De terrifiantes découvertes archéologiques qui aurait mieux fait de rester cachées

Parfois, il arrive que de fouiller dans des lieux autour de certains sites risque de mettre à jour de terrifiantes découvertes. Le mieux est encore de ne pas trop chercher au risque de réveiller certaines malédictions.

Direction Athènes où au cours de l’été 2016, lors de la construction d’une bibliothèque et d’un opéra, des archéologues ont découvert sur le site, une découverte macabre. En effet, 80 squelettes attachés les uns aux autres par les poignets à l’aide d’une chaîne en fer. Tous les squelettes étaient présents dans une fosse commune située dans la nécropole Falyron Delta, comptant 1500 corps !

Mais ça ne s’arrête pas là ! Les archéologues ont remarqué que les squelettes étaient tous des jeunes gens en parfaite santé au moment de leur décès. Les scientifiques estiment que la disposition parfaite des corps pourrait être liée à une exécution massive. Certains imaginent une rébellion contre le pouvoir. Cette théorie est renforcée par l’estimation de l’âge du cimetière remontant à une époque où il y a eu de nombreux troubles politiques.


L’HOMME D’ALTAMURA

Imaginez-vous dans la peau d’un spéléologue : vous vous apprêtez à descendre dans une grotte pour étudier les roches et tout à coup vous tombez sur ça !

 

C’est ce qui s’est passé en 1993, dans la grotte de Lamalunga près d’Altamura située en Italie. En réalité, vous faites face à l’homme d’Altamura, un homme de Néanderthal qui, en pleine chasse au mammouth, est tombé dans ce gouffre puis, piégé, est mort de faim. Le squelette a été recouvert par une couche de calcite provenant du ruissellement des eaux de la grotte. C’est pourquoi il est extrêmement bien conservé. Les chercheurs ont laissé le corps dans la paroi de la grotte et ont effectué une datation. Celle-ci a déterminé que le squelette est âgé entre 130 000 et 182 000 ans. D’après les analyses de son ADN, les chercheurs sont formels, l’homme d’Altamura est un néandertalien, certainement le plus ancien de l’histoire !


LES MOMIES DE KABAYAN

Partons pour les Philippines, plus précisément dans la municipalité de Kabayan. Des archéologues sont tombés, dans un réseau de grottes souterraines, sur des milliers de corps momifiés !

 

Parmi ces nombreuses momies, certaines datent du XIIème siècle. Plusieurs d’entre elles sont couchées dans des postures pour le moins étranges. Considérées comme étant les momies les mieux conservées au monde, on peut apercevoir sur le corps de certaines, de magnifiques tatouages.

Les anciens de la tribu Ibaloi ont accepté de les sortir exceptionnellement pour les faire découvrir au reste du monde, tout en respectant des rituels pour ne pas voir s’abattre la colère des esprits !


LE SIFFLET DE LA MORT AZTÈQUE

 

Le sifflet de la mort nous vient tout droit d’Amérique Centrale. Depuis très longtemps, ce petit objet sculpté en forme de tête de mort était utilisé par la civilisation aztèque. Plusieurs exemplaires ont été découverts par des chercheurs dans les mains de dépouilles. Très longtemps les spécialistes se sont demandés à quoi cet étrange objet pouvait bien servir.

En 1999, deux exemplaires de ce sifflet sont découverts dans les mains d’un squelette sacrifié du temple d’Ehecatl à Taltelolco. Selon les archéologues, le sacrifice de cet homme fait référence à une famine qui s’est abattue dans la région en 1454. Associé à Ehecalt, le dieu du vent, le sifflet devait être utilisé par les aztèques pendant les sacrifices humains pour permettre à l’âme de la victime de pouvoir aller vers l’au-delà sans encombre. Mais il pouvait aussi servir pour alerter des sacrifices d’esclaves ou pour semer la panique chez l’envahisseur en cas de bataille.

Très longtemps, les scientifiques ont tenté de reproduire la sonorité exacte de ce sifflet de la mort. Et comme vous pourrez le voir dans la vidéo ci-dessous, c’est à la fois terrifiant et épouvantable mélangeant des bruits de rafales de vent et cris d’agonis humains… De quoi glacer votre sang !

 


LE LIVRE EN PEAU HUMAINE À HARVARD

Rendons nous à Harvard, où en 2014, une rumeur circule selon laquelle les différentes bibliothèques de l’université détenaient trois livres soupçonnés d’être reliés en peau humaine. Un mois après que la rumeur se soit emparée des réseaux sociaux, Harvard a confirmé que l’un des trois livres intitulé Des destinées de l’âme, écrit par l’auteur français Arsène Houssaye en 1879, possédait bel et bien une couverture en peau humaine.

 

L’Université a expliqué avoir procédé à des analyses de minuscules morceaux du livre en question et que d’après les résultats d’une technique d’identification des protéines de la peau, il y a 99,9% de chance pour qu’il ne s’agisse pas d’une peau d’origine animale, mais bien de la peau humaine.

 

Le Dr Ludovic Bouland, ami de l’écrivain Houssaye avait même laissé une note dans le livre pour expliquer le choix de cette matière pour la reliure :

« Ce livre est relié en peau humaine parcheminée, c’est pour lui laisser tout son cachet qu’a dessein on n’y a point appliqué d’ornement. Un livre sur l’Âme humaine méritait bien qu’on lui donna un vêtement humain: aussi lui avais-je réservé depuis longtemps ce morceau de peau humaine pris sur le dos d’une femme. Il est curieux de voir les aspects différents que prend cette peau selon le mode de préparation auquel elle est soumise. La comparer par exemple avec le petit volume que j’ai dans ma bibliothèque, (…) qui lui aussi est relié en peau humaine mais tannée au sumac (un genre d’arbres ou d’arbustes).É

Pour les deux autres livres dont la rumeur disait qu’eux aussi étaient reliés en peau humaine, les tests révèlent qu’il s’agit de peau de mouton. Attention, ce genre de pratique n’est pas si rare que ça ! En effet, au XVIème siècle il n’était pas rare d’utiliser de la peau humain pour relier un livre car cela permettait d’immortaliser les aveux des criminels ou bien les familles en faisaient la demande en guise de commémoration !


LES MORTS VIVANTS CHEZ LES TORAJAS

 

Pour finir cet article macabre, partons pour l’Indonésie chez les Torajas, où les morts ne meurent pas ! En effet, ce peuple situé à 12 000 kilomètres de chez nous, n’a pas du tout le même rapport que nous avec les défunts.

Les habitants ont un rite funéraire propre à eux qui pourrait paraître bien étrange pour nous. En effet, les personnes décédées chez les Torajas font encore partie totalement des familles ! Les vivants conservent les corps chez eux et partagent la vie du foyer en participant aux prières par exemple. On leur apporte de la nourriture et de la boisson et on les éclaire la nuit tombée.

Les gens les touchent, caressent et leur adressent la parole comme s’ils pouvaient entendre les paroles. Les habitants ne les considèrent donc pas comme morts, mais comme malades au sein de leur famille. Le but des familles est bien de vivre avec leurs morts de façon quotidienne. Pour les conserver assez longtemps, les corps sont momifiés à l’aide du formol pour éviter la putréfaction. Ainsi, les corps peuvent être conservés de quelques semaines à plusieurs années.

Il s’agit aussi d’une marque de respect pour les défunts. En effet, plus les funérailles sont repoussées, plus les familles peuvent économiser pour acheter un buffle dans le but de le sacrifier pour permettre au défunt de voyager vers l’au-delà sans problème. Quelques années après l’inhumation, les corps sont exhumés pour changer leurs tenue et leur apporter nourriture et cigarettes.