
Giuseppe Balsamo, dit Alexandre, comte de Cagliostro, est un aventurier
italien né à Palerme en 1743. On pense qu’il est mort au château de Saint-
Léon, près de Rome, en 1795 (il aurait été étranglé). Il est d’abord médecin, puis s’adonne aux
sciences occultes. A Paris, c’est l’homme à la mode avant la Révolution, sous
Louis XVI, mais il est arrêté et condamné à la suite de sa participation à
l’affaire du Collier.
On le disait homme de Dieu, on le pensait envoyé de l’Agartha (le
Gouvernement Occulte du Monde). Il avait pour nom Joseph Balsamo
et se faisait appeler Cagliostro. Grand Maître de la Franc-Maçonnerie
Égyptienne à son époque, il fonde en 1784 un cercle de réflexion qui
prend rapidement le nom de Cercle Cagliostro. Ce Cercle prestigieux
a toujours recruté ses membres parmi les adeptes avancés des
organisations initiatiques. Il y a en effet des pratiques secrètes par
l’apprentissage desquelles tous les Grands Initiés ont commencé. Le
Cercle Cagliostro rassemble donc l’élite des Initiés. Son enseignement
est sans pareil et a pour but de susciter l’éveil ! La société actuelle est
basée sur le conditionnement des gens. Très peu de personnes pensent
par elles-mêmes et dans nos pays les médias, et en particulier la
télévision, se chargent de dire aux individus les opinions qu’ils
doivent avoir et de maintenir leur esprit dans un état de torpeur.
L’être humain dort spirituellement parlant !

Voyez ce qu’a écrit à ce sujet, Cagliostro lui-même :
« Je considère que l’état que vit le commun des mortels est semblable au
sommeil. Il n’y a qu’un seul moment au cours duquel l’être humain se
réveille : c’est l’orgasme. Mais cet état est éphémère. Même au sein de
certaines sociétés dites occultes, il suffit de regarder les titres ronflants dont
certains s’affublent, pour se rendre compte de la vanité humaine. Ces titres
ou grades conférés peuvent donner l’illusion à l’adepte qu’il a atteint un
certain éveil, alors qu’en réalité il n’a acquis aucune maîtrise. Ne vous
attendez pas à retrouver cette structure au sein du “Cercle Cagliostro”. Nous
ne vous conférerons aucun titre. Votre réel développement intérieur sera
votre seule et véritable récompense. »
DÉCLARATION
*Le comte de Cagliostro a tenu une grande correspondance dans toute l’Europe de son époque et son influence ne laisse aucun doute sur son rôle d’éveilleur de consciences.Voici un texte de lui connu sous le titre de « Déclaration ».Il est d’une grande importance sur sa portée révolutionnaire.
« Je ne suis d’aucune époque ni d’aucun lieu ; en
dehors du temps et de l’espace, mon être spirituel vit
son éternelle existence et, si je plonge dans ma
pensée en remontant le cours des âges, si j’étends

mon esprit vers un mode d’existence éloigné de celui
que vous percevez, je deviens celui que je désire.
Participant consciemment à l’Être absolu, je règle
mon action selon le milieu qui m’entoure.
Mon nom est celui de ma fonction et je le choisis,
ainsi que ma fonction, parce que je suis libre ; mon
pays est celui où je fixe momentanément mes pas.
Datez-vous d’hier, si vous le voulez, en vous
rehaussant d’années vécues par des ancêtres qui
vous furent étrangers ; ou de demain, par l’orgueil
illusoire d’une grandeur qui ne sera peut-être jamais
la vôtre ; moi, je suis Celui qui Est.
Je n’ai qu’un père : différentes circonstances de ma
vie m’ont fait soupçonner à ce sujet de grandes et
émouvantes vérités ; mais les mystères de cette
origine, et les rapports qui m’unissent à ce père
inconnu, sont et restent mes secrets ; que ceux qui
seront appelés à les deviner, à les entrevoir comme je
l’ai fait, me comprennent et m’approuvent. Quant au
lieu, à l’heure où mon corps matériel, il y a quelque
quarante ans, se forma sur cette terre ; quant à la
famille que j’ai choisie pour cela, je veux l’ignorer ; je

ne veux pas me souvenir du passé pour ne pas
augmenter les responsabilités déjà lourdes de ceux
qui m’ont connu, car il est écrit : « Tu ne feras pas
tomber l’aveugle. » Je ne suis pas né de la chair, ni
de la volonté de l’homme ; je suis né de l’esprit. Mon
nom, celui qui est à moi et de moi, celui que j’ai
choisi pour paraître au milieu de vous voilà celui
que je réclame.
Celui dont on m’appela à ma naissance, ce qu’on
m’a donné dans ma jeunesse, ce sous lesquels, en
d’autres temps et lieux, je fus connu, je les ai laissés,
comme j’aurais laissé des vêtements démodés et
désormais inutiles.
Me voici : le suis Noble et Voyageur ; je parle, et
votre âme frémit en reconnaissant d’anciennes
paroles ; une voix, qui est en vous, et qui s’était tue
depuis bien longtemps, répond à l’appel de la
mienne ; j’agis, et la paix revient en vos coeurs, la
santé dans vos corps, l’espoir et le courage dans vos
âmes. Tous les hommes sont mes frères ; tous les
pays me sont chers ; je les parcours pour que,
partout, l’Esprit puisse descendre et trouver un
chemin vers vous. Je ne demande aux rois, dont je
respecte la puissance, que l’hospitalité sur leurs
terres, et, lorsqu’elle m’est accordée, je passe, faisant
autour de moi le plus de bien possible ; mais je ne
fais que passer. Suis-je un Noble Voyageur ?
Comme le vent du Sud, comme l’éclatante lumière
du Midi qui caractérise la pleine connaissance des
choses et la communion active avec Dieu, je viens
vers le Nord, vers la brume et le froid, abandonnant
partout à mon passage quelques parcelles de moi,
me dépensant, me diminuant à chaque station, mais
vous laissant un peu de clarté, un peu de chaleur, un
peu de force, jusqu’à ce que je sois enfin arrêté et fixé
définitivement au terme de ma carrière, à l’heure où
la rose fleurira sur la croix. Je suis Cagliostro.
Pourquoi vous faut-il quelque chose de plus ? Si
vous étiez des enfants de Dieu, si votre âme n’était
pas si vaine et si curieuse, vous auriez déjà compris !
Mais il vous faut des détails, des signes et des
paraboles. Or, écoutez ! Remontons bien loin dans le
passé, puisque vous le voulez.
Toute lumière vient de l’Orient ; toute initiation, de
l’Égypte ; j’ai eu trois ans comme vous, puis sept ans,
puis l’âge d’homme, et, à partir de cet âge, je n’ai
plus compté. Trois septénaires d’années font vingt et
un ans et réalisent la plénitude du développement
humain. Dans ma première enfance, sous la loi de
rigueur et justice, j’ai souffert en exil, comme Israël
parmi les nations étrangères.
Mais, comme Israël avait avec lui la présence de
Dieu, comme un Metatron le gardait en ses chemins,
de même un ange puissant veillait sur moi, dirigeait
mes actes, éclairait mon âme, développant les forces
latentes en moi. Lui était mon maître et mon guide.
Ma raison se formait et se précisait ; je
m’interrogeais, je m’étudiais et je prenais conscience
de tout ce qui m’entourait ; j’ai fait des voyages,
plusieurs voyages, tant autour de la chambre de mes
réflexions que dans les temples et dans les quatre
parties du monde ; mais lorsque je voulais pénétrer
l’origine de mon être et monter vers Dieu dans un
élan de mon âme, alors, ma raison impuissante se
taisait et me laissait livré à mes conjectures. Un
amour qui m’attirait vers toute créature d’une façon
impulsive, une ambition irrésistible, un sentiment
profond de mes droits à toute chose de la Terre au
Ciel, me poussaient et me jetaient vers la vie, et
l’expérience progressive de mes forces, de leur
sphère d’action, de leur jeu et de leurs limites, fut la
lutte que j’eus à soutenir contre les puissances du
monde ; je fus abandonné et tenté dans le désert ; j’ai
lutté avec l’ange comme Jacob, avec les hommes et
avec les démons, et ceux-ci, vaincus, m’ont appris les
secrets, qui concernent l’empire des ténèbres pour
que je ne puisse jamais m’égarer dans aucune des
routes d’où l’on ne revient pas.
Un jour après combien de voyages et d’années le
Ciel exauça mes efforts : il se souvint de son
serviteur et, revêtu d’habits nuptiaux, j’eus la grâce
d’être admis, comme Moïse, devant l’Eternel. Dès
lors je reçus, avec un nom nouveau, une mission
unique. Libre et maître de la vie, je ne songeai plus
qu’à l’employer pour l’oeuvre de Dieu. Je savais
qu’il confirmerait mes actes et mes paroles, comme
je confirmerais son nom et son royaume sur la terre.
Il y a des êtres qui n’ont plus d’anges gardiens ; je
fus de ceux-là.
Voilà mon enfance, ma jeunesse, telle que votre
esprit inquiet et désireux de mots la réclame ; mais
qu’elle ait duré plus ou moins d’années, qu’elle se
soit écoulée au pays de vos pères ou dans d’autres
contrées, qu’importe à vous ? Ne suis-je pas un
homme libre ? jugez mes moeurs, c’est-à-dire mes
actions ; dites si elles sont bonnes, dites si vous en
avez vu de plus puissantes, et, dès lors, ne vous
occupez pas de ma nationalité, de mon rang et de
ma religion.
Si, poursuivant le cours heureux de ses voyages,
quelqu’un d’entre vous aborde un jour à ces terres
d’Orient qui m’ont vu naître, qu’il se souvienne
seulement de moi, qu’il prononce mon nom, et les
serviteurs de mon père ouvriront devant lui les
portes de la Ville Sainte. Alors, qu’il revienne dire à
ses frères si j’ai abusé parmi vous d’un prestige
mensonger, si j’ai pris dans vos demeures quelque
chose qui ne m’appartenait pas ! »
Le Comte de Cagliostro
LETTRE DE M. LE COMTE DE CAGLIOSTRO À M. N… (1786)
*Ce texte fut publié à l’époque par les principales « gazettes » d’Europe.

« Je vous écris de Londres, mon cher N… Ma santé
est bonne ; celle de ma femme aussi. Vous avez su
les détails de ma route. Que de scènes touchantes ! Il
sembloit que mes amis m’eussent devancé partout.
Boulogne a mis le comble. Tout ce bon peuple sur le
rivage, les bras tendus vers mon paquebot,
m’appelant, s’écriant, me comblant de bénédictions
et me demandant la mienne !… Quel souvenir !
Souvenir cher et cruel ! On m’a donc chassé de
France ! On a trompé le roi ! Les rois sont bien à
plaindre d’avoir de tels ministres. J’entends parler
du baron de Breteuil, de mon persécuteur. Qu’ai-je
fait à cet homme ? de quoi m’accuse-t-il ? d’être aimé
du cardinal ? de l’aimer à mon tour ? de ne l’avoir
pas abandonné, d’avoir de bons amis partout où j’ai
passé ? de chercher la vérité, de la dire, de la
défendre, quand Dieu m’en donne l’ordre en m’en
donnant l’occasion ? de secourir, de soulager, de
consoler l’humanité souffrante par mes aumônes,
par mes remèdes, par mes conseils ? Voilà pourtant
tous mes crimes ! M’en fait-il un de ma requête
d’atténuation ? Cela m’est revenu. Singulière
défaite ! Mais avais-je présenté cette requête,
lorsque, voyant mon buste chez le cardinal, il dit,
avec colère entre ses dents : « On voit partout cette
figure : il faut que cela finisse ; cela finira ! »
Mon courage l’a, dit-on irrité ; il ne peut digérer
qu’un homme dans les fers, qu’un étranger sous les
verrous de la Bastille, sous sa puissance, à lui, digne
ministre de cette horrible prison, ait élevé la voix,
comme je l’ai fait, pour le faire connaître, lui, ses
principes, ses agents, ses créatures, aux tribunaux
françois, à la nation, au roi, à toute l’Europe. J’avoue
que ma conduite a dû l’étonner ; mais, enfin, j’ai pris
le ton qui m’appartenoit. Je suis bien persuadé que
cet homme, à la Bastille, ne prendroit pas le même.
Au reste, mon ami, tirez-moi d’un doute. Le roi m’a
chassé de son royaume mais il ne m’a pas entendu.
Est-ce ainsi que s’expédient en France, toutes les
lettres de cachet ? Si cela est, je plains vos
concitoyens, surtout aussi longtemps que le baron de
Breteuil aura ce dangereux département. Quoi, mon
ami ! vos personnes, vos biens sont à la merci de cet
homme tout seul ? Il peut impunément tromper le
roi ? Il peut, sur des exposés calomnieux, et jamais
contredits, surprendre, expédier, et faire exécuter
par des hommes qui lui ressemblent, ou se donner
l’affreux plaisir d’exécuter lui-même des ordres
rigoureux qui plongent l’innocent dans un cachot et
livrent sa maison au pillage ? J’ose dire que cet abus
déplorable mérite toute l’attention du roi. Me
trompé-je ? Oublions ma propre cause, parlons en
général.
Quand le roi signe une lettre d’exil ou
d’emprisonnement, il a jugé le malheureux sur qui
va tomber sa rigueur toute puissante. Mais sur quoi
a-t-il jugé ? Sur le rapport de son ministre, sur quoi
s’est-il fondé ? Sur des plaintes inconnues, sur des
informations ténébreuses qui ne sont jamais
communiquées ; quelquefois même sur de simples
rumeurs, sur des bruits calomnieux semés par la
haine et recueillis par l’envie.
La victime est frappée sans savoir d’où le coup part ;
heureuse, si le ministre qui l’immole n’est pas son
ennemi ! Je le demande, sont-ce là des caractères
d’un jugement ? Et, si vos lettres de cachet ne sont
pas au moins des jugements privés, que sont-elles
donc ? Je crois que ces réflexions, présentées au roi,
le toucheraient.
Que serait-ce s’il entroit dans le détail des maux que
sa rigueur occasionne ? Toutes les prisons d’Etat
ressemblent-elles à la Bastille ? Vous n’avez pas idée
des horreurs de celle-ci : la cynique impudence,
l’odieux mensonge, la fausse piété, l’ironie amère, la
cruauté sans frein, l’injustice et la mort y tiennent
leur empire ; le silence barbare est le moindre des
crimes qui s’y commettent. J’étois depuis six mois à
quinze pieds de ma femme, et l’ignorais : d’autres y
sont ensevelis depuis trente ans, réputés morts,
malheureux de ne pas l’être, n’ayant, comme les
damnés de Milton, de jour dans leur abyme que ce
qu’il leur en faut pour apercevoir l’impénétrable
épaisseur des ténèbres qui les enveloppent ; ils
seroient seuls dans l’univers si l’Eternel n’existoit
pas, ce Dieu bon et vraiment tout-puissant, qui leur
fera justice, un jour, à défaut des hommes. Oui, mon
ami, je l’ai dit captif, et libre je le répète, il n’est point
de crime qui ne soit expié par six mois de Bastille.
On prétend qu’il n’y manque ni questionnaires ni
bourreaux ; je n’ai pas de peine à le croire.
Quelqu’un me demandoit si je retournerois en
France, dans le cas où les défenses qui m’en écartent
seroient levées. Assurément, ai-je répondu, pourvu
que la Bastille soit devenue une promenade
publique. Dieu le veuille ! Vous avez tout ce qu’il
faut pour être heureux, vous autres François : sol
fécond, doux climat, bon coeur, gaieté charmante, du
génie et des grâces, propres à tout, sans égaux dans
l’art de plaire, sans maître dans les autres ; il ne vous
manque, mes bons amis, qu’un petit point, c’est
d’être sûrs de coucher dans vos lits quand vous êtes
irréprochables. Mais l’honneur ! mais les familles !
Les lettres de cachet sont un mal nécessaire… Que
vous êtes simples ! On vous berce avec des contes.
Des gens instruits m’ont assuré que la réclamation
d’une famille étoit souvent moins efficace pour
obtenir un ordre, que la haine d’un commis ou le
crédit d’une femme infidèle. L’honneur des
familles ! Quoi ! vous pensez que toute une famille
est déshonorée par le supplice d’un de ses
membres ! Quelle pitié ! Mes nouveaux hôtes
pensent un peu différemment ; changez d’opinion,
enfin, et méritez la liberté par la raison.
Il est digne de vos parlements de travailler à cette
heureuse révolution. Elle n’est difficile que pour les
âmes faibles. Qu’elle soit bien préparée, voilà tout le
secret : qu’ils ne brusquent rien ; ils ont pour eux
l’intérêt bien entendu du peuple, du roi, de sa
maison ; qu’ils aient aussi le Temps, le Temps
premier ministre de la Vérité ; le Temps, par qui
s’étendent et s’affermissent les racines du bien
comme du mal ; du courage, de la patience, de la
force du lion, de la prudence de l’éléphant, la
simplicité de la colombe, et cette révolution, si
nécessaire, sera pacifique, condition sans laquelle il
ne faut pas y penser. Alors, vous devrez à vos
magistrats un bonheur dont n’a joui aucun peuple
connu, celui de recouvrer votre liberté sans coup
férir.
Oui, mon ami, je l’annonce, il règnera sur vous un
prince qui mettra sa gloire à l’abolition des lettres de
cachet, à la convocation de vos états généraux et
surtout au rétablissement de la vraie religion. Il
sentira, ce prince aimé du ciel, que l’abus du pouvoir
est destructif, à la longue, du pouvoir même : il ne se
contentera pas d’être le premier de ses ministres, il
voudra devenir le premier des François. Heureux le
roi qui portera cet édit mémorable ! heureux le
chancelier qui le signera !
Heureux le Parlement qui le vérifiera ! Que dis-je,
mon ami, les temps sont peut-être arrivés : il est
certain, du moins, que votre souverain est propre à
ce grand oeuvre. Je sais qu’il y travailleroit, s’il
n’écoutoit que son coeur : sa rigueur à mon égard ne
m’aveugle pas sur ses vertus.
Adieu, mon ami ; que dit-on du Mémoire ? La
dernière lecture que Thilorier [avocat de Cagliostro]
m’en a faite à Saint-Denis m’a causé bien des
plaisirs : a-t-il su les détails de Boulogne à tenir pour
en faire un article ? Ce mémoire est-il public ? Il doit
l’être. Bonsoir, parlez de nous à tous nos amis ; dites leur
qu’ils nous seront présents partout : demandez
à d’Esprémesnil s’il m’a oublié ; je n’ai point de ses
nouvelles.
Adieu, adieu, mon bon ami, mes bons et vrais amis ;
c’est à vous que je m’adresse, pensez à nous ; que
cette lettre vous soit commune ; nous vous aimons
tous de tout notre coeur. »
Le comte de Cagliostro
COMPTE RENDU D’UNE TRANSMUTATION EFFECTUÉE PAR CAGLIOSTRO
*Il était alchimiste avant de devenir membre des Illuminati et de fonder le Cercle Cagliostro.
Voici un rapport détaillé relatant la façon dont, le 7 juin
1780, Cagliostro fît de l’argent dans une loge maçonnique
de Varsovie, tel que l’un de ses membres le consigna dans
une description de cette expérience.
Cagliostro me fît peser une livre de mercure que je
possédais, déjà purifié.
Avant cela, il m’avait ordonné de distiller de l’eau de
pluie jusqu’à ce que tout le liquide s’évapore, laissant un
dépôt qu’il appelait Terre Vierge ou secunda materia. Il en
resta environs 16 grains. Sur ses instructions, j’avais
également préparé un extrait de plomb. Après que tous
ces préparatifs furent achevés, il vint à la loge et me confia
la tâche d’exécuter l’ensemble de l’opération de mes
propres mains. Je fis ceci selon ses instructions dans
l’ordre suivant :
La Terre Vierge fut placée dans un ballon et la moitié du
mercure y fut ajoutée. J’additionnais alors 30 gouttes
d’extrait de plomb. Lorsque j’agitais un peu la fiole, le
mercure apparut comme mort ou fortement congelé. Je
versais alors le supplément d’extrait de plomb sur le
mercure restant qui demeura non altéré. J’eus alors à
placer ensemble les deux portions de mercure dans un
ballon plus grand. Après l’avoir agité, tout le contenu pris
en quelque sorte la même consistance solide. La couleur
tourna au gris sale. L’ensemble fut alors agité dans un
vase à moitié rempli. Cagliostro me donna ensuite un petit
morceau de papier se révélant n’être que l’emballage de
deux autres boulettes. Elles contenaient une poudre
brillante de couleur carmin pesant sans doute un dixième
de grain. La poudre fut mélangée dans le récipient et
Cagliostro avala alors les trois papiers d’emballage.
Pendant ce temps, je recouvrais le contenu du vase de
plâtre de Paris préalablement préparé avec de l’eau
chaude. Comme le récipient était rempli, Cagliostro le prit
de mes mains, y ajoutant encore plus de plâtre de Paris et
pressant fortement le tout de ses propres mains. Il me le
rendit afin de sécher l’ensemble sur un feu de charbon de
bois. Le vase fut placé dans un lit de cendres sur la
fournaise à soufflerie. Le feu fut allumé et le récipient
laissé ainsi pendant une demi-heure. Puis on le retira du
feu grâce à une paire de pinces et on le transporta dans la
loge. Le vase y fut brisé et dans le fond reposait une masse
d’argent pesant 14 onces et demi.
Fin
À LA GLOIRE DE DIEU
*Voici un court texte qui démontre sa grande ferveur spirituelle.
« A la gloire de Dieu !
Pourquoi le mensonge est-il toujours sur les lèvres de vos députés, tandis que le doute est constamment dans vos cœurs (…) ? Dieu seul peut décider entre vous et moi (…). Vous dites que vous cherchez la Vérité ? Je vous la présentais et vous l’avez méprisée.
Puisque vous préférez un amas de livres et d’écrits puérils au bonheur que je vous destinais et que vous deviez partager avec les élus, puisque vous êtes sans foi dans les promesses du Grand Dieu et de son ministre sur la terre, je vous abandonne à vous-mêmes : ma mission n’est plus de vous instruire (…). »
MÉDITATIONS POUR LES INITIÉS DU RITE ÉGYPTIEN
Médiations….
Honore le Grand Architecte de l’Univers
Aime ton prochain. Ne fais point le mal. Fais le bien.
Laisse parler les hommes.
Le vrai culte du Grand Architecte consiste dans les bonnes mœurs. Fais donc le bien pour l’amour du bien lui-même. Tiens toujours ton âme dans un état pur.
Pour paraître dignement devant le Grand Architecte de l’Univers, aime les bons, fuis les méchants, plains les faibles, mais ne hais personne.
Parle sobrement avec les grands, prudemment avec les égaux, sincèrement avec tes amis, doucement avec les petits, tendrement avec les pauvres.
Ne flatte point ton frère : c’est une trahison.
Si ton frère te flatte, crains qu’il ne te corrompe.
Ecoute toujours la voix de ta conscience.
Sois le père des pauvres : chaque soupir que ta dureté leur arrachera, augmentera le nombre de malédictions qui tomberont sur ta tête.
Respecte l’étranger voyageur ; aide-le ; sa personne est sacrée pour toi.
Evite les querelles ; préviens les insultes.
Mets toujours la raison de ton côté.
Respecte les femmes ; n’abuse jamais de leur faiblesse et meurs plutôt que de les déshonorer.
Si le Grand Architecte te donne un fils, remercie-le, mais tremble sur le dépôt qu’il te confie.
Sois pour cet enfant l’image de la divinité.
Fais que jusqu’à dix ans il te craigne, que jusqu’à vingt il t’aime, que jusqu’à ta mort il te respecte.
Jusqu’à dix ans, sois son maître ; jusqu’à vingt ans, son père, jusqu’à la mort, son ami.
Pense à lui donner de bons principes plutôt que de belles manières ; qu’il te doive une droiture éclairée et non une frivole élégance.
Fais-le honnête homme plutôt qu’habile homme.
Si tu rougis de ton état, c’est orgueil ; songe que ce n’est pas la place qui t’honore ou te dégrade, mais la façon dont tu l’exerces.
Lis et profite ; vois et imite ; réfléchis et travaille.
Rapporter tout à l’utilité de tes frères, c’est travailler pour toi-même.
Sois content partout, de tout et avec tout.
Réjouis-toi de la justice.
Courrouce-toi contre l’iniquité ; souffre sans te plaindre.
Ne juge pas légèrement les actions des hommes.
Ne blâme point et loue encore moins.
C’est au Grand Architecte de l’Univers qui sonde les cœurs à apprécier son ouvrage.
La Concorde grandit ce qui est petit
La Discorde annihile ce qui est grand.
ALEXANDRE DE CAGLIOSTRO |
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STATUTS ET RÈGLEMENTS DE LA R.L. DE LA « SAGESSE TRIOMPHANTE »
Statuts….
Loge-mère de la haute maçonnerie égyptienne
pour l’Orient et pour l’Occident
constituée telle qu’elle est fondée à l’Orient de Lyon
par le Grand Cophte fondateur et Grand Maître
de la haute maçonnerie égyptienne
dans toutes les parties
orientales et occidentales du globe
Notre maître s’est assis au milieu de nous et il a dit :
1° Vous éprouverez l’homme ingrat et dépravé qui ne croit ni à l’existence de l’Etre suprême ni à l’immortalité de l’âme ; il souillerait le temple et son enceinte.
2° Vous accueillerez celui qui a fait germer dans son cœur ces deux grandes vérités : quelles que soient d’ailleurs sa croyance et sa religion, elles ne seront point un obstacle à son initiation.
3° Quiconque aspirera à connaître les mystères de la haute maçonnerie égyptienne sera préalablement reçu maçon dans une loge du rite ordinaire et justifiera, par les certificats de ses maîtres, qu’il a mérité d’y obtenir les grades d’apprenti, compagnon, maître et maître élu.
4° Entre deux candidats qui se présenteront à vous en même temps, s’il en est un qui est du grade supérieur aux quatre grades ci-dessus, vous le recevrez en premier. Que cette préférence soit le prix de l’étude à laquelle il se sera livré dans l’espoir de s’instruire.
5° Un maçon du rite ordinaire doit avoir un état honnête, l’esprit cultivé, et une probité reconnue ; que celui qui ne rassemblerait pas ces qualités essentielles ne soit jamais reçu du rite égyptien.
6° En vain, vous attendrez des fruits d’une jeune plante ; n’accordez le grade d’apprenti qu’à celui qui aura atteint vingt-cinq ans ; que les vertus précoces puissent racheter quelques années, mais la maturité de l’âge ne supplée jamais celle de l’esprit.
7° Celui qui aura le bonheur d’être initié, prêtera son obligation devant Dieu et ses maîtres de garder un secret inviolable dans nos mystères, de taire tout ce qui se passera dans nos temples ou leur enceinte, et d’observer étroitement les règlements de l’ordre. S’il trahit ses promesses, qu’il soit livré au mépris, qu’il soit chassé honteusement et que le grand Dieu le punisse.
8° Les souverains sont les images de la divinité ; maçon égyptien, respecte-les, et chéris le tien par-dessus tout ; ne parle jamais ni contre les lois du pays où tu vis ni contre la religion qui y domine.
9° L’amour du prochain est le second devoir de l’homme ; que tout initié le remplisse dans sa plus grande étendue, que partout et toujours il soit juste et bienfaisant, et prêt à soulager les malheureux.
10° Aimez-vous, mes enfants, aimez-vous les uns les autres, aimez-vous tendrement, aimez et consolez celui d’entre vous qui est dans la détresse ou l’affliction, malheur au frère qui refusera du secours à son frère, le Seigneur lui retirera sa protection.
11° Dans la pureté primitive de la maçonnerie il n’y avait que trois grades ; vous n’en reconnaîtrez et n’en confèrerez que trois ; celui d’apprenti, de compagnon et de maître.
12° L’apprenti ne sera reçu compagnon qu’au bout de trois ans de docilité et d’étude ; le compagnon ne parviendra à la maîtrise qu’au bout de cinq années de travail.
13° Apprentis, vous serez soumis aux Compagnons qui vous traceront votre ouvrage ; et vous, compagnons, vous prendrez et exécuterez les ordres des maîtres ; que la jalousie ne trouve jamais accès dans vos cœurs, qu’il n’éclate entre vous qu’une émulation fraternelle.
14° Maîtres, c’est à vous qu’appartient la direction et l’inspection des travaux, le régime et l’administration de la loge. Rendez-vous dignes de votre fonction et de votre pouvoir, n’ordonnez rien qui ne tende à la gloire de mes enfants et à l’utilité du reste des hommes.
15° Les apprentis et les compagnons auront deux ateliers distincts et placés l’un à gauche, l’autre à droite du temple ; les maîtres s’assembleront dans la chambre du milieu. Que les ouvriers d’un grade inférieur se gardent de porter des regards indiscrets sur les travaux des ouvriers d’un grade supérieur ; qu’ils redoutent les suites funestes d’une curiosité téméraire.
16° Les deux ateliers seront présidés par un maître que la chambre du milieu commettra à cet effet. Chacun élira un orateur, un secrétaire, un inspecteur maître des cérémonies, qui exerceront ces offices pendant le cours d’une année et suivant les instructions qui leur seront données.
17° Dans toute élection, promotion ou opération quelconque qui sera du ressort d’un des ateliers, que tout ouvrier y manifeste son vœu et son opinion avec modestie, mais avec liberté, et que la pluralité des suffrages fasse foi. Que l’esprit de discorde soit toujours loin de mes enfants. Si, pourtant, il survenait entre vous quelques différents, que les décisions des apprentis soient revues et rectifiées au besoin par les compagnons, et que les jugements de ceux-ci soient portés par-devant la chambre du milieu qui prononcera en dernier ressort sur le rapport des maîtres qui auront présidé les ateliers.
18° Les compagnons décideront du choix et de l’initiation des apprentis ; les maîtres choisiront les compagnons parmi les apprentis et leurs successeurs parmi les compagnons.
19° Une égalité parfaite règnera parmi les maîtres, et les offices dont quelques-uns seront revêtus seront moins des distinctions que des charges. Ils règleront tout à la pluralité des voix. Qu’avant de porter leurs décisions, ils aient soin d’invoquer le grand Dieu et toujours elles seront unanimes.
20° La confiance la plus étendue, l’union la plus intime doivent habiter avec les maîtres dans la chambre du milieu ; qu’il s’établisse entre eux une fraternité réelle. Avant de former une entreprise dans les circonstances les plus intéressantes de leur vie, qu’ils prennent les avis et les conseils de la chambre, et que l’intérêt de ses membres devienne toujours, et dans l’instant, l’intérêt de tous.
21° Chaque maître, après trois ans de séance dans la chambre du milieu, et après avoir obtenu son agrément, aura le droit de former 12 maîtres, 24 compagnons et 72 apprentis.
22° Les maîtres s’assembleront une fois toutes les trois semaines ; les compagnons, une fois chaque cinq semaines ; les apprentis, une fois chaque sept semaines.
23° Vous ne porterez point au-delà de 72 le nombre des apprentis, vous fixerez à 24 celui des compagnons et la chambre du milieu ne comptera jamais plus de 12 maîtres. Si vous n’observez pas ce règlement, en vérité, je vous le dis, la confusion, la discorde et le malheur s’introduiront parmi vous.
24° Vous ne reconnaîtrez dans la loge que cinq grands officiers qui seront toujours de la classe des maîtres, savoir un Vénérable, un orateur, un secrétaire, un garde des sceaux, archives et deniers, et un Grand Inspecteur, maître des cérémonies, frère terrible.
25° Les officiers seront inamovibles et se choisiront de l’avis de la chambre du milieu et parmi ceux qui la composent, un substitut qui les remplacera en cas d’absence et sera de droit leur successeur en cas de mort ou de retraite.
26° Les substituts ou successeurs des grands officiers ne pourront point occuper d’autres places et, lorsqu’ils exerceront comme substituts, ils auront les mêmes prérogatives que les titulaires.
27° Le Vénérable présidera la chambre du milieu, mais il n’y sera que le premier entre ses égaux et son unique prérogative sera d’avoir deux voix au lieu d’une pour faire le partage d’opinions, ou accélérer les délibérations et leurs effets.
A la tête des grands officiers et des maîtres, il présidera la loge lorsqu’elle s’assemblera dans le temple, les jours de fêtes ou de réceptions.
Il fera toujours les cérémonies d’initiation et scellera de son cachet les certificats qui seront délivrés aux initiés par la chambre du milieu.
28° L’orateur fera un discours à chaque initiation et à chaque assemblée générale. Qu’il peigne sans cesse à ses frères la nécessité de se rapprocher de la divinité et qu’il ne dise jamais rien de simple et d’analogue aux travaux dont la loge se sera occupée.
Le garde des sceaux, archives et deniers sera dépositaire du sceau que je vous ai accordé, maintiendra l’ordre dans les archives et aura la clé et la direction du trésor de la loge.
Le secrétaire fera registre de toutes les initiations et de toutes les délibérations de la chambre du milieu. Il tiendra la correspondance, il convoquera les maîtres et invitera pour les assemblées générales.
Le Grand Inspecteur, maître des cérémonies et frère terrible, aura la police du temple et des ateliers à sa charge. Il veillera à la sûreté de la loge et aura inspection sur ses bâtiments. Il préparera les récipiendaires, il visitera les frères étrangers et les frères malades.
29° Vous déposerez les catéchismes, les règlements et autres manuscrits instructifs dans la chambre du milieu, où ils seront fermés sous une triple serrure. Les maîtres ne pourront jamais les laisser sortir de leurs mains, les transporter loin de la loge, ni les transcrire pour leur utilité particulière ; qu’il soit de même interdit aux compagnons et aux apprentis de mettre par écrit ce qu’ils auront retenu, après en avoir entendu la lecture.
30° Le Vénérable, lorsqu’il le croira prudent et utile, pourra, avec l’assistance de deux maîtres, lire le catéchisme d’apprenti à des maçons du rite ordinaire, qui ayant le cœur pur et droit méritent de connaître la vérité, mais qui, attachés à d’anciennes erreurs, ont besoin d’entrevoir pour se déterminer à l’embrasser.
31° Vous confèrerez tous les grades dans la forme précise que je vous ai prescrite, sans jamais rien retrancher ni ajouter : gardez-vous de quitter les sentiers que je vous ai tracés, vous vous égareriez comme vos pères se sont égarés.
32° Vous aurez par année deux assemblées générales pour célébrer le jour de votre fondation comme loge égyptienne et la fête de saint Jean l’Evangéliste. La première se tiendra le troisième jour du neuvième mois de l’année. La deuxième, le vingt-septième jour du dixième mois. Vous honorerez chacun de ces jours solennellement par un acte de bienfaisance.
33° Que la loge du rite ordinaire que vous avez formée sous le titre distinctif de la Sagesse subsiste sur le même pied que ci-devant, qu’elle conserve les mêmes officiers et les mêmes grades, ses liaisons et sa correspondance, mais qu’elle évite, dans la réception d’apprenti, tout ce qui n’aurait pas un but symbolique ou moral et peut jeter du ridicule sur la maçonnerie.
Que le Vénérable et les officiers de cette même loge soient sous l’inspection du Vénérable et des maîtres de la loge du rite égyptien, mais que la concorde et l’amour du bien commun les animent les uns les autres, établissent un concert parfait dans toutes leurs démarches.
Ayez sans cesse devant les yeux le titre glorieux de mère-loge que je vous accorde et rendez-vous dignes des droits qui y sont attachés ; ce sont vos exemples qui doivent attirer et édifier les maçons ou les loges que vous serez dans le cas d’inscrire ou d’affilier. Vous lirez dans chacune des assemblées générales les statuts et les règlements que je vous donne.
Si vous pratiquez ce qu’ils contiennent, vous parviendrez à connaître la vérité, mon esprit ne vous abandonnera point et le grand Dieu sera toujours avec vous.
Le Comte de Cagliostro
LE CERCLE CAGLIOSTRO
Cagliostro était un « missionné ». Sa mission était de promouvoir une régénérescence politique, morale et spirituelle en Europe. Sa tâche ultime, moins bien comprise, fut aussi d’agir en sorte que cette régénérescence soit intrinsèquement et extrinsèquement chrétienne… Est-ce un hasard si l’un de ses pseudonymes fut « comte de Phénix » ? Cet oiseau mythique lourd d’un symbolisme lumineux et chargé d’espoir…
Mais il fut aussi un homme, avec ses qualités et ses défauts. Un homme d’une époque charnière qui dut se plier au contexte de son temps. Essayons maintenant de mieux le comprendre.
Grand Maître de la Franc-Maçonnerie Égyptienne à son époque, il fonde en 1784 un cercle de réflexion qui prend rapidement le nom de Cercle Cagliostro.
Ce Cercle prestigieux a toujours recruté ses membres parmi les adeptes avancés des organisations initiatiques. Il y a en effet des pratiques secrètes par l’apprentissage desquelles tous les Grands Initiés ont commencé.
Le Cercle Cagliostro rassemble donc l’élite des Initiés. Son enseignement est sans pareil et a pour but de susciter l’éveil !
La société actuelle est basée sur le conditionnement des gens. Très peu de personnes pensent par elles-mêmes et dans nos pays les médias, et en particulier la télévision, se chargent de dire aux individus les opinions qu’ils doivent avoir et de maintenir leur esprit dans un état de torpeur.
L’AFFAIRE DU COLLIER
*L’affaire du collier de la reine est une escroquerie qui a eu lieu en 1785, dont le cardinal de Rohan en a été la victime.

Marie-Antoinette est la reine mariée à Louis XVI. Elle a retiré sa confiance au cardinal Rohan après son retour de Vienne comme ambassadeur.
Madame de la Motte prétend être une courtisane de Marie-Antoinette mais elle n’est qu’une aventurière. Böhmer et Bassenge sont deux joailliers de la cour.

L’histoire du collier
Louis XVI a demandé de créer un collier pour la reine. Le collier se compose de nombreux diamants d’une valeur de 1.6 million de livres, c’est donc une grosse somme pour l’époque. Le cardinal de Rohan veut à tout prix ce collier. Il va donc payer ce collier en 4 paiements et sur 2 ans.
Le scandale du collier
Le 1er fevrier 1785, le cardinal reçoit le collier et le remet à Madame de la Motte. Celle-ci aurait du remettre le collier à la reine Marie-Antoinette. mais cette aventurière disparaît avec ses complices et le collier. Toute cette histoire a donc fait un scandale mondial.
Le cardinal a été arrêté avec Madame de la Motte et ses complices ( dont le comte de Cagliostro). La reine Marie-Antoinette a perdu sa réputation dans le monde. Marie-Antoinette fut la dernière Reine de France. Suite à cette affaire, le peuple se mis en colère, ayant une mauvaise vision de la monarchie française qui donnait l’impression de gaspiller l’argent dans des choses inutiles.
L’affaire aura un impact indirect sur la révolution française, elle a été le renforçement du parlement de Paris. Quatre ans plus tard, la royauté française tomba.
Dans cette affaire du collier,le comte de Cagliostro sera présenté au cardinal de Rohan en tant que « Grand Maître des la secte des Illuminati ».
PRIÈRE FRANC-MAÇONNE EN HOMMAGE AUX ÉVEILLEURS DE CONSCIENCE
Akhenaton incompris, ses temples détruits
Jésus recrucifié chaque jour par ces mêmes qui attisèrent
Flammes de haine, les bûchers de Jacques de Molay, Jean Huss
Miguel Servet… Perpétuel Montségur…
Al-Hallaj, mystique de l’amour divin, crucifié sous d’autres cieux
Pouchkine exilé, Cagliostro étranglé, Gibran excommunié
Semmelweis livré aux psychiatres déments
Constant Chevillon, apôtre initié de la Paix, par les hommes en
Noir massacré.
Animal, notre frère, innocente victime d’inutiles carnages des bourreaux en blouse blanche
Omniprésente milice de la pensée, lâcheté médiatique, distillant
Intolérance et haine contre tout qui pense en différence…
QUE LES COUPABLES SOIENT ANATHEMES !
Mais par Garibaldi, chevalier de l’Humanité ; Gandhi et Tolstoï ;
Evita Peron, Madone des humiliés ; Eminescu, poète inspiré ;
Athéganoras, fraternel Patriarche ; Jean XXIII, noble voyageur…
EN L’HUMANITE GARDONS L’ESPOIR QUI TEL LE PHENIX SANS CESSE RENAIT !
En humilité devant le Dalaï Lama, Mère Thérésa, Sathya Saï Baba,
Albert Schweitzer, respectueux de toute Vie…
AYONS LE COURAGE D’ASSUMER ENSEMBLE NOS DIFFERENCES !
Parce qu’il y aura toujours, magnifiant la Vie,
Un bébé et un chien partageant leurs jeux
Une fille s’émerveillant d’une fleur
Le sourire confiant de l’enfance
La vraie lumière pour dénoncer la fausse clarté.
Si ceci est une PRIERE,
Force spirituelle
Sagesse du refus
Beauté de l’Idéal
Alors, loué sois-Tu, Toi l’innommable tellement nommé, si mal invoqué !
Que le Dieu Créateur soit adoré en harmonie avec toute sa Création !
Bientôt, toi la Rose, la plus belle des fleurs de l’Amour,
Sur la Croix, tu refleuriras…