La Crimée a souverainement décidé de joindre la Fédération de Russie depuis 1991…par référendum

 

 

Juste après la reconnaissance par Moscou des deux territoires prorusses du Donbass, le magazine GEO formulait à merveille la doxa occidentale :

Vladimir Poutine n’a jamais caché son attachement à l’Ukraine qu’il considère comme un territoire d’appartenance russe. Après avoir annexé la Crimée en 2014, l’autocrate semble être en passe d’accomplir ses ambitions expansionnistes.

Pour la « communauté internationale », « l’annexion » de la Crimée démontre clairement que la Russie ne respecte ni le droit international, ni « l’ordre international basé sur des règles ». En effet, la résolution 68/262 adoptée le 27 mars 2014 par l’Assemblée générale des Nations unies, qui évoque « l’intégrité ukrainienne » garantie par le Traité de Budapest de 1994, ainsi que le « caractère illégitime du référendum organisé par les autorités criméennes », affirme que cette annexion est illégale.

Le 1er février, le site de l’OTAN rappelait une fois de plus qu’«  en signant l’Acte fondateur OTAN-Russie, la Russie s’était engagée à s’abstenir de recourir à la menace ou à l’emploi de la force contre les pays membres de l’OTAN ou tout autre État. En annexant illégalement et illégitimement la Crimée, qui fait partie du territoire d’un État souverain, elle a trahi cet engagement ».

Du coup, pour bon nombre d’acteurs occidentaux, le « retour » de la Crimée à l’Ukraine reste une des conditions essentielles et quasiment non-négociables d’une paix durable.

Or, en résumant l’histoire réelle de la Crimée, dans son excellent livre Poutine, maître du jeu ? (Max Milo, 2022), Jacques Baud, un ancien colonel du renseignement militaire suisse ayant travaillé en Ukraine, notamment dans le cadre de l’OTAN, nous oblige à revoir totalement cette vision manichéenne occidentale.

Extrait :

(à partir de la p. 150)

Poutine, maître du jeu ? Livre de Jacques Baud (Max Millo, 2022).
Poutine, maître du jeu ? Livre de Jacques Baud (Max Millo, 2022).

On présente toujours la sécession de la Crimée comme un « coup de force » organisé par la Russie, expliqué – selon Pascal Boniface – par le fait que la Russie la considère comme russe parce qu’elle est peuplée de Russes. C’est évidemment faux.

Un examen plus honnête de l’Histoire récente impose un regard plus nuancé et moins partisan que ce que les propagandistes et révisionnistes occidentaux racontent pour condamner la Russie.

Ce qui a conduit à cette situation est qu’avant 2014, le droit n’a pas été respecté, ni par les Soviétiques, ni par les Ukrainiens, et que les Criméens ont exprimé à plusieurs reprises et massivement leur volonté d’être gouvernés par Moscou.

En premier lieu, il faut rappeler que la cession de la Crimée à l’Ukraine en 1954 n’était pas légale. Elle avait certes reçu l’approbation du Praesidium du Soviet suprême, le 19 février 1954, mais elle n’a été approuvée ni par le Soviet suprême de l’URSS, ni par celui de la République de Russie, ni par celui de la République d’Ukraine.

Officiellement présenté comme un cadeau à l’Ukraine à l’occasion du 300e anniversaire de ses liens avec la Russie, ce transfert semble avoir été motivé, en fait, par l’intérêt personnel de Khrouchtchev qui voulait l’appui de l’Ukraine au sein du Politburo, comme l’explique Mark Kramer, du Wilson Center.

Quoi qu’il en soit, cette cession n’a jamais été perçue comme légitime par la population criméenne, qui n’avait jamais été sous l’autorité de Kiev auparavant. De fait, elle illustre les dysfonctionnements du système communiste de l’époque, qui semblent étrangement trouver l’approbation des « experts » d’aujourd’hui !

Chronologie récente de la Crimée

 

 

Le 20 janvier 1991, soit avant l’indépendance de l’Ukraine, les Criméens sont invités à choisir entre deux options : rester avec Kiev ou revenir à la situation d’avant 1954 et être administrés par Moscou. La question posée sur les bulletins de vote est alors :

Etes-vous favorable au rétablissement de la République socialiste soviétique autonome (RSSA) de Crimée en tant que sujet de l’Union soviétique et membre du traité de l’Union ?

C’est le premier référendum d’autonomie en URSS, et les Criméens acceptent à 93,6 % (avec une participation de 81,3 % de la population) d’être rattachés à Moscou. La RSSA Crimée, abolie en 1945, est ainsi rétablie le 12 février 1991 par le Soviet suprême de la RSS d’Ukraine. Le 17 mars, Moscou organise un référendum pour le maintien de l’Union, qui sera accepté par l’Ukraine. A ce stade, la Crimée dépend de Moscou et non plus de Kiev, tandis que l’Ukraine n’est pas encore indépendante.

L’Ukraine organise alors « son » référendum pour l’indépendance, où la participation des Criméens est faible, car ils sont déjà indépendants et ne se sentent plus concernés.

L’Ukraine devient indépendante six mois après la Crimée, et après que cette dernière a proclamé sa souveraineté, le 4 septembre.

Le 26 février 1992, le parlement de Crimée proclame la « République de Crimée » avec l’accord du gouvernement ukrainien, qui lui octroie le statut de République autogérée.

Le 5 mai 1992, la Crimée déclare son indépendance et adopte une Constitution. La ville de Sébastopol, gérée directement par Moscou dans le système communiste, a une situation analogue, ayant été intégrée par l’Ukraine en 1991 en dehors de toute légalité. Les années suivantes sont marquées par un bras de fer entre Simféropol (capitale de Crimée) et Kiev (capitale d’Ukraine), qui veut garder la Crimée sous son contrôle.

En 1994, en signant le Mémorandum de Budapest, l’Ukraine abandonne les armes nucléaires de l’ex-URSS restées sur son territoire, en échange de « sa sécurité, son indépendance et son intégrité territoriale ». A ce stade, la Crimée considère qu’elle ne fait – de jure – plus partie de l’Ukraine et donc, qu’elle n’est pas concernée par ce traité. De son côté, le gouvernement de Kiev se sent renforcé par le mémorandum. C’est pourquoi, le 17 mars 1995, il abolit de force la Constitution de Crimée, envoie ses forces spéciales pour destituer Youri Mechkov, président de la Crimée, et annexe de facto la République de Crimée, déclenchant des manifestations populaires pour le rattachement de la Crimée à la Russie. Un événement à peine relevé par les médias occidentaux.

La Crimée est alors gouvernée de manière autoritaire par décrets présidentiels de Kiev. Cette situation pousse le Parlement de Crimée à formuler une nouvelle constitution en octobre 1995, qui rétablit la République autonome de Crimée. Cette nouvelle Constitution est ratifiée par le Parlement de Crimée le 21 octobre 1998. Ces événements et les inquiétudes de la minorité russophone conduisent à la signature d’un Traité d’amitié entre l’Ukraine et la Russie, le 31 mai 1997. Craignant alors une sécession de la Crimée, l’Ukraine y inclut le principe de l’inviolabilité des frontières, en échange – et c’est important – d’une garantie de « la protection de l’originalité ethnique, culturelle, linguistique et religieuse des minorités nationales sur leur territoire ».

Mais, le 23 février 2014, non seulement les nouvelles autorités de Kiev sont issues d’un coup d’Etat qui n’a strictement rien de constitutionnel et n’ont donc pas été élues, mais, en abrogeant la loi sur les langues officielles, ne respectent plus cette garantie du traité de 1997. Les Criméens descendent donc dans la rue pour revendiquer le « retour » à la Russie qu’ils avaient obtenu trente ans plus tôt.

Le 4 mars 2014, lors de sa conférence de presse sur la situation en Ukraine, un journaliste demande à Vladimir Poutine « Comment voyez-vous l’avenir de la Crimée ? Envisagez-vous la possibilité qu’elle rejoigne la Russie ? », il répond :

Non, nous ne l’envisageons pas. D’une manière générale, je crois que seuls les résidents d’un pays donné qui sont libres de décider et en tout sécurité, peuvent et doivent déterminer leur avenir. Si ce droit a été accordé aux Albanais du Kosovo, si cela a été rendu possible dans de nombreuses parties du monde, alors personne n’exclut le droit des nations à l’auto-détermination, qui, pour autant que je sache, est fixée par plusieurs documents de l’ONU. Cependant, nous ne provoquerons en aucun cas une telle décision et n’alimenterons pas de tels sentiments.

Le 6 mars 2014, le Parlement de Crimée décide d’organiser un référendum populaire afin de choisir entre rester dans l’Ukraine ou demander le rattachement à Moscou. C’est à l’issue de ce scrutin que les autorités de Crimée font la demande à Moscou d’un rattachement à la Russie.

Avec ce référendum, la Crimée n’a fait que récupérer le statut qu’elle avait acquis légalement juste avant l’indépendance de l’Ukraine (mais que cette dernière n’a jamais respectée), en renouvelant sa demande d’être rattachée à Moscou, comme en janvier 1991.

D’ailleurs, l’accord entre l’Ukraine et la Russie pour le stationnement de troupes en Crimée et à Sébastopol renouvelé en 2010, courait jusqu’en 2042. La Russie n’avait donc a priori aucune raison de revendiquer ce territoire. C’est la population de Crimée, qui s’est légitimement sentie trahie par le gouvernement de Kiev, qui a saisi l’opportunité de faire valoir ses droits.

Ainsi, la soi-disant « opération spéciale » dénoncée par les Occidentaux, est en fait le résultat d’une succession de violations du droit et des intérêts du peuple de Crimée, depuis l’époque soviétique et avec la complicité d’Occidentaux qui rejettent le droit international à seule fin de combattre la Russie. (…)

Tout le narratif sur « l’annexion » de la Crimée en Occident repose sur une réécriture de l’Histoire et sur l’occultation du référendum de 1991, qui a bel et bien existé et qui était parfaitement valide.

Seuls les historiens et journalistes honnêtes évoquent cet épisode de l’histoire récente de la Crimée… mais ils sont bien peu nombreux !

Mars 2014,juste après le référendum.

 

 

 

 

 

 

 

 


EN COMPLÉMENTAIRE

Ecoutez attentivement le discours annuel de Vladimir Poutine

21 février 2023

Lien:Discours de Valdimir Poutine

 

 

 

 

Troisième Guerre Mondiale en préparation:la Russie interviendra devant toute menace en Ukraine

Russie : l’armée répondra à toute menace (Lavrov)

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Les forces armées russes doivent être prêtes à intervenir en cas de menace contre les citoyens du pays, a déclaré mercredi,23 avril 2014, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov dans une interview à la chaîne de télévision RT.

« Si nous sommes attaqués, il ne fait aucun doute que nous riposterons. Si nos intérêts légitimes, les intérêts des Russes sont directement attaqués, comme cela s’est passé en août [2008] en Ossétie du Sud, je ne vois aucune possibilité autre que de répondre conformément au droit international. Une agression contre les Russes est une agression contre la Russie », a affirmé le ministre.

« Nous n’avons jamais nié avoir déployé des troupes supplémentaires le long de notre frontière [avec l’Ukraine], tout comme les autorités ukrainiennes ont rapproché leurs troupes des frontières de la Russie, en les déplaçant vers les régions est et sud de l’Ukraine », a répondu M. Lavrov interrogé sur la concentration de troupes russes près des frontières ukrainiennes.

Soldat russe en Crimée

Le ministre a également souligné que les dirigeants russes organisaient régulièrement des exercices militaires dans différentes régions du pays.

Le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov, a fait savoir vendredi 18 avril que Moscou avait le droit de déployer ses troupes à la frontière avec l’Ukraine où un coup d’Etat avait eu lieu en février dernier.

« Dans ce contexte, n’importe quel pays prendrait des mesures de prévention spéciales pour garantir sa sécurité. Il ne faut pas oublier que la Russie est un Etat souverain qui a le droit de déployer ses troupes partout où il le veut sur son territoire », a souligné M. Peskov dans une interview à la chaîne de télévision Rossiya-1.

 crimea-01-03-2014

RIA Novosti
Lire la suite: 
http://french.ruvr.ru/news/2014_04_23/Russie-larmee-repondra-a-toute-menace-Lavrov-1956/

Control Descubrimiento: un cuerpo de 1,3 metros coronados descubierto en Ucrania … en una pirámide

Un scientifique Ukrainien a découvert la plus vieille pyramide du monde. Ce qui est le plus intéressant, c’est qu’elle a été découverte dans le coin le plus beau du pays, en Crimée. Telle que la chaine ICTV l’a rapporté, la découverte a été révélée par accident, car le scientifique Ukrainien Vitalii Goh a découvert un objet souterrain inconnu alors qu’il testait des méthodes alternatives de trouver de l’eau, et qui s’avéra être une pyramide de 45 mètres de haut et 72 mètres de long, d’après Aliye Beki./ Ukrainian scientist has discovered the oldest pyramid in the world. What is most interesting is that it was discovered in the most beautiful part of the country, in the Crimea. Such as the ICTV channel reported the discovery was revealed by accident, because the Ukrainian scientific Vitalii Goh discovered an unknown underground object when testing alternative methods of finding water, which proved be a pyramid 45 meters high and 72 meters long, according Aliye Beki./ Científico ucraniano ha descubierto la pirámide más antigua del mundo. Lo más interesante es que fue descubierto en la parte más hermosa del país, en la península de Crimea. Como por ejemplo el canal ICTV informó sobre el descubrimiento fue revelado por accidente, debido a que el ucraniano científica Vitalii Goh descubrió un objeto subterráneo desconocido al probar métodos alternativos de encontrar agua, que resultaron ser una pirámide de 45 metros de altura y 72 metros de largo, según Aliye Beki. /

Científico ucraniano ha descubierto la pirámide más antigua del mundo. Lo más interesante es que fue descubierto en la parte más hermosa del país, en la península de Crimea. Como por ejemplo el canal ICTV informó sobre el descubrimiento fue revelado por accidente, debido a que el ucraniano científica Vitalii Goh descubrió un objeto subterráneo desconocido al probar métodos alternativos de encontrar agua, que resultaron ser una pirámide de 45 metros de altura y 72 metros de largo, según Aliye Beki. /

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Fecha del descubrimiento : 2001, además de los datos del informe de 2014 .
Lugar del hallazgo : Crimea , Ucrania
Fuente 1 : http://qha.com.ua/world-s-oldest-pyramid-found-in-crimea-116152en.html
Fuente 2 : http://pakobserver.net/detailnews.asp?id=172147
Fuente 3 : http://www.european-pyramids.eu/wb/pages/european-pyramids/ukraine/crimea.php

Según Goh Vitalii la pirámide fue construida en la época de los dinosaurios .  » La pirámide de Crimea  » tiene una cumbre truncada , como una pirámide Maya , pero su aspecto es más bien egipcio. Es hueco en su interior y la momia de una criatura desconocida está enterrado bajo los cimientos . « Bajo la fundación es un pequeño cuerpo en la forma de una momia 1,3-1,4 metros de largo con una corona en la cabeza .  »  » Hay una cámara de resonancia llamado Esfinge. Las pirámides se construyeron en la época de los dinosaurios  » , dijo el científico en una entrevista con el CITV . No sabemos quién construyó el know pirámide. Vitalii Goh informó a Beki que este es el único edificio más antiguo del mundo .

 

fuente

ver también: http://beforeitsnews.com/alternative/2014/03/pyramid-from-the-jurassic-period-found-in-ukraine-2911538.html

 

artículo original:Le Nouvel Ordre Mondial

 

 

 

 

Ukraine : Le choix de l’UE ,Le néo nazi Iatseniouk devient Premier Ministre

Un salut sans nul doute ...nazi.
Un salut sans nul doute …nazi.

 

 

Le pro-européen Arseni Iatseniouk a été désigné mercredi soir à la tête du gouvernement ukrainien tandis que Moscou ordonnait une inspection surprise des troupes près de la frontière et que des heurts opposaient militants pro et anti-russes en Crimée. Solennellement dévoilé mercredi soir par le conseil du Maïdan –qui regroupe les leaders politiques de la contestation ukrainienne, de la société civile et des groupes radicaux– devant une place de l’Indépendance noire de monde, le nouveau gouvernement rassemble plusieurs personnalités issues du mouvement de contestation. Ces nominations doivent encore être confirmées au parlement jeudi.

A 39 ans, Arseni Iatseniouk va prendre la tête du gouvernement d’union nationale appelé à diriger le pays, avant l’élection présidentielle anticipée prévue le 25 mai. Membre du parti de l’égérie de la Révolution orange Ioulia Timochenko, il a déjà été ministre de l’Économie et des Affaires étrangères.

Il aura à faire face à une tâche herculéenne pour empêcher l’Ukraine de sombrer dans la banqueroute et pour contrer des tendances séparatistes de plus en plus vives dans le sud du pays, en particulier en Crimée, péninsule où une grande partie de la population se sent plus proche de Moscou que de Kiev. (…)

La suite sur Le Point