Réseau Mondial de pédophilie:Les évêques du Chili démissionnent collectivement

Chili : le traitement de choc du pape François

Le pape François offrait un profil triste et isolé.

Le chef de l’Eglise catholique a conduit tous les évêques chiliens à présenter leur démission, pour amorcer un profond renouveau après la crise des abus sexuels dans ce pays


AVANT-PROPOS

Je tiens a souligner le courage du Pape François qui ose défier  les francs maçons et les satanistes qui  se sont infiltrer au cœur du Vatican depuis plusieurs décennies.

Voir cet article antérieur pour vous en convaincre:

https://michelduchaine.com/2018/02/11/les-dossiers-de-michel-duchainepardonne-par-leglise-un-pretre-pedophile-atteint-du-vih-qui-a-viole-30-enfants/

Je souligne aussi que des liens énormes existent entre le Réseau Mondial de Pédophilie …et le Chili en général je vous suggère d’écouter  notre vidéo sur la secte nazi de Paul Shaeffer  (Colonia Dignitad) 

Sur ce lien vers un article antérieur:

https://michelduchaine.com/2017/11/20/video-et-article-colonia-dignitadla-secte-pedophile-nazi-de-paul-schaefer-au-chili/

 

 

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C’est un véritable cap dans l’histoire de la lutte de l’Eglise contre les abus sexuels qui vient d’être franchi. Pour le mesurer, il faut se souvenir qu’il y a cinq mois, en janvier, le pape s’était lui-même trouvé en difficulté au cours de son voyage au Chili. Il avait été pris dans la vague considérable de protestations contre les évêques du pays, dénoncés pour leur gestion désastreuse des affaires d’abus sexuels commis par des membres du clergé. Alors, le pontife avait soutenu la hiérarchie de l’Eglise, avant de faire machine arrière et de demander un complément d’enquête. Ce qui l’avait conduit à rencontrer des victimes, et enfin à convoquer au Vatican les 34 évêques chiliens.

 

Pendant ces trois jours à huis clos, entre discussions franches et incitation à la prière et la méditation, le pape argentin a accompli le tour de force de conduire les prélats à présenter eux-mêmes leur démission collective, volonté exprimée fermement par les victimes elles-mêmes. Pour un expert du Vatican, il s’agit d’un processus de gouvernement inédit dans l’histoire récente de l’Eglise, car synodal : non pas un acte autoritaire et unilatéral du Souverain pontife, mais une décision “collective“, basée sur le discernement à partir de la vérité des faits. Et conduite d’une main “paternelle“ par le pape, de la bouche même des évêques. Main d’un pasteur qui sait corriger, mais aussi encourager à une sortie par le haut, en vue d’un renouvellement en profondeur de l’Eglise.

Une faillite collective

Car les faits sont accablants. C’est un véritable “système“ qui a été mis au jour dans cette enquête détaillée de 2300 pages demandée par le successeur de Pierre, et non pas seulement quelques faits isolés. Une faillite collective,  affirme-t-il dans une synthèse de 10 pages, révélée par la télévision chilienne. Des “négligences dans la protection des enfants de la part d’évêques et de supérieurs religieux“. Des plaintes jugées “invraisemblables“, des documents détruits, des transferts de religieux laissés au contact d’enfants, ou encore des séminaires ou noviciats confiés à des prêtres “soupçonnés d’homosexualité active“, au mépris des règles ecclésiastiques…

Opération-vérité qui n’a guère de précédent de cette ampleur dans l’histoire récente de l’Eglise. De même, au passage, qu’elle n’a pas non plus d’équivalent au sein d’autres institutions profanes, comme l’école, alors que la pédophilie est loin d’affecter la seule Eglise catholique. Mais il faut de fait remonter à… 1801 pour voir une telle démission en bloc des prélats d’un pays. C’était en France, après la Révolution française, lorsque Napoléon avait demandé à Pie VII la démission de tous les évêques. Et encore, à l’époque, il s’agissait d’un épiscopat divisé sur l’attitude face à la mainmise de l’Etat révolutionnaire et athée.


EN COMPLÉMENT

La dernière démission collective remonte à 1801

Pierre Joseph Célestin François (1759–1851)
Allégorie du Concordat de 1801

La démission de l’ensemble des évêques chiliens ce 18 mai est un fait rare. Mais il existe un précédent historique à la démission de tout un corps épiscopal. C’était en France… en 1801. Explications.

La démission des 34 évêques chiliens est un fait rare, exceptionnel mais pas inédit. Il est déjà arrivé que l’ensemble d’un corps épiscopal démissionne. C’était en France, après la Révolution française, lors du Concordat de 1801. Également appelé « Convention entre le gouvernement français et sa Sainteté Pie VII », ce texte va régir les relations entre l’État et les églises en France jusqu’au vote de la loi de séparation de 1905. Le Concordat, en créant des relations officielles entre l’État français et la papauté, nécessite une réorganisation de la hiérarchie catholique en France.

Un clergé divisé en deux

À l’époque, avec la Constitution civile du clergé de 1790, les prêtres français avaient dû prêter un serment de fidélité à la Constitution et les évêques n’étaient plus nommés mais élus par les citoyens électeurs de leur diocèse. En avril 1791, le pape Pie VI avait fermement condamné ce serment qui faisait des prêtres de « quasi-fonctionnaires ».

À ce moment-là, le clergé français était donc divisé en deux : le clergé d’Ancien Régime, dont la majorité des évêques étaient en exil à l’étranger depuis la Révolution française, et un clergé constitutionnel. L’exigence formulée par Napoléon Bonaparte, alors Premier consul, de composer un épiscopat selon sa volonté va donc l’obliger à faire plier l’ensemble du clergé français.

Le 15 août 1801, le pape Pie VII promulgue ainsi deux décisions pour permettre cette réorganisation : le bref Tam multa, qui exige la démission des évêques institués par Rome, et le bref Post multos labores qui demande celle des évêques élus. Par cette intervention directe, la papauté redevient la — seule — source de l’institution canonique.

 

L’Empereur Napoléon I pardonnant aux rebelles au Caire!

 

 


Suite au recours du pape le 18 mai 2018:Les évêques du Chili démissionnent collectivement

 

L’ensemble des évêques chiliens ont remis leur démission au pape François « afin qu’il décide librement pour chacun d’entre nous », ont-ils déclaré. Les prélats demandent également « pardon » aux victimes d’abus sexuels de la part du clergé, mais aussi « au Pape, au peuple de Dieu et à notre pays ».

La conférence épiscopale chilienne a annoncé ce 18 mai 2018 que les 34 évêques chiliens ont remis leur démission au pape François. Cet événement intervient alors qu’un rapport leur a été remis en début de semaine indiquant que, depuis des années, l’Église catholique chilienne abrite « de nombreuses situations d’abus de pouvoir, d’autorité et d’abus sexuels ». Le pape François avait annoncé dans la foulée des « changements » à court, moyen et long terme pour rétablir « la justice » au sein d’une Église chilienne entachée par des scandales de pédophilie.

Les évêques ont annoncé avoir remis « par écrit » leurs charges « dans les mains du Saint-Père, afin qu’il décide lui-même et librement pour chacun » d’entre eux. Ils expliquent également demander « pardon pour la douleur causée aux victimes, au Pape, au peuple de Dieu et notre pays pour les graves erreurs et les omissions » qu’ils ont commises.

La persévérance et le courage des victimes

Les prélats chiliens ont également remercié les victimes pour leur « persévérance et leur courage », malgré les énormes difficultés personnelles, spirituelles, sociales et familiales « qu’ils ont dû affronter », et malgré « l’incompréhension et les attaques » de la communauté ecclésiale.

Les évêques affirment encore remercier le pontife « pour son écoute paternelle et sa correction fraternelle ». Ils espèrent que ce chemin de changement guidé par le pape François sera une « pierre milliaire », pour rétablir la justice et contribuer à la réparation des dommages causés. Et donner un « nouvel élan » à la mission prophétique de l’Église au Chili.


Exigence de justice

Ici l’enjeu n’est pas le rapport à la politique, toujours conflictuel, mais la “justice“, a affirmé le pape François. Justice qui n’est pas seulement à entendre au sens juridique du terme, mais aussi à celui de vertu morale : “nous demandons pardon aux victimes, au pape, au peuple de Dieu, et à notre pays“, ont déclaré les évêques chiliens.

Au-delà de la spectaculaire démission du corps épiscopal tout entier, c’est donc à un renouveau global que le pape engage les évêques : une douloureuse mais salutaire exigence de réforme en profondeur de l’Eglise au Chili.

Cela prendra du temps, et en particulier celui d’une réflexion sur le sens même du sacerdoce. Les actes pédophiles des prêtres sont comme “faire une messe noire“, avait ainsi expliqué le pape François en 2014 : c’est le Corps du Christ lui-même qui est profané. En Irlande, après un scandale d’une ampleur similaire, Benoît XVI avait conduit le clergé de l’île à une démarche de purification sans exemple jusqu’alors : pénitence publique, jeûne, prière, adoration continuelle de Jésus – lui-même « victime de l’injustice et du péché » – devant la Sainte hostie exposée sur les autels des églises. Et pour les évêques, exercices spirituels en vue d’une révision de vie radicale. Un remède de choc, auquel les catholiques chiliens à leur tour seront sans doute conduits…

 

 

 

 

 

Vidéo et article: Colonia Dignitad,la secte pédophile nazi de Paul Schaefer au Chili

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   Lien vidéo:                      Colonia Dignidad ,la Secte nazi de Paul Schaefer au Chili

La meilleure description de la situation pour les années de l’ancienne Colonia Dignidad, aujourd’hui Villa Baviera au Chili, est celle de « un état dans l’autre ». Dans ce lieu s’a développé un pseudo projet religieux-social, où il manquait les inclinations de pédérastie de son leader, les abus de travail, et l’omission de n’importe quel droit au peuple qu’intéguait l’organisation. Même ces derniers temps ont participé à des événements politiques conformément à la dictature de Pinochet, en augmentant toutes sortes de rumeurs insoupçonnées sur d’autres activités de la colonie. De nombreux chercheurs pensent que la véritable dimension des activités développées par ces sectaires allemands n’est pas encore totalement connue. Aujourd’hui,je vous présente :
 
LES DÉBUTS D’UN PROJET: COLONIA DIGNIDAD, AUJOURD’HUI VILLA BAVIERA

Le 27 juin 1961, selon l’enregistrement de la Police Internationale, les premiers Allemands se sont connectés à ce qui serait le futur Colonia Dignidad au Chili. En octobre 1961, un groupe d’Allemands a été détecté à la recherche de terres à acheter dans une zone de l’intérieur de Linares (Région du Maule) dans la ville de Parral. Ses intentions sont apparemment religieuses avec des origines dans une église baptiste. Ce groupe est hétérogène, il y a des femmes, des enseignants, des charpentiers, des agriculteurs, des mécaniciens, etc., ainsi que des enfants soi-disant orphelins de la guerre. Une personne nommée Paul Schäfer Scheneider se distingue comme la tête du groupe, et avec le temps, il sera impossible de séparer son image de cet endroit. Il est également accompagné d’une autre personne nommée Herman Schmidt. Qui sont ces personnages vraiment? 

Selon les rapports recueillis, Paul Schäfer est né dans la ville de Sieburg en 1921. À dix-huit ans, il s’est enrôlé comme infirmier et faisait partie de l’armée d’occupation allemande en Italie. On se souvient de lui comme une personne de facilité de mots, de ferveur verbale et de charisme inhabituel parmi ses pairs, bien que toujours à la limite de l’histrionique. On dit que son premier travail fut d’être un artiste itinérant dans un spectacle de chiens et de chats entraînés dont le propriétaire s’appelait Danilo, et c’est ici qu’il acquit sa première étape en tant qu’artiste et en tant que spectateur. À la fin de la guerre, il devint un prédicateur baptiste, prêchant un christianisme fondamentaliste, pour lequel toutes les autres croyances ou confessions étaient des imitations d’un véritable attachement aux enseignements bibliques. En même temps qu’il prêche, il obtient un emploi comme gardien d’enfants dans une congrégation évangélique, et c’est là que son inclination obsessionnelle envers les jeunes enfants et les jeunes domestiques est remarquée. Après une série de plaintes et de problèmes avec certains parents d’enfants, et aussi avec les gens autour de lui, en 1952, il a été expulsé de l’église où il a effectué ses services religieux et la police allemande l’a répertoriée comme un homosexuel et un pédophile. Harcelé par la loi et opportunément averti, Schäfer s’installe en Afrique et revient quelques temps plus tard, mais son retour est accompagné d’un garçon de douze ans nommé Hussein Siam, de nationalité égyptienne et qui devient partie intégrante d’un harem particulier. Appréciant que son cercle se rétrécissait,et avec discrétion.

A cette époque, sa grande ardeur oratoire attire l’attention des autres prédicateurs. L’un d’entre eux, Hugo Baar, propose de l’associer à ses prédications et projets. Bientôt, Schäfer surpasse Baar en termes de charisme et reçoit le soutien inconditionnel des adeptes de l’église, qui se rendent fascinés par sa manière de prêcher. Il convient de mentionner à ce stade que certaines communautés chrétiennes radicales de l’époque ont trouvé dans les leaders charismatiques l’externalisation de leurs propres frustrations et c’est le cas que nous traitons. Schäfer en l’an 1959 crée dans son pays d’origine la  » Mission Sociale Privée », après avoir rompu avec l’église baptiste et a toujours essayé de faire comprendre que son organisation n’était pas une institution ecclésiale, bien qu’elle ait eu une mission sociale qui se souciait des orphelins de guerre et des enfants ayant des problèmes. La caractéristique la plus appréciée de Schäfer parmi ses disciples est sa dureté religieuse et son système est de discréditer les mouvements similaires, qui abondent dans l’Allemagne d’après-guerre. La société Baar-Schäfer commence à prendre forme et surtout le pouvoir économique, parce que sa domination est totale sur les adeptes de la secte, qui commence à acquérir une seule voix de commandement, absolue, et c’est la loi de Schäfer que tous doivent se conformer, y compris Baar, qui est en arrière-plan.

Schäfer, avec le pouvoir dans les mains rapidement, forme un régime d’esclave et est inflexible dans l’application de sa loi. Par la tromperie, il obtient des confessions de couples mariés sur leur vie privée, qu’il utilise quand cela lui convient et avec ce secret de ses partisans oblige les femmes à se séparer et à détruire des familles entières. Sa puissance économique augmente de jour en jour mais a encore des problèmes avec la police allemande. Le problème est le même que toujours, l’abus des jeunes dans le groupe, et il est nécessaire de déménager en Belgique. C’est peut-être à ce moment de cette histoire que l’organisation acquiert toutes les connotations d’une secte et commence à élaborer un plan pour trouver son propre paradis et Schäfer pense au sud du Chili.

En Belgique, Schäfer organise des enlèvements massifs de dizaines d’enfants. Utilisant le subterfuge, il les sépare de leurs mères et les force à les écrire, leur donnant la tranquillité d’esprit. Beaucoup de ces mères n’ont jamais connu leurs enfants à nouveau.Beaucoup de ces enfants ont été expédiés destinés au « Paradis sur Terre » (Schäfer se référait ainsi à son futur projet) en idéalisant l’endroit qu’il avait choisi pour sa secte. Ce «paradis» était caché de manière naturelle dans une région montagneuse de l’intérieur de Parral au Chili. Curieusement, c’est un Juif nommé Rudi Cohn qui prend des dispositions pour l’achat au numéro 2 de la ferme San Manuel, appelée « La Blanchisserie »  dans la commune d’ El Retiro

. La transaction s’élève à trente-cinq mille escudos, payant sept mille en espèces et le solde à cinq ans. Le terrain a une superficie de 3 062,4 hectares, ce qui augmente à plus de 17 000 au fil du temps. Les propriétaires précédents de cette terre venaient  d’une société italienne appelée CITAL , qui n’avait pas réussi à  réaliser une enclave agricole, parce que la terre était un éboulis qui ne permettait pas la moindre plantation, en plus de la configuration géologique de la région n’était pas adéquate pour toute activité. Ce sont les terres initiales que Paul Schäfer Scheneider achète à cette société italienne par la gestion d’un intermédiaire juif.Ce sont les débuts de la Colonia Dignidad Benefactor Society au Chili, maintenant appelée Villa Baviera.

QUI ÉTAIT HERMAN SCHMIDT, LE COMPAGNON DE PAUL SCHÄFER?
Herman Schmidt, était un ancien pilote de la Lufwaffe et un ancien membre d’un groupe de renseignement sélectionné, qui aurait été très proche d’Adolf Hitler, avec un pouvoir sur la Gestapo dirigée par le général Ghelen. Herman Schmidt acquiert une importance vitale dans la secte, car c’est une sorte d’expert en  relations publiques et externes entre l’organisation et le monde qui entoure la jeune Colonia Dignidad. Allant plus loin pour savoir qui est ce Schmidt, il a également été localisé dans une photographie de l’époque, où Ghelen apparaît avec son personnel, et vous pouvez voir Schmidt, bien que plus tard au Chili, il serait connu comme le Dr Seewald, mais en réalité, il n’a jamais été médecin que pour avoir écrit un livre sur la Bible. (L’existence de cette photographie n’a jamais été claire).

Sur la terre acquise au Chili, on commence immédiatement une vie pratiquement d’esclavage. Le travail se fait du lever au coucher du soleil, sans aucune forme de rémunération pour les participants et tout cela dans des conditions inhumaines.Tous les participants sont allemands, et le secret du lieu est de plus en plus radical, la seule langue parlée est l’allemand. De plus, il n’y a pas de contact ou de relation de personnes amenées d’Europe avec des Chiliens dans la région. Ce dernier est totalement interdit, et pendant des années ces règles sont maintenues. Avec le temps et lorsque sa présence commence à être remarquée par divers actes conflictuels, des mesures extrêmes sont prises avec les médias chiliens, appelez ceux-ci, la radio, la presse et la télévision. L’isolement des membres de la colonie est total avec le monde extérieur,

Cette situation resterait sans aucune intervention des gouvernements chiliens sur la question, bien que pour être réaliste il est nécessaire d’indiquer au lecteur que tout le sud du Chili a une grande quantité de personnes originaires de l’Allemagne, parce que les citoyens de ce pays ont commencé à arriver dans l’année 1850 sur ces terres, avec de grandes facilités des autorités chiliennes, ce qui est logique de penser qu’il existe et existe encore un grand réseau de communication de toutes sortes entre les descendants allemands et chiliens d’entre eux, ce qui facilite grandement tout projet et parce que, pour ne pas le dire, il peut facilement être camouflé dans la bureaucratie existante dans une capitale lointaine telle que Santiago, où toutes les décisions importantes de ce petit et long pays sont développées et prises. 

COMMENT LA COLONIE A-T-ELLE ETE CONNUE DANS LE MONDE?

Les sauts  d’alarme furent  lancés à la presse quand un jeune homme de Cologne, appelé Wolgang Muller Lilisckies en 1966 échappe à l’enceinte et parvient à atteindre Santiago, où la recherche de protection en soins infirmiers en Allemand,à la  maison située à cette époque , dans la commune Barrancas (aujourd’hui Pudahuel). Les événements peuvent se résumer comme suit: Dans une soirée en Mars 1966, l’ambassade d’Allemagne demande la protection Préfecture d’enquête fédérale Santiago pour un couple  d’Allemands âgés. Bien que cette plainte ne cause pas beaucoup d’attention de la police s’il a fait le chef de la police internationale à l’époque, Hugo Villegas Garin, qui découvre que le groupe d’Allemands essayait de chasser de force de l’intérieur de l’asile un jeune homme d’environ dix-neuf ans qui s’était échappé d’une colonie agricole de la ville de Parral. La question était de savoir ce que faisait un garçon de dix-neuf ans dans une maison de retraite.

Oswaldo Murray (à gauche)

 

Les forces de police arrivées sur les lieux ont rencontré un groupe d’Allemands perturbés qui n’ont même pas hésité à affronter la police qui leur a demandé de s’identifier. Compte tenu de la situation de violence et de voir que l’humeur était de plus en plus agressive, l’aide de la police a été demandée et c’est ainsi que le groupe d’Allemands s’est enfui, à l’exception d’un qui a été arrêté. L’Allemand arrêté s’avère être Kurt Schnellenkampf, qui a été emmené à la caserne de la préfecture de police située dans la rue du Général Mackenna. La surprise fut grande quand un assistant du directeur des enquêtes, le colonel (R) Emilio Oelckers Hollstein, fils d’Allemands par père et mère, les attendait à la porte de la caserne. Ce colonel a eu une longue conversation avec le détenu dans la langue allemande et à son terme, sur les ordres d’Oelckers . Le Préfet Villegas a été chargé d’oublier l’incident et a simplement essayé de prétendre que l’épisode n’existait pas. Le préfet Villegas communique sa détermination à son peuple, mais ses collègues qui avaient eu la confrontation avec ces Allemands et plus que quelques uns étaient sur la piste de l’altercation physique souhaitaient que cela ne reste pas anonyme. Villegas cherchait une issue honorable. Cette sortie devait donner sa version à la presse et c’est ainsi que cette histoire mentionnait pour la première fois une colonie agricole nommée Dignidad dans la presse.

Couverture magazine « Ercilla »

 

Le journaliste chilien Oswaldo Villegas préfet ami Murray se souvient bien que , dans la rédaction des nouvelles et apporter ce à son éditeur Augustine Picó Cañas, le journal « La Tercera » , il ne voulait pas de savoir quoi que ce soit au sujet et moins faire face à l’ambassade d’Allemagne. L’épisode a été transféré à la revue »Ercilla »  et l’éditeur adjoint à l’époque, Erika Vexier, si elle l’a publié. Pour ce journaliste, aujourd’hui , il doit l’existence des nouvelles de l’existence de cette colonie sur le territoire chilien depuis continué à enquêter surcette affaire, et comme il le dit ce correspondant … « cette question pouvait me sentir  pourrir dès le premier instant «  … le temps lui a prouvé le droit. Le jour suivant la nouvelle a été dans tous les journaux du monde et Parral a été envahi par des journalistes des endroits les plus inhabituels. Fait intéressant au Chili les deux premiers mois, les nouvelles n’ont pas eu de résonance, ou du moins, la presse en général a essayé d’ignorer les faits, sauf exceptions honorables.

Boris Weisfeiler

 

A partir de ce moment même, commence une histoire incertaine, couverte de toutes sortes d’actions qui vont de l’évasion de certains membres des campus de Colonia, dont beaucoup de ces tentatives ont été avortées violemment et en dehors de leurs limites, la complaisance des autorités chiliennes qui ne prennent pas de décisions drastiques pour savoir ce qui se passait réellement dans le pays de cet endroit étrange … Il y a eu aussi des kidnappings d’enfants de familles chiliennes et des morts de personnes dans la colonie sans connaître les causes réelles. Tout cela avec les années est augmenté avec un autre type d’actions de la propre Colonie qui est poussée à céder dans certaines actions, plus que tout par certaines énigmes où il est impliqué et qu’il est très difficile de couvrir, en outre, quand la dénomination de »Nazis »  est déjà utilisé par une grande partie de la presse et cette vision est diffusée dans le monde entier. L’un de ces faits énigmatiques où Colonia Dignidad est clairement citée comme responsable, est la disparition de Boris Weisfeiler, professeur de mathématiques né à Moscou, nationalisé américain et d’origine juive.

L’ENIGME DE LA DISPARITION DE BORIS WEISFEILER

Ce professeur de mathématiques est né le 19 avril 1941 en Russie, il aimait dès le plus jeune âge faire de longs voyages et se promener, se nourrissant de conserves et de ce qu’il trouvait sur son chemin. Il ne s’est jamais marié, il était très simple dans la vie. Il avait émigré aux États-Unis après avoir eu des problèmes dans son pays natal en ne voulant pas adhérer à certaines exigences du régime communiste. Ce qui est certain, c’est qu’il était éminent en mathématiques et c’est ainsi qu’on se souvient de lui à l’ Institut des Sujets Avancés de Princeton et dans d’autres prestigieux centres américains où il a travaillé comme professeur.
Carte d’identité du disparu Boris Weisfeiler

 

Sa passion pour les longs et solitaires voyages l’a amené à beaucoup de pays et à chaque voyage il a placé le niveau  plus haut , c’est ainsi qu’il a voulu connaître le Chili et peut-être choisi le pire moment pour atteindre ce pays, en raison de la situation dans ces pays. années quatre-vingt en raison de la dictature militaire qui a dominé tout. Bien qu’il y ait des points sombres et très difficiles à comprendre dans l’itinéraire de ce jeune voyageur, que beaucoup de chercheurs curieux ont confondu, nous ne pouvons pas arrêter de poser des questions qui n’ont pas encore reçu de réponse. Qu’est-ce que ce jeune Américain d’origine russo-juive a réellement atteint les limites de Colonia Dignidad ?

Boris est venu au Chili pour le 25 Décembre 1984, elle – même une date étrange pour les Chiliens, mais pas pour un citoyen juif qui ne participe pas aux vacances que les Occidentaux en général catholiques. Il a immédiatement pris l’autobus pour Los Angeles  et est arrivé dans la nuit du 25 décembre. Il est resté à l’ Hôtel Mariscal Alcazar , où il est resté jusqu’au jour  du 26. Le même jour , il se rendit immédiatement à la zone appelée  El Abanico , près de La Laguna de Laja , zone privilégiée pour la randonnée rurale, flanqué anciens arrancarias et liaison d’origine Pehuenche peuple autochtone, une autre est de dire une zone très peu peuplée dans ces années. Jusqu’au 4 janvier il y a des signes de sa présence dans la zone après avoir passé le contrôle d’un poste de police d’ El Roble … Il y a aussi des témoignages de sa présence dans la région par le paysan Luis Alberto López Benavides . À ce stade, nous devons mentionner que cet agriculteur « s’est suicidé »  sans explication apparente dans le même endroit où le sac à dos de Boris a été trouvé  par la suite.
Les enquêtes récentes et compte tenu de la grande pression des organisations internationales, tous indiquent que ce dernier touriste étrange la dernière fois qu’il est vu vivant est au confluent des rivières Nuble et Los Sauces,  même partiellement gouvernement officiel chilien de ces années, il se serait noyé en essayant de traverser la rivière Nuble . Des enquêtes récentes, cependant, indiquent qu’il est probablement entré sur le territoire de Colonia Dignidad  et donné la situation qui prévalait dans le pays dans ces années, les forces paramilitaires de la colonie , sans exclure la collaboration des carabiniersIls ont agi ensemble et ce touriste a été arrêté. Son passeport indiquant sa place d’origine russo-juive a mis fin à sa condamnation. Au fil des années, il a pu déterminer que peut-être Boris Weisfeiler  avait été retenu pendant deux ans à l’intérieur de la colonie  pour effectuer des travaux forcés, mais la vérité est que rien de particulier n’a été connu jusqu’à présent. Pourquoi Boris Weisfeiler est- il venu à la gueule du loup qui marche seul? Imprudence de touriste non averti? Les circonstances du destin ont conspiré pour le faire disparaître?
Coupure de presse de l’époque

 

Cette brève revue de la disparition de Boris Weisfeiler  dans les limites territoriales de laColonia Dignidad  des années 1985 reste encore beaucoup à dire. Suite à la disparition de ce jeune juif nous ont conduit à d’autres hypothèses, que nous allons bientôt énoncer, pour ne pas s’écarter de la problématique qui nous occupe dans cet ouvrage. Que ce détail soit vu comme une image du danger et de la liberté absolue que les colons, qui étaient des partisans de la colonie, ontagi  et qui ont souvent reçu la collaboration des forces de police chiliennes elles-mêmes.
QUAND LE CHANGEMENT COMMENCE-T-IL EFFECTIVEMENT À CETTE SITUATION?
Le 31 janvier 1991, sous le mandat du président Patricio Aylwin  , la personnalité juridique de Colonia Dignidad a été supprimée . C’est une période de pleine transition vers la démocratie au Chili, et avec cette action, cette concession du 21 septembre 1961 au terme du mandat du président Jorge Alessandri Rodríguez est obsolète . Cette action légale établit que les actifs et les actifs de l’entité dissoute sont transférés à la société méthodiste. Jusqu’à ce moment Colonia Dignidad il a accueilli les exemptions fiscales et douanières que la législation prévoit pour les organismes de bienfaisance. Quand il est vérifié qu’il n’y a pas de comptabilité technique, ne fait pas de déclarations annuelles de revenus et d’importations sans droits de douane, ni que ses travailleurs contribuent à l’Etat, ni reçoivent de salaire, la mesure prise contre eux est pleinement justifiée selon les lois en vigueur au Chili. .
Schmidt et Muller, les
principaux colons allemands dans les premiers jours de l’ancienne Colonia
Dignidad.
La Colonia , qui apprécie les énormes possibilités du lieu et de ses avantages, a étendu ses actions financières, encore plus, quand elle commence à sentir les pressions de l’opinion publique chilienne et surtout quand il est possible de stabiliser la transition vers la démocratie après la dictature dePinochet. Malgré tout cela, la justice a été incapable de clarifier vraiment le hangar économique qui a été créé autour de la colonie . C’est ainsi que des sociétés industrielles et commerciales comme Abretec, SA, Bardana, SA, Sociedad Cerro Florido Ltda, Etc. ont été formées . Toutes ces sociétés satellites gèrent plusieurs richesses du sud du Chilitels que l’administration de forêts et de bois très prisés à l’étranger, les entreprises liées à la richesse maritime, les entreprises sidérurgiques et assimilées, la richesse chimique et d’autres encore en cours de recherche mais compte tenu du large réseau créé avec les familles L’allemand déjà inséré dans la société chilienne est très difficile à déterminer et surtout à étudier.
L’ÉTAPE DE LA LÉGALISATION ET LE MONDE MODERNE

Dans ce scénario, quand, le 30 novembre 1996, à la première heure du matin, 100 membres du V Department of Investigation ont envahi les territoires deColonia Dignidad  pour la première fois de son histoire. Compte tenu de la situation extrême et de la vérification de la participation de cet ancien agronome allemand aux activités politiques du régime de Pinochet et de la disparition de nombreuses personnes dans ses limites territoriales, le gouvernement deRicardo Lagos  entreprend une fouille intensive de toutes les terres de lacolonie , rencontre avec des surprises inattendues.

Dans ces mandats de perquisition, ils rencontrent une opposition totalement organisée des colons, où même les plus petits enfants participent. Les déplacements sont presque militaires sur le territoire des sectaires, et avec une grande organisation qui démontre une préparation préalable exhaustive. La police détecte les mouvements nocturnes et le déplacement des biens d’un endroit à l’autre, et est censée être dans le but de cacher leur chef de file maximum Paul Schäfer , qui est resté sans connaissance pendant plusieurs années et sans être vu dans les limites de la colonie . Schäfer comme dans les occasions précédentes dans sa vie, a dû être présenté à la justice chilienne pour plusieurs allégations de maltraitance d’enfants qui avaient réussi à échapper à laCologne . Ces affaires en instance contre lui étaient seulement et est la pointe de l’iceberg de ce qui expliquerait ses activités au Chili. D’autres dirigeants de lacolonie avaient  déjà été appelés à témoigner devant les tribunaux dans les années 1990 et beaucoup d’entre eux sont toujours détenus ou poursuivis à ce moment-là. Parmi les découvertes que la police trouve, il y a des systèmes de communication et de surveillance sophistiqués, dont beaucoup sont inconnus au Chili, des tunnels souterrains où des personnes ont été détenues après le coup d’Etat de Pinochet.

Les tracteurs et voitures enterrées qui pourraient être liés à certains actes criminels, armes stockées de haute précision, etc. Quant à la situation personnelle des colons, beaucoup d’entre eux ne savaient rien du monde extérieur, ne parlaient pas espagnol ou un seul mot, n’avaient pas de familles spécifiques, mais toutes des situations partagées de liens familiaux indéfinis, étant très difficiles à définir. eux. Beaucoup de ces gens ne connaissaient pas un autre type de vie étant né dans cette «agriculture allemande précédente au Chili»  et leur innocence et leur ingéniosité ont laissé les chercheurs surpris.Beaucoup d’entre eux ne connaissaient pas des détails aussi banals que la mode musicale actuelle, les vêtements de jeunesse, etc.

La presse a annoncé la fin de
Colonia Dignidad sur ses couvertures

À ce stade, il convient de mentionner que la colonie avec le passage du temps avait montré des signes d’ouverture aux locaux et avait installé un hôpital moderne et acquis du personnel chilien très choisi pour travailler avec eux. Ces personnels d’origine chilienne sont devenus les plus fervents défenseurs des terres de la colonie, parce que beaucoup de ces citoyens autochtones ont bénéficié de l’hôpital et du travail fourni par les Allemands, qui, incidemment, et comme beaucoup de gens le savent, se caractérisent par leur grande qualité, leur hygiène supérieure et une variété de formes de concentrer certains problèmes de la population de la région très différente de la sécurité sociale du Chili. Les citoyens chiliens, abandonnés depuis de nombreuses années par les gouvernements de leur propre pays, ont réussi à former des groupes de soutien pour la colonie . Tout cela attire beaucoup de gens à se sentir identifiés avec ces »étrangers allemands » mais cela résout d’une manière ou d’une autre leurs problèmes les plus élémentaires. Certains secteurs de la classe politique la plus conservatrice ont toujours été des défenseurs de ce lieu pendant de nombreuses années, recevant un soutien, des avantages économiques et des avantages de toutes sortes de la part des influents Allemands de la région. Tout ce qui précède, c’est être capable de comprendre comment cet endroit aurait pu être soumis pendant tant d’années sans être examiné, contrôlé et payé des impôts comme n’importe quel citoyen chilien. AUJOURD’HUI: VILLA BAVIERA

 

Paul Schäfer à ses débuts dans l’armée allemande.

 

En 2007, la situation décrite ci-dessus a considérablement changé.Briser l’isolement de l’ancienne colonie  et ouvrir ses portes aux centaines d’Allemands qui y vivaient sous contrôle strict, ainsi qu’aux Chiliens qui désirent le visiter, a complètement changé la donne. L’activité et les produits alimentaires que les résidents de la Villa Baviera font sont d’une qualité exceptionnelle et ont réussi à les placer dans la plupart des grandes chaînes commerciales. Ils sont auto-suffisants, en plus d’avoir la liberté de sortir et d’entrer quand ils veulent les locaux, le réseau commercial est beaucoup plus prospère et avec un avenir de plus en plus grand.

Habituellement, lorsque les plus anciens du lieu sont consultés sur les événements qui se sont produits à l’intérieur, éluder la réponse ou essayer de mettre un mur sombre à cette partie de leur vie. Les jeunes ont rejoint les universités existantes dans les villes les plus proches et leurs relations avec les Chiliens sont fluides et sans problèmes. Il a dû recourir à tout un programme de réintégration sociale, en particulier avec les jeunes, pour apprendre à communiquer en espagnol, comprendre le pays et ses coutumes où ils ont vécu totalement dans l’obscurité pendant des années, interagir avec leur peuple et même partager leur festivités Il y a aussi eu un recensement gouvernemental sur les membres à ce moment-là, puisqu’ils n’avaient aucune identification du Chili, Pour tout cela, certains colons qui ont réussi à s’échapper dans leurs moments les plus sinistres et qui sont restés au Chili ont beaucoup aidé. Pour atteindre ce véritable changement, un événement transcendantal a eu lieu le jeudi 10 mars 2005: La capture de son leader maximum Paul Schäfer Schneider en Argentine.

 

Forts séismes au Nicaragua, Chili, Papouasie-Nouvelle-Guinée

Activité tectonique du 11 avril 2014

« Trois nouveaux séismes de forte amplitude ont frappé le Nicaragua, le Chili, et la Papouasie/Nouvelle-Guinée aujourd’hui. La forte activité tectonique qui secoue la planète depuis maintenant plusieurs semaines ne semble pas faiblir, hormis quelques rares périodes d’accalmie.

Comme je l’avais déjà évoqué, l’amplitude et la fréquence continue de ces secousses confirment l’idée selon laquelle un évènement majeur bien plus conséquent se profile dans un avenir proche. Comme le souligne Eaglefeather dans un commentaire sur les moutons enragés, d’autres séismes consécutifs bien que moins forts interpellent tout de même en Europe (Centre de l’Espagne, Sud-Est de la France, Centre de l’Italie, et Nord de la Mer Egée/sud d’Istanbul).

Il n’est pas impossible que la région sud-est de la France récemment impactée par un séisme le soit à nouveau dans les jours qui viennent. Si vous résidez dans cette zone, restez vigilants. »

La suite: http://www.le-veilleur.com/articles.php?idcat=1&idrub=2&id=1695