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Étiquette : crise bancaire
C’est parti:l’effondrement généralisé a commencé
C’était annoncé de longue date, un effondrement total était annoncé depuis longtemps déjà, il ne fait que se confirmer! Et celui-ci ne se limite pas à la simple finance comme nous le verrons plus loin dans l’article, même si de ce côté-là, les informations sont de plus en plus inquiétantes!
Nous pouvons apprendre aujourd’hui, en plus de tout ce qui circule dans le domaine, que le système financier européen au seuil d’une grosse catastrophe d’après Ernst Wolff, qui n’est pas le seul à annoncer cela, et qu’au niveau de l’or, les ventes augmentent encore et toujours, un signe qui ne trompe pas! Les ventes d’or explosent au Japon, mais les banques centrales russes et chinoises elles aussi achètent autant qu’elles le peuvent, ils préparent le terrain… Et pendant ce temps, après vous avoir proposé d’acheter votre or, les acheteurs planqués dans les paradis fiscaux vous proposent de vous soulager de tout votre plaqué-or comme le montre l’affiche dans la dernière revue de presse de Pierre Jovanovic. Le moindre gramme doit être récupéré, à vous de ne rien leur vendre, et d’en acheter un maximum également si vous en avez la possibilité. Mais ne comptez pas uniquement sur l’or, il y a également d’autres investissements d’urgence à l’heure actuelle, ce qui est expliqué dans l’une de ces lettres d’information…

Autre annonce du jour qui ne trompe pas et qui montre bien l’étendue de la catastrophe financière en cours en France (qui bien sûr n’est pas intéressante pour la télévision…), le fait que la BCE rachète les dettes des groupes du CAC 40, tout simplement énorme!!!
Le suspens est enfin levé. Lundi 18 juillet 2016, la Banque centrale européenne (BCE) a dévoilé la liste des obligations d’entreprises qu’elle a commencé à racheter le mois dernier. Au total, l’institution a acquis pour 10,427 milliards d’euros de dettes privées entre le 8 juin et le 15 juillet. Si le montant par entreprise et par pays n’est pas connu, une chose est sûre : selon les analystes, les grands groupes tricolores arrivent en tête.
« Ce n’est pas une surprise : le marché obligataire français est le plus gros de la zone euro, devant l’Allemagne, les Pays-Bas et l’Italie », explique Maxime Sbaihi, économiste chez Bloomberg Intelligence.
Dans le détail, la BCE a ciblé une bonne partie du CAC 40 : Axa, Total, Danone, Sanofi, Orange, Pernod Ricard ou encore Air Liquide et Schneider Electric ont vu une partie de leur dette rachetée par l’institution. Le luxe est également prisé, avec LVMH et Kering, tout comme l’énergie avec Engie et Total. Hors CAC 40, sont présents La Poste, JC Decaux ou EDF. Les groupes allemands, comme BMW, BASF et Daimler, ont également été privilégiés par la BCE.
Taux négatif
Celle-ci s’est lancée dans le rachat de dettes privées en complément de celui de dettes publiques, entamé en 2015.
Au total, ces programmes représentent un volume de 80 milliards d’euros par mois, dont seule une petite partie est consacrée aux obligations d’entreprises (3 à 6 milliards par mois environ).
Les dettes privées éligibles doivent être notées au moins « BBB – » par l’une des trois grandes agences de notation, afin de garantir leur qualité.
Les titres de banques et de filiales de banques sont exclus, mais pas ceux des assureurs.
Article complet sur Le Monde via Business Bourse

Mais comme expliqué plus haut, l’effondrement à venir ne se limite pas à la finance, car si le système financier se « casse la gueule » dans un krach pire que celui de 1929, on peut se dire que l’on continuera à manger en récoltant ce qu’on trouve… Même pas! Car selon une étude, la planète « connaît une chute de la biodiversité terrestre remettant en cause la capacité des écosystèmes à subvenir aux besoins humains ». En clair: La nature subviendra de plus en plus difficilement aux besoins humains!
L’alarme n’est pas tirée par des zadistes opposés à la destruction d’une zone humide. Ni par des militants de la Ligue de protection des oiseaux, inquiets de la disparition des volatiles. C’est une étude publiée dans la revueScience, qui conclut que 58 % de la surface terrestre, habitée par 71 % de lapopulation mondiale, connaît une chute de la biodiversité terrestre remettant en cause la capacité des écosystèmes à subvenir aux besoins humains.Selon les 23 scientifiques internationaux ayant traité statistiquement 2,38 millions de rapports sur l’état de la faune et la flore terrestres, la diversité des espèces a en effet baissé de 15,4 % sur plus de la moitié des terres émergées. Pour être soutenable, la perte de biodiversité doit rester inférieure à 10 %, selon une autre étude publiée dans Scienceen 2015. « Cette perte de biodiversité, si elle reste incontrôlée, sapera les efforts vers un développement durable de long terme », concluent-ils.
Lire aussi : La planète a atteint ses limites
Tim Newbold, chercheur spécialisé dans l’impact humain sur la biodiversité au sein du University College of London, a dirigé ces recherches. Il est inquiet : « Les fonctions écosystémiques sont gravement menacées par cette disparition des espèces. Dans de nombreuses zones, l’intervention humaine devra bientôt remplacer les services rendus par la nature. »
Pollinisation, épuration des eaux, production d’oxygène…
Ces services écosystémiques sont aussi nombreux que vitaux. La pollinisation, la production de nutriments nécessaires à la croissance des plantes, l’épuration naturelle des eaux ou encore la production d’oxygène sont pourtant menacées par la baisse de la biodiversité des écosystèmes. Le directeur de recherches doute de la capacité de l’être humain à imiter la nature grâce aux innovations technologiques : « Je ne pense pas que quiconque puisse aujourd’hui affirmer que l’être humain en est capable. »
Pour Pierre-Henri Gouyon, chercheur à l’institut de systématique, évolution et biodiversité au Muséum national d’histoire naturelle, la question n’est pas tant de savoir si une telle option est réalisable, mais souhaitable : « On pourrait sans doute remplacer les abeilles par de petits robots. Ce serait avant tout moins efficace et plus coûteux. Tout cela alors qu’on pourraitpréserver la biodiversité et les services écologiques qui en découlent. Ce n’est tout simplement pas le monde dans lequel je nous souhaite de vivre. »

Le droit des américains et des consommateurs capitalistes de bouffer leur repas de crabes doit être maintenu.
Cette érosion de la biodiversité est documentée de longue date par la communauté scientifique. En 2009, une équipe internationale de chercheurs, menée par Johan Rockström, définissait neuf limites planétaires à ne pas dépasser. L’étude portait notamment sur les seuils à respecter en matière d’utilisation de l’eau douce, de pollution chimique et de changement climatique. Ils concluaient déjà à une érosion de la biodiversité qui mettait en danger les écosystèmes dans lesquels l’être humain vit.
Article complet sur Le Monde
À chacun de faire sa part du colibri, et de multiplier les gestes pour la planète! Si l’on peut survivre à un effondrement économique, cela s’avère plus délicat lorsqu’il s’agit de la biodiversité. Pourtant celle-ci est extrêmement riche, elle se compte en millions d’espèces, mais combien s’éteignent chaque secondes par la faute de l’homme? Avec pour principales raisons le profit et la production de nourriture, ce qui est totalement inepte quant à la seconde raison, puisqu’il n’est pas nécessaire d’abattre des forêts pour produire plus de nourriture…
L’ensemble des techniques alternatives de production vont s’avérer indispensables et salvatrices, que cela soit la permaculture, l’aquaponie, et l’ensemble des autres techniques. Si nous pouvons nous passer d’argent, cela ne le sera pas pour la nourriture.
Préparez-vous, les effondrements sont en court…
Crise Économique mondiale:La prochaine crise vous laissera incapable de retirer votre argent
Pourquoi se fait-il qu’à chaque fois qu’une crise bancaire survient, tout le monde se dise surpris ?
La raison en est en fait très simple : tous ceux qui se trouvent au somment de la chaine alimentaire financière ont toutes les raisons du monde de se taire à propos des problèmes qui leur font face.
Banquiers centraux, directeurs de banques, politiciens… tous ces gens se concentrent principalement sur le maintien de la confiance en le système, et non sur la résolution des problèmes du système. Ils ne sont même pas prêts à discuter ouvertement de ces problèmes, parce qu’il deviendrait très vite évident qu’ils en sont eux-mêmes la cause.
Pour cette raison, vous n’entendrez jamais, et je dis bien jamais, un banquier central, un directeur de banque ou un politicien admettre ouvertement ce qui se passe sur le système financier. Même les petits employés n’en parlent pas, parce que A) ils ne connaissent pas la vérité, ou B) ils seraient renvoyés s’ils en parlaient à d’autres.
Je vous conseille de prendre quelques minutes et de réfléchir à tout ça. Personne parmi la sphère du pouvoir ne vous mettra en garde des risques que vous courez (à l’exception peut-être de Ron Paul, qui est déjà marginalisé par les médias).
Quand frappera la crise, il sera beaucoup, beaucoup plus dur de sortir votre argent des banques.
Voyez les récentes régulations mises en place par la SEC pour interdire les retraits en cas de crise.
Ces régulations ont été baptisées Rules Provide Structural and Operational Reform to Address Run Risks in Money Market Funds. Voilà qui peut sembler anodin, mais voyez ce qui vient ensuite :
Droits de rédemption – sous cette législation, si les actifs liquides hebdomadaires d’un fonds des marchés monétaires passent sous les 30%, son conseil de direction peut prendre la décision de suspendre les rédemptions. Pour imposer cette décision, le conseil devra la justifier comme allant dans le meilleur intérêt de son fonds. Cette suspension devra être annulée sous dix jours, bien qu’elle puisse prendre fin avant cette échéance. Les fonds des marchés monétaires ne seront pas autorisés de suspendre les rédemptions pendant plus de dix jours ouvrables sur une période de 90 jours.
Voyez également ceci :
Fonds gouvernementaux des marchés monétaires – les fonds gouvernementaux des marchés monétaires ne seront pas sujets à ces frais et provisions. En revanche, sous cette législation, ces fonds pourront volontairement opter pour son adoption, à la condition de faire part de leur décision aux investisseurs.
En termes clairs, si le système faisait de nouveau face à des difficultés, les fonds des marchés monétaires pourraient geler le capital (ce qui signifie que vous ne pourriez plus retirer votre capital) pour une durée maximale de dix jours ouvrables. Si le système financier était en bonne santé, les régulateurs n’auraient pas eu besoin d’établir de telles réformes.
Comme Zerohedge l’a noté un peu plus tôt ce matin, ces régulations se répandent. Un hedge fund vient de suspendre tous les retraits… ce qui signifie que les investisseurs n’ont plus accès à leur argent. Attendez-vous à de plus en plus de scénarios de ce type au cours des prochains mois.
La solution, comme nous l’avons vu en 2008, ne sera pas de laisser place aux défauts et aux restructurations de dette, mais de forcer les investisseurs à demeurer pleinement investis, quel qu’en soit le coût.
Sources: Businessbourse.com
Crise économique mondiale:la Chine au bord du gouffre

Ça ressemble au scénario d’un film catastrophe comme Hollywood en raffole. Dans une locomotive lancée à toute allure, une bombe éclate. Tandis qu’une poignée de seconds couteaux perd la vie, le héros prend les choses en main, parvient à arrêter l’incendie et sauve les passagers du train. La bombe chinoise, elle, a éclaté cet été (-38% sur la Bourse de Shanghai entre début juin et fin août), brûlant au passage l’épargne de millions de Chinois qui jouaient en Bourse comme au Loto. Le président Xi Jinping voudrait bien endosser le costume du sauveur. Mais son plan de secours – un mélange de baisse des taux d’intérêt et de dérive des dépenses publiques, d’achats « forcés » d’actions et de nettoyage au Karcher chez certains courtiers – a tout juste enrayé la dégringolade des cours. Comme toujours, les institutions internationales temporisent, Olivier Blanchard, l’ex-économiste en chef du FMI, assurant même que le « ralentissement chinois était sain ». « L’impact du krach chinois devrait coûter 0,1 point à la croissance mondiale », affirment sereinement les experts d’Euler Hermès. Autant dire rien du tout. En coulisse, pourtant, nombre de spécialistes s’inquiètent. Et si le géant asiatique allait en réalité bien plus mal? Et si Pékin ne parvenait pas à restaurer la confiance des investisseurs? >> Notre dossier sur la Chine, géant de l’Asie »Le risque chinois est sous-estimé. Il existe aujourd’hui des enchaînements colossaux délétères qui menacent la croissance mondiale », prévient l’économiste indépendant Jean-Pierre Petit. Des enchaînements qui seraient susceptibles de casser la reprise européenne. Et si l’année 2016 était finalement moins bonne que 2015? Si personne n’ose le dire, tout le monde y pense. Revue de détail des cinq canaux de transmission de la tempête chinoise.
1. Menace de tsunami sur les exportations
En apparence, la France est peu exposée au refroidissement chinois: l’empire du Milieu absorbe moins de 4% de nos exportations, soit environ 16 milliards d’euros par an. En réalité, son influence sur notre économie est bien plus importante, en raison d’effets boomerang sur le commerce international. « Le freinage chinois ne pénalise pas simplement les voisins asiatiques. Il fait chuter le prix des matières premières et met sur le flanc les pays exportateurs nets d’énergie ou de métaux », explique Antoine Brunet, président d’AB Marchés. Et la liste est longue: Russie, Kazakhstan, Moyen-Orient, Brésil, Venezuela, Chili, Nigeria, Afrique du Sud, Angola, Malaisie, Indonésie, Canada, Australie, Norvège… A eux seuls, ces pays extrêmement fragilisés représentent 30% du PIB mondial! Deux fois le poids de la Chine. « Le ralentissement de l’Asie, du Mexique et du Canada ne tardera pas à peser sur la machine à exporter américaine », ajoute Gilles Moec, chef économiste chez Bank of America Merrill Lynch. De quoi gripper le commerce mondial, mais dans quelles proportions? Difficile de répondre, tant il est aujourd’hui délicat d’appréhender l’ampleur du ralentissement de l’activité en Chine. Plus personne ne semble croire aux 7% de croissance pour 2015. « L’économie chinoise est sans doute tombée à un rythme de croissance de 2% l’an », estime Patrick Artus, chef économiste chez Natixis. D’autres experts évoquent même une récession en se fondant sur des indicateurs « durs », tels la consommation d’électricité ou les immatriculations d’automobiles, toutes deux en chute libre. « A dire vrai, tout le monde est en train de refaire ses calculs », reconnaît Gilles Moec. Mais au bout du compte, c’est bien un gros coup de froid qui risque de s’abattre sur les exportateurs français.
2. Gros temps sur les taux à long terme
Depuis la correction boursière subie au mois d’août, les marchés obligataires semblent détraqués. En Europe, les taux d’intérêt des obligations d’Etat se sont tendus. Les taux français à dix ans, qui étaient tombés à 0,33% en mai dernier, ont repassé le seuil de 1%. « En temps normal, une correction boursière entraîne un report des investisseurs vers les obligations, jugées plus sûres, ce qui fait baisser les rendements », commente Véronique Riches-Flores, chef économiste de la Société générale. Or, cette fois-ci, les rendements montent. Et pour cause. « La fuite des capitaux que connaît la Chine oblige les autorités de Pékin à puiser dans leurs réserves de change, en liquidant notamment des obligations d’Etat », décode le cabinet d’études PrimeView. Et, comme bien souvent avec la Chine, les sommes en jeu sont énormes. En quelques mois, les réserves de change du pays ont fondu, passant de 4010 à 3560 milliards de dollars. Une volte-face radicale. Depuis 2003, la Chine achetait en effet des tombereaux de titres américains ou européens, ce qui expliquait une partie du recul des taux d’intérêt à long terme. La baisse des réserves de change rebat les cartes sur les marchés obligataires. « Elle va clairement à l’encontre de la politique d’achat de titres – le fameux quantitative easing – menée par les banques centrales », souligne George Saravelos, expert de la Deutsche Bank. La BCE, par exemple, achète 60 milliards d’euros de titres par mois pour soutenir l’économie européenne. « Mais que se passe-t-il si la Chine en vend simultanément pour 80 milliards? » s’inquiète un spécialiste des marchés européens. Une autre menace se profile. Dans l’Union, ce sont surtout les taux d’intérêt des pays les plus fragiles (Espagne, Italie, Portugal) qui remontent. De là à imaginer une nouvelle crise des dettes souveraines…
3. Avis de coup de froid sur les marges des entreprises
La baisse conjointe des cours du pétrole et de l’euro a certes donné un peu d’oxygène aux entreprises françaises cette année. Reste que, dans l’ensemble, les marges des groupes tricolores sont toujours aussi minces que du papier à cigarette. Les entreprises françaises sont-elles en mesure aujourd’hui d’encaisser le choc d’une nouvelle guerre des prix sur les marchés mondiaux? Ce qui est certain, c’est que la Chine est bel et bien en train d’exporter sa déflation. De la sidérurgie à la mécanique en passant par les énergies renouvelables, des surcapacités de production gigantesques gangrènent l’industrie chinoise. Le cas du secteur de l’acier est emblématique, avec une surcapacité évaluée entre 100 et 200 millions de tonnes. Et c’est sur les marchés internationaux et à des prix cassés que les industriels chinois vont tenter d’écouler leurs stocks d’invendus. De quoi ratiboiser un peu plus les marges de leurs concurrents européens. Avec des conséquences néfastes sur la reprise de l’investissement. Un signe annonciateur? Entre avril et septembre, les industriels français ont presque divisé par trois leurs plans d’investissement pour cette année. Pas un bon signe pour 2016.
4. Coup de chaud en vue sur l’euro
Simple coïncidence ou conséquence fatale d’une nouvelle guerre des monnaies? Depuis que la Chine montre des signes de faiblesse, l’euro s’apprécie à nouveau. Depuis le printemps, il a gagné près de 6% par rapport au dollar. Et ce n’est peut-être qu’un début. « Le risque de voir la devise européenne repartir à la hausse, notamment face au dollar, est important », confirment les experts d’Oxford Economics, dans leur dernière note. De fait, l’économie mondiale entre dans une nouvelle période d’instabilité des changes. Le FMI s’en alarme. Il en appelle à la responsabilité de chacun, à la limitation des manipulations sur le marché des devises. Mais son appel risque bien de rester lettre morte. « Car, ces dernières années, la Chine a beaucoup perdu en matière de change », rappelle Véronique Riches-Flores. La baisse du dollar en 2010, celle du yen en 2012 et celle de l’euro, plus récemment, ont fait grimper le yuan de 30%. Une situation intenable. Dans la précipitation, Pékin a déprécié sa monnaie de 3% en août. Et elle ne s’arrêtera pas là. « La Chine n’a pas d’autre choix que d’actionner le levier de la monnaie pour tenter de préserver ses exportations comme moteur de croissance », confirme-t-on chez PrimeView.
5. Gros grain sur le secteur du luxe
La Chine ressemble de moins en moins à un eldorado pour les grandes marques de luxe. Les ratés de la croissance, la dégringolade de la Bourse et la campagne anticorruption lancée par Xi Jinping ont mis fin au boom des ventes. Celles de cognac ancien, un cadeau très prisé – les prix du flacon oscillent entre 200 et 250 euros – affichent une baisse à deux chiffres, note le Financial Times. Idem pour les montres suisses, dont les exportations ont chuté de 40% sur un an. De même, en un an et demi, la croissance des immatriculations d’automobiles haut de gamme est passée de 25% à – 10%! L’auto de luxe en panneImmatriculation de voitures de luxe en Chine, variation sur un an, en %.Bien sûr, certaines marques, comme Hermès, affichent un optimisme serein. Pour elles, la dépréciation du yuan ne changera pas grand-chose. Mieux, elle permettra de rééquilibrer les prix entre l’Europe et la Chine, où les biens de luxe sont parfois vendus 60 % plus cher. Reste qu’une dévaluation de plus de 10% serait douloureuse pour les géants français du luxe. Car les touristes chinois, payés en yuans, auront moins d’argent à dépenser dans les allées des grands magasins parisiens. Chute des exportations, hausse de l’euro, tassement des marges des entreprises, remontée des taux… L’onde de choc du séisme qui secoue la première économie mondiale pourrait affecter la reprise française.
LE CANADA MENACÉ DIRECTEMENT

Sur la planète économique, la crise boursière chinoise et depuis quelques semaines sur toutes les lèvres. L’impact est mondial et la chute des autres grands centres financiers traduit bien cette réalité que personne ne peut ignorer : quand la Chine éternue, tout le monde attrape le rhume ! Et le Canada ne fait malheureusement pas exception.
Tous les pays n’ont pas le même niveau de vulnérabilité face à une Chine qui en arrache économiquement depuis plusieurs mois. Les facteurs qui déterminent le degré de risque pour un pays sont multiples et pour les comprendre, il faut d’abord regarder du côté chinois pour se donner une vue plus globale de la situation, en partant des bases qui définissent le pays de Mao Zedong en 2015.
Selon le Fonds monétaire international (FMI), la croissance chinoise atteindra 6,8% cette année, son plus bas niveau en 30 ans. Et comme une Chine qui croît moins vite est forcément une Chine qui consomme moins, l’impact sera plus grand sur les pays qui exportent une grande partie de leur production vers l’empire du Milieu. Le Canada fait parti du lot.
Directeur général chef de la recherche pour les particuliers chez BMO Nesbitt Burns, Stéphane Rochon expliquait récemment à Radio-Canada que la demande chinoise aura forcément un impact, notamment sur les métaux de base comme le cuivre ou le pétrole, deux importants produits pour les exportations canadiennes. « Ce n’est pas le fait que la Chine ne consomme pas beaucoup de matières premières, avance M. Rochon. Elle en consomme encore beaucoup, mais d’année en année, l’augmentation de leur consommation descend. »
L’économie canadienne a beau être diversifiée, les secteurs de l’énergie et miniers représentent environ 30% du principal indice boursier canadien, le S&P/TSX (Standard & Poor’s/Toronto Stock Exchange). Et ce sont justement ces secteurs qui sont le plus affectés par le ralentissement de l’économie chinoise. Dans ce contexte, on imagine facilement que les entreprises canadiennes actives dans ces domaines risquent de subir les plus durs coups.
Yuan assassin
Dans la crise que traverse présentement la Chine, il n’y a pas que la baisse de la consommation chinoise qui affecte la planète, sa production également. Pour relancer son économie, Pékin appuie frénétiquement sur tous les boutons. Reste que le problème fondamental chinois demeure : malgré un marché interne de 1,3 milliard d’habitants, la Chine ne consomme pas assez.
Un élément que ne manque pas de souligner Stéphane Rochon en entrevue avec Radio-Canada. « [Les Chinois] ont une économie qui a trop de capacités. Ils ont beaucoup, beaucoup investi dans leurs capacités manufacturières, mais il n’y a pas assez de demandes globalement pour absorber toute cette production. »
Et ce n’est pas faute d’avoir essayé ! N’hésitant pas à jouer sur tous les leviers à sa disposition, Pékin a abaissé à quelques reprises ses principaux taux d’intérêt. Le ratio des réserves obligatoires des banques a également été réduit pour encourager le crédit et booster la consommation. En bourse, les autorités de régulation ont assoupli certaines dispositions qui limitaient les emprunts possibles pour les investisseurs, en plus d’abaisser les frais relatifs aux transactions boursières.
Reste que les résultats escomptés n’ont pas été à la hauteur des attentes et pour écouler ses surplus, Pékin doit donc se tourner vers les marchés internationaux, entrant du coup directement dans une danse compétitive avec les autres nations productives. La Chine étant reconnue comme très interventionniste, elle n’a pas hésité à dévaluer à quatre reprises en quelques mois sa propre devise, le yuan, rendant du coup ses produits plus abordables et attrayants à l’étranger.
Stratège en chef chez Valeurs mobilières Banque Laurentienne (VMBL), Luc Vallée y voit une menace directe pour l’économie canadienne, et dans sa propre cour nord-américaine. Dans un document d’information destiné aux clients de l’établissement, celui qui dirige le groupe « Recherche économique et stratégie » précisait sa pensée le 11 août dernier.

« La Banque du Canada compte sur une relance des exportations autres que les produits de base pour relancer l’économie canadienne et compenser les effets de la baisse du prix des ressources et du pétrole sur les provinces de l’Ouest. Or la dévaluation de 2% du yuan face au dollar américain annoncée plus tôt aujourd’hui par la banque centrale de Chine pourrait être particulièrement néfaste pour les exportateurs canadiens qui font concurrence, non seulement aux producteurs américains, mais de plus en plus à la Chine et au Mexique sur leur marché le plus important, les États-Unis. Le coût de production du secteur manufacturier au Canada était déjà 8% plus élevé qu’en Chine selon une étude du Boston Consulting Group publiée plus tôt en 2015. Cette dévaluation ne peut qu’accroître le désavantage compétitif des exportateurs canadiens, dont la part de marché aux États-Unis était déjà sur une pente descendante. Par exemple, les ventes de véhicules automobiles en Chine baissent cette année alors que la capacité de production y est en constante progression. En dévaluant le yuan, la Chine pourra désormais écouler plus facilement son surplus de production de véhicules automobiles aux États-Unis et ailleurs sur la planète. »
On le voit bien, la crise qui perturbe la Chine a des effets multiples qui se répercutent bien au-delà de sa propre économie. Alors qu’on pourrait croire le Canada à l’abri de tels remous, la mondialisation économique et la facilité qu’ont les nations à commercer entre elles les rendent fortement dépendantes les unes des autres. Et c’est encore plus vrai quand on parle d’un géant comme la Chine.
CONSÉQUENCE DE LA CRISE ÉCONOMIQUE CHINOISE:LA DICTATURE COMMUNISTE SE RENFORCIT
Pour faire face à l’écroulement spectaculaire de son marché boursier ces derniers mois, la dictature communiste chinoise a choisi la réponse la plus classique : la terreur. Le gouvernement central a terrorisé les opérateurs en bourse, censuré l’information et manipulé la couverture médiatique de l’état de l’économie du pays. La crise économique aura permis, en définitive, le renforcement de la dictature.
Les conséquences d’un tel déni annoncent des catastrophes à venir, mais pour l’instant le mensonge tente de faire illusion. Un expert a récemment comparé le marché boursier chinois à un « hôtel miteux » – reste à savoir pour combien de temps il restera debout. Car les manipulations ne suffisent pas : les actions chinoises ne cessent de baisser malgré tous les efforts gouvernementaux pour le cacher.
En moins d’un mois, entre mi-juin et début juillet, les deux premiers marchés du pays ont chuté de 30 %, et perdu plus de 2.000 milliards de dollars de valeur. En août et septembre, la chute s’est accélérée… En quelques mois, les actions du marché chinois ont perdu 40 % de leur valeur et les experts affirment que le cauchemar n’est pas terminé.

« Nous ne sommes certainement pas tirés d’affaire », a commenté Fraser Howie, co-auteur de Red Capitalism: The Fragile Financial Foundation of China’s Extraordinary Rise. Il insiste : « L’index ne chute plus, mais ce n’est qu’une partie de l’histoire. L’histoire réelle concerne la réponse gouvernementale et l’intégrité du marché. »
Une chose est certaine : le mythe communiste selon lequel la Chine est devenue une sorte d’économie de marché grâce à des « réformes économiques » a été brisé dans la conscience collective. Les acteurs économiques du monde entier risquent de se tenir bien loin du marché chinois, et probablement pour longtemps.
La méthode chinoise est un étrange mélange de manipulation du marché et de franche contrainte. En juillet dernier, par exemple, les régulateurs de Pékin ont imposé une interdiction de vendre des parts pour ceux qui détenaient plus de 5 % d’une entreprise, qu’ils soient Chinois ou étrangers. Pour de nombreuses sociétés – près de la moitié de celles qui agissent sur les deux plus gros marchés chinois – les échanges ont été totalement arrêtés. D’un autre côté, la Chine a pris exemple sur les banques centrales occidentales en injectant de la monnaie créée ex nihilo dans le système.

La propagande a également été un outil fort utilisé par le gouvernement communiste : interdiction de couvrir la déroute du marché chinois d’une part, et invention d’ennemis étrangers « hostiles » d’autre part, pour laisser croire aux Chinois ruinés que l’attaque venait des ennemis de la brillante Chine communiste.
Seul 1 % de la valeur du marché domestique chinois est détenu par des étrangers, mais les autorités ne semblent pas avoir peur du ridicule.
Le système ne serait pas parfait si la terreur ne s’exerçait pas sur ceux qui oseraient commenter la réalité plutôt que la fiction. Le Times commente : les décisions du gouvernement chinois ont été appuyées par « tout le poids d’un appareil sécuritaire qui se concentre davantage, d’habitude, plus sur les dissidents politiques que sur les capitaux propres ». Des journalistes ont été sommés de s’excuser publiquement, des centaines de personnes ont été arrêtées pour avoir « répandu des rumeurs ».
Ces mesures et agissement auront des conséquences dramatiques dès demain et pour de nombreuses années. Mais la « croissance économique » est le seul objectif affiché par la dictature communiste chinoise, sa seule légitimité auprès d’un peuple opprimé.
L’année dernière, le parti communiste chinois a encouragé, par tous les canaux de propagande possibles, chaque Chinois à investir sur le marché boursier pour devenir riche et prendre part au « rêve chinois ».
La bulle financière n’a cessé de gonfler puisqu’elle reposait d’une part sur un mensonge et d’autre part sur de l’argent virtuel. Mais pendant ce temps-là, le gouvernement communiste pouvait célébrer l’avènement d’un « marché haussier » ! Des dizaines de millions de Chinois ont perdu toutes leurs économies mais les autorités ont pu durcir, un peu plus encore, la tyrannie en place. Pour elles en tout cas, tout n’est pas perdu.
L’explosion de la bulle pourrait donc se produire ces prochains jours, alors que les détenteurs de comptes de marge font désormais face à des appels de marge déclenchés par la perte de valeur de 30 % des actions. Les forcer à vendre dans un marché en déclin accélérera la chute et les 12 % de baisse de la semaine prochaine pourraient n’être qu’un début.
Si la Chine réussi à conjurer le sort cette fois-ci, plus dure sera la chute d’ici à quelques mois. Le marché boursier se comporte comme la nature : il est impossible de le tromper indéfiniment ; les investisseurs chinois ne vont pas tarder à le comprendre.
Vidéo:Ukraine: un putsch néonazi poussé par l’OTAN

Entretien avec Natalia Vitrenko, présidente du Parti socialiste progressiste d’Ukraine. Cette opposante à Ianoukovitch dénonce fermement le péril néonazi qui menace l’Ukraine depuis que l’UE et les Etats-Unis ont légitimé et rendu incontrôlable l’extrême droite ukrainienne.
+ sur http://www.solidariteetprogres.org/vi…
Vidéo important:Une nouvelle crise bancaire occasionnerait 10 à 20 % du patrimoine
http://www.youtube.com/watch?v=QiprJNctWvM
Court mais important.