Benghazi, Boko Haram liés à l’argent de Kadhafi

Sarkozy et Kadhafi :le traitre et le trahi. L'Europe ,le Nouvel Ordre Mondial  face à l'Afrique et à un grand Leader.
Sarkozy et Kadhafi :le traitre et le trahi.
L’Europe ,le Nouvel Ordre Mondial face à l’Afrique et à un grand Leader.

Les deux dirigeants « noirs » les plus connus de la planète, le Président des Etats-Unis Barak Obama et le président de la République fédérale du Nigeria Goodluck Jonathan, sont tous les deux assaillis par ce qui est perçu comme des échecs dans leur manière de traiter les attaques terroristes.

Les deux attaques dont nous parlons sont l’attaque de Benghazi de 2012 où un ambassadeur américain a été tué, et les enlèvements par Boko Haram de près de 300 filles dans le nord du Nigeria.

L’argent de Kadhafi

Récemment, dans une surprenante révélation, on a appris que ces opérations et d’autres, dont la prise de contrôle de l’Ukraine par des militants d’extrême droite et les attaques au gaz à l’intérieur de la Syrie, ont été financées par des fonds volés à la Libye, représentant des milliards de dollars non seulement sous forme de devises en dollars, euros et livres, mais aussi en or et en diamants.

La fortune de Kadhafi, prise par les services de renseignement français et israéliens, se trouve à Paris, dans trois entrepôts, formant une « caisse noire » pour payer des terroristes, des assassins et des membres des « médias mainstream. »

Un membre du service de renseignements d’un État du golfe Persique cite:

« Toutefois, la guerre civile avait commencé, mais lorsque l’OTAN s’est impliquée, la guerre s’est rapidement transformée en  » braquage de banque « . Les milliards de Kadhafi, ses armes chimiques (ref: WikiLeaks), et d’autres armes de pointe alimenteraient une décennie de violence. Nous avons traqué l’énorme quantité des richesses de Kadhafi, assez pour remplir des camions entiers pour des entrepôts situés dans Paris. De là, l’argent ressort par valises, une à une, en direction du sud vers l’Afrique, de la Pologne et de l’’Ukraine, de la Turquie, où il continue à garder Al-Qaïda et ses amis à flot et, assez étrangement, également en direction des États-Unis ».

Les deux attaques sont largement utilisées par les politiques pour démontrer, non seulement le manque de leadership de l’adversaire, mais aussi sa dangereuse incompétence. Cependant, les enquêtes sur les deux attaques, comprenant un récent mémo secret du FBI de la semaine dernière, indiquent que les «terroristes» étaient, en réalité, en coordination directe, non seulement avec les ennemis politiques nationaux, mais sur une échelle plus large, avec la même puissante organisation politique internationale, impliquées dans ces attentats et d’autres comme la Libye, l’Egypte, la Syrie et l’Ukraine.

Hillary Clinton ,photographiée à son insu  ,en compagnie du trafiquant de drogues Jorge Cabrera...peu avant le déclenchement de la guerre civile,en Lybie.
Hillary Clinton ,photographiée à son insu ,en compagnie du trafiquant de drogues Jorge Cabrera…peu avant le déclenchement de la guerre civile,en Lybie.

Benghazi

En 2012, un ambassadeur américain et les agents de sécurité chargés de sa protection ont été tués à la suite d’une opération éclair utilisant des appareils de brouillage radio et des armes lourdes.

Après deux ans, aucun groupe terroriste, réel ou imaginaire, n’a pu être impliqué comme responsable de l’acte.

La raison en est simple ; les terroristes n’avaient rien à voir là-dedans. Il s’agissait d’une attaque politique contre l’administration Obama par des extrémistes de droite américains liés au Tea Party/GOP.

Bien que les informations de cette période aient été supprimées, il avait été dit que l’attaque avait été le résultat de la diffusion internationale d’une vidéo bizarre intitulée « L’innocence de l’islam », par un personnage religieux américain nommé Terry Jones. Cependant, la communauté du renseignement a une toute autre histoire à raconter.

La vidéo de Terry Jones et l’attaque de Benghazi sont, comme on l’avait supposé, très liées. Jones avait servi comme officier de renseignement en Allemagne pendant 12 ans, nous dit-on, dans l’organisation des opérations Gladio.

Gladio était un projet des services de renseignements de l’OTAN et qui est devenu un projet voyou qui a conduit à des attentats, des enlèvements et à l’assassinat du Premier ministre italien Aldo Moro.

L’attaque de Benghazi a été programmée pour coïncider avec les émeutes qui devaient débuter lorsque la vidéo incriminée, créé par un groupe politique de droite, le Potomac Institute and Heritage Foundation, serait diffusé à grands frais par un groupe appelé PJ Media, connu dans les milieux du renseignement comme une organisation servant de paravent pour le Mossad.

Quelques jours avant que la vidéo ne soit programmée, des agents bien entrainés, employés par des entreprises contractantes de la défense Étatsunienne liées aux dirigeants politiques de droite, s’étaient envolés pour la Libye.

Ce sont ces groupes qui ont tué l’ambassadeur américain, dans une attaque politique soigneusement organisée contre la présidence américaine, destinée à provoquer une élection présidentielle.

L’argent a été tracé de PJ médias à des groupes de droite connus pour financer les milices anti-gouvernementales.

Boko Haram, « Benghazi bis »

Je reviens tout juste, cette semaine, d’une conférence sur la sécurité régionale en Afrique de l’Ouest. Pendant mon séjour, j’ai rencontré des responsables de la sécurité et des dirigeants politiques de plusieurs pays. Deux questions étaient dans les esprits de tous les acteurs: les enlèvements de Boko Haram au Nigeria et le sort réel du vol 370.

Lors d’une réunion, un scientifique de l’Agence spatiale européenne a été interrogé par des agents de sécurité sur l’échec de leurs satellites à détecter l’épave ou de suivre le tracé du vol 370. Le débat a été chaud. Toutefois, avant le début de la réunion, j’avais reçu des parties d’un rapport du FBI sur Boko Haram.

Ce rapport devait être discuté avec les dirigeants militaires et politiques, qui ont tous confirmé ce que le FBI avait dit:

« Des sources au Nigeria confirment que le parti d’opposition travaille en étroite collaboration avec Boko Haram et que les récents enlèvements ont été commandés à l’intérieur du sénat à Abuja et non par les » terroristes ».

Des sources indiquent également que Boko Haram reçoit beaucoup de soutien logistique et de renseignements des entreprises contractantes privées ayant des liens avec de grandes entreprises opérant au Nigeria. Cela semble indiquer une menace politique plus large, une opération contre le Nigeria, peut-être une tentative de plonger le pays dans la guerre civile.

Jusqu’à ce que des équipes puissent aller sur le terrain, nous ne sommes pas en mesure de le confirmer.

Les responsables du renseignement des gouvernements de la région ont confirmé que cela correspondait également à leurs propres informations. Plus que cela, ils m’ont dit qu’ils ne sont pas à la recherche de confirmation, mais plutôt trouver ce qui empêche les USA et l’Europe occidentale d’informer convenablement, étant donné que la tragédie du Nigeria, que CNN a transformée en un « un numéro de cirque » n’est, en effet, un « secret » que parce que les médias ont choisi qu’il en soit ainsi.

La question évidente qui vient à l’esprit de tout le monde est : à qui profite le fait d’abattre Obama ou Goodluck ou tant d’autres chefs ?

Coïncidence

Là où la « coïncidence » pointe son vilain nez, c’est quand on examine qui sont les entreprises contractantes de sécurité, celles de Benghazi et aussi celles chargés de la formation et de l’équipement de Boko Haram.

Non seulement les deux groupes sont une seule et même entreprise, mais ils ont également commencé à transférer leurs activités en Ukraine la semaine dernière, après avoir joué un rôle dans le massacre d’Odessa avec toute la mise en scène que nous avons vue le 2 mai 2014.

Balkaniser l’Amérique

Depuis 2011, l’éventualité de diviser le Nigeria avec une guerre civile entre le Nord et le Sud a été vue comme une possibilité. Il est également plus qu’une rumeur et beaucoup plus qu’une simple théorie du complot que le Nigeria a été ciblé pour la destruction.

Ce qui a commencé à arriver au Nigeria, de grandes attaques terroristes suivies par une insurrection généralisée, commence maintenant au Kenya aussi, un autre pays avec de grandes richesses naturelles, dont une grande partie est pratiquement inexploitée.

Curieusement, les « troubles civils » semblent viser les grandes richesses, en particulier le pétrole et les richesses minérales.
Cependant, ce qui est plus surprenant, c’est que, alors que le monde a appris à quoi s’en tenir avec la cascade des récentes mises en scène des « révolutions de couleur », mystérieusement suivies dans un timing parfait, par des « insurrections spontanées », ciblant de petits pays vulnérables de 2ème ou 3ème catégorie dans le monde, la véritable cible, ou au moins la plus grande cible , pourrait bien être l’Amérique elle-même.

Les mêmes divisions qui gangrènent le Nigeria et l’Ukraine gangrènent les Etats-Unis. Les processus qui ont eu raison de tant de nations et qui, pour l’instant ont échoué en Syrie, visent désormais non seulement le Nigeria mais aussi les États-Unis. Des analystes du renseignement estiment que les États-Unis pourraient être à deux élections (moins de quatre ans) de la dissolution.

Si le Sénat tombe à la « Tea Party / GOP, » des groupes en grande partie sous contrôle sioniste, et si la présidence va à un proxy des « Bush », un groupe auquel Hillary Clinton pourrait bien appartenir, il n’y aurait plus de base pour la démocratie représentative comme décrite dans la Constitution des États-Unis.

Les parties sont fin prêtes pour prendre à la fois le Nigeria et les Etats-Unis. Nous savons d’où vient l’argent.

 

Gordon Duff est un vétéran du Vietnam, ancien Marine dans l’infanterie, et rédacteur en chef de Veterans Today. Sa carrière comporte une vaste expérience dans le secteur bancaire international avec des domaines aussi divers que la consultation sur la lutte contre l’insurrection, les technologies de la défense ou en tant que représentant diplomatique aux efforts de développement économique et humanitaire des Nations Unies. Gordon Duff a voyagé dans plus de 80 pays. Ses articles sont publiés dans le monde entier et traduits dans plusieurs langues. Il est régulièrement à la télévision et à la radio, un invité populaire et parfois controversé.

Traduction AvicRéseau International