Ré-écrire l’histoire:Adolph Hitler ,théoricien de la guerre du futur …et visionnaire du 11 septembre 2001

Extrait des notes d’un journaliste nazi prises un an avant la prise du pouvoir par le Fuhrer.Les personnes ayant assisté à l’entrevue avec le journaliste sont deux jeunes membres des S.A. de Bavière et le gauliter de Dantzig,Albert Forster,lui-même accompagné de Linsmayer, le jeune fuhrer  des S.A. de Dantzig,…sans oublier Rudolph Hess ,sans qui ces notes seraient probablement disparues à jamais.Ces jeunes personnes sont fascinées et en extase devant la présence imposante du « Guide du Peuple Allemand »!

Photo du Fuhrer Adolph Hitler  prise en 1932...durant la campagne électorale.Nous le voyons ici en compagnie d'un industriel allemand et du  baron de l'acier ,Fritz Thyssen qui servira d'intermédiaire entre des industriels américains et le Reich allemand (dont Howard Bush ,le grand-père de George Walter Bush).
Photo du Fuhrer Adolph Hitler prise en 1932…durant la campagne électorale.Nous le voyons ici en compagnie d’un industriel allemand et du baron de l’acier ,Fritz Thyssen (à droite)  qui servira d’intermédiaire entre des industriels américains et le Reich allemand (dont Howard Bush ,le grand-père de George Walter Bush).

La guerre du futur

 

La conversation se poursuivit encore sur certains détails de la future guerre des gaz et des microbes. Nous nous trouvions chez Hitler, dans la véranda exiguë de la villa Wachenfeld, sur l’0bersalzberg. Le chien loup d’Hitler, une bête magnifique, était couché aux pieds de son maître. Les pics des montagnes brillaient de l’autre côté de la vallée, couronnant une pente de riantes prairies. C’était par une féerique matinée d’août, baignée de la lumière un peu crue, annonciatrice de l’automne, qui se renouvelle constamment dans les montagnes bavaroises. Hitler fredonnait un air d’un opéra de Wagner. Il me parut distrait, versatile. Loquace au début, il sombra presque aussitôt dans un silence renfrogné. C’était, il faut le rappeler, l’époque où le national-socialisme approchait de sa crise la plus grave. Le parti se trouvait alors dans une situation presque désespérée, ce qui n’empêchait pas que dans chaque parole du Führer, on sentît l’accent de la conviction absolue d’arriver bientôt au pouvoir et de conduire le peuple allemand vers un destin nouveau. Nous parlions de la guerre, de son issue et du tour tragique qu’avaient pris en 1918 toutes les victoires allemandes.

 

Le Führer en compagnie du magnifique chien-loup que nous parlons dans cet article.
Le Führer en compagnie du magnifique chien-loup que nous parlons dans cet article.

– « Nous ne capitulerons jamais, s’écria Hitler. Nous succomberons peut-être, mais nous entraînerons un monde dans notre chute… » Il fredonna quelques mesures caractéristiques du Crépuscule des Dieux. Notre jeune ami des S.A. rompit le silence en suggérant que c’était la supériorité du matériel ennemi qui avait été la cause de l’issue. malheureuse de la guerre, ce à quoi Hitler répliqua : « Là décision d’une guerre ne dépend pas du matériel, .elle dépend toujours des hommes. « 

En 1932,les SA formaient l'ossature du parti nazi.Cette photo de 1932 nous montre le Führer en uniforme SA. C'était avant la nuit des Longs Couteaux.
En 1932,les SA formaient l’ossature du parti nazi.Cette photo de 1932 nous montre le Führer en uniforme SA.
C’était avant la nuit des Longs Couteaux.

– « Pourtant, les découvertes nouvelles et la supériorité des armements décident du sort de peuples entiers et de classes sociales. Et n’est-ce pas cela que vous entendiez, mon Führer, quand vous disiez, il y a un instant, que la guerre future revêtirait un aspect totalement différent de celui de la dernière guerre. Les nouvelles armes, les inventions techniques modifieront totalement la conduite de la guerre. Elles bouleverseront toute la stratégie d’autrefois. Aujourd’hui, l’Allemagne a la supériorité des armes et des découvertes techniques, « 

–  » Non, la stratégie ne varie pas, en tous cas pas du fait des découvertes techniques. C’est une erreur absolue. »

Hitler s’anima. « Dites-moi quelles modifications ont eu lieu depuis la bataille de Cannes, L’invention des armes à feu, au moyen âge, qu’a-t-elle donc changé aux, lois de la stratégie ? » Je reste sceptique en ce qui concerne la valeur des découvertes techniques. Quelle est l’invention qui, jusqu’à présent, a pu révolutionner les lois de la conduite de la guerre d’une manière durable ? Chaque invention est elle-même suivie presque immédiatement d’une autre, qui neutralise les effets de la précédente. Certes, la technique des armements progresse continuellement, et il est certain qu’elle innovera encore beaucoup avant d’avoir atteint la perfection absolue en matière de puissance destructive. Mais tout cela ne confère qu’une supériorité momentanée. ». Rudolph Hess, le secrétaire privé d’Hitler à cette époque, s’était tenu à l’écart au début de la conversation, Il intervint à ce moment :

– « Ces Messieurs ne semblent pas très bien comprendre la façon dont l’Allemagne, étant donné la faible valeur des nouveautés techniques pour la conduite de la guerre, pourrait échapper à l’inéluctable nécessité d’une nouvelle guerre de positions, qui durera plusieurs années

– « Et qui dit que je songe à faire une guerre comme celle qu’ont entreprise les insensés de 1914 ? Est-ce que tous nos efforts ne tendent pas, au contraire, à l’éviter ? La majorité des hommes manque décidément d’imagination. » Le visage d’Hitler se contracta en une grimace méprisante. « Ils sont tout juste capables de se représenter l’avenir d’après leur pauvre petite expérience personnelle. Ils n’entrevoient ni le nouveau, ni le surprenant. Les généraux ont le cerveau aussi stérile que les autres. Ils restent encroûtés dans leur technique professionnelle. C’est toujours ailleurs que dans les milieux de techniciens qu’on rencontre le génie créateur, Moi, j’ai le don de simplifier et de ramener les problèmes à leur donnée essentielle. On a voulu faire de la guerre une science hermétique et c’est pourquoi on l’a entourée d’un appareil solennel. Comme si la guerre n’était pas la chose la plus naturelle du monde. Elle est de tous les temps et de tous les lieux, elle est quotidienne, elle n’a pas de commencement, pas plus qu’il n’y a jamais de paix. La vie est une guerre, chaque lutte que nous menons est une guerre, la guerre c’est l’état naturel de l’homme. Retournons en arrière, remontons, si vous voulez, jusqu’à l’époque de l’homme non civilisé. Qu’est donc la guerre sinon ruse, tromperie, stratagèmes, attaque et surprise ? Les hommes n’ont commencé à s’entretuer qu’à partir du moment où ils ne pouvaient plus faire autrement. Les marchands, les brigands, les guerriers… A l’origine, tout cela ne faisait qu’un. Mais il existe une stratégie plus haute, une guerre employant des moyens d’un ordre plus spirituel(1). Que cherche-t-on à obtenir à la guerre, Forster ? La capitulation de l’adversaire. Dès l’instant où l’ennemi capitule, je sais que je puis l’anéantir complètement. Pourquoi, dans ces conditions, chercherais-je à le démoraliser militairement, si je puis obtenir un résultat identique par des moyens moins onéreux et plus sûrs ? « 

…Hitler nous exposa ensuite les grandes lignes de sa guerre à lui, telle qu’il devait maintes fois la mettre en pratique par là suite. Mais à cette époque, ce n’était encore qu’une vision insolite et manquait quelque peu de clarté. Cependant on sentait qu’il s’était longuement occupé de ces questions et à fond, qu’il avait la conviction d’être un nouveau grand stratège, une sorte de futur « Seigneur de la Guerre », dans un sens jusqu’alors inconnu.

 

Rudolph Hess que nous parlons dans cet article.
Rudolph Hess que nous parlons dans cet article.

– « Si je fais la guerre, Forster, j’introduirai peut être en pleine paix, des troupes dans Paris. Elles porteront des uniformes français. Elles marcheront, au grand jour, dans les rues où personne n’aura même l’idée de les arrêter. J’ai tout prévu dans le moindre détail. Elles marcheront sur le siège de l’État-major, elles occuperont les Ministères, le Parlement. En quelques minutes, la France, la Pologne, l’Autriche, la Tchécoslovaquie seront privées de leurs dirigeants. Les armées décapitées de leurs états-majors, tous les gouvernants liquidés, il régnera une confusion inouïe. Mais je serais depuis longtemps en relation avec des hommes qui formeront un nouveau gouvernement, un gouvernement à ma convenance. De tels hommes, nous en trouverons partout. Nous n’aurons même pas besoin de les acheter. Ils viendront nous trouver d’eux-mêmes, poussés par l’ambition, par l’aveuglement, par la discorde partisane et par l’orgueil. Et la paix elle sera signée avant même que les hostilités aient éclaté. Je vous en donne l’assurance, Messieurs, c’est toujours l’impossible qui réussit et c’est le plus invraisemblable qui est le plus certain. Nous trouverons assez de volontaires, assez d’hommes comme nos S.A., silencieux et prêts à tous les sacrifices. Nous leur ferons franchir la frontière dès le temps de paix, par petits groupes, et tout .le monde s’imaginera que ce seront de pacifiques voyageurs. Aujourd’hui, Messieurs, vous ne me croyez pas, pourtant je ferai comme je vous le dis, je les introduirai section par section. Peut-être atterrirons-nous sur les champs d’aviation car nous serons en mesure, à ce moment, de transporter par air, non seulement des hommes, mais encore des armes, et il n’y aura pas de ligne Maginot pour nous arrêter. Notre stratégie, Forster, consistera à détruire l’ennemi par l’intérieur, à l’obliger à se vaincre lui même(2).

 

– « Qu’en dites-vous ? Me demanda Forster à mi voix. Il y a quelques semaines, il a développé devant les généraux qui commandent en Prusse Orientale, un plan entièrement nouveau pour la défense de cette région contre une attaque éventuelle des Polonais. Et les généraux l’ont adopté. Hitler est un génie, c’est un spécialiste universel… »

 

 

(…plus loin dans la conversation:)

 

Ce fut Hitler qui renoua l’entretien : « Bien entendu, nous dominerons en matière d’aviation. L’arme aérienne offre d’innombrables possibilités. Notre supériorité sur tous les autres sera écrasante. Dans ce domaine, nous n’avons qu’un seul concurrent sérieux à redouter : les Anglais. Les Slaves eux, ne comprendront jamais rien à la guerre aérienne, c’est une arme virile, une forme germanique du combat. Je ferai construire la plus grande flotte aérienne du monde. Nous aurons les pilotes les plus intrépides. Évidemment, nous aurons aussi une forte armée de terre. »

– « Établirez-vous le service militaire obligatoire ? » demanda Linsmayer.

–  » Certainement. J’établirai même l’obligation généralisée du travail auprès de laquelle la Hilfsdienstpflicht de Hindenburg n’existe pas. Il nous faut des armées, non seulement des formations spécialisées de haute qualité, mais encore des armées de masses. Mais nous ne les ferons pas intervenir comme en 1914. Ce que la préparation d’artillerie représentait à cette époque pour l’attaque d’infanterie, dans la guerre des tranchées, sera remplacé dans l’avenir par la dislocation psychologique de l’adversaire au moyen de la propagande révolutionnaire, et ce, avant même que les armées entrent en jeu. Il est indispensable que la nation ennemie soit démoralisée, qu’elle soit préparée à capituler, qu’elle soit moralement contrainte à la passivité avant même que l’on songe à une action militaire. Obtiendrons-nous la défaite morale de l’adversaire avant la guerre ? Voilà la question qui m’intéresse. Celui qui a fait la guerre au front ne peut vouloir de nouveaux sacrifices sanglants, s’il est possible de les éviter. Tous les moyens permettant d’épargner le précieux sang allemand, seront bons. Nous n’hésiterons pas à fomenter des révolutions chez l’ennemi. Rappelez-vous Sir Roger Casement et les Irlandais, pendant la guerre mondiale. Partout, en plein pays ennemi, nous aurons des amis qui nous aideront, nous saurons nous les procurer. La confusion des sentiments, les conflits moraux, l’indécision, la panique, voilà quelles seront nos armes. » Hitler se tourna de mon côté: « Vous connaissez, n’est-ce pas, l’histoire des révolutions ? C’est toujours la même chose. Les classes dirigeantes capitulent. Pourquoi ? « Par défaitisme, parce qu’elles n’ont plus aucune volonté. Les enseignements de la révolution, voilà tout le secret de la stratégie nouvelle. Je l’ai appris, des bolcheviks et n’ai pas honte de le dire, car c’est toujours de ses ennemis qu’on apprend le plus. Connaissez-vous la théorie du coup d’État ? Étudiez-la, et vous saurez alors ce que vous aurez à faire. »

– « Jamais je ne commencerai une guerre sans avoir auparavant la certitude que mon adversaire démoralisé succombera sous le premier choc. » Le regard d’Hitler devint fixe, sa voix s’enfla. « Quand l’ennemi est démoralisé à l’intérieur, quand il est au bord de la révolution, quand les troubles sociaux menacent d’éclater, alors, le moment est arrivé, et un seul coup doit l’anéantir. Des attaques aériennes massives, des coups. de main, des actes de terrorisme, le sabotage, des attentats perpétrés à l’intérieur, l’assassinat des dirigeants, des attaques écrasantes sur tous les points faibles de la défense adverse, assénées comme des coups de marteau, simultanément, sans se soucier des réserves ni des pertes, telle est la guerre future. Un martelage gigantesque et qui broie tout, je ne vois que cela et je ne pense pas à la suite… Je ne jouerai pas au soldat et je ne m’en laisserai pas imposer par les stratèges. La guerre, c’est moi qui la mènerai. Le moment favorable à l’attaque, c’est moi qui le déterminerai. Ce moment, le plus favorable de tous, je l’attendrai, avec une détermination de fer et je ne le laisserai pas échapper. Je mettrai toute mon énergie à le provoquer. Ceci sera ma tâche. Et lorsque j’aurai réussi, j’aurai le droit d’envoyer la jeunesse à la mort, car, alors j’aurai épargné autant de vies humaines qu’il aura été possible de le faire. Messieurs, nous ne nous amuserons pas à jouer aux héros. Ce que nous voulons, c’est anéantir l’adversaire. Les généraux, malgré les enseignements de la guerre passée, veulent continuer à se comporter comme des chevaliers d’autrefois. Ils se croient obligés de conduire les guerres comme des tournois du moyen âge. Je n’ai que faire de chevaliers.

Ce qu’il me faut, ce sont des révolutions. J’ai fait, de la doctrine de la révolution, la base de ma politique. ».

Hitler s’arrêta quelques instants : « Je ne reculerai devant rien. Il n’y a pas de droit international, il n’y a pas de traité qui m’empêchera de profiter d’un avantage lorsqu’il se présentera. La prochaine guerre sera terriblement sanglante et cruelle. Mais la guerre la plus cruelle, celle qui ne fait aucune différence entre les militaires et les civils, sera aussi la guerre la plus douce, parce qu’elle sera la plus courte. En même temps que nous interviendrons avec toutes nos armes, nous démoraliserons l’adversaire par la guerre des nerfs. Nous provoquerons une révolution en France. J’en suis aussi sûr. que je suis sûr que cette-fois-ci, il n’en éclatera pas en Allemagne, Vous pouvez m’en croire. J’entrerai chez les Français en libérateur. Nous nous présenterons au petit bourgeois français comme les champions d’un ordre social équitable et d’une paix éternelle. Ces gens-là ne veulent plus rien savoir de la guerre et de la grandeur. Mais moi, je veux la guerre, et tous les moyens me seront bons. Évitez surtout de provoquer l’ennemi! ce n’est pas là ma devise. Ce que je veux, c’est l’anéantir par tous les moyens. La guerre sera ce que je veux qu’elle soit. La guerre, c’est moi ! « 

 

(notes du rédacteur nazi sur le magnétisme du Fuhrer:)

 

Le magnétisme personnel est un phénomène tout à fait particulier. J’ai éprouvé sur moi et sur d’autres que s’y laisse prendre uniquement celui qui le veut bien. J’ai remarqué qu’Hitler produisait la plus forte impression sur des personnes facilement influençables et chez qui l’élément féminin domine, ou encore sur des gens portés au byzantinisme et au culte de l’individu, soit par suite de leur éducation, soit à cause de leur position sociale.

 

 

 

Le 27 février 1933, à Berlin, le Reichstag prend feu.

 

Le 27 février 1933, à Berlin, le Reichstag prend feu. Dans l'immeuble du Parlement allemand, la police se saisit d'un Hollandais communiste à moitié fou, Marinus van der Lubbe. Il sera considéré comme responsable de l'incendie et exécuté.Georges W. Bush s'inspirera de l'événement en désignant Osama Ben Laden ,comme bouc émissaire et les musulmans,comme ennemis de la démocratie!
Le 27 février 1933, à Berlin, le Reichstag prend feu. Dans l’immeuble du Parlement allemand, la police se saisit d’un Hollandais communiste à moitié fou, Marinus van der Lubbe. Il sera considéré comme responsable de l’incendie et exécuté.Georges W. Bush s’inspirera de l’événement en désignant Osama Ben Laden ,comme bouc émissaire et les musulmans,comme ennemis de la démocratie!

Lorsqu’il accepte le poste de chancelier du Reich, le 30 janvier 1933, Adolf Hitler exige que de nouvelles élections législatives soient organisées, afin de renforcer le poids du parti nazi : celui-ci ne dispose que de deux ministres au sein du gouvernement2,N 1 et le résultat desélections législatives de novembre 1932 a confirmé la chute du vote en faveur des nazis par rapport au deuxième tour de l’élection présidentielle du 10 avril 1932 ou aux élections législatives de juillet 1932. Le 1er février, le président du Reich, Paul von Hindenburg signe le décret de dissolution des chambres, qui fixe la date des élections au 5 mars.

La campagne électorale se déroule dans un climat d’intimidation. Utilisant les nouveaux pouvoirs dont il dispose en tant que chancelier, Hitler fait cesser la parution de journaux qui critiquent le gouvernement et les rassemblements publics sont prohibés dans plusieurs localités par les autorités ; les membres de la SA perturbent les réunions des adversaires politiques des nazis et passent à tabac nombre d’opposants. Cette « brutalisation » de la campagne électorale est favorisée par le décret présidentiel du 4 février 1933 pour la protection du peuple allemand qui donne pleins pouvoirs au gouvernement pour interdire réunions et publications, et qui est largement utilisé par Hitler contre les communistes, les socialistes et les membres du Zentrum ; elle est également facilitée par la décision d’Hermann Göring, en tant que ministre de l’Intérieur de Prusse, de recruter 50 000 membres de la SA, de la SS et du Stahlhem comme auxiliaires de police, ce qui leur assure une totale impunité.

Disque 78 tours sur lequel était enregistré un des meilleurs discours  du Führer durant la campagne électorale de 1932. Cet enregistrement permit énormément au Parti nazi de se populariser en Allemagne.
Disque 78 tours sur lequel était enregistré un des meilleurs discours du Führer durant la campagne électorale de 1932.
Cet enregistrement permit énormément au Parti nazi de se populariser en Allemagne.

Une intense campagne de propagande, soutenue par un apport de fonds considérable venant des milieux industriels, est orchestrée par Joseph Goebbels. Un de ses points culminants est le discours prononcé par Hitler au palais des sports de Berlin, le 10 février, devant une foule immense et enthousiaste, discours rediffusé à travers toute l’Allemagne par la radio.

Le 27 février 1933, vers 21h15, un étudiant en théologie passant devant le Reichstag entend le bruit d’une vitre brisée. Il alerte le gardien du parlement qui aperçoit une silhouette courant à l’intérieur du bâtiment en y boutant le feu. Les pompiers et la police arrivent rapidement sur les lieux où ils constatent de nombreux départs de feu. « Dans la salle Bismarck, située au nord de l’édifice, un homme jaillit soudain, torse nu, ruisselant de sueur, l’air égaré, avec un regard halluciné. ».

Marinius van der Lubbe:l'accusé principal...juif,socialiste et homosexuel en plus!Que demander de plus?
Marinius van der Lubbe:l’accusé principal…juif,socialiste et homosexuel en plus!Que demander de plus?

« Les nazis utilisèrent pour la première fois l’homophobie populaire lors de l’incendie du Reichstag en accusant van der Lubbe, un fragile jeune homme manipulable, d’être un sympathisant communiste mais aussi, on l’a moins lu à l’heure de la récente ouverture du Reichstag, d’être homosexuel. Lequel Reichstag, s’il n’eut été incendié, aurait, comme l’indiquait son calendrier parlementaire, eu à débattre quelques mois plus tard de l’abrogation de cette loi homophobe, le paragraphe 175, héritée du code prussien, elle qui avait été effacée au milieu du xixe siècle par le code Napoléon qui avait aboli toute condamnation pénale pour sodomie. Cette double accusation de la chancellerie nazie – imaginez : un incendiaire du parlement à la fois communiste et homosexuel – permit, par une sorte de « tétanisation » de l’indignation populaire ainsi interloquée, rumeurs comprises, de faciliter la suspension des libertés publiques, des syndicats, des associations et des partis politiques. »

Erich Muhsam,arrêté quelques heures après l'incendie du Reichstag!Un accusé parfait pour un procès!
Erich Muhsam,arrêté quelques heures après l’incendie du Reichstag!Un accusé parfait pour un procès!

 

L’affaire est enclenchée et la chasse aux juifs va commencer!

 

Plus de 68 ans plus tard,un certain Georges W. Bush s’en souviendra,mais cette fois-çi on chassera le musulman avec l’aide des sionistes!

 

L’incendie du Reichstag sera médiatisée fortement par les journeaux…et les procès!La propagande bien orchestrée contre les juifs  bolchéviques aura un grand succès,tout comme celle de Bush ,contre les musulmans!

Le 11 septembre 2001, pour la première fois, un attentat majeur est montré en direct à la télévision. Quand l’avion s’encastre dans la deuxième tour, il est même filmé sous six angles différents. Dans les quelques heures qui suivent les attaques terroristes, un nombre astronomique d’images tragiques et spectaculaires ont été produites, par des amateurs comme par des professionnels, marquant un tournant dans l’histoire de la production et de la diffusion des images de propagande.

Les gens,tels un troupeau de moutons ,vont arrêter de réfléchir et subir le stress de l’horreur en direct!Personne,à ce moment-là,ne va se poser de questions sur le pourquoi et le comment de l’écrasement des 2 tours et du fameux WTC-7!

On ne retrouvera aucun morceau de cadavres,ni d’avion en Pennsylvanie,sur le lieu du crash du vol 93,mais personne ne se posera de questions!Les Tours Nord et Sud du World Trade Center sont les premières tours érigées en acier structurel à s’écrouler après quelques minutes d’incendie,…mais personne ne se pose de question,à ce moment-là!

Conséquences de l’incendie du Reichstag

Les lois de Nuremberg.
Les lois de Nuremberg.

Le 15 septembre 1935, la loi civile du Reich et la loi « pour la protection du sang et de l’honneur allemand » interdisent les unions et les relations sexuelles entre Juifs et « non-Juifs », « génératrices de souillures ». 

Les Juifs sont privés de leur citoyenneté et deviennent des sujets de statut inférieur, auxquels il est même interdit de « pavoiser aux couleurs nationales allemandes. » Parallèlement, le décret d’application du 14 novembre 1935 définit qui est juif : « est juif celui qui est issu d’au moins trois grands-parents juifs ; est juif celui qui appartient à la communauté religieuse juive. » Le critère racial et l’appartenance religieuse sont donc l’un et l’autre pris en compte. Des ordonnances d’application, des dispositions relatives au cas desMischlinge (métis) ou demi-Juifs, suivent quelques semaines plus tard. Ces lois déclenchent une série de dénonciations(3) : dans la seule ville de Hambourg, environ 5 000 personnes sont arrêtées puis interrogées tandis que 1 150 procédures d’instruction sont ouvertes. Après avoir purgé une peine pour infraction à la loi sur la protection du sang, ces personnes sont généralement internées dans des camps de concentration.

 

 

 

Pensez aux conséquences du Complot du 11 septembre 2001!Imaginez le futur de nos enfants vivant dans pareils mensonges!

Nous sommes devenus La Planète des Singes!

Étrange,mais lisez bien  ce qui a été écrit là-dessus…et la date!

 

« Quel était à Berlin, le 27 février au soir, l’homme qui détenait les clés du Reichstag?

Quel était l’homme qui en commandait la police?

Quel était l’homme qui pouvait en activer ou en arrêter la surveillance?

Quel était l’homme qui détenait la clé du souterrain par lequel on semble avoir pénétré?

Cet homme, c’était à la fois le ministre de l’Intérieur de Prusse et le président du Reichstag : c’était Hermann Göring »

— M. de Moro-Giafferi, Londres, 11 septembre 1933.

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(1)Retenez bien ce mot:…spirituel,car il a toute sa signification ,ici!

(2)Intéressante cette phrase;diviser de l’intérieur un pays,pour mieux l’anéantir,avec de dévoués collaborateurs…de l’intérieur!

(3) Récemment le Canada en 2011,par la bouche de son ministre de l’immigration,annonçait qu’il va encourager les dénonciations pour arrêter ou freiner l’immigration illégale!

Selon des documents du FBI :Hitler n’est pas mort en Allemagne

Document FBI sur Hitler

 

 

Des documents du FBI récemment déclassifiés prouvent que le gouvernement savait que le Führer Adolph   Hitler était bel et bien vivant  dans les Andes,en Amérique du Sud, peu de temps après la Seconde Guerre mondiale.

Le 30 Avril 1945, Adolf Hitler se suicide dans son bunker souterrain. Son corps a été découvert et identifié par les Soviétiques avant d’être précipité en Russie. Est-il vraiment possible que les Soviétiques ont menti tout ce temps, et que l’histoire a délibérément été réécrit?

Personne ne pensait jusqu’à ce que la publication des documents du FBI. Il semble qu’il est possible que l’homme le plus détesté de l’histoire échappé déchiré par la guerre en Allemagne et a vécu une vie bucolique et paisible dans les magnifiques contreforts de la Cordillère des Andes.

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HORS TEXTE

Dans le prochain article,j’expliquerai comment  fut organisé le faux suicide du Führer.J’ai souvent parlé de son évasion du FÜhrerbunker et de Berlin,le 26 avril 1945,en soirée…à destination de la Norvège.

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Ces documents du FBI récemment libérés commencent par  montrer que non seulement le suicide d’ Hitler et d’Eva Braun  était truqué, mais que le couple  aurait pu avoir reçu l’aide du directeur de l’OSS lui-même, Allen Dulles.

Dans un document du FBI venant de Los Angeles, il est révélé que l’agence était bien consciente qu’un sous-marin mystérieux avait fait son chemin jusqu’à la côte argentine pour  y déposer des dignitaires nazis de haut niveau. Ce qui est encore plus étonnant est le fait que le FBI savait qu’Hitler  était en fait vivant dans les contreforts de la Cordillère des Andes,depuis de nombreuses années.

Qui est ce mystérieux informateur?

Dans une lettre Los Angeles au Bureau en Août 1945, un informateur non identifié  avait convenu d’échanger des informations pour obtenir  l’asile politique. Ce qu’il a dit avait surpris et étonné les  agents du FBI.

L’informateur savait non seulement qu’Hitler était en Argentine, il a confirmé que   l’un des quatre hommes qui avaient abordé  le sous-marin allemand. Apparemment, deux sous-marins ont débarqué sur la côte argentine, et Hitler ( avec Eva Braun) était à bord de la seconde expédition.

Le gouvernement argentin a accueilli non seulement l’ancien dictateur allemand, mais l’a aussi aidé dans sa cachette. L’informateur a continué à donner non seulement des indications détaillées sur les villages que Hitler et son escorte avaient traversé, mais aussi des détails physiques crédibles concernant Hitler.

Bien que pour des raisons évidentes l’informateur n’est jamais nommé dans les documents du FBI, il était suffisamment crédible pour être cru par certains agents.

Le FBI a tenté de dissimuler le lieu où Hitler était caché.

Même avec une description physique détaillée et des directions prises, le FBI n’a toujours pas donné suite à ces nouvelles pistes. Même avec des preuves découvertes sur  le sous allemand U-530,arrivé  sur la côte argentine peu après, en août 1945, et beaucoup de comptes rendus  de témoins oculaires sur les  fonctionnaires allemands   déposés sur la côte: que personne n’a jamais enquêté.

Encore plus de preuves ont été  retrouvées:

Avec les documents du FBI ,un compte rendu détaillé provenait d’ un témoin oculaire sur  la localisation d’Hitler en Argentine, plus de preuves vient à la lumière pour aider à prouver que Adolf Hitler et Eva Braun ne meurent pas dans ce bunker.

En 1945, l’attaché naval à Buenos Aires a  informé Washington qu’ il y avait une forte probabilité qu’Hitler et Eva Braun venaient d’arriver en Argentine. Cela coïncide avec les observations du sous-marin U-530. La preuve ajoutée vient sous la forme d’articles de presse détaillant la construction d’une maison de maître de style bavarois dans les contreforts de la Cordillère des Andes.

Une preuve supplémentaire vient sous la forme de l’architecte Alejandro Bustillo qui a écrit sur sa conception et la construction de la nouvelle maison de Hitler qui a été financé par des immigrants allemands riches antérieures.

Preuve irréfutable que Hitler s’est échappé:

Peut-être bien que la preuve la plus fantastique qu’Hitler a  pu survivre à la chute de l’Allemagne se trouve en Russie. Avec l’occupation soviétique de l’Allemagne, les prétendus restes d’Hitler ont été rapidement cachés et envoyés en  Russie, pour ne jamais être revu. C’est jusqu’en 2009, quand un archéologue de l’État du Connecticut, Nicholas Bellatoni a été autorisé à effectuer des tests d’ADN sur l’un des fragments de crâne récupérés que la vérité est sortie…enfin .

Ce qu’il a découvert a déclenché une réaction dans le  monde des et celui des communautés scolaires universitaires. Non seulement l’ADN ne correspond à aucun des échantillons enregistrés et  pensés  pour être celui d’ Hitler, ils ne correspondent pas au courant de l’ADN Eva Braun soit. Donc la question à $1 million  est: qu’est-ce que les Soviétiques découvrent dans le bunker, et où est  Hitler? (1)

Même l’ancien général et président Dwight D. Eisenhower a écrit une mise en garde, à Washington.

Ce n’était pas seulement le général Eisenhower qui était préoccupé par la disparition du Führer Adolph   Hitler, Staline a également exprimé ses préoccupations. En 1945, le journal Stars and Stripes avait cité alors le général Eisenhower que de croire que la possibilité réelle existait qu’ Hitler   puisse vivre en toute sécurité et confortablement en Argentine.

Est-il possible que nous lisions ,ici,la Vérité?

Avec tous les nouveaux éléments de preuve trouvés  et montés  à la lumière, il est possible et même probable que non seulement Hitler a pu  s’échapper de l’Allemagne; il a eu l’aide de la communauté internationale du renseignement.Documents du FBI publiés prouvent que non seulement ils étaient au courant de la présence de Hitler en Argentine; ils ont également aidé à couvrir sa retraite.

Ce  ne serait pas la première et seule fois que l’OSS a contribué à protéger  un haut fonctionnaire nazi pour échapper au châtiment et la capture. Regardez l’histoire d’Adolf Eichmann qui se trouvait en Argentine dans les années 1960.

Hitler s’est -il échappé  en Argentine? La réponse est oui!

 

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(1) Voir  mon article qui donne un éclairage sur cette affaire ,particulièrement  sur la stratégie employée:Hanna Reitsch et le scénario du faux suicide d’Adolph Hitler

 

 

 

 

 

 

Ré-écrire l’histoire:Le débarquement du 6 juin 1944 réussit grâce à L’OPÉRATION « FORTITUDE »

Tard le 6 juin 1944, Adolph Hitler s'entoura de ses généraux...pour consultations.
Tard le 6 juin 1944, Adolph Hitler s’entoura de ses généraux…pour consultations.

Ainsi, Adolf Hitler lui-même est persuadé pendant plusieurs semaines que le débarquement qui a eu lieu en Normandie n’est qu’un leurre des alliés pour attirer les soldats allemands au mauvais endroit. Une intox savamment entretenue, avant et après le Jour J, par les alliés et qui prend pour nom  d’Opération Fortitude.

Le débarquement de Normandie n’aurait sans doute pas réussi si quelques hommes exceptionnels, et discrets, n’avaient mené à bien la plus belle opération de l’histoire des services de renseignement. Une mission si extraordinaire qu’en 1946 la section des archives de l’armée britannique ordonna que sa classification «top secret» ne soit jamais levée.
« Cela ne marchera jamais, laissa tomber sir Alan Brooke, chef de l’état-major impérial. Mais, bon Dieu, il faut que ça marche! » Face à lui, le colonel John Henry Bevan ne dit rien. Bevan affichait toujours cette supériorité tranquille héritée de plusieurs générations de banquiers du côté de son père, de ducs et de vicomtes du côté de sa mère. Eton, Oxford, la City: son parcours, jusque-là, avait été impeccable. Il n’était pas militaire de profession. Mais la qualité de ses états de service dans les tranchées de la Somme lui avait valu de se retrouver officier de renseignement du « field marshal » lord Haig. Il s’était montré éblouissant, à ce poste: il avait par exemple annoncé, avec une extraordinaire précision, le lieu et l’ampleur de la dernière poussée allemande sur la Marne. Un seigneur de la guerre de l’ombre. Voilà pourquoi, un quart de siècle plus tard, sir Alan avait décidé de lui confier la responsabilité de la plus incroyable entreprise d’intoxication de l’ennemi dans l’histoire militaire. Nom de code: opération « Fortitude ». Objectif: piéger Hitler, l’inciter à concentrer ses troupes là où elles ne serviraient à rien dans les heures suivant le Débarquement. Enjeu: l’issue de la bataille de Normandie. Et, donc, l’issue de la guerre.
Son apparence d’homme tranquille était trompeuse. Bevan était un faux calme. Il fumait quatre paquets de Players par jour et pouvait exploser devant des collaborateurs moins brillants que lui. Ses yeux bleus, alors, s’enflammaient. Quand il le fallait, il savait se montrer retors. Et impitoyable. Le fair-play? Cet Anglo-Saxon plus vrai que nature ne savait pas ce que c’était. Surprendre l’ennemi par-derrière, de préférence endormi, telle était sa vision d’une stratégie efficace.
Le plan qu’il prépara pour Fortitude était stupéfiant de simplicité. Il fallait faire croire aux Allemands que le débarquement du 6 juin ne serait qu’un hors-d’oeuvre, une pâle entrée en matière avant la véritable opération stratégique: une attaque dans le Pas-de-Calais. Le scénario présentait cependant une faille majeure. Les Alliés manquaient d’hommes sur les îles Britanniques. Ils en avaient tout juste assez pour préparer un débarquement. Comment allaient-ils convaincre les généraux du Führer que d’autres soldats s’entraînaient pour une seconde offensive? Là encore, la réponse de Bevan fut d’une géniale simplicité. Il ferait exister une armée de fantômes, qui ne prendraient vie qu’en un lieu capital, la tête des chefs du service de renseignement de la Wehrmacht.
Un camion  gonflé...de l'opération.
Un camion gonflé…de l’opération.

Voilà le scénario écrit. Première scène: Quicksilver, le recrutement des spectres. Bevan et sa troupe – une aristocrate, un auteur de romans de gare, un fabricant de savons, un banquier, un savant excentrique et le fils d’un pacha – avaient un nom pour leur armée imaginaire: Fusag (First US Army Group). Ils avaient aussi un général. Un vrai de vrai: George S. Patton, celui qui, pour les Allemands, devait mener l’assaut à venir. Ils avaient enfin un terrain d’entraînement: le sud-est de l’Angleterre, d’où les envahisseurs seraient censés partir pour Douvres, la Manche, le Pas-de-Calais. La reconquête. Mais il n’y avait que trois divisions dans cette partie de l’Angleterre. Toutes les autres se préparaient dans le sud-ouest du pays, tremplin naturel pour la Normandie.
Quand on lui expliqua le plan, le commandant Ralph Ingersoll, de l’US Army, fut pris d’un grand éclat de rire. « Je pensais vraiment que tout cela n’était qu’une immense rigolade. » Il se laissa faire, pourtant, quand on l’emmena, en janvier 1944, visiter une usine où des menuisiers construisaient méticuleusement des pièces d’artillerie et des chars en bois que Bevan et ses acolytes projetaient de déployer dans les champs pour leurrer les avions de reconnaissance de la Luftwaffe. Du travail d’artiste. « Mais beaucoup trop long », se dit Ingersoll. Qui avait des souvenirs d’enfant. Une image lui traversa l’esprit: la parade de Thanksgiving, devant le grand magasin Macy’s, à New York; des dizaines de chars de carnaval, gigantesques baudruches représentant Donald ou Mickey Mouse. Pourquoi ne pas fabriquer des chars d’assaut gonflables? Une fois qu’un moule aurait été réalisé, on pourrait les produire à la douzaine. Ce fut un trait de génie. Dès mars, les compagnies américaines Goodyear et Goodrich envoyaient en Angleterre des centaines de camions, de chars Sherman, de pièces d’artillerie lourde ou légère. Ils arrivaient dans des paquets de petite dimension. Mais, une fois gonflés… Ils furent déployés dans les prairies du sud-est. La nuit, un vrai tank avec de vraies chenilles labourait le terrain pour imprimer les traces que d’authentiques engins auraient dû laisser en manoeuvrant.

Les chard d'assault gonflables furent fabriqués en série.
Les chard d’assault gonflables furent fabriqués en série.

On planta des tentes qui n’abritaient que des poêles dont la fumée donnait à penser que des cuistots y cuisinaient pour des bataillons entiers. On déversa des milliers de jerricans et de boîtes de munitions vides. Des convois de camions, de Jeep, d’ambulances formaient des processions sans fin et sans objet. Et l’on mobilisa « Dad’s Army », les vétérans de la Home Guard britannique, pour que les pilotes des avions espions ennemis soient les témoins, de temps à autre, de véritables manoeuvres.
Mais Bevan savait qu’un bon décor ne fait pas, à lui seul, une bonne pièce. Il faut aussi de bons dialogues. D’autant qu’il n’y avait pas de meilleur département, dans les services de renseignement allemands, que la Direction Y, celle de l’interception des messages. Qu’à cela ne tienne: des acteurs de Broadway et de Hollywood furent appelés à la rescousse, chacun sachant imiter à la perfection tous les accents, de Brooklyn au Sud profond, et submergeant bientôt les oreilles ennemies de vrais-faux messages codés – 13 818 entre le mois d’avril et le mois de juin 1944. A son habitude, la Direction Y des services nazis fit des merveilles. Elle localisa les QG de Fusag à Wentworth, près d’Ascot, à Chelmsford et dans le Wiltshire. Un triomphe pour Bevan. Son armée fantôme existait.

Badge de l'armée fantôme (Ghost Army)
Badge de l’armée fantôme (Ghost Army)

Elle hantait même les nuits du colonel baron Alexis von Roenne, le chef de Fremde Heere West (FHW, les armées étrangères de l’Ouest), l’un des principaux services de renseignement militaire allemands. Une sorte de Bevan teuton. Un patricien de la vieille Prusse. Comme Bevan, il s’était distingué durant la Première Guerre mondiale. Comme Bevan, il était banquier de formation. Et, comme Bevan, il était investi de redoutables responsabilités: chaque semaine, il rédigeait un rapport dans lequel il analysait les forces en présence et la tactique prévisible des Alliés. Destinataire du texte: le Führer en personne. Pour s’informer, von Roenne préférait s’en remettre aux photos aériennes et à l’interception des messages plutôt qu’aux renseignements de ses agents. Mais, au début de 1944, le maréchal Göring se montrait de plus en plus réticent devant l’utilisation de ses avions pour de simples missions de reconnaissance. Alors, von Roenne décida qu’il lui fallait compter sur les hommes. Il se rendit à Berlin chez l’amiral Wilhelm Canaris, patron de l’Abwehr. « Qui sont nos meilleurs espions? lui demanda-t-il. – Un Polonais et un Espagnol, répondit d’emblée l’amiral. Des rocs. Allez voir leurs câbles, à Tirpitzstrasse. Le nom de code du Polonais est ?V-Mann (Vertrauensmann: agent secret) Armand », celui de l’Espagnol, ?V-Mann Arabal ». » Le petit amiral avait raison. Les meilleures informations provenaient des deux mystérieux agents. Tout correspondait avec les renseignements interceptés par le service Y; le 17 avril 1944, von Roenne commença ainsi son rapport pour le Führer: « Il y a aujourd’hui 60 formations anglo-américaines d’importance en Angleterre… Les Alliés concentrent de plus en plus leurs troupes dans le sud-est du pays. »

il y avait même des avions gonflables.
il y avait même des avions gonflables.

Tous les mercredis après-midi, une poignée d’hommes, la moitié en civil, l’autre en uniforme, s’engouffraient dans une sinistre bâtisse victorienne en brique rouge, au 58, Saint James Street, à Londres. Au-dessus du porche, les lettres MGM désignaient le propriétaire des lieux: la Metro-Goldwyn-Mayer. Mais il n’y avait aucune mention des locataires: le MI 5, le contre-espionnage britannique. Le comité XX – un simple chiffre romain, sans signification particulière – se réunissait au troisième étage. Bevan chouchoutait ses membres. Car le comité était l’un des bataillons d’élite de sa troupe. Depuis 1939, le MI 5 avait démasqué chaque agent nazi envoyé en Grande-Bretagne: tous avaient été tués, emprisonnés ou, mieux encore, retournés. Parmi ces derniers, un Polonais et un Espagnol. Le premier s’appelait Roman Garby-Czerniawski, alias « Brutus ». Ancien capitaine de l’armée de son pays, pilote accompli et skieur de classe olympique, il s’était retrouvé à Paris après la double débâcle de la Pologne puis de la France. C’est là qu’il mit sur pied le premier réseau de renseignement britannique dans la France occupée, Interallié. Hélas! il tomba amoureux. De Mathilde Carré, « la Chatte », sa codeuse, celle qui cryptait les messages clandestins. Elle était aussi femme légère. Le sergent de l’Abwehr qui l’arrêta un jour était beau. La Chatte devint sa maîtresse. Elle dénonça son ancien amant et ses compagnons. Dans les desseins pervers qu’entretiennent les hommes de l’ombre, Czerniawski devint, dès lors, un acteur capital. Car les Allemands décelèrent l’homme de talent. Un matin de 1942, dans sa cellule de Fresnes, le major Oskar Reille, de l’Abwehr, lui fit une offre. « Allez en Angleterre, lui dit-il. Vous espionnerez pour nous. En échange, je vous garantis que vos 63 compagnons de réseau ne seront pas exécutés. » Le Polonais accepta. Le 14 juillet 1942, entre Fresnes et l’hôtel Lutetia, à Paris, où ils allaient l’interroger, les Allemands le laissèrent s’échapper. Erreur colossale, Czerniawski restant fidèle à sa vraie cause: celle des Alliés. A Londres, il raconta tout au MI 5. D’abord méfiants – d’où son nom de code, « Brutus » – ils réalisèrent bientôt que les Allemands accordaient à cet agent une grande valeur. Bevan ne pouvait pas laisser passer pareille occasion. Il le recruta, le cajola, en fit l’un des piliers de l’opération Fortitude. Le 26 avril 1944, l’agent Czerniawski, alias « Brutus » pour les Anglais, alias « V-Mann Armand » pour les Allemands, chouchou du colonel von Roenne et de l’amiral Canaris, révélait à ses officiers traitants nazis qu’il avait repéré, dans le Wiltshire, dans le sud-est de l’Angleterre, des mouvements de troupes et de matériel. Il ne précisa pas, bien entendu, que les chars d’assaut étaient des baudruches. Et les hommes, des fantômes.

Un faux convoi...completement gonflable.
Un faux convoi…completement gonflable.

A Londres, Bevan et ses hommes savouraient leurs triomphes. Car Brutus n’était pas seul. V-Mann Arabal, l’autre protégé de Canaris, travaillait évidemment, lui aussi, pour les maîtres de l’intoxication en cours. Son histoire était encore plus extraordinaire que celle du Polonais. Il s’appelait, lui, Juan Pujol Garcia. Un Catalan, anticommuniste primaire, qui avait combattu pour Franco pendant la guerre civile. Mais il détestait Allemands et Italiens. L’avenir de l’Occident, pensait-il, reposait sur deux démocraties libérales: la France et la Grande-Bretagne. Quand la guerre éclata, il proposa ses services aux Britanniques. « J’utiliserai mes contacts auprès des Allemands. Je les espionnerai pour vous. – Pas question », lui répondit-on. Chez les hommes de l’ombre, on se méfie toujours un peu des offres de services spontanées. Mais Garcia était obstiné. Et diabolique. Il rendit visite à Wilhelm Leissner, chef de poste de l’Abwehr à Madrid. « Je vais à Londres pour travailler dans une société pharmaceutique. Voulez-vous que j’espionne les Anglais? » Leissner se renseigna sur le personnage. Son passé franquiste plaidait pour Garcia. Leissner lui donna un nom de code (« Arabal »), quelques instructions et lui souhaita bon vent.
Grand maître de la supercherie, Arabal n’alla pas au-delà de Lisbonne. C’est là qu’il s’installa. Se nourrissant de journaux britanniques, d’une imagination débordante et d’un sens aigu de l’analyse, il envoya des rapports remarquables aux Allemands. Pour expliquer à Berlin comment ils cheminaient de Londres au Portugal, Garcia inventa un personnage de courrier, matelot sur un bateau qui faisait le trajet Liverpool-Lisbonne. Du grand art. Car les Britanniques, interceptant les messages allemands, se demandèrent bientôt qui était cet homme bien informé. Juan Pujol Garcia, Votre Majesté. Pour vous servir. Le Catalan, en effet, proposa une nouvelle fois de mettre son talent au service de la Couronne. Le MI 5, là encore, sauta sur l’occasion. L’histoire du faux courrier de Liverpool transporta d’enthousiasme cet amateur de faux-semblants qu’était Bevan. Alors, il imagina d’autres informateurs pour Garcia: des guerriers de l’IRA, des nationalistes gallois, des sikhs, des Chypriotes grecs, tous ennemis de l’Angleterre. Tous fictifs. Mais von Roenne et les siens n’y virent que du feu. En février 1944, alors que Fortitude commençait à se concrétiser, Garcia, alias « Garbo », alias « Arabal », avait convaincu les Allemands qu’il avait 24 agents dans son écurie. A Douvres, à Ramsgate, à Folkestone, à Canterbury, partout où les fantômes de Fusag préparaient, croyait Berlin, la libération de l’Europe à partir du Pas-de-Calais.
Mais on n’en était encore qu’aux prémices d’un pur chef-d’oeuvre de la guerre de l’ombre. Car Bevan et les siens inventaient chaque jour un peu plus. Un matin, vers la fin d’avril 1944, somnolant sur son breakfast dans le jardin de sa résidence de Chesterfield Gardens, à Londres, l’officier traitant de Garcia, Tomas Harris, se réveilla en sursaut. Une idée folle venait de lui traverser l’esprit. « Tommy » Harris, père anglais, mère espagnole, était considéré comme l’un des meilleurs experts mondiaux de Goya et du Greco. Les mauvaises langues chuchotaient même qu’il avait consacré l’essentiel de son temps, pendant la guerre d’Espagne, à organiser le trafic d’oeuvres d’art volées dans des églises pour son propre compte et celui des loyalistes. Mais qu’importe! Ce matin d’avril, il fit peut-être gagner la guerre aux Alliés. Son trait de génie: Garcia annoncerait à ses « patrons » allemands à Madrid, quelques heures avant le débarquement sur les plages de Normandie, qu’une opération majeure était en cours. Vu le temps qu’il faudrait aux Allemands pour décoder le message, le recoder pour le transmettre à Berlin et le déchiffrer là-bas, les Alliés seraient déjà sur les plages. Les Allemands, donc, ne pourraient rien en faire. Sinon s’extasier sur la qualité de leur agent Arabal. Et, plusieurs heures plus tard, au moment où Hitler devrait décider d’envoyer toutes ses troupes vers la Normandie ou de se garder ailleurs, Garcia déclencherait une nouvelle alerte. « Un deuxième débarquement est en cours, préviendrait-il. Il aura lieu dans le Pas-de-Calais. Ne vous laissez pas abuser par l’opération ?Overlord?. »
« Comme toutes les opérations militaires, les entreprises d’intoxication entraînent des pertes », soulignait un rapport américain sur Fortitude, le 25 mai 1945. Des pertes, c’est-à-dire des morts innocents. Tués pour rien? Tués pour faire plus vrai. Car comment convaincre l’ennemi qu’un débarquement aura lieu dans le Pas-de-Calais si l’on ne prépare pas le terrain par des bombardements massifs? Pour faire vrai, donc, deux bombes tombèrent sur le Nord, pour une sur la Normandie. Et des résistants parlèrent sous la torture, livrant à l’ennemi ce qu’ils pensaient être des secrets d’importance capitale. Cela faisait partie du plan. Le 1er juin 1944, par exemple, un réseau opérant à la frontière franco-belge se met en alerte. Car la BBC vient de transmettre le texte qu’ils attendent: « Message pour la petite Berthe ». Les Anglais savent que le réseau est infiltré par les Allemands. Deux jours plus tard, les résistants sont arrêtés. Interrogés. Brisés. Plusieurs parlent. Si le message est répété, avouent-ils, suivi de la phrase « Salomon a chaussé ses grands sabots », c’est que le Débarquement aura lieu dans les quarante-huit heures. Dans le Pas-
de-Calais.

Les ressources fournies à l'Opération Fortitude furent énormes:on  développa  de l'équipement   d'effets soniques.
Les ressources fournies à l’Opération Fortitude furent énormes:on développa de l’équipement d’effets soniques.

La nuit du 5 au 6 juin, John Bevan la passa à errer dans les rues de Londres. Il fumait ses Players, obsédé par les mots de sir Alan Brooke, le soir où il avait entendu parler de Fortitude pour la première fois. « Cela ne marchera jamais », se disait-il.
A quelques encablures, Garcia-Garbo-Arabal, son opérateur radio et Tommy Harris se mettaient à table dans la maison de Chesterfield Gardens. L’approche, tendue, du moment de vérité ne les empêcha pas de déguster quelques verres de château-ausone 1934. Avec modération. Car, à 3 heures du matin, alors que la flotte alliée faisait route vers les plages normandes, ils gagnèrent une maison, à Hampstead Heath, sur une colline. C’est là que Garcia avait sa radio. Ils appelèrent Madrid. Pas de réponse. Bizarre. Le correspondant allemand de l’agent avait toujours été fidèle au poste. Un quart d’heure plus tard, nouvelle tentative. Toujours rien. Et encore quinze minutes plus tard. Rien. La plus belle opération de l’histoire du renseignement allait capoter parce qu’un opérateur radio allemand, pour une fois, n’était pas au rendez-vous. Il était dans un bouge du vieux Madrid, faisant le joli coeur auprès d’une danseuse de flamenco. On ne sait lequel des deux se lassa le plus vite. Vers 4 heures, enfin, l’Allemand répondit à l’appel. Garcia délivra son message: les Alliés débarquent en Normandie.
A Zossen, dans la banlieue de Berlin, le colonel von Roenne étudiait les informations venues du front. Le message d’Arabal était dans le lot. Au petit matin du 6 juin, le baron nazi rédigea le « Rapport n° 1288 sur la situation dans l’Ouest ». Citant des « sources crédibles », il souligna: « Pas une seule des unités de Fusag n’a été engagée dans les opérations en cours. Cela signifie que l’ennemi prépare un engagement de plus grande envergure qui visera le secteur côtier du Pas-de-Calais. » A Berchtesgaden, Hitler partageait cette analyse. Ce ne fut qu’après le déjeuner, au château de Klessheim, qu’il daigna envoyer quelques renforts à von Rundstedt, un des deux chefs des armées allemandes en Normandie (l’autre étant Rommel). Mais, une heure plus tard, quand le premier lui demanda de faire plus, le Führer se mit en colère. « Hors de question! » éructa-t-il. Puis il s’en alla faire sa sieste.
Au soir du 7 juin, le vieux von Rundstedt n’avait plus aucun doute. Hitler, von Roenne, les autres: tout le monde se trompait. Il n’y aurait pas de second débarquement. Une fois encore, il envoya un message, toujours le même: dépêchez tous les chars, toutes les armes, tous les soldats vers la Normandie. Rommel, lui, continuait d’avoir les yeux fixés sur le Pas-de-Calais. La Normandie n’était qu’un leurre. Hitler lui donna raison. Provisoirement. Car, le jeudi 8 au soir, le Führer prend enfin une décision qui fait plaisir à von Rundstedt. Il ordonne « Case III », le renforcement massif des troupes en Normandie. Cinq des divisions du Pas-de-Calais, y compris la 1re panzers SS et la 116e panzers, reçoivent l’ordre de s’ébranler sur-le-champ. En Normandie, les Alliés piétinaient. Pour Eisenhower, le cauchemar restait possible. Si Fortitude devait être un succès, c’était maintenant ou jamais.
« Salomon a chaussé ses grands sabots. » A 19 h 15, ce même 8 juin, un membre du commando 307 de l’Abwehr, basé dans le nord de la France, sursauta. On lui avait dit que, s’il entendait ce message, il lui faudrait le transmettre immédiatement à ses chefs. Il accomplit fidèlement son devoir. Brutus et Garbo aussi. Un peu après minuit, ils mirent leurs émetteurs en marche. Brutus, le Polonais, appela Paris. « J’ai passé la journée au château de Douvres, rapporta-t-il à ses traitants allemands. J’y ai vu Patton, le roi, et toute une batterie de généraux américains. Ils préparent quelque chose. » Garbo, l’Espagnol, prit langue avec Madrid. Et débita son roman. Il raconta qu’il avait rappelé ses trois meilleurs agents, 7-2, 7-4 et 7-7, membres de sa brigade antibritannique. Ils lui avaient rapporté qu’une grande activité agitait le sud-est de l’Angleterre. L’agent 7-7 avait vu des péniches de débarquement dans les rivières Deben et Orwell, prêtes à embarquer des troupes. « Il est parfaitement clair, conclut-il, que, si l’attaque en Normandie est d’envergure, son objectif principal est d’attirer l’essentiel de nos troupes vers cette région dans le dessein de frapper ailleurs avec un maximum d’efficacité. La disposition des formations alliées dans le sud-est montre que la nouvelle frappe aura lieu dans le Pas-de-Calais, d’où le chemin sera le plus court vers leur objectif final: Berlin. »
Von Roenne téléphona personnellement au QG de Hitler. « Il y aura un nouveau débarquement dans le nord de la France le 10 juin. Retirer les troupes de cette région serait une grave erreur. » Il confirma ce diagnostic par écrit dans son rapport quotidien, déposé sur le bureau de Hitler à 13 h 35, le 9 juin, au moment même où celui-ci commençait sa réunion stratégique. Le Führer hésitait. Il décida de réfléchir. Il attendrait le soir. A 22 h 20, un résumé écrit des propos de Gacia atteignit Berchtesgaden. Von Roenne avait ajouté quelques mots de sa main: « Les informations données par cet agent ont presque toujours été confirmées par les faits. Leur valeur est inestimable. » Le papier survécut à la guerre. Une annotation à l’encre verte indique que Hitler lui-même le lut. La 1re panzers SS et la 116e panzers furent arrêtées dans leur élan. Elles resteraient dans le Pas-de-Calais. Von Rundstedt en fut informé. Les Britanniques interceptèrent le message. Longtemps après la guerre, sir Ronald Wingate, l’adjoint de John Bevan, raconta qu’un sourire se dessina sur le visage de sir Alan Brooke quand il apprit la nouvelle, dans la « war room » souterraine de Churchill, à Londres. « Nous savions que nous avions gagné. »
La XVe armée allemande, la meilleure, demeura bloquée dans le Pas-de-Calais jusqu’au 15 juillet. Par Hitler. Et par Fortitude. Attendant une invasion qui n’aurait jamais lieu. Et un adversaire qui n’avait jamais existé.
Roman Czerniawski resta en Angleterre après la guerre, pour collaborer aux travaux du gouvernement polonais en exil. Le major Oskar Reille, l’officier de l’Abwehr qui l’avait envoyé à Londres, ne se douta jamais de rien. Il tint d’ailleurs sa promesse: presque tous les membres du réseau Interallié revinrent d’Allemagne vivants. Czerniawski mourut en 1987. Garcia, lui, disparut quelque part en Amérique du Sud. Mort récemment, il était le seul survivant connu de la Seconde Guerre mondiale à pouvoir porter de hautes distinctions militaires à la fois britanniques et allemandes.
John Bevan, enfin, retourna à la finance, héros discret d’événements extraordinaires seulement connus de ses intimes. Il mourut d’un cancer du poumon en 1977. Trop de Players, bien sûr. Sur son lit de mort, sa fille l’interrogea: « Papa, ne regrettes-tu pas toutes ces cigarettes fumées pendant la guerre? – Pas une seule bouffée, darling, répondit-il. Pas une seule bouffée. »

Sources: Larry Collins,Fortitude

La conspiration nazi: les savants du Reich ont tenté d’apprendre aux chiens à lire et à parler

 

Le dictateur est photographié avec ses deux bergers allemands Blondi et Bella. Il est connu pour avoir tué son chien Blondi plusieurs minutes avant  son  suicide "officiel" dans le  Führerbunker en 1945.
Le Führer Adolph Hitler  est ici photographié avec ses deux bergers allemands Blondi et Bella. Selon la version « officielle »,il est supposé avoir tué son chien Blondi plusieurs minutes avant son suicide « officiel » dans le Führerbunker en 1945.

 

J’ai appris récemment que les nazis avaient prévu de tuer les forces alliées avec des saucisses empoisonnées, si jamais ils mettent le pied sur le sol allemand. Maintenant, il  m’est apparu une arme tout aussi improbable dans l’arsenal de Hitler: »Les chiens qui parlent » .

Hitler espérait que ces intelligentes créatures puissent apprendre à communiquer avec leurs maîtres SS, et avait même créé une école pour chiens afin de leur apprendre à « parler ».

Des officiers nazis s’occupaient de recruter des chiens venant de toute l’Allemagne et leur apprenaient à communiquer et à transmettre des signaux en utilisant leurs pattes.

L’école, basée à Leutenburg près de Hanovre, et dirigée par Margarethe Schmitt, a été créée dans les années 1930 et est restée ouverte en temps de guerre. Elle aurait formé plusieurs chiens surdoués, raconte le docteur Bondeson dans son livre Amazing Dogs : A Cabinet of Canine Curiosities.

Il semblerait que l’un d’entre eux arrivait à prononcer les paroles « Mein Führer », lorsqu’on lui demandait qui était Hitler. Mais, d’après le journal Giornalettismo, le plus doué de tous était Rolf, un Airedale terrier qui parlait en tapant de sa patte sur une planche, chaque lettre de l’alphabet correspondant à un nombre déterminé de tapotements. D’après le journal, le docteur Bondeson écrit :

« Ce sont des faits extraordinaires. En 1920 déjà, les nazis avaient des psychologues des animaux et par la suite ils employèrent leurs connaissances dans ce domaine pour dresser les chiens. Les allemands  aimaient et aiment toujours  les animaux. Quand les persécutions contre les juifs commencèrent, nombre d’Allemands ne se demandaient pas où étaient passés hommes, femmes, et enfants, mais s’inquiétaient pour le sort de leurs animaux domestiques ».

Le Dr Jan Bondeson, de la Cardiff University, travaille depuis plusieurs années sur un  livre. Il s’est rendu à Berlin pour consulter d’étranges magazines afin de reconstruire un étonnant, mais véritable, compte-rendu des idées nazies.

C'est sous le r`gne de Bismark  que le dressage des chiens ,en particulier dans un but militaire,prit son envol.
C’est sous le règne de Bismark que le dressage des chiens ,en particulier dans un but militaire,prit son envol.



Les Allemands ont constaté que les chiens étaient presque aussi intelligents que les humains et ont essayé de leur apprendre à «parler», lire et écrire, dit un universitaire. Ils ont même mené des expériences en utilisant  la télépathie entre l’homme le chien.

 

 

Expériences Karl Krall avec la télépathie entre les chiens et les humains
Les Expériences de Karl Krall avec la télépathie entre les chiens et les humains

 

Hitler, un amant connu  des  chiens , avait l’espoir que les animaux apprennent à communiquer avec leurs maîtres SS, et pris en charge l’école de chien spécial mis en place pour leur apprendre à parler. Certains ont dit qu’ils étaient capables d’imiter la voix humaine et Ils avaient même un chien qui pourrait apparemment prononcer les mots « Mein Führer » lorsqu’on lui a demandé qui était Adolf Hitler et un autre qui avait « écrit » la poésie. Les allemands espéraient utiliser les animaux pour la guerre. Les expériences du Dr Jan Bondeson milieu universitaire ont été signalés dans les enquêtes « chiens uniques et étonnants de l’histoire. »

 

 

Le chien Rolf
Le chien Rolf aurait parlé avec Frau Moekel.

 

 

Le dressage est devenu un art,en  Allemagne nazi.
Le dressage est devenu un art,en Allemagne .Ici durant  la première Guerre Mondiale,un chien sert  le ravitaillement en nourriture…sur son dos.

 

Cette image montre Mme Schmitt avec sept de ses élèves. Ils pourraient communiquer par des mots frappés avec leurs pieds, mais aussi dit qu’ils ne pouvaient imiter la voix humaine avec un certain succès. L’école de chien a été appelé Tier-Sprechschule ASRA et était situé près de Hanovre, dirigé par le directeur Margarethe Schmitt. Il a été créé dans les années 1930 et a continué pendant les années de guerre.

Los Nazis trataron de enseñar a los perros a leer y hablar  06

Rolf un de terrier Airedale, aurait « parlé » en appuyant sur ​​la patte contre une touche de clavier, chaque lettre de l’alphabet a été représenté par un certain nombre de robinets. Il est dit que spéculé sur la religion, les langues étrangères et écrire de la poésie. Le chien patriotique a même exprimé son désir de rejoindre l’armée – parce qu’il n’aimait pas les Français. (?)

Les nazis avaient créé une école pour apprendre à parler à des chiens dans le but d’en faire des soldats, selon un livre.

Le  Fûhrer  Adolf Hitler voulait créer une armée composée de chiens capables de parler. Ce projet complètement fou avait été entrepris avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. La Tier-Sprechschule ASRA (école de langue pour animaux) a été ouverte dans ce but près d’Hanovre, nous explique le Pr Jan Bondeson, de la Faculté de médecine de Cardiff (GB), auteur d’un livre sur le sujet*.

L’idée ne paraissait pas insensée. Les Allemands, acquis à l’idée d’une guerre éventuelle du fait de la propagande nationale-socialiste, ne pouvaient que trouver juste que ces animaux, qu’ils aimaient bien davantage que certains humains, déplore le professeur, jouent un rôle militaire.

Un savant genevois

A la base de ce plan surréaliste, on trouve aussi la croyance très répandue en Allemagne que les chiens sont presque aussi intelligents que les humains, rappelle Jan Bondeson. Une croyance que les nazis ont d’ailleurs étayée de quelques textes érudits. Ils ont notamment utilisé les travaux du neurologue et psychologue genevois Edouard Claparède. Au début du XXe siècle, ce savant avait en effet écrit, par exemple, que «la question de la conscience des animaux se pose dès que l’on observe que (…) leurs actes paraissent volontaires, réfléchis et bien adaptés aux circonstances».

Photo d'époque sur le dressage à la fameuse école allemande.On cherchait la mobilité.
Photo d’époque sur le dressage à la fameuse école allemande.On cherchait la mobilité.

Le projet a été rapidement ficelé, et des officiers de la Wehrmacht envoyés dans les années 1930 à la recherche des cabots les plus doués d’Allemagne. Des «recrues» qui ont été amenées à la Tier-Sprechschule dirigée par Margarethe Schmitt. «Ces futurs militaires poilus devaient y apprendre à parler, voire à lire et à écrire, pour être intégrés dans la chaîne de commandement», explique le Pr Bondeson. L’armée espérait les utiliser pour aider les SS, sur le front comme dans les camps de concentration.

La troupe canine rêvée par Hitler n’a toutefois jamais vu le jour. «Au maximum quelques dizaines de chiens sont passés par la Tier-Sprechschule, estime le chercheur. Un nombre insuffisant pour créer un bataillon. Mais certains élèves de dame Schmitt semblaient vraiment talentueux.» Le professeur signale notamment le cas de «Don», un braque allemand qui aurait été capable d’exprimer oralement quelques mots, tel «biscuit», pour dire qu’il voulait manger, ou encore «oui», «non» ou «avoir». Un article prétendait même que des toutous auraient été capables de prononcer «Mein Führer». La plupart se contentaient toutefois de «parler» en tapant de la patte sur une planche. Leur langue ressemblait ainsi à du morse. Chaque lettre de l’alphabet correspondait à un nombre déterminé de tapotements.

chien nazi dressage parole 003

 

De la propagande

Le Pr Bondeson reste toutefois prudent. «J’ai eu connaissance pas hasard il y a cinq ans d’un texte qui parlait de ce programme. J’ai trouvé l’idée saugrenue mais intéressante et je suis parti en Allemagne fouiller les archives. J’ai surtout découvert des articles publiés par des magazines de l’époque», explique-t-il.

Les histoires racontées par ces journaux pouvaient en effet être exagérées dans un but de propagande. Les vétérinaires interrogés par «Le Matin» ont d’ailleurs aussi exprimé leur perplexité. Ils n’ont jamais entendu parler de chiens capables de prononcer des mots. Mais ils ne contestent pas qu’il existe des chiens particulièrement intelligents. Telle «Chaser», un border coolie, qui reconnaît 1022 objets par leur nom («Le Matin» du 18 janvier). Pour en arriver là, «Chaser» a été entraînée pendant trois ans par deux psychologues de l’Université de Wofford (Etats-Unis), à raison de quatre ou cinq heures par jour. Mais sur le plan oral, elle s’est toujours contentée d’aboyer.

Blondi avec Olga Goebbels qui sera exécuté plus tard par son père dans le Fûhrerbunker.
Blondi avec Olga Goebbels qui sera exécuté plus tard par son père dans le Fûhrerbunker.



En conclusion, il y avait beaucoup d’étranges expériences menées par l’Allemagne pendant la guerre. Les fichiers britanniques déclassifiés ont montré que les nazis prévoyaient des  saucisses empoisonnées, le chocolat et le café, si les Alliés « avaient » réussi à envahir l’Allemagne.

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SOURCES: «Amazing Dogs: A Cabinet of Canine Curiosities», Editions Cornell University Press ,

 

La suite  s’appelera: La conspiration nazi:les soldats et les chiens

 

 

La Conspiration nazi:Hitler serait mort à 95 ans en Amérique du Sud et il avait une femme Brésilienne Noire

Photo présumée d'Adolph Hitler et de sa femme noire brésilienne.
Photo présumée d’Adolph Hitler et de sa femme noire brésilienne.

 

La parution d’un nouveau bouquin relance le débat. L’auteure, Simoni Renee Guerreiro Dias affirme que le fondateur du nazisme ne se serait pas suicidé dans son bunker comme le raconte l’Histoire mais qu’il aurait organisé sa fuite en Amérique du Sud où il serait décédé à l’âge de 95 ans.

Adolf Hitler aurait-il réussi à fuir en Amérique du Sud où il y aurait passé la fin de ses jours? C’est ce qu’affirme Simoni Renee Guerreiro. Cette doctorante brésilienne pense connaître la vérité sur la fin de la vie du dictateur allemand. Selon elle, après avoir fui l’Allemagne, Hitler se serait rendu en Argentine et puis au Paraguay avant de s’installer au Brésil, protégé par des alliés séjournant au Vatican, peut-on lire ce matin dans le DailyMail.

Une photo pose question

Simoni explique que dans la ville de Nossa Senhora do Livramento, un homme surnommé par les locaux comme « le vieux Allemand » se faisait officiellement appeler Adolf Leipzig(2). Selon elle, il aurait choisi le nom de « Leipzig » parce qu’il s’agissait du lieu de naissance de Bach, son compositeur préféré. Pour ne pas éveiller les soupçons sur ses visions politiques, l’homme s’affichait avec une petite amie noire, appelée Cutinga. Un cliché du couple existe et il est de très mauvaise qualité. Selon Simoni, la ressemblance de cet homme avec Adolf Hitler est sans équivoque.

Une religieuse priée de garder le silence

La jeune femme a également recueilli le témoignage troublant d’une religieuse polonaise qui visitait des malades au début des années 80 dans un hôpital de la région. Pénétrant dans une chambre, la femme aurait reconnu Adolf Hitler. Elle aurait rapporté cela à sa supérieure qui lui aurait demandé de garder le silence car il s’agissait là d’ordres venant du Vatican.

Simoni a retrouvé l’endroit où Adolf Leipzig a été enterré et compte prélever des échantillons d’ADN pour prouver scientifiquement qu’Hitler n’est pas mort dans son bunker.(1)

Source : RTL, Daily mail

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NOTES PERSONNELLES

(1)L’auteur fait fausse route concernant la recherche d’ADN,car le Führer a été incinéré immédiatement après son décès.

(2)J’ai retrouvé aussi ce pseudonyme.

Michel Duchaine ,en attente de publication des faits réels.