu’elles ne peuvent faire faillite.
  5. « Recent Bank Failures and the Federal Regulatory Response », March 28, 2023.
  6. Agence fédérale dont la responsabilité est de garantir les dépôts bancaires faits à concurrence de 250 000 dollars.
  7. Les produits dérivés sont des produits financiers dont la valeur dépend du prix d’un actif sous-jacent. Les banques les utilisent pour spéculer sur les cours d’actifs financiers ou réels sans avoir à le détenir.
  8. Source : Office of the Comptroller of the Currency, fourth quarter 2022.
  9. « Repos » pour Repurchase agreements.

 

 

 

 

La Grande Arnaque du COVID 19:Un déclin important s’annonce pour les États-Unis

En réponse à plusieurs commentaires dans le dernier fil de conversation libre – légèrement modifié.

En fait, il y a même un  déclin réel absolu, et pas seulement relatif, aux États-Unis, par exemple l’espérance de vie y est en baisse. C’est un très mauvais signe pour un pays développé. Pareil pour le Royaume-Uni d’ailleurs.

Sur la question du profit que la Chine a tiré pendant la crise Covid, elle a gagné en puissance brute, par exemple en PIB par rapport aux États-Unis. Et elle a également gagné en termes d’endettement, relativement, alors que les niveaux de dette américaine ont explosé en raison de la crise. Vous avez maintenant une récupération en forme de V en Chine et une pauvre récupération en forme de W aux États-Unis. Avec beaucoup plus de dette ajoutée.

Il y a bien sûr la question des relations publiques et du soft power. D’une part, les États-Unis ont blâmé la Chine pour la pandémie, mais d’autre part, ils se sont mis dans l’embarras en raison de leurs faibles performances en matière de maîtrise de la pandémie, par rapport à d’autres pays. Et ils ont perdu des points dans le monde entier en raison de leur retrait de l’OMS en plein milieu de la pandémie. L’Europe et les pays en développement n’ont pas du tout aimé cela. N’oubliez pas que la Covid a également affaibli l’armée américaine, elle a des problèmes avec ça, y compris sur les navires et les bases à l’étranger, la maladie a même saboté le plus grand exercice américain prévu en Europe depuis 30 ans. Et la pandémie aux États-Unis fait toujours rage, elle n’est pas du tout contenue et les taux de mortalité augmentent à nouveau.

Ici par exemple, les futurologues de Pardee UNC Health Care disent que la Chine a gagné pendant la crise, en capacités brutes. La recherche sur le futur et le pouvoir relatif entre les pays est leur spécialité :

En ce qui concerne les mesures générales des capacités matérielles, l’image est claire : la COVID-19 réduit l’écart des capacités relatives des États-Unis et de la Chine et accélère la transition entre les deux pays. Grâce à plusieurs scénarios de prévision à long terme utilisant l’outil International Futures, Collin Meisel, associé de recherche, et Jonathan Moyer, directeur du Pardee Center, expliquent sur le blog Duck of Minerva que la Chine gagnera probablement en puissance mondiale par rapport aux États-Unis d’ici 2030 en raison de l’impact économique et de la mortalité de la COVID-19. Ce gain en pouvoir mondial est égal aux capacités de la Turquie aujourd’hui.

Sur la question du dollar US, Stephen Roach affirme également qu’il y aura une baisse significative à moyen terme. Et l’argument est assez logique – si la part des États-Unis dans l’économie mondiale est en baisse – et elle diminuera au moins jusqu’en 2060 – et si le niveau de la dette américaine atteint des niveaux sans précédent, le dollar baissera. Je suis d’accord avec cet argument. C’est tout à fait logique.

Sur la question des puces et semi-conducteurs, David Goldman est sceptique quant à la capacité des États-Unis à arrêter la Chine à ce sujet :

L’interdiction des puces donne au monde une énorme incitation à contourner les États-Unis.

Fondamentalement, Huawei a toujours des fournisseurs avancés, en Corée du Sud et au Japon. Et certains d’entre eux refusent de céder. Le problème pour les États-Unis est que la Chine est le plus grand marché mondial de semi-conducteurs et le plus grand importateur de puces au monde, ce qui donne aux entreprises privées de très bonnes raisons pour contourner les équipements fabriqués aux États-Unis afin d’exporter vers la Chine. Ensuite, la Chine stocke également de grandes quantités de puces. D’ici 2025, elle devrait être en mesure de remplacer la production étrangère par la production locale. Donc, ces interdictions sont perdantes pour les États-Unis, et la Chine – oui, cela entraînera des coûts pour la Chine jusqu’en 2025. Mais cela conduira également des entreprises américaines, telles que Qualcomm, à perdre le marché chinois des puces, qui est le plus grand au monde, et il n’y a rien pour le remplacer.

Ce sont des centaines de milliards perdus pour les États-Unis en raison de la réduction progressive du marché le plus lucratif. Ainsi, en termes relatifs, la Chine ne perdra pas dans cette bataille, car les États-Unis perdront aussi beaucoup, tout comme la Chine. C’est une situation perdant-perdant. Et n’oubliez pas que la Chine a averti qu’une attaque américaine totale contre Huawei entraînerait l’expulsion de Boeing du pays qui devient le plus grand marché de l’aviation au monde, et entraînera également des centaines de milliards de pertes pour cette société, et cela va probablement l’enterrer sous Airbus. La Chine a besoin de beaucoup d’avions jusqu’en 2028, date à laquelle elle les remplacera par les siens, d’une valeur de centaines de milliards de dollars. Élever Airbus au-dessus de Boeing, qui connaît déjà de gros problèmes, sera un coup dur pour l’industrie aérospatiale américaine.

La Chine a donc aussi des cartes à jouer. Sur la question des États-Unis qui obligent certains pays à interdire Huawei, c’est à nouveau une situation perdant-perdant. Les États-Unis et certains de leurs alliés perdront en raison de l’utilisation d’équipements 5G plus coûteux, et mettront plus de temps pour construire leurs réseaux. Donc, la Chine perd, et les États-Unis et certains alliés perdent aussi, mais en termes relatifs, les choses ne changent pas en termes de pouvoir, car ils perdent tous les deux. N’oubliez pas que l’Allemagne a déclaré qu’elle continuerait à utiliser des équipements Huawei, et c’est la plus grande économie d’Europe :

Les trois principaux opérateurs de télécommunications allemands, Deutsche Telekom, Vodafone et Telefonica, ont activement promu la 5G ces dernières années. Ils mettent en œuvre une stratégie de «diversification des fournisseurs» et utilisent les équipements Huawei dans leurs réseaux parmi d’autres fournisseurs. Peter Altmaier, ministre allemand de l’Économie, a déclaré le 11 juillet au Frankfurter Allgemeine Zeitung que l’Allemagne n’exclurait pas Huawei du déploiement du réseau 5G du pays. « Il ne peut y avoir d’exclusion que si la sécurité nationale est manifestement menacée. Cependant, nous renforcerons nos mesures de sécurité, quel que soit le pays d’origine des produits », a déclaré Altmaier. « Il n’y a pas de changement dans la position de l’Allemagne », a déclaré le 16 juillet un porte-parole du ministère de l’Intérieur du pays.

Nous pouvons donc dire que très probablement la moitié de l’Europe utilisera Huawei. Pourtant, comme vous l’avez dit, une grande partie du monde l’exclura. Peut-être la moitié du PIB mondial. Malheureusement, les choses ne sont pas parfaites. Un point positif en cela est que Huawei parie sur les marchés émergents et que ceux-ci ont des taux de croissance plus élevés que les marchés occidentaux – c’est-à-dire qu’ils auront plus d’importance à l’avenir.

Je conviens que les États-Unis nuisent à la Chine, mais les dommages ne sont pas importants à mon avis, car ce sont principalement des situations perdantes où le pouvoir relatif reste le même. Et avec le temps, il y aura également des dommages importants pour les États-Unis, comme la perte du plus grand marché des puces et de l’aviation et la montée en puissance des concurrents de Boeing tels qu’Airbus.

Donc ce n’est pas si mal que ça pour la Chine. Ainsi, après avoir mentionné tout cela, je ne pense pas que Pompeo renifle l’odeur du sang et cherche à attaquer la jugulaire. Ce n’est pas tellement la vulnérabilité de la Chine qui attise la colère de l’élite américaine, mais plutôt l’affaiblissement des États-Unis, et ce que la Chine gagne pendant la crise de la Covid.

À Hong Kong, la Chine n’avait aucune option. C’était une situation perdante. Si elle permettait le statut-quo, il y aurait eu une révolution de couleur permanente à la une des médias. Il vaut peut-être mieux arrêter cela une fois pour toutes. Ils espéraient que la crise de la Covid leur donnerait une couverture pour ce faire. Cela n’a pas très bien fonctionné.

Malheureusement, il est vrai que la stratégie Trump d’intimidation fonctionne souvent. On suppose que cela devrait avoir un coût pour les États-Unis en matière de relation publique dans l’opinion mondiale, mais nous ne le voyons pas. Je suppose que la plupart des pays du monde sont trop lâches et préfèrent suivre le courant. Ils abandonneront les États-Unis seulement après que ceux-ci auront irrémédiablement perdu. Eh bien, ce n’est pas une situation facile. Les réactions américaines sont très fortes, et haineuses, précisément parce que les choses ne sont toujours pas bonnes pour eux et que leur déclin se poursuit, indépendamment de certaines victoires tactiques – à la Pyrrhus, où dans certains cas, c’est de toute façon une situation perdante.

Les données montrent une baisse significative pour les États-Unis.

  • 2019 Chine 1,27 fois plus élevée en Parité de pouvoir d’achat (PPA)
  • 2030 Chine 1,8 fois plus grand en PPA
  • Dette américaine / PIB en 2019 :   80%
  • Dette américaine / PIB en 2030 : 125%
  • Dette américaine / PIB en 2050 :  230%

Le Highway Trust Fund (HTF) sera épuisé d’ici 2021, le fonds fiduciaire Medicare Hospital Insurance (HI) au début de 2024, le fonds fiduciaire Social Security Disability Insurance (SSDI) dans les années 2020, la Pension Benefit Guarantee Corporation (PBGC), le Multi-Employer fund à un moment donné au milieu des années 2020, et le Social Security Old-Age and Survivors Insurance (OASI) d’ici 2031. Nous estimons que le fonds Social Security OASDI Trust combiné sera à court de réserves d’ici 2031.

  • Budget militaire – avant estimation Covid, et budget Trump – en 2019 : 3,2% du PIB, en 2030 : 2,5% du PIB – pourrait chuter à 2,3% du PIB grâce à Covid.
  • Dépenses discrétionnaires civiles – avant estimation Covid – en 2019 : 3,2% du PIB, en 2030 : 1,8% du PIB – chute à son plus bas niveau historique, pourrait encore baisser en raison de Covid

Cela sans parler du grand fossé social et sociétal aux États-Unis, et de la crise de la Covid en cours, qui est en grande partie réglée en Chine. Voyez-vous le déclin maintenant ? Ils ont une très bonne raison de s’inquiéter. Un déclin significatif attend les États-Unis.

Par Moon of Alabama − Le 27 juillet 2020

 

 

 

 

 

L’avenir du monde sera négocié dans les deux prochaines semaines

TOUT D’ABORD:UN ACCORD TEMPORAIRE POUR ÉVITER LE DRAME

Les démocrates et les républicains du Sénat des États-Unis sont parvenus à un accord temporaire pour rétablir le financement des activités gouvernementales fédérales, après trois jours d’une paralysie déclenchée par une impasse en matière d’immigration et de sécurité aux frontières.

Cette annonce, effectuée lundi par le leader des démocrates au Sénat, Chuck Schumer, est survenue peu de temps avant un vote sur cette mesure, mesure qui a été largement adoptée par 80 voix contre 18, et deux abstentions.

« Nous voterons aujourd’hui pour rouvrir le gouvernement », a ainsi déclaré M. Schumer sur le plancher de la Chambre haute du Congrès.

Selon le leader démocrate, les membres de son parti continueront de négocier avec les républicains pour parvenir à un projet de loi qui protègera de jeunes immigrants contre les risques d’une déportation.

Les démocrates martelaient depuis le début des négociations que toute législation permettant de financer les activités gouvernementales à court terme devait comprendre des protections pour ces jeunes immigrants, arrivés aux États-Unis lorsqu’ils étaient mineurs, et qui son surnommés « Dreamers ».

De leur côté, les républicains exigeaient justement le maintien du financement étatique avant toute négociation sur l’immigration.

Le gouvernement américain est arrivé à « court d’argent » à minuit, dans la nuit de vendredi à samedi, et les législateurs ont travaillé durant toute la fin de semaine, en vain. Les détails d’un accord bipartisan ont commencé à apparaître plus nettement dans la foulée d’échanges entre sénateurs des deux partis, dimanche et lundi matin.

Des dizaines de milliers d’employés fédéraux avaient commencé à fermer leurs officines, lundi, première journée ouvrable depuis le début du « shutdown », mais les services essentiels, comme les services de sécurité et les opérations en matière de défense, avaient été maintenus.

Mesure temporaire et positionnement

M. Schumer a précisé qu’il était parvenu à un accord avec le leader de la majorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell, pour que le gouvernement fédéral puisse continuer à fonctionner jusqu’au 8 février, en échange de la mise au point d’un plan pour régler la question des « Dreamers ».

Par ailleurs, les résultats du vote au Sénat démontrent que certains opposants à la mesure de financement temporaire se positionnent en vue des élections de mi-mandat, en novembre de cette année, voire en prévision de la prochaine course à la Maison-Blanche, en 2020.

Parmi les sénateurs démocrates ayant voté contre le projet de loi, on compte ainsi Dianne Feinstein, Elizabeth Warren et Cory Booker, tous de possibles candidats à l’investiture démocrate pour la course de 2020.

 

Joshua Roberts

Bernie Sanders, sénateur « socialiste » indépendant d’obédience démocrate et candidat défait à l’investiture en 2016, s’est lui aussi rangé du côté des opposants à la mesure.

Le seul intérêt des politiciens néolibéraux semble être leur réélection!


L’AVENIR DU MONDE

La fermeture (évitée de justesse)  du gouvernement des États-Unis au cours de la fin de semaine du 27-28 janvier 2018 est susceptible de devenir  réelle et permanente à mesure que les négociations au plus haut niveau continuent de discuter de son remplacement, de multiples sources d’accord. Les dirigeants occidentaux de l’ordre du vieux monde se réunissent cette semaine à Davos, en Suisse, pour débattre de cette question, selon les sources.

Pendant ce temps, des sources du Pentagone disent que « la fermeture a été orchestrée pour que le Congrès puisse être arrêté, car ils perdent l’immunité quand ils ne sont pas en session. » En outre, les sources disent que le président américain Donald Trump « a été convoqué pour rencontrer les hauts gradés au Pentagone le 18 janvier, alors que la Marine a chassé des sous-marins voyous et que les militaires utilisent la fermeture pour arrêter la Cabale, mettre fin au gouvernement d’entreprise, et lancer la République pour ouvrir la monnaie mondiale de réinitialisation (GCR »).

De plus, les sources ont ajouté: « La Chambre pourrait publier le mémo de la FISA, qui fera tomber les criminels du ministère de la Justice, du FBI, du Conseil national démocratique, de la CIA, ainsi que des organisations Obama et Hillary Clinton« .

Trump peut même lire la note de service à l’adresse de l’État de l’Union le 30 janvier « , ont ajouté les sources.

Roy Bennet et sa femme.
Le leader de l’opposition est mort avec son épouse lors de l’écrasement de l’hélicoptère dans lequel il avait pris place.

Les sources disent également: « Le leader de l’opposition zimbabwéenne Roy Bennett a été tué au Nouveau-Mexique pour solidifier le dollar zimbabwéen et ouvrir la voie au RMC ». Un dollar zimbabwéen adossé à l’or est poussé par beaucoup comme une nouvelle monnaie africaine pour remplacer le mishmash actuel des monnaies contrôlées par Rothschild.

 

Cependant, il est encore loin d’être certain que le RMC se déroulera comme prévu par les gens du Pentagone et les agences, car dans le monde entier, la situation est extrêmement volatile et échappe au contrôle des États-Unis.

Le facteur le plus important à garder à l’esprit est que le gouvernement américain est le gouvernement le plus endetté de l’histoire de la planète et qu’une grande partie de cette dette est due à la Chine. Si les États-Unis reniaient unilatéralement la dette, ils ne seraient plus en mesure de contrôler le système du dollar américain qui permet au Pentagone d’opérer autour de la planète. Il en résulterait que les soldats américains, qui ne reçoivent déjà pas de solde à cause de la fermeture du gouvernement, sont forcés de mendier dans les rues ou de voler des gens sous la menace d’une arme à feu partout dans le monde. Comme pour souligner cette situation, l’agence de notation chinoise Dagong a déclassé la dette souveraine et locale américaine à BBB+ avec une perspective négative, la plaçant en dessous du Pérou ou du Maroc.

Voici ce qu’ils avaient à dire au sujet de la dette américaine:

L’impact négatif permanent de la superstructure sur la base économique a continué de détériorer les sources de remboursement de la dette du gouvernement fédéral, et cette tendance sera encore aggravée par les réductions d’impôt massives du gouvernement. Le recours croissant au mode de développement économique axé sur la dette continuera d’éroder la solvabilité du gouvernement fédéral. »

Dagong ne se rend probablement pas compte de la profondeur du problème. Le Pentagone, lors de sa toute première vérification par des vérificateurs externes, a déjà constaté que 21 billions de dollars avaient disparu entre 1998 et 2015. Cela représente plus de 35 fois le budget militaire officiel des États-Unis pour 2016, selon de multiples sources.

https://www.sott.net/article/374124-pentagon

Les sources de la CIA, du MI6 et du Pentagone disent que l’argent manquant a été dépensé…pour construire d’énormes armées mercenaires hors du contrôle des structures gouvernementales officielles : les personnes derrière ISIS/Daech, la guerre contre le Yémen, Blackwater/Academi, etc. De plus, les sources disent qu’une grande partie de l’argent a été dépensé pour le « Programme Spatial Secret« .

Puisque nous essayons de nous concentrer sur le monde visible d’ici et maintenant, voyons quelles parties du Programme Spatial Secret sont visibles pour nous, membres de la « population de surface ».

Elon Musk, avec ses programmes Tesla Motors et SpaceX, vient tout de suite à l’esprit. La capitalisation boursière de Tesla Motors, qui s’élève à 350 milliards de dollars, représente 50 fois son chiffre d’affaires et 218 fois son bénéfice. Traditionnellement, la capitalisation boursière était considérée comme raisonnable à environ dix fois les bénéfices. Manifestement, Musk est un important canal de blanchiment d’argent pour tout cet argent drôle de banque centrale privée qui a été inventé récemment. Il est également important de se rappeler que les sources du Pentagone et de la NSA s’accordent pour dire que SpaceX et Musk sont les vrais suspects de la récente « menace » des missiles nord-coréens.

Ensuite, il y a bien sûr Alphabet/Google, dont le président récemment licencié Eric Schmidt s’est rendu en Corée du Nord en 2013 avant que le récent brouhaha de missiles ne commence. Google a maintenant été relié au vol malaisien 370/17 disparu et à la disparition des microbiologistes et des ingénieurs informaticiens.

https://www.veteranstoday.com/2018/01/19/new-evidence-did-google-down-mh-17-killing-238/

Quoi qu’il en soit, nous avons assisté ces dernières années à d’innombrables tentatives de la part des cabalistes de la mafia khazare  pour faire exploser les armes nucléaires et lancer leur « Armageddon », pour ensuite les faire stopper à chaque fois par des forces souvent mystérieuses.

Donald Trump est lié à la mafia khazare,comme je l’ai expliqué antérieurement.

Nos sources du Pentagone admettent que « le Programme Spatial Secret » a peut-être servi à détruire des missiles nucléaires dirigés contre Hawaï et le Japon et à empêcher la Cabale de quitter la terre. »

Pendant ce temps, de retour ici sur la surface de la planète terre, il est clair que les oligarques de la côte ouest américaine sont attaqués dans leurs bastions californiens. Les récents incendies mystérieux en Californie sont maintenant suivis d’essaims sismiques tout aussi mystérieux à Reno, au Nevada, la semaine dernière. N’oubliez pas, Reno est le dernier grand centre bancaire offshore non réglementé sur terre, où la famille Rothschild s’est rassemblée.

http://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-5287797/Is-Big-One-hit-240-mini-tremors-rock-Nevada.html

La base souterraine de Reno est liée à la technologie des disques anti-gravité et à l’activité nazie en Antarctique. Un lien avec la preuve de ceci a été retiré de l’Internet juste au moment de la publication de ce bulletin.

C’est peut-être pour cette raison qu’un haut fonctionnaire de la CIA, qui est un parent de l’amiral Byrd, célèbre pour son exploration de l’Antarctique, a demandé à rencontrer des représentants de la White Dragon Society avant et pendant l’événement de la Lune Bleue du 31 janvier pour « discuter de l’avenir de la planète Terre ». La réunion se tiendra la semaine prochaine dans un lieu secret en Asie du Sud-Est. Nous espérons que nous aurons un rapport détaillé de cette réunion disponible pour nos lecteurs dans l’édition du 5 février 2018 de ce bulletin.

Il ne fait aucun doute que le gouvernement secret des États-Unis est sous pression comme jamais auparavant en raison de l’effondrement du contrat social américain actuel. Cela se voit dans le graphique du lien ci-dessous qui montre l’augmentation exponentielle – et non durable – de la richesse des 1% les plus riches de la population depuis 2014.

https://www.zerohedge.com/news/2018-01-19/it-time-retire-word-capitalism

La situation en Californie est peut-être la plus critique de toutes. D’énormes campements de tentes pour les sans-abri sont apparus à côté des maisons de riches Californiens. En outre, le ressentiment a atteint le point où les bus transportant des employés d’Apple et de Google sont lapidés et fusillés.

https://www.zerohedge.com/news/2018-01-17/californias-homeless-problem-revealed-one-incredible-video

https://www.zerohedge.com/news/2018-01-19/revolt-begins-apple-google-charter-buses-attacked-san-francisco

Avec ce contexte tendu, la Californie rurale s’éloigne des enclaves côtières de San Diego, Los Angeles et San Francisco de l’archipel. Dans ce cas, le gouvernement californien et les maires locaux ont manifesté ouvertement leur révolte contre le gouvernement fédéral américain. C’est pourquoi les forces militaires américaines ont suivi leurs arrestations d’oligarques khazariens de la côte est avec des arrestations massives en Californie, disent des sources du Pentagone.

http://sacramento.cbslocal.com/2018/01/15/new-california-declares-independence-from-rest-of-state/

http://sanfrancisco.cbslocal.com/2018/01/17/oakland-bans-cooperation-federal-immigration-agents-braces-for-ice-raids/

À l’échelle internationale, le gouvernement américain actuel perd son appui à l’échelle planétaire. En voici quelques exemples:

La Turquie, alliée de l’OTAN, a commencé à attaquer les forces soutenues par les États-Unis en Syrie.

Le Pakistan, allié de longue date des États-Unis, a officiellement mis fin à son alliance avec les États-Unis.

La Corée du Nord et la Corée du Sud ont mis sur pied une équipe olympique commune pour envoyer un message au monde entier qu’elles ne veulent pas être divisées artificiellement en tant que peuple et servir d’excuse pour lancer la troisième guerre mondiale.

Le Canada, l’Inde, le Japon, le Brésil, la Chine et l’UE attaquent les politiques commerciales protectionnistes de Trump.

http://www.livemint.com/Politics/mSx6CQUqgyY6Y3h4N0bDXM/WTO-Support-grows-for-India-in-solar-tiff-with-US.html

Les banques centrales de l’UE transfèrent leurs réserves du dollar américain au yuan chinois.

https://qz.com/1180434/europes-central-banks-are-starting-to-replace-us-dollar-reserves-with-the-chinese-yuan/

Ce sont ces affres de mort du gouvernement américain qui ont donné une urgence au rassemblement des puissances occidentales (alliance atlantique) à Davos, en Suisse. Là-bas, une faction milite pour le rétablissement de la République des États-Unis d’ Amérique. Une autre faction cherche à financer une prise de contrôle amicale par le Canada et la création d’une administration compétente aux États-Unis d’Amérique du Nord. Ce que les deux factions ont en commun, c’est le souhait de ne pas voir l’hégémonie américaine être remplacée par une hégémonie chinoise.

Les Chinois, pour leur part, disent qu’ils veulent aider à créer un gouvernement mondial qui soit amical et équitable pour tous les peuples de la planète, selon des membres éminents des sociétés secrètes asiatiques. Ils insistent pour ne pas vouloir ou chercher l’hégémonie chinoise. Cependant, certaines factions affirment clairement qu’elles pensent que c’est au tour de la Chine de régner sur la planète depuis l’Occident.

Quoi qu’il en soit, au fur et à mesure que les choses avancent, plus le temps passe, plus la Chine est forte et plus l’Occident est faible. Les sociétés occidentales se noient maintenant dans la dette, ont des disparités de richesse socialement déstabilisatrices et ont des populations vieillissantes qui diminuent. C’est pourquoi l’Occident doit réformer fondamentalement son architecture gouvernementale, sociale et économique. L’alternative à un redémarrage, y compris un jubilé et une redistribution ponctuelle de l’actif, sinon ce sera une décadence progressive qui aboutira à l’effondrement généralisé des structures actuelles. La Californie en est un avant-goût.

 

Sources: recherches personnelles et Benjaminpulford.net