La Sexualité Sacrée:Voici pourquoi les hommes doivent faire l’amour à la lumière

Les hommes seraient plus performants au lit lorsqu’ils font l’amour la lumière allumée. Ceci s’expliquerait par le fait que la lumière stimule la synthèse de testostérone, augmentant ainsi la satisfaction sexuelle, comme le suggèrent les travaux de chercheurs italiens. Si pour beaucoup d’hommes il convient de tamiser la lumière avant d’entamer une partie de jambe en l’air, cela pourrait bien être une erreur. Ce sont du moins les conclusions d’une étude réalisée par des chercheurs de l’université de Sienne, en Italie. Il semblerait ainsi que la lumière vive, telle que la lumière du Soleil, pourrait aider les hommes dont la libido est affaiblie à briller au lit.

Peu importe l’âge,nous avons tous besoin de la lumière:expression de vie et d’amour.

On vous explique pourquoi.

Les chercheurs sont partis de l’observation suivante : dans l’hémisphère Nord, les taux de reproduction sont plus élevés au printemps et en été, par rapport aux mois d’hiver. Le pic de reproduction étant atteint au mois de juin, mois durant lequel la durée d’ensoleillement est maximale, les scientifiques se sont demandés si l’exposition à la lumière ne pouvait pas être liée à l’envie de faire des bébés. 30 minutes d’exposition à la lumière par jour booste la production de testostérone Pour montrer cela, ils ont recruté 38 hommes diagnostiqués avec une libido en berne, et ont soumis la moitié d’entre eux à des doses quotidiennes de lumière vive. Ainsi, chaque matin pendant deux semaines, ces hommes se sont exposés pendant 30 minutes à de la lumière vive.

 

Avant de débuter l’expérience, les expérimentateurs ont demandé à chacun des hommes d’évaluer leur satisfaction sexuelle sur une échelle de 1 à 10, et ont effectué des prélèvements sanguins en vue de doser leur taux de testostérone. Une fois les 15 jours d’expériences écoulés, le moins que l’on puisse dire, c’est que les résultats sont plutôt marquants. Les hommes ayant été exposés à la lumière ont vu leur satisfaction sexuelle grimper à 6,3 sur 10, soit 3 fois plus qu’auparavant, tandis que les hommes n’ayant pas suivi le traitement lumineux ont stagné à 2,7 sur 10.  Le taux de testostérone aussi a été modifié : les hommes exposés à la lumière sont ainsi passés de 2,1 nanogrammes de l’hormone par millilitre de sang en moyenne à 3,6 ng/ml. A l’inverse, ceux qui n’ont pas suivi le traitement lumineux ont stagné à 2,3 ng/ml de testostérone. Mimer les effets du soleil sur l’organisme Pour le professeur Faglioni, qui a participé aux recherches, cela ne fait aucun doute : « l’augmentation du taux de testostérone explique la satisfaction sexuelle plus importante » a-t-il indiqué au Telegraph. Selon lui, l’utilisation du traitement lumineux ne fait que « mimer » ce que la nature fait déjà, à travers le rayonnement solaire. Le mécanisme physiologique impliqué reste toutefois flou, comme en témoigne le chercheur : « la thérapie lumineuse inhibe l’activité de la glande pinéale dans le centre du cerveau, ce qui pourrait permettre la production de plus de testostérone, et il y a probablement d’autres effets hormonaux ». 

D’autres études sont nécessaires  Toutefois, il est encore trop tôt pour dire si oui ou non la thérapie lumineuse est bon moyen de rebooster la libido, prévient le professeur Faglioni. S’il est nécessaire que d’autres études soient menées sur un plus grand nombre de patients pour pouvoir tirer de réelles conclusions, la luminothérapie est une piste sérieuse. Ainsi, l’utilisation de la lumière à l’avantage de donner d’excellents résultats thérapeutiques, tout en permettant d’éviter la prise de médicaments. Il a de plus été montré que la luminothérapie pouvait être efficace pour soigner d’autres troubles, tels que les dépressions nerveuses.

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Votre corps a besoin d’amour,donnez lui en!

« Dans votre corps, résident votre âme et votre partie divine. Il n’y a aucune séparation entre le corps, l’âme et le divin. Seule la conscience humaine qui n’est pas encore suffisamment éveillée crée cette séparation. Lorsque vous aurez conscience que votre corps reflète en permanence ce qu’est votre âme, vous aurez beaucoup plus d’Amour pour votre corps. Peu importe la forme qu’il a, s’il est un peu enveloppé ou trop mince ! Ce n’est pas l’aspect extérieur qui compte, c’est le regard que vous portez sur votre corps, sur cet élément tellement important pour l’évolution de votre âme sur la Terre !

Aimez votre corps ! Bien sûr, aimez-le en considérant que c’est un outil parfait, un outil totalement adapté aux expériences de vie dans la densité. Plus vous aimerez votre corps, plus vous lui donnerez l’Energie Vibration Amour-Lumière, plus sa santé sera parfaite.

Votre corps a besoin d’Amour, votre corps ne doit pas être délaissé, il a besoin que vous pensiez à lui, que vous l’aimiez, que vous l’acceptiez également tel qu’il est, et plus vous l’aimerez, plus il se transformera ! Vous verrez que les petites misères que vous avez parfois se transformeront et n’existeront plus.

Bien sûr, avant qu’il n’y ait une transformation totale de votre corps de matière, il y a un grand travail de nettoyage à faire, un grand travail sur vos pensées, un grand travail pour vider vos « tiroirs », mais vous êtes tous capables de le faire, vous êtes tous capables de transcender votre corps de matière, de le transformer dans l’Amour et la Lumière, de transcender ce que vous avez jugé inférieur. Lorsque vous regarderez votre corps avec d’autres yeux et avec une autre conscience, vous le respecterez, vous l’aimerez profondément.

N’oubliez pas, et nous le répétons, que votre âme est dans tout votre corps ! Alors si vous voulez avoir beaucoup d’Amour et de respect pour votre âme, aimez et respectez votre corps ! L’un ne va pas sans l’autre !

Apprenez à vous aimer! Beaucoup d’êtres humains disent : « Je m’aime », mais quel Amour donnent-ils à leur corps ?

Lorsque vous avez des pensées inférieures par rapport à vous-mêmes ou à d’autres, lorsque vous avez des réactions de violence ou de pensées inférieures, votre corps souffre ! Vous pouvez lui dire que vous l’aimez, ce n’est pas le vrai Amour, c’est l’illusion de l’Amour !

Je vous conseille de faire ce petit exercice : offrez l’Energie Amour-Lumière à tout votre corps en commençant par vos pieds, puis vos jambes, vos cuisses, votre ventre, votre torse, vos épaules, vos bras, vos mains, et finissez par la tête. Faites cet exercice d’Amour sur toutes les parties de votre corps, tout particulièrement sur celles qui sont en dysharmonie ou douloureuses.

Lorsqu’il y a une douleur dans le corps c’est qu’il y a un manque d’Amour pour cette partie du corps ; cette souffrance peut également être générée par des pensées inférieures d’appréciation par rapport à vous-mêmes, à la Vie, à tout ce qui vous entoure.

Ne soyez pas réactifs ! Apprenez à lâcher-prise ! Plus vous lâcherez prise avec ce que vous êtes et avec des évènements extérieurs à votre vie, plus vous avancerez, et à ce moment-là vous comprendrez ce que c’est d’offrir l’Amour à votre corps. Dans le lâcher-prise, il y a automatiquement de l’Amour parce que vous n’avez pas de pensées inférieures, vous êtes dans l’acceptation et de vous-mêmes, de ceux qui vous entourent et de toute situation.

Il est très important de comprendre votre corps, de comprendre qu’il a une conscience propre et qu’il est totalement lié à votre âme puisqu’il est également votre âme, qu’il est également lié à votre divin car il n’y a aucune séparation entre toutes les parties de vous-mêmes ».

 

 

La Sexualité Sacrée:la puissance du verbe dans le « sexting » et l’art de la conversation érotique

Nous sommes devenus friands de communication érotique, accros aux « sextos ». Encore faut-il savoir jouer sur les mots – et les images. Cette semaine, explorons l’art de la conversation « sextuelle ».

La conversation sexuelle est un art compliqué : les mots du désir sont trop médicaux, trop explicites, trop régressifs, on ne sait pas nommer une chatte – alors comment la caresser ? C’est vrai dans le feu de l’action, c’est toujours vrai dans nos écrans. Il n’empêche que l’écrit permet de prendre son temps pour trouver les mots justes, la périphrase bien trempée, les points de suspension chirurgicaux.

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Le « sexting » combine sexe et texto… mais, ironiquement, le terme est mal choisi. D’abord parce qu’il y a bien longtemps que les applications de messagerie, comme celle de Facebook, ont détrôné le texto, mais surtout parce que le sexting s’est émancipé du pur textuel. On se sexte massivement par photos interposées. Une application comme WhatsApp permet d’envoyer des messages audio saupoudrés de soupirs. Les adeptes de la vidéo enverront leurs clins d’œil sur Snapchat. Ne parlons même pas des émoticônes (la fameuse aubergine : tout un symbole). Instagram, Vine, Tinder, Kik, FaceTime… parce que le sexe est partout, la conversation sexuelle s’exporte sur tous les supports imaginables.

Avec un succès qui ne se dément pas, puisque non seulement le sexting est entré en 2014 dans le dictionnaire de Cambridge (camarades français, encore un effort : côté Larousse, on apprend que « sexto » signifie « sixièmement »), mais aussi dans la plupart de nos vies érotiques. En France en 2013 (autant dire avant l’invention de l’imprimerie), 29 % d’entre nous avaient déjà reçu des photos ou vidéos de personnes dénudées, 20 % en avaient envoyé et 20 % en avaient réclamé. Chez les moins de 25 ans, 35 % en avaient reçu, un quart en avait envoyé. Mais ce ne sont pas seulement les jeunes qui sextent le plus : ce sont aussi les femmes. Si les chiffres américains sont très semblables, l’an dernier au Canada, plus de huit personnes sur dix avaient sexté au moins une fois dans l’année écoulée, et neuf personnes sur dix avaient déjà tenté l’expérience. Cette tornade montre à quel point nous sommes friands de communication érotique (et à quel point nous nous ennuyons dans la file d’attente du supermarché).

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Une torture délicieuse

Puisque nous sommes accros (admettons-le), comment bien sexter ? En utilisant à notre avantage les contraintes du support : le temps et l’espace. Le sexting se pratiquant en l’absence du partenaire, embrassons cette frustration. Le fondement de l’érotisme repose sur le fait de se donner à moitié ? Alors le sexting en est l’arme absolue, et il convient de rappeler à intervalle régulier la sentence du délai : « On ne touche pas. » (On complétera par gentillesse : « Pas toute de suite. ») Quitte à être dans l’absence physique et la présence émotionnelle, autant rendre la torture délicieuse. Cette guerre des nerfs peut prendre des formes multiples – qui écrit le plus, qui propose, qui attend ? Qui lâche la première photo après une conversation purement écrite ? Parmi ces mille manières de s’agacer, il faut en outre compter la possibilité du silence, de la douche froide dont on sait qu’elle ne blessera pas, ou de la réponse très retardée. Paradoxalement, ne pas sexter peut se révéler le meilleur sexting.

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Sending a text mesage

Quitte à instrumentaliser l’absence, notons qu’un bon échange comporte une très assumée part de bluff. On peut se faire passer pour plus malins et éloquents que nous le sommes, mais aussi pour plus déshabillés ou actifs (que la personne n’ayant jamais écrit « je suis toute nue » en jogging informe me jette la première carte SIM). Les mensonges « blancs » sont admis. On se doute bien que vous n’êtes pas réellement en train de vous caresser sous votre chemise (votre agenda stipule que vous êtes en réunion dans la salle B23). Ce n’est pas grave. Mentez comme un arracheur de dents.

L’échange possède également une dimension programmatique. Nous sommes dans le préliminaire très avancé, celui qui étend la zone du rapport sexuel de plusieurs heures, voire de plusieurs jours. Sans communication, on se fait son fantasme en solo, et le moment venu, peut-être les scénarios sont-ils incompatibles – ce qui peut constituer une bonne ou une mauvaise surprise. En se titillant en amont, les amants peuvent synchroniser leurs désirs, voire prendre des décisions pragmatiques (si le rapport sexuel fantasmé implique un lieu extérieur, il sera peut-être plus commode de porter une jupe. Ou un parapluie).

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Une franchise libératoire

Côté dialogue, parce que le sexting nous débarrasse de l’obligation de l’immédiateté comme des élans poétiques interminables, il autorise une certaine franchise – parfois brute de décoffrage. Cette franchise sera libératoire pour les couples bloqués dans l’incommunicabilité verbale de leurs désirs. Si on ne sait pas dire, peut-être pourra-t-on écrire.Inventer des néologismes. Tourner autour du pot. Lancer un jeu de questions-réponses. Proposer un « action ou vérité ». Ou envoyer un lien vers un article qui évoque le fantasme en question, ou opter pour une photo… Tout ce qu’un face-à-face ne permet pas.

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Enfin, et désolée d’être barbante, mais un bon sexto est un sexto sécure. Parmi les insécurités, comptons la potache mais toujours possible erreur de destinataire (et la proposition langoureuse envoyée à la belle-sœur : histoire vécue), le hack informatique diffusant vos données en public (c’est encore arrivé cette semaine à 800 000 utilisateurs d’un site pornographique), le scandale médiatique si vous êtes une célébrité sportive, artistique ou politique (avec des dommages collatéraux surprenants, comme c’est actuellement le cas pendant la campagne présidentielle américaine), le vol de téléphone portable, le harcèlement.

Même la création de comptes anonymes et l’utilisation de vault apps (des systèmes « coffre-fort » interdisant l’accès à vos photos, par exemple en demandant un mot de passe) ne vous protègent pas du très redoutable revenge porn – que deviennent ces textes et ces images quand, et si, la relation s’interrompt ? Pour achever votre enthousiasme : si les trois quarts d’entre nous préféreraient garder leur correspondance privée (sans blague), un quart des sexteurs admettent montrer ce qu’ils reçoivent à leurs amis – en moyenne trois amis, ce qui fait beaucoup de voyeurs par rebond.

Une règle fondamentale

Il n’y a pas de bonne réponse à ces risques, seulement une règle fondamentale : ne jamais prendre de photos comportant à la fois votre visage et vos parties intimes. Si vous en recevez, rigolez un moment (tout de même) puis effacez-les. Refusez de voir les sextapes volées des stars, les correspondances de vos amis : protéger sa vie privée commence par respecter celle des autres.

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Ceci étant dit, et toute paranoïa abusive laissée de côté, le sexting reste une formidable manière de maintenir et de faire évoluer sa sexualité, en l’inscrivant dans un temps long – l’anticipation, la réalisation ou pas du programme, le plaisir de relire ses échanges après-coup. Il se trouvera toujours des grincheux pour affirmer que cette « tendance » est vulgaire, inutile, illégitime, voire le signe de la fin du monde. Ceux-là peuvent retourner lire Les Liaisons Dangereuses, pendant que nous autres les vivons. En vrai.

La Sexualité sacrée:la sexualité féminine du cunnilingus

*Occasionnellement ,je produirai des articles sur la sexualité Sacrée,car la sexualité,telle que développée par les humains de la Terre,provient de l’Héritage des Dieux Annunaki.

Il est loin le temps où le cunnilingus passait pour une pratique élitiste ou subversive ! Plébiscité par les Français, l’embras(s)ement du sexe féminin compte pas moins de 87 % d’adeptes selon les manifestants, 73 % selon la police – deux scores de république bananière. Ou de république ostréicole.

Peinture murale de Pompéi représentant une femme recevant un cunilingus. Cette pratique remonte à la plus haute antiquité.
Peinture murale de Pompéi représentant une femme recevant un cunnilingus.
Cette pratique remonte à la plus haute antiquité.

Recevoir un cunnilingus demande une certaine confiance. Or, comme chacun sait en cette période de prolifération des complexes, la confiance ne coule pas de source. Il est normal d’être gênée : comment ne pas intérioriser des millénaires d’associations douteuses entre vulve et moiteur, maladie, mauvaises odeurs et putréfaction ?

Normal d’être gênée aussi, quand il s’agit de montrer une partie du corps qui normalement ne se voit pas, et ce, sans pour autant se faire accuser de pruderie. Hors de toute sacralisation du sexe, ce sont des questions qu’on se pose en allant chez le dentiste, ou quand le docteur fouine nos oreilles – ce petit doute quant à des points anatomiques échappant à notre contrôle, voire à notre connaissance. A ce titre, pour recevoir un cunnilingus, les complexées trouveront intéressant de s’habituer à regarder leur sexe, avec un miroir. Si la pression est due à l’inconnu, vous pouvez faire connaissance.

Dans l'Empire Ottoman,la pratique du cunnilingus se repandit dans les harems,entre femmes surtout.
Dans l’Empire Ottoman,la pratique du cunnilingus se repandit dans les harems,entre femmes surtout.

Couleurs et variations

Contrairement à la vulve médiatique qui se duplique sur un même moule, la vulve humaine se déploie en toutes les couleurs et variations. Tant que vous n’avez pas d’écailles qui poussent autour du clitoris, tout roule. Et s’il faut aborder les angoisses les plus fréquentes : il est parfaitement répandu d’avoir des petites lèvres qui dépassent des grandes, et parfaitement banal d’avoir une petite lèvre plus grosse que l’autre. Votre partenaire ne sera pas surpris. Dans le cas contraire, il est puceau (et il regarde trop la télévision) – pensez donc à lui indiquer la position de votre clitoris grâce à des panneaux indicateurs en néon.

Pour recevoir un cunnilingus, beaucoup de femmes se sentent dans l’obligation de se préparer – non seulement avec une douche mais à coups de bandes dépilatoires. Chacune fait comme elle veut, mais on peut déceler là une forme d’autocensure : en estimant par avance qu’aucun homme n’aime les poils, les femmes alimentent une culture où leurs amants perdent l’habitude de se confronter aux buissons velus. Or, le cunnilingus n’est pas synonyme de pubis glabre sous prétexte qu’il faudrait mieux voir. La langue n’a pas d’œil. Certains hommes préfèrent sincèrement la version poilue, qui offre des sensations particulières et d’intéressants jeux de texture. Et de toute façon, l’éventuelle préférence masculine n’est pas parole d’évangile : c’est vous qui décidez. Le cunnilingus est censé vous procurer du plaisir. Si la préparation vous plonge en plein malaise et qu’elle vous fait mal, sortez plutôt le jeu de Scrabble.

Cette position permet de se donner un rapide cunnilingus...,mais il faut un peu une bonne condition physique.
Cette position permet de se donner un rapide cunnilingus…,mais il faut un peu une bonne condition physique.

Frais de participation

Si nous abordons la question de la fellation : nos partenaires ne sont pas télépathes. Nous sommes donc chargées, soit de leur confier notre manuel d’utilisation, soit de miser sur une compatibilité tombée du ciel, soit d’accepter la déception. Offrir le guide du cunnilingus pour les nuls est inutile : il ne s’agit pas pour le partenaire d’apprendre à prodiguer des caresses à toutes les femmes, ou à une femme moyenne. Il s’agit de se « spécialiser ».

Ce que préfèrent les autres femmes, on s’en fiche.

Cet enseignement ne passe pas forcément par les mots : vous pouvez filer un coup de main (en écartant les grandes lèvres pour faciliter l’accès au lieu du crime, par exemple). Vous pouvez participer, montrer comment vous vous masturbez. A ce titre, il serait crucial d’introduire une nuance dans le débat bucco-génital public. On parle du cunnilingus générique alors que cette pratique existe, pour les femmes, en version passive ou active. Parfois l’ambiance est à la détente, parfois à la passion. Nous ne sommes pas toujours des étoiles de mer face aux langues de nos partenaires…

Le paradoxe du mec bien

 

Cette position ou la partenaire qui reçoit,est la plus répandue parmi les couples hétéros ou lesbiens.
Cette position ou la partenaire qui reçoit,est la plus répandue parmi les couples hétéros ou lesbiens.

L’enfer, pavé de bonnes intentions : vous connaissez la musique. Ici, nous affrontons le problème de la gratitude. Les femmes ont en effet tendance à se montrer extra-reconnaissantes dès qu’un homme bouge un orteil – qu’il s’agisse de faire la vaisselle ou d’honorer notre bouton de rose. On nous a bien répété que notre vulve était sale. Nous en déduisons donc, plus ou moins consciemment, que le cunnilingus est une faveur, voire un sacrifice, comme s’il s’agissait pour notre partenaire de partir au feu… alors même que la majorité des hommes le pratiquent pour leur plaisir.

Ce raisonnement est le pire ennemi de la réceptrice parce qu’il la met sous pression : déjà que monsieur se donne un mal de chien, on essaie d’abréger ses souffrances. Quitte à ne jamais atteindre l’orgasme. Recevoir un cunnilingus avec grâce consiste pourtant à le recevoir dans la longueur, sans culpabiliser parce que ce serait trop demander – dix ou vingt minutes, ce n’est pas trop demander. Les hommes qui descendent en eaux profondes le savent. Cette timidité, qui joue contre notre plaisir, peut être rangée au placard.

La gratitude empêche en outre de formuler des critiques. Or, justement parce que les hommes aiment cette pratique, ils sont parfaitement aptes à entendre des suggestions et modifier leur routine – par ailleurs, en les protégeant, nous les infantilisons. Ils n’ont rien demandé, et n’ont aucune envie d’être infantilisés.

Autre conséquence de la gratitude excessive : elle prive les femmes de leur droit à ne pas aimer le cunnilingus. Lequel ne constitue ni la pratique ultime ni un Graal sexuel. Il existe mille raisons de ne pas aimer le cunnilingus – sans même s’en justifier. Certes, la langue offre des monceaux de douceur et de très commodes lubrifications, mais elle manque de précision. Elle manque également, parfois, de puissance et de vitesse, surtout en comparaison avec les doigts. On peut détester le contact visqueux de la langue.

Recevoir un cunnilingus implique donc de se demander honnêtement si on aime le cunnilingus. Ou si on aime le cunnilingus ce jour-là – quand on a ses règles, quand on pense à autre chose, ou quand c’est un mardi.

Fin de partie

Pour finir,on se donne un bon calin:ce qui maintient un couple dans l'harmonie et l'amour!
Pour finir,on se donne un bon calin:ce qui maintient un couple dans l’harmonie et l’amour!

Recevoir un cunnilingus inclut l’art délicat de savoir arrêter les frais : soit parce qu’on a joui, soit parce qu’on en a assez, soit parce qu’on voudrait passer à autre chose. Changer de position suffit le plus souvent − soyons honnêtes : votre partenaire a une crampe, il ne se vexera pas. Si votre amant est genre à penser que tout cunnilingus doit aboutir à un orgasme (non), et que vous préférez vous épargner une conversation embêtante, simuler est une option. Pas forcément une bonne, mais une option quand même.

Rappelons enfin qu’on n’arrête pas forcément un cunnilingus pour passer à l’étape suivante, ou pire, à l’étape supérieure ,soit baiser ou le bœuf bourguignon. La pénétration vaginale n’est pas le prix à payer pour un cunnilingus. Lequel n’est pas un passage obligé, quand on voudrait être pénétrée tout de suite.

Car enfin, on ne reçoit pas un cunnilingus comme un amuse-bouche : on ne peut pas honorer cette attention tout en l’appelant « préliminaire » − un mot qui induit une hiérarchie des pratiques sexuelles. Le meilleur moyen de grâce à ce baiser est de le prendre au sérieux. Comme cœur du sujet, certainement pas comme accessoire.

 

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