Des scientifiques ont élaboré un dispositif révolutionnaire qui produit de l’eau à partir d’air

La pénurie d’eau est un défi majeur à relever pour que tout le monde puisse avoir accès à l’eau potable. Ce besoin est accru avec le problème du réchauffement climatique. L’année dernière, un groupe de chercheurs de l’université de Berkley en Californie avait testé avec succès un nouveau système de transformation de l’eau dans le […]

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La vie a rapidement repris après la chute de l’astéroïde au Mexique

La vie a rapidement repris dans la zone d’impact de l’astéroïde qui est tombé au Mexique il y a 66 millions d’années et qui a mené à l’extinction massive de 75 % des espèces sur Terre, dont les dinosaures.

 

La chute de l’astéroïde de 10 kilomètres de diamètre, qui s’est écrasé à une vitesse de plusieurs dizaines de milliers de kilomètres-heure, a laissé un cratère de 180 kilomètres à Chicxulub Puerto dans la péninsule du Yucatan à la fin du Crétacé.

Le cratère a marqué la terre ferme, mais une grande partie de celui-ci se trouve au fond du golfe du Mexique.

Le paléonto-océanographe Chris Lowery, de l’Institut de géophysique de l’Université du Texas à Austin, et ses collègues ont procédé à l’analyse des sédiments recueillis dans le cratère d’impact submergé, pour constater que la vie y avait rapidement repris.

Selon eux, de minuscules créatures marines s’y sont développées, quelques années seulement après le cataclysme, grâce à la circulation d’eau riche en nutriments.

Ainsi, dans les 30 ans après l’impact, un écosystème s’était déjà recréé dans le bassin. Les chercheurs estiment que cette rapide récupération indique que la proximité de l’impact n’a pas retardé le retour de la vie.

Outre les présents résultats, l’analyse des sédiments extraits a permis de confirmer le modèle numérique selon lequel la force de l’impact aurait affaibli la roche au point de former, en seulement cinq ou dix minutes, des dénivelés importants, un peu à l’image d’une goutte qui tombe dans un verre d’eau.

Cette structure d’impact est la seule liée à un événement d’extinction à l’échelle planétaire. Pour cette raison, elle offre une vitrine exceptionnelle sur la façon dont les écosystèmes marins pourraient se rétablir après des changements dramatiques causés, par exemple, par les changements climatiques.

 Représentation artistique d’un astéroïde qui frappe la Terre.

 

La zone d’impact de l’astéroïde.

 

En s’appuyant sur des équations qui décrivent le temps qu’il faut à de minuscules particules pour se déposer à travers un liquide, les chercheurs ont calculé que les grains se sont déposés sur le fond marin rapidement après l’impact, en quelques années seulement.

Lorsqu’ils ont analysé les couches de calcaire, les scientifiques ont trouvé de nombreux fossiles et terriers, preuves de la présence de petites créatures connues sous les noms de foraminifera et de plancton. La vie était donc de retour.

Selon Chris Lowery, la vie est réapparue rapidement en raison de la forme du cratère. Le flanc nord-est du cratère était ouvert sur le golfe du Mexique, ce qui a permis à l’eau profonde transportant des nutriments de circuler dans tout le cratère.

Une carotte contenant des sédiments

 

Des carottes contenant des sédiments remontés à la surface, le 7 mai 2016.

 

 

 

Un exemple de résilience

Cet impact est certainement une leçon pour la vie océanique actuelle, qui est menacée par l’épuisement de l’oxygène, l’acidification des océans et la hausse des températures.

« C’est probablement le seul événement qui s’est produit plus rapidement que les changements climatiques et la pollution modernes », explique M. Lowery.

 

 

L’humain représente 0,01 % de la vie sur Terre, mais que dire de son impact?

Pour la première fois, des chercheurs ont réussi à mettre en chiffres la masse que représente la vie sur Terre. Leurs résultats montrent non seulement la petite place qu’y occupe l’humanité, mais surtout l’immensité de son impact.

En comparant l’humanité à l’ensemble de la vie sur Terre, notre espèce ne fait littéralement pas le poids. Malgré nos 7,6 milliards de personnes, nous ne représentons, en masse, que 0,01 % de la vie sur la planète. Pourtant, malgré notre apparente insignifiance, notre influence sur le reste de la vie terrestre est indéniable.

La folie humaine qui consiste a posséder une voiture polluante!

Changements climatiques, déforestation et surpêche sont tous des exemples cités couramment. Il est malgré tout difficile de réaliser l’ampleur de notre impact avant de le chiffrer. Une étude parue dans la revue PNAS nous donne un premier aperçu de la distribution de la vie sur Terre durant l’Anthropocène .

Estimer la vie

Pour parvenir à ces chiffres, les chercheurs ont estimé l’ensemble de la biomasse terrestre. Il y a plusieurs façons de la mesurer, mais ces derniers ont opté pour la masse de carbone, qui est l’élément sur lequel toute la vie terrestre est basée et qui a l’avantage d’éviter la variabilité de la teneur en eau.

Les abeilles maintiennent ressources vitales en légumes et en fruits …vivantes!
Si l’abeille disparait,l’humain pourrait suivre!

Pour arriver à leurs estimations, ils ont compilé des centaines d’études sur la présence d’êtres vivants à grande et à petite échelle. Ce genre de recensement est fait par observation à l’aide de satellites ou par l’analyse de l’ADN présent dans des cours d’eau ou dans le sol; il permet d’estimer les espèces présentes ainsi que leur nombre.

Leur premier résultat est astronomique : l’ensemble de la biomasse composée des êtres vivants sur Terre serait d’environ 550 gigatonnes de carbone (une gigatonne représente 1 milliard de tonnes). De ce nombre, 86 % se retrouve sur la terre ferme, 13 % est enfouis sous terre et seulement 1 % se retrouve dans les océans.

Voici un champignon géant en Orégon,USA.

Les championnes incontestées sont les plantes qui représentent, en poids, 82 % de toute la vie sur notre planète. Elles sont suivies des bactéries, qui représentent quant à elles 13 % de la vie.

Les 5 % restants regroupent donc toutes les autres formes de vie, des insectes jusqu’aux mammifères. C’est ainsi que les chercheurs ont pu affirmer que 0,01 % de la vie terrestre est humaine, soit trois fois moins que la masse de l’ensemble des virus ou de l’ensemble des vers.

Sur cette même lancée, la masse de l’humanité est aussi 12 fois plus petite que celle des poissons, 17 fois plus petite que celle des insectes ou 200 fois plus petite que celle des champignons.

La vie réarrangée pour nos besoins

Beaucoup de bétail pour nourrir les humains.

Même si ces chiffres sont étourdissants, ils révèlent à quel point l’humanité a modifié la vie sur Terre pour la mettre au service de ses besoins de consommation.

Seulement avec les mammifères, la masse de l’humanité passe soudainement à 36 %. Le groupe qui occupe le premier rang est… notre bétail! Environ 60 % des mammifères sur Terre sont des animaux d’élevage, tels que le bœuf, le porc et les autres animaux de la ferme. Cela signifie donc que les 4 % restants représentent l’ensemble des mammifères sauvages de la planète.

La situation n’est guère mieux pour les oiseaux, dont 70 % sont destinés à notre consommation. Les oiseaux sauvages forment les 30 % restants. Ces deux données montrent à quel point nos habitudes de consommation ont changé le cours de la vie sur Terre.

Les chercheurs ont aussi pu estimer que la masse de la vie a grandement diminué depuis l’arrivée de l’humanité. Jusqu’à 83 % des mammifères terrestres pourraient s’être éteints depuis les débuts de notre civilisation. Il en va de même pour 80 % des mammifères marins, 50 % des plantes et 15 % des poissons.

Un magnifique requin suit le surfer sur la vague!

Selon ces chercheurs, l’ampleur de la tâche ne leur permet pas de donner des chiffres précis. Il s’agit toutefois de la première évaluation globale de l’importance de la vie sur Terre, qui sert aussi de base pour évaluer l’impact environnemental de nos activités.

Libellule et fleur

 

 

 

 

 

 

Les fossiles d’Anticosti permettent une percée scientifique

Une équipe internationale de chercheurs a réussi, grâce notamment aux fossiles de l’île d’Anticosti, à démontrer que l’extinction massive survenue à la fin de la période géologique de l’Ordovicien serait liée à une chute brusque de l’oxygène dans les océans.

La majestueuse chute Vauréal constitue un joyau du parc national de l’île d’Anticosti

 

 

 

Les scientifiques qui étudient les fossiles avaient déjà pu remarquer une importante baisse du nombre d’êtres vivants dans les océans vers la fin de la période géologique de l’Ordovicien, soit près d’il y a 444 millions d’années.

Cette recherche a permis de préciser que la majeure partie de la disparition de ces espèces s’est produite il y a près de 444 millions d’années.

Certains avaient soulevé l’hypothèse d’une chute importante de la quantité d’oxygène présente dans les océans, mais il restait à le prouver.

L’étude des diverses strates de fossiles, couplée à celle des isotopes d’uranium présent dans les roches calcaires d’Anticosti et sensibles à la quantité d’oxygène dissoute dans les océans, a permis d’en faire la démonstration, souligne André Desrochers, professeur à l’Université d’Ottawa et codirecteur de l’équipe de recherche qui fait cette découverte.

Des fossiles de diverses espèces retrouvés à l’île d’Anticosti.

« On a fait des analyses d’isotopes en uranium, explique André Desrochers. Certains [de ces] isotopes sont très sensibles à la quantité d’oxygène dissous dans les océans. Ce dont on s’est aperçu, c’est que coïncidant avec cette chute importante de la biodiversité dans les océans, on avait une chute brusque de concentration de cet isotope d’oxygène. »

C’est donc près de 85 % de la vie marine présente il y a 444 millions d’années qui a disparu dans les océans en suffoquant par manque d’oxygène.

À l’époque, la majeure partie de la vie se retrouvait sous les océans avec des invertébrés et des plantes marines.

Deux membres de l’équipe du chercheur André Desrochers de l’Université d’Ottawa scrutent une paroi à la recherche de fossiles à l’île d’Anticosti.

 

Parallèle avec notre époque

Un certain parallèle peut être établi avec notre situation actuelle et servir de mise en garde, estime André Desrochers

« C’est quelque chose aussi qui est d’actualité parce que lorsqu’on regarde les océans aujourd’hui, on est en train de réchauffer, en train d’asphyxier les océans. Et des océans qui sont plus chauds retiennent de moins en moins d’oxygène. Donc, il y a peut-être une leçon à tirer de cette extinction de vie passée qui date de 444 millions d’années qu’il faut faire attention à notre terre. »

Fossiles et patrimoine mondial de l’UNESCO

C’est parce que ce site est au-dessus de la moyenne pour l’étude des fossiles que le dossier de candidature en préparation insistera sur la nécessité pour l’UNESCO de reconnaître l’île.

André Desrochers, qui a pris la direction scientifique du comité de pilotage de la candidature de l’île, précise que la préparation du dossier devrait prendre environ trois ans.

« Probablement [que] le plus important dans la prochaine année est de faire l’étude comparative, note André Desrochers. Il y a peut-être 25 à 30 sites similaires à Anticosti qui ont enregistré les mêmes événements géologiques. Il va falloir, à partir d’une étude très très exhaustive, démontrer qu’Anticosti se situe au numéro 1. »

Le dossier de candidature ne doit pas se limiter à souligner le caractère exceptionnel, il doit aussi inclure un plan de protection et de mise en valeur de l’Île au cours des prochaines années

 

 

 

 

Submergée de déchets, Moscou étouffe

La Russie produit près de 70 millions de tonnes de déchets par an, selon les estimations de l’organisation écologiste Greenpeace. Le tri sélectif n’existe que dans une centaine de villes russes et la plupart des déchets s’accumulent depuis des décennies dans des décharges de plus en plus polluantes.

 

 

Moscou étouffe. Les déchets qui s’accumulent dans les décharges, avec leurs odeurs incommodantes et leurs rejets toxiques, insupportent les habitants de la périphérie de la capitale russe. Et l’incinération, solution brandie par les autorités, est loin de satisfaire tout le monde. Selon Greenpeace, au cours des dix dernières années, le volume des déchets en Russie a augmenté de 30%. Seuls 2% de ces déchets sont incinérés et 7% recyclés, tandis que le reste est stocké dans les décharges.

 

«La Russie semble réaliser la prédiction du physicien Niels Bohr selon laquelle l’humanité mourra en étouffant sous ses propres déchets», ironise un responsable de Greenpeace-Russie, Alexeï Kisseliov. Dans les environs de Moscou, 24 décharges ont été fermées au cours des cinq dernières années parce qu’elles avaient atteint les dimensions maximales, tandis que 15 autres – d’énormes montagnes puantes à ciel ouvert – continuent à recevoir de nouvelles masses de déchets polluants non triés. «La plupart ont été créées il y a 50 ans, sans aucune technologie de traitement du gaz et des eaux usées» qui en découlent, reconnaît le ministère local de l’Écologie.

Des enfants empoisonnés

Ce problème a fait irruption dans le débat public il y a un an, lorsque les habitants de Balachikha, une ville à six kilomètres à l’ouest de Moscou, étouffant sous les odeurs d’une décharge avoisinante, ont demandé sa fermeture au président Vladimir Poutine lors d’une cession de questions-réponses à la télévision. A cette date, la situation demeure inchangée.

Fin mars, une cinquantaine d’enfants ont dû recevoir une assistance médicale à Volokolamsk, au nord-ouest de Moscou, après avoir été intoxiqués par un gaz émanant d’une décharge proche. Des milliers d’habitants ont alors manifesté, un fait rare en Russie, pour réclamer sa fermeture. Le mouvement de révolte s’est étendu à d’autres villes, parfois avec une virulence très rare dans une Russie où toute protestation est accueillie avec fermeté par le pouvoir. La Russie s’est alors esnuite adressée aux Pays-Bas en demandant de lui fournir un système pour neutraliser les gaz toxiques, faute de technologie russe efficace dans ce domaine. Selon les experts, près de 11 millions de tonnes de déchets s’accumulent chaque année rien que dans les alentours de Moscou, soit 16% de tous les déchets du pays. «Le plus grave, c’est que personne ne fait attention au problème tant qu’il n’y a pas une émission de gaz, une fuite d’eau polluée ou un incendie dans une décharge», déplore M. Kisseliov.

Face à cette catastrophe écologique, le gouvernement russe a promis de construire cinq usines d’incinération des déchets: quatre dans la région de Moscou et une à Kazan, sur la Volga. Les deux premières usines, en mesure d’incinérer 700.000 tonnes de déchets par an et de produire chacune 70 mégawatts d’électricité, doivent être terminées en 2021 à Voskressensk, dans le sud-est de Moscou, et à Naro-Fominsk, dans le Nord-Est. «L’objectif, c’est de mettre fin au stockage des déchets dans les décharges», explique Andreï Chipelov, directeur de la société RT-Invest qui développe le projet.

Incinérer ou recycler?

Les travaux doivent débuter dans les prochaines semaines, mais la population locale a multiplié les actions de protestation, craignant un impact négatif sur l’environnement. «Nous voulons des usines de recyclage et non des usines d’incinération», s’insurge une habitante de Naro-Fominsk, Marina Melnikova. Comme d’autres habitants de sa ville, qui ont réuni 4000 signatures contre le projet transmises au président Poutine, Marina avoue craindre la pollution par les dioxines cancérogènes qui pourraient émaner des rejets de l’usine. «Il faut bien résoudre le problème des déchets. Mais pourquoi commencer par le dernier maillon de la chaîne? Où sont le recyclage et le tri?», s’interroge un militant communiste, Igor Vavilov.

Le 14 avril, des manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes de la région de Moscou pour réclamer la fermeture et la réhabilitation des décharges. Plusieurs milliers de manifestants ont aussi dénoncé la construction des incinérateurs. M. Chipelov, le directeur du projet, rejette ces accusations, assurant qu’il s’agit «des technologies les plus sophistiquées» développées par le groupe suisso-japonais Hitachi Zosen Inova, qui a déjà construit 500 incinérateurs dans différents pays, soit un tiers de toutes les usines de ce type dans le monde. «Ces usines ne sont absolument pas dangereuses. Ni les dioxines, ni d’autres éléments dangereux n’émaneront de l’usine», promet M. Chipelov. «Les hautes températures permettront de détruire les dioxines les plus dangereuses dans le réacteur», affirme-t-il.

Les écologistes sont pour leur part convaincus que le développement de l’incinération n’est pas la meilleure solution en Russie, comme l’explique M. Kisseliov: «À quoi bon créer une nouvelle source de pollution, alors que nous pouvons résoudre le problème avec des usines de retraitement?»

 

 

 

 

 

Les restes d’un dinosaure volant battent des records

Les restes d’un reptile retrouvé en Roumanie seraient ceux d’un ptérosaure énorme, et selon les chercheurs il ne s’agirait cependant pas du plus grand. En revanche, certaines de ses caractéristiques battraient déjà des records.

Jusqu’à aujourd’hui, le ptérosaure ayant la plus grande envergure a été découvert en 2009 par le paléontologue Mátyás Vremir, près de la ville roumaine de Sebeș en Transylvanie. Exposé au Dinosaur Museum Altmühltal (Allemagne), ce squelette a de la concurrence, mais restera vraisemblablement le plus imposant.

 Représentation d’un ptérosaure

 

En effet, Mátyás Vremir a étudié un autre squelette – ou plutôt un fossile de symphyse mandibulaire – c’est-à-dire une mandibule de ptérosaure. Selon le chercheur, le ptérosaure à qui cette mandibule appartenait n’est assurément pas le plus grand répertorié, si bien que le squelette découvert en 2009 n’a pas de soucis à se faire de ce côté-là.

En revanche, le nouveau fossile révèle le ptérosaure ayant eu la plus grande mâchoire inférieure, comme l’intéressé l’indique dans une récente publication parue dans la revue Lethaia. Selon Mátyás Vremir, la taille de la mâchoire inférieure de ce ptérosaure a été estimée entre 110 à 130 centimètres. Comme son prédécesseur, l’animal était lui aussi très grand, d’une envergure comprise entre 8 et 9 mètres.

Cette découverte appuie davantage la théorie concernant la Transylvanie, qui était un archipel durant le Crétacé. Selon Michael Habib, un des chercheurs travaillant sur cette région où l’on a retrouvé plusieurs grands spécimens, l’archipel devait être un endroit aux conditions très favorables. En effet, de nombreux ptérosaures de grande taille y avaient élu domicile.

Par ailleurs, la mâchoire étudiée par Mátyás Vremir a en quelque sorte été redécouverte. Bien que trouvée en 1978, elle n’avait pas été identifiée comme telle et avait été oubliée durant plusieurs décennies, avant d’être à nouveau considérée avec intérêt.

Source

 

 

 

 

 

 

Alerte Antartique: le « glacier le plus dangereux au monde » est sur le point de céder

Déjà connu pour être un glacier dont la fonte est très rapide, le « glacier le plus dangereux du monde » pourrait bientôt s’effondrer et cela pourrait représenter une véritable catastrophe, selon des chercheurs américains et britanniques.

 

Le glacier Thwaites, situé sur l’inlandsis Ouest-Antarctique, fond à un rythme d’environ 40 centimètres par an – et une accélération de cette fonte a été confirmée en 2002. Très surveillé en raison de son potentiel à contribuer à l’élévation du niveau des mers, le glacier Thwaites a déjà participé à 4 % de la montée des eaux durant les 25 dernières années.

Cependant, il existe un autre risque éventuellement catastrophique et proche dans le temps, à savoir un effondrement du glacier. Des chercheurs américains et britanniques craignent que les eaux de l’océan se soient infiltrées sous le glacier. Or l’édifice, dont la taille est équivalente à celle de la Floride, pourrait commencer à glisser vers l’océan, comme l’explique la BBC.

Suivant les estimations, un effondrement du glacier dans l’océan causerait une montée des eaux à l’échelle mondiale comprise entre 80 cm et 3 mètres, menaçant de nombreuses îles et villes côtières. Selon un communiqué du Conseil britannique sur la recherche environnementale (NERC) publié le 30 avril 2018, l’effondrement du glacier Thwaites « pourrait avoir des répercussions importantes sur le niveau de la mer à l’échelle mondiale ». Cependant, si le glacier contribue déjà progressivement à la hausse du niveau de la mer, son effondrement pourrait « commencer au cours des prochaines décennies ou des prochains siècles », une estimation tout de même assez vague.

Face à ce qui représente une urgence, l’US National Science Foundation (NSF) et l’UK Natural Environment Research Council (NERC) ont scellé un partenariat afin de mettre sur pied la plus grande collaboration scientifique en Antarctique depuis des décennies. Une centaine de scientifiques du monde entier mesureront les taux de changement du volume et de la masse de la glace jusqu’à 1500 mètres de profondeur, grâce à des foreuses à jet d’eau. Le but ? Confirmer une bonne fois pour toutes l’hypothèse déjà formulée depuis quelque temps déjà : le glacier est fortement fragilisé par le réchauffement des eaux océaniques circulant en dessous.

Sources : Sciences et Avenir – UP Magazine

 

 

 

Vallée du Geer. Les Volon-terres étendent leurs activités. Ils vont opérer des plantations dans les parterres communaux.

A Bassenge, on ne présente plus les Volon-terres qui opèrent tous les dimanches depuis un an dans les villages de la commune de Bassenge pour les débarrasser des déchets issus d’actes inciviques. On les applaudit. Et c’est à une autre tâche encore qu’ils ont décidé de s’atteler en ce mois de mai 2018 : opérer […]

via Vallée du Geer. Les Volon-terres étendent leurs activités. Ils vont opérer des plantations dans les parterres communaux. — Mes coups de coeur

Dans l’Atlantique, des centaines d’énormes requins se rassemblent de manière inexpliquée

De larges groupes de requins pèlerins, habituellement solitaires, se rassemblent le long des côtes canadiennes de la Nouvelle-Écosse jusqu’à Long Island (États-Unis), selon les scientifiques. Une découverte faite alors que les chercheurs tentaient de localiser les baleines noires de l’Atlantique Nord, en voie de disparition.

 

 

Selon l’agence américaine National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), des groupes de requins pèlerins (Cetorhinus maximus) qui rassemblent de 30 à 1400 individus, sont observés sur la côte nord-est du continent, de la Nouvelle-Écosse jusqu’à Long Island dans la région de New York – dans les eaux peu profondes. Un constat déroutant pour les chercheurs, parce que le requin pèlerin – qui est le deuxième plus gros poisson du monde derrière le requin baleine – est généralement assez solitaire. De plus, il passe environ 90 % de son temps profondément sous l’eau.

 

Dix grandes concentrations de requins pèlerins ont été identifiées entre juin 1980 et novembre 2013. La NOAA ignore la raison précise pour laquelle ces poissons s’assemblent en de si larges groupes. Le plus gros essaim de requins pèlerins, repéré en 2013 au large de la côte sud de la Nouvelle-Angleterre (États-Unis), révèle néanmoins quelques indices.

Selon la biologiste Leah Crowe du Northeast Fisheries Science Center de la NOAA, les quelque 1 400 requins observés ce jour-là « se nourrissaient probablement de zooplancton ». Son étude suggère que les requins pourraient se rassembler en plus grand nombre pour aider à réduire la traînée provoquée lorsqu’ils ouvrent leur bouche pour se nourrir. En se « dégageant » les uns des autres comme le font les cyclistes en course, ces requins pourraient économiser de l’énergie.

La raison pour laquelle les animaux se rassemblent pourrait également être liée à la socialisation et/ou à la parade nuptiale, des comportements observés chez d’autres espèces de requins. Les chercheurs ont par ailleurs constaté que les regroupements se produisaient en été et en automne, lorsque la température de la surface de la mer variait entre 13 et 24 degrés Celsius.

Vous retrouverez tous les détails de cette étude dans le Journal of Fish Biology.

 

 

Danger planétaire:Ce que les scientifiques ont trouvé en Sibérie est vraiment Terrifiant! Et ils disent que ce n’est que le début

On lui a donné le nom de HellMouth ou…Bouche de l’Enfer (ou Porte de l’Enfer)

 

Les scientifiques ont découvert quelque chose de vraiment inquiétant en Sibérie. Un énorme cratère  surnommé HELLMOUTH (ou Bouche de l’Enfer) s’est ouvert révélant un «monde perdu figé dans le temps». C’est ce qu’on appelle la «porte du monde souterrain» par les habitants.

Le cratère massif, situé à environ 660 kilomètres au nord de Yakutsk, est connu des experts depuis les années 1960, car la déforestation rapide a changé la région. Sans aucune ombre pour protéger le sol des rayons du soleil, le pergélisol fondait et le sol s’affaissait de façon catastrophique.

Le cratère humongous est désigné par les habitants comme la «porte de l’enfer».

L’énorme cratère se trouve près du village de Batagai, dans le district de Verkhoyansk, et atteint des profondeurs de plus de 300 pieds. Cette région est l’un des endroits les plus froids au monde.

Les experts croient que le cratère massif a été créé uniquement à la suite de la fonte du pergélisol dans le paysage sibérien.

Ce phénomène curieux a transformé la surface d’une manière méconnaissable et n’est qu’un des nombreux événements terrifiants qui se produisent en Sibérie avec l’augmentation des températures dans le monde.

Le cratère massif est officiellement connu sous le nom de Batagaïka et plus de 50 ans après son apparition, les scientifiques sont extrêmement inquiets parce qu’il ne cesse de croître.

Avec près d’un kilomètre de longueur et environ 100 mètres de profondeur, il est à craindre que dans quelques mois il atteindra la vallée voisine.

L’année dernière, une enquête a révélé qu’au cours de la dernière décennie le trou est devenu à un rythme sans précédent de dix mètres par an, bien que dans les années particulièrement chaudes, la croissance a augmenté jusqu’à 30 mètres par an.

«En moyenne depuis de nombreuses années, nous avons constaté qu’il n’y a pas tellement d’accélération ou de décélération de ces taux, mais une croissance continue», explique Frank Günther de l’Institut Alfred Wegener de Potsdam, en Allemagne. « Et la croissance continue signifie que le cratère devient de plus en plus profond chaque année. »

Les experts disent que plus de pergélisol dégèle,plus de grandes quantités de carbone sont exposées aux microbes. À leur tour, les microbes consomment du carbone, produisant du méthane et du dioxyde de carbone en tant que déchets. Ces gaz à effet de serre sont ensuite libérés dans l’atmosphère, ce qui accélère le réchauffement, rapporte la BBC

Un pergélisol dangereux à dégeler.

Malheureusement, les grandes inondations de 2008 ont contribué à augmenter la taille du cratère, et maintenant, alors que la température de la Terre augmente en raison du réchauffement climatique, les géologues avertissent que la «porte vers le monde souterrain» va grandir beaucoup plus.

Le fait que le cratère continue de croître à un rythme qui semble imparable ne représente pas seulement un danger pour les locaux mais pourrait finir par affecter la planète entière. L’enlèvement du pergélisol pourrait entraîner la libération de grandes quantités de gaz à effet de serre qui sont conservés par la toundra sous sa surface.

«Les estimations globales du carbone stocké dans le pergélisol sont [la même] quantité que celle de l’atmosphère», expliqueGünther.

« C’est ce que nous appelons une réaction positive », explique Günther. « Le réchauffement accélère le réchauffement, et ces caractéristiques peuvent se développer dans d’autres endroits. Ce n’est pas seulement une menace pour l’infrastructure. Personne ne peut arrêter ce développement. Il n’y a pas de solution technique pour arrêter le développement de ces cratères. « 

Le professeur Julian Murton, géologue à l’Université du Sussex, a déclaré: «Dans un certain sens, Batagaika donne une idée de ce qui s’est passé dans le passé et de ce qui est susceptible de se produire à l’avenir.

«Au fur et à mesure que le climat se réchauffe – je crois qu’il ne fait aucun doute qu’il se réchauffera – nous connaîtrons une dégelation croissante du pergélisol et un développement croissant de ces caractéristiques« thermokarst ». Il y aura plus de glissements et plus de ravinement, plus d’érosion de la surface du sol. « 

« Je pense qu’il y a de plus en plus de preuves au cours des dernières décennies que l’activité du thermokarst dans l’hémisphère Nord a augmenté en étendue et en intensité. »

 

L’équipe de recherche prend des relevés depuis de nombreux mois!

Bien qu’il y ait des preuves de ce qui s’est passé au Groenland, en Chine ou en Antarctique, l’histoire de la Sibérie est largement inconnue. Savoir ce qui se passe en Sibérie et comment, disent les experts, nous offrirait une chance de mieux nous préparer à ce qui peut arriver. Pour rassembler plus de données, les scientifiques prévoient de creuser des trous dans la région afin d’analyser les sédiments.

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Des troncs d’arbres anciens et bien conservés ressurgissent du sol.Certain remontant à 100,000 ans.