Sixième Extinction Massive:La Terre pourrait se réveiller pour anéantir l’humanité, selon ce scientifique

À 102 ans, l’écologiste et scientifique James Lovelock, de la Royal Society, émet l’hypothèse que la Terre pourrait se soulever pour anéantir l’humanité, à la manière d’un organisme chassant un parasite, dans une tribune publiée par le Guardian le 1er novembre. Sa théorie, dite théorie de Gaïa, est un avertissement qu’on aurait tort de balayer d’un revers demain.

James Lovelock

Pour l’écologiste anglais, les espoirs de vie sur la planète Terre sont minces si « nous continuons à traiter le changement climatique et la destruction de la nature comme des problèmes séparés ». Il explique que la « composition de l’atmosphère terrestre et la température de la surface sont activement maintenues et régulées par la biosphère, par la vie, par ce que les anciens Grecs appelaient Gaïa ». Un certain équilibre aurait perduré, notamment grâce aux forêts et aux océans qui ont permis à la planète de maintenir une température constante et optimale pour vivre. Cependant, les humains ont modifié cet équilibre. Les « deux actes génocidaires » causés par l’humanité sont selon le scientifique « l’étouffement par les gaz à effet de serre et le défrichement des forêts tropicales », provoquant des changements à une échelle « jamais vue depuis des millions d’années ».

« Mes frères humains doivent apprendre à vivre main dans la main avec la Terre, sans quoi le reste de la création, faisant partie de Gaïa, poussera inconsciemment notre planète vers un nouvel état dans lequel les humains ne seront peut-être pas les bienvenus », écrit James Lovelock dans sa tribune. Nommée Gaïa en référence à la divinité incarnant la Terre dans la mythologie grecque, sa théorie suggère que notre planète pourrait répondre à la manière d’un organisme vivant aux dégâts causés par l’humanité. Il n’exclue d’ailleurs pas que le coronavirus puisse être une conséquence du changement climatique. Si cela ne suffit pas, dit-il, « Gaïa fera plus d’efforts la prochaine fois avec quelque chose d’encore plus méchant. »

La théorie de Gaïa, reçue à ses débuts avec quelques sourires moqueurs, semble dramatiquement se confirmer au cours des années. « Nous pourrions également avoir d’autres surprises. La nature est imprévisible, encore plus à une époque de transition. » D’après James Lovelock, il faudrait mobiliser des ressources à l’échelle « d’une économie de guerre » et réduire considérablement la consommation de ressources fossiles, pour apaiser la colère de la planète bleue. 

Source : The Guardian 


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Quelles autres catastrophes peuvent nous prendre par surprise ?

La pandémie de Covid-19 n’est pas encore derrière elle que l’humanité voit déjà se profiler des menaces qui mettent sa survie en jeu.

Après la crise, la crise continue

Sous les arbres plantés le long des rails du tramway, trois policiers pénètrent dans une rame. « Vous n’avez pas de masque », interpellent-ils un jeune homme qui regarde la place de Verdun par la fenêtre. « On va vous demander de descendre, s’il vous plaît, par rapport aux autres personnes », poursuivent-ils ce mercredi 13 mai 2020. À Grenoble, en Isère, les forces de l’ordre demandent régulièrement aux voyageurs qui ne respectent pas les mesures d’hygiènes imposées dans les transports en commun de quitter le tramway.

Pour quelques-uns, cette obligation a de quoi étonner. Non seulement le gouvernement a longtemps déconseillé aux Français de porter un masque, mais une enquête parue le 13 mai révèle qu’1,5 million de masques ont été détruits entre janvier et mars. Le Premier ministre affirme qu’ils étaient périmés, mais BFM TV jure que certains étaient utilisables et parle « d’un fiasco », alors que Mediapart évoquait dès le 2 avril un « mensonge d’État ».

Au moment où certains scientifiques prédisent l’arrivée d’une deuxième vague de coronavirus, un tel manque de préparation a de quoi inquiéter. D’autant qu’il ne concerne pas que la santé. L’incendie de Lubrizol, en octobre 2019, a montré à quel point le pays pouvait être menacé par ses usines, et le déluge tombé dans les Landes mercredi 13 mai 2020 prouve que la France est aussi vulnérable aux inondations. Or elle possède le plus grand parc de centrales nucléaires au monde. Si les typhons n’y sont pas aussi fréquents qu’au Japon, touché par l’accident de Fukushima en 2011, le dérèglement climatique risque de rendre les catastrophes naturelles de plus en plus fréquentes.

Dans son livre La prochaine catastrophe, le sociologue américain Charles Perrow pointe la vulnérabilité des réacteurs aux phénomènes naturels comme les ouragans. « Les tremblements de terre et les volcans sont des menaces omniprésentes », ajoute-t-il. En Indonésie, le supervolcan Toba présente un indice d’explosivité de 8, soit la plus haute valeur possible. Certains géologues estiment que son éruption, il y a quelque 73 000 ans, avait été si puissante qu’elle avait entraîné un hiver volcanique de près d’une décennie sur toute la planète, et un refroidissement pendant un millénaire.

Face à son réveil, difficile à anticiper, comme face à un astéroïde, nous serions certes bien désarmés. Mais il existe encore une foule de menaces minimisées. Dans son livre The Reality Bubble, la journaliste scientifique canadienne Ziya Tong a étudié les dix plus gros angles morts de l’humanité, où son habitat est peu à peu détruit sans qu’elle s’en aperçoive. Il faut souvent une crise, constate-t-elle, pour que les soubassements destructeurs de l’activité humaine apparaissent.

Les tempêtes solaires

Au large de Jakarta, entre les îles indonésiennes de Java et de Sumatra, le Krakatoa semble endormi, affaissé au milieu d’une mer d’huile. C’est le calme après la tempête. En décembre 2018, ce volcan s’est effondré des deux tiers, ce qui a entraîné un tsunami qui a fait près de 500 morts. En 1883, son explosion avait tué plusieurs dizaines de milliers de personnes. Et malheureusement, le Krakatoa n’est pas le seul géant endormi.

Selon le chercheur britannique Simon Day, de l’University College de Londres, un flanc du Cumbre Vieja est instable. Ce volcan situé sur les îles Canaries menace lui aussi de plonger dans l’océan, ce qui pourrait engendrer une vague de 650 mètres de haut, qui déferlerait sur les côtes européennes, africaines et jusqu’aux États-Unis. Cela dit, 138 des 157 tsunamis recensés avant 2005 avaient eu lieu dans le Pacifique, ce qui fait donc de l’océan Atlantique une zone moins sensible.

Aussi les habitants de ses côtes sont-ils sans doute plus menacés par la hausse du niveau des océans due, entre autre, à la fonte des glaciers. Selon une étude parue dans la revue Nature Communications en octobre 2019, 150 millions de personne vivent à des endroits qui seront sous le niveau de la mer d’ici 2050. Sans doute Ziya Tong dirait-elle qu’ils sont beaucoup à l’ignorer. Mais le danger pourrait venir de plus haut. À en croire une étude de l’université britannique de Warwick, des tempêtes solaires « assez grosses pour causer des perturbations significatives de nos réseaux et systèmes électroniques se produisent en moyenne tous les vingt-cinq ans ».

En 1989, ce phénomène causé par une éruption du Soleil avait entraîné une large panne électrique au Canada et en 2012, il s’en est fallu de peu pour que la planète ne soit plus affectée encore : « Si l’éruption s’était produite une semaine plus tôt, la Terre aurait été en ligne de mire », expliquait le scientifique Daniel Baker à la NASA. L’Agence spatiale européenne (ESA) veut lancer un satellite pour mieux comprendre ces éruptions mais les connaissances sont encore minces en la matière.

D’après une étude publiée par des chercheurs américains en 2018, les gens préfèrent rester dans l’ignorance, plutôt que d’être informés d’une mauvaise nouvelle. Une personne lambda aurait ainsi beaucoup de mal à imaginer une pandémie ou des incendies qui viendraient bouleverser son train de vie, et c’est aussi vrai des dirigeants. Pour Ziya Tong, cette habitude doit changer si l’on veut espérer provoquer un changement dans notre société, sinon, « ces catastrophes continueront à nous frapper de plus en plus fort ». Il faut espérer que des leçons durables seront tirées de la gestion de la crise actuelle.

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Alerte désastre écologique:Des tonnes de granulés toxiques recouvrent les plages du Sri Lanka, provoquant une catastrophe environnementale

Un porte-conteneurs en feu a jeté des tonnes de débris plastiques sur les plages du Sri Lanka.

 

Les soldats de la marine sri-lankaise travaillent pour enlever les débris qui se sont échoués sur un porte-conteneurs en feu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un porte-conteneurs en feu a jeté des tonnes de débris de plastique sur les plages du Sri Lanka, provoquant une catastrophe écologique généralisée, selon de récents rapports de presse.

Smoke billows from the Singapore-registered container ship MV X-Press Pearl, which has been burning for the ninth consecutive day in the sea off Sri Lanka’s Colombo Harbour, on a beach in Colombo on May 28, 2021. (Photo by Ishara S. KODIKARA / AFP) (Photo by ISHARA S. KODIKARA/AFP via Getty Images)

Le navire, le X-Press Pearl, avait navigué vers le Sri Lanka depuis l’Inde et était ancré près de Colombo le 20 mai, lorsque l’équipage a signalé pour la première fois de la fumée provenant de sa soute, selon le X-Press Pearl Incident Information Center . Le 21 mai, un incendie s’est déclaré sur le pont et au cours de la semaine suivante, l’incendie s’est intensifié et a continué de se propager. Le 24 mai, l’équipage de 13 personnes et l’équipage de lutte contre les incendies de 12 personnes ont été évacués du navire.

Le 31 mai, avec l’aide de la marine sri-lankaise, des remorqueurs pompiers et des garde-côtes indiens, l’incendie a été maîtrisé, sans flammes visibles, mais toujours de la fumée, selon le centre d’information. On ne sait pas encore comment l’incendie a commencé, mais les autorités suggèrent qu’une fuite des conteneurs du navire a déclenché les flammes, selon le Washington Post .

Le navire transportait 327 tonnes (297 tonnes métriques) de fioul lourd, 56 tonnes (51 tonnes métriques) de fioul marin et 81 conteneurs remplis de « marchandises dangereuses », dont 28 tonnes (25 tonnes métriques) d’acide nitrique, un composé corrosif. Le navire transportait également trois conteneurs ou 86 tonnes (78 tonnes métriques) de granulés de plastique, dont certains sont tombés du navire et couvrent maintenant des plages jusqu’à la côte sud du Sri Lanka, selon Mongabay .

Les autorités avertissent les gens de ne pas toucher aux granulés, appelés nurdles, car ils peuvent être contaminés par des produits chimiques, selon Mongabay. Les nurdles, qui sont la matière première utilisée dans la fabrication d’autres articles en plastique, peuvent absorber des produits chimiques au fil du temps, et si les espèces marines les avalent, ils peuvent contaminer la chaîne alimentaire.

«C’est une catastrophe environnementale», et les courants peuvent transporter les pellets jusqu’à l’autre côté du Sri Lanka, tuant potentiellement la faune et endommageant les écosystèmes, a déclaré la biologiste marine Asha de Vos au Post. Vos a décrit les plages comme étant remplies de tas de «neige» en plastique.

Les autorités ont également temporairement interdit la pêche dans ces zones ; et l’Agence nationale de recherche et de développement sur les ressources aquatiques échantillonne et analyse les poissons morts et les tortues trouvés le long de la côte ouest pour voir si leurs décès sont liés aux déversements.

Les débris du navires s’échouent partout sur les rivages.

 

La protection du milieu marin et le personnel militaire du Sri Lanka s’efforcent de retirer les nurdles des plages avant que les granulés ne retournent dans l’eau. Les équipes les jettent temporairement dans un parc à déchets dangereux et une fois que les scientifiques auront analysé les granulés, les autorités les détruiront, selon Mongabay.

Le nettoyage sera probablement difficile, a déclaré à Mongabay Muditha Katuwawala, coordinatrice de Pearl Protectors, une organisation à but non lucratif qui envoie des volontaires pour nettoyer les plages. « Nous prévoyons que le processus de nettoyage sera une opération de longue haleine, nous avons donc commencé à créer des outils qui peuvent aider les opérations de nettoyage et sensibiliser à la pollution des plages d’une telle ampleur. »

En raison d’un verrouillage national du COVID-19 au Sri Lanka, Pearl Protectors n’a pas pu nettoyer après cet incident, selon Mongabay. 

Il faudra des mois,sinon des années pour tout nettoyer!

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