Réécrire l’histoire:Selon Alexandre Soljenitsyne : Les Protocoles de Sion se réalisent sous nos yeux

 

 

Les protocoles de Sion sont nécessaires pour ceux qui souhaitent comprendre le monde dans lequel nous vivons. Ils présentent une haine pathologique pour les non-juifs (et en particulier les chrétiens et les musulmans) et un désir de les saper et de les exploiter. Les protocoles faisaient partie d’une «initiation» pour les juifs maçonniques de 33 degrés. La plupart des Juifs ignorent ce programme et sont donc facilement manipulés. «L’antisémitisme nous est indispensable dans la gestion de nos petits frères». 

Selon ces protocoles : « Il reste un petit espace à traverser avant que tous les états d’Europe ne soient enfermés dans les serpentins du serpent symbolique, par lequel nous symbolisons notre peuple, comme dans un puissant vice« .

La preuve que les Protocoles de Sion sont authentiques est que la plupart d’entre eux sont devenus réalité.

Le gouvernement mondial est leur « Super État ».

 

Le prix Nobel Alexandre Soljenitsyne a écrit, à propos de ces protocoles  :

 « Les officiers exécutés (durant la Révolution) étaient Russes, comme étaient Russes les nobles, les prêtres, les moines, les députés – assassinés. Dans les années 1920, les ingénieurs et les savants d’avant la Révolution furent exilés ou tués. Ils étaient Russes : des Juifs prirent leur place. Dans le meilleur Institut Psychiatrique de Moscou, les membres dirigeants furent exilés ou arrêtés – leurs places furent prises par des Juifs. Des médecins juifs influents bloquèrent l’avancement de la carrière de chercheurs russes en sciences médicales. Les meilleurs éléments des élites intellectuelles et artistiques du peuple russe furent assassinés, tandis que les Juifs croissaient et embellissaient, dans ces années terribles (pour les Russes…) ».

Alexandre Soljenitsyne a analysé les Protocoles des Sages de Sion. Il produisit cette analyse en 1966. Il n’a pas publié sa recherche sur les Protocoles des Sages de Sion. Il a demandé que cette étude ne soit publiée qu’après sa mort. C’est contre sa volonté qu’elle fut imprimée en un nombre très réduit d’exemplaires, en 2001.

Voici ce qu’écrit Soljenitsyne :
« Les Protocoles exposent le plan d’un (nouveau) système social. Son dessein se situe bien au-dessus des capacités d’une âme ordinaire, y compris celle de son auteur. Il s’agit d’un processus dynamique en deux étapes, de déstabilisation, d’augmentation des libertés et du libéralisme, qui trouve son apogée dans un cataclysme social, au premier stade ; la seconde étape voyant se mettre en place une nouvelle hiérarchisation de la société. Ce qui est décrit est plus complexe qu’une bombe nucléaire. Il pourrait s’agir d’un plan volé et gauchi, formé par un esprit de génie. Son style putride de brochure antisémite cauteleuse en obscurci(rai)t (intentionnellement) la grande force de pensée et la vision pénétrante ».

Il poursuit « Le texte démontre une clarté de vision impressionnante en ce qui concerne les deux systèmes sociétaux : le système occidental et le système soviétique. Si un puissant penseur, en 1901, pouvait prédire le développement de l’Occident avec quelque vraisemblance, comment aurait-il pu entrevoir le futur soviétique ?»

Voici quelques extraits des protocoles, très troublants d’actualité, tels que les relate Alexandre Soljenitsyne :

« Les esprits des gens doivent être détournés (de la contemplation) vers l’industrie et le commerce : dès lors, (les gens) n’auront plus le temps de penser. Les gens se consumeront à la poursuite de l’argent. Ce sera une poursuite vaine, car nous bâtirons l’industrie sur une base spéculative : les richesses tirées de la terre par l’industrie glisseront entre les mains des travailleurs et des industriels et se retrouveront entre celles des financiers ».

« La lutte – intensifiée – pour la survie et la supériorité, accompagnée de crises et de chocs, créera des communautés froides et sans cœur, avec une forte aversion envers la religion. Leur seul guide sera celui de Mammon, auquel ils voueront un véritable culte ».

« Il est une puissante force qui crée le mouvement de la pensée, dans le peuple : cette force, ce sont les journaux. C’est dans les journaux que le triomphe de la liberté de parole trouve son incarnation. Au moyen de la Presse nous avons conquis le pouvoir d’influencer les esprits tout en demeurant inaperçus. Nous éradiquerons de la mémoire des Hommes les faits historiques dont nous ne désirons pas qu’ils les connaissent, et nous ne laisserons perdurer que ceux qui nous conviennent. »

Or que s’est-il passé un siècle après la publication de ce document ? Comme le dit Soljenitsyne: « Il faudra que quatre-vingts ans se passent, avant que Milton Friedman et son École de Chicago n’intronisent les dieux Marché et Profit en seuls flambeaux guidant le monde ».

Alexandre Soljenitsyne note également qu’un «siècle avant l’avènement de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International, les Protocoles notaient que les prêts sont le meilleur moyen pour déposséder des pays de leurs richesses ; que les marchés financiers, avec leurs multiples produits dérivés, ponctionnent la richesse et l’accumulent entre les mains des prêtres de Mammon ; que le gain (les forces du marché) est la seule mesure du succès de toute stratégie ».

Le passage le plus époustouflant est celui où Soljenitsyne montre qu’il a parfaitement compris la logique dévastatrice qui anime la pensée moderne: « Les Protocoles prédisent l’apogée de la Nouvelle Bourgeoisie – l’apogée des adorateurs de Mammon, partisans de la mondialisation, viscéralement hostiles aux Anciennes Élites, à l’Esprit, à la religion, aux gens ordinaires. Très longtemps, ils furent les moteurs de la gauche, des mouvements aspirant à la démocratie : jusqu’à ce que leur objectif soit atteint – après quoi, ils négocièrent leur grand virage en épingle à cheveux, direction : l’oligarchie ».

Nous lisons bien : « Ils furent les moteurs de la gauche » et « ils négocièrent leur grand virage en épingle à cheveux, direction : l’oligarchie »¨.

Voici un autre extrait que rapporte Alexandre Soljenitsyne des protocoles « Tant que les emprunts étaient nationaux, on assistait à un déplacement d’argent de la poche de leurs sujets pauvres dans celles des riches. Mais à partir du moment où nous eûmes acheté les hommes nécessaires pour qu’on ait recours aux emprunts étrangers, toutes les richesses des États affluèrent dans nos caisses… » « Ils périront immanquablement de la saignée qu’ils s’imposent ».

Alexandre Soljenitsyne présente alors la conclusion de l’auteur des Protocoles des Sages de Sion : « Les États recourront de plus en plus à l’emprunt ruinant les populations » et, souligne le document analysée par Alexandre Soljenitsyne : « la vénalité de leurs ministres ou leur ignorance des questions financières nous ont asservi les peuples en leur faisant contracter envers nous des dettes dont ils ne pourront jamais s’acquitter, ce qui a placé toutes les questions financières sous notre direction… »

Mais le meilleur est pour la fin, puisque Alexandre Soljenitsyne dévoile le projet de réforme des institutions financières mondiales. Alexandre Soljenitsyne relate en effet : « La période des emprunts qui vint ensuite mangea les restes, et la banqueroute s’ensuivit pour tous ces États. Vous comprenez bien qu’un tel système de gestion financière, inspiré par nous, ne saurait nous convenir. Quand nous serons en possession du pouvoir, nous déguiserons la réforme des bases financières… que nous projetons sous un aspect qui n’éveillera les soupçons de personne. Nous démontrerons la nécessité de ces réformes en divulguant l’état chaotique des finances (des États) ».

En définitive Alexandre Soljenitsyne conclut « C’est un compte rendu parodique d’un plan satanique, subtil et très bien conçu ».

Ainsi l’analyse que fit en 1966 Alexandre Soljenitsyne des Protocoles des Sages de Sion nous présente presque trait pour trait notre situation actuelle. 
Mais « motus et bouche cousue », il ne faut surtout pas en parler, ce serait faire le jeu des antisémites. Le chantage à l’antisémitisme est décidément devenu le grand verrou qui empêche tout exercice de la pensée.


EN COMPLÉMENTAIRE

Voici ce qu’écrit henrymakow.com :

 Les protocoles sont authentiques. Ce sont des conférences adressées aux francs-maçons juifs (probablement à la Loge de Mizraim à Paris) détaillant un plan incroyable pour renverser la civilisation occidentale, subjuguer l’humanité et « concentrer toute la richesse du monde … entre nos mains« . Ils ont été donnés comme une série régulière d’ateliers à ces Maçons à Paris. L’auteur les décrit comme une «exposition de notre programme» et commence souvent par dire: «Aujourd’hui, nous discuterons …»

THEODOR HERZL au premier congès sioniste de Bale – 1897.8.25

 

Ceux qui pensent que les protocoles ont été prononcés lors du premier Congrès sioniste à Bâle en 1897 se sont malheureusement trompés. Le Juif moyen n’était pas au courant de ce genre d’informations. Il y avait plus de 200 délégués à cette conférence et 26 membres de la presse.

Programme du premier congrès sioniste de Bale
Le Premier Congrès Sioniste adopta le Programme de Bâle déclarant : « Le sionisme vise à établir pour le Peuple juif une patrie en Palestine qui soit garantie par le droit public. » (Le terme « Palestine » était à cette époque purement géographique, et ses habitants, y compris les Juifs, étaient appelés les Palestiniens. La région était alors sous contrôle Ottoman). Le Programme se poursuit en délimitant les moyens suivants pour accomplir cet objectif : La promotion de l’établissement en Palestine d’agriculteurs, artisans et marchands juifs ; La fédération de tous les juifs, en groupes locaux ou nationaux, en fonction des lois de leurs différents pays d’origine ; Le renforcement du sentiment national juif et de la conscience juive ; Toute mesure préparatoire à l’obtention des accords gouvernementaux qui sont nécessaires à la réalisation de l’objectif sioniste.

Rabbi Ehrenpries (1869-1951), le Rabbin en chef de Suède, de 1910 à 1951, écrit en 1924: «Depuis longtemps, j’ai bien compris le contenu des Protocoles, des années avant leur publication dans la presse chrétienne Les Protocoles des Sages de Sion n’étaient en fait pas les Protocoles originaux, mais un extrait comprimé de ceux-ci. Des 70 Sages de Sion, en matière d’origine et de l’existence des Protocoles originaux, il n’y a que dix hommes dans le monde entier qui savent. » (Cité dans « 1001 citations sur les juifs »)

https://en.wikipedia.org/wiki/Mordecai_Ehrenpreis

Cet «extrait comprimé» est confirmé par l’utilisation généralisée des ellipses – indiquant que des mots ont été laissés de côté. Les chercheurs ont spéculé que Adam Weishaupt, Theodore Herzl ou Asher Ginzberg ont écrit les Protocoles. Au début, je pensais que c’était Meyer Amschel Rothschild (1744-1844) lui-même. Plus tard, j’ai pensé que ce serait Lionel Nathan Rothschild (1809-1959) ou James de Rothschild (1792-1868) ou Adolphe Cremieux (1796-1880). Il est difficile de déterminer parce que je pense que ce document a été révisé par différentes mains.

Billet d'entrée au premier congrès sioniste de Bale
Billet d’entrée au premier congrès sioniste de Bale,en 1897

Les protocoles 20-23, le «programme financier … le couronnement et le point décisif de nos plans» sont la raison pour laquelle je pense que l’auteur était un banquier et probablement un Rothschild. Ces conférences nécessitent une connaissance approfondie des finances et une profonde perspicacité psychologique. De plus, l’auteur déclare que tout le pouvoir ira finalement au «Roi des Juifs», c’est ainsi que les Rothschild étaient connus. Lorsque vous lisez ce qui suit, vous serez convaincus qu’une grande partie de ce programme s’est effectivement réalisée.

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Voici un résumé de 12 protocoles sur 24.

1- Le contrôle de l’argent

    (….) « Le contrôle des nations sera assuré par la création de gigantesques monopoles privés qui seront les dépositaires d’immenses richesses dont dépendront même les Goyim (les non-juifs). (….)

    (….) C’est ainsi que le jour qui suivra l’effondrement politique verra leur anéantissement en même temps que celui du crédit accordé aux États. (….)

    (….) Des crises économiques porteront atteinte aux États ennemis en leur soustrayant l’argent mis en circulation. En accumulant de grands capitaux privés qui sont ainsi soustraits à l’État, ce dernier va être obligé de s’adresser à nous pour emprunter ces mêmes capitaux. Ces emprunts consentis avec des intérêts seront une charge pour les États qui en deviendront les esclaves, sans volonté propre. Ils s’adresseront à nos banquiers pour leur demander l’aumône au lieu d’exiger des impôts du peuple. Des emprunts étrangers sont comme des sangsues, il n’y a aucune possibilité de les éloigner du corps d’État, car elles ne peuvent que se détacher d’elles-mêmes ou être rejetées par l’État. Cependant, les États Goyim ne les rejetteront pas, ils s’en attireront sans cesse d’autres, ce qui les conduira à une fin inexorable.

    Les dettes de l’État rendront les hommes d’État corruptibles, ce qui les mettra encore plus à notre merci. (….) »

2- Le contrôle de la presse

    (….) « Nous procéderons de la façon suivante avec la presse :

    Son rôle est d’exciter et d’enflammer les passions chez le peuple (…) et le public est tellement loin de pouvoir imaginer qui est le premier bénéficiaire de la presse (….) Parmi tous les journaux, il y en aura aussi qui nous attaqueront mais comme nous sommes les fondateurs de ses journaux, leurs attaques porteront exclusivement sur des points que nous leur aurons précisés auparavant. (….)

    (…) Aucune nouvelle ne sera publiée sans avoir reçu notre accord. C’est déjà le cas maintenant, car toutes les nouvelles du monde sont regroupées dans seulement quelques agences. Ces agences étant sous notre contrôle, elles ne publient que ce que nous avons approuvé. (…)

    (…) Nos journaux seront de toutes les tendances, aristocratique, socialiste, républicaine, voire même anarchiste, tant qu’existera la Constitution. (….)

    (…) Ces idiots qui croiront que le texte d’un journal reflète leur propre opinion n’auront fait, en réalité, que répéter notre opinion ou celle que nous souhaitons voir exprimée. (…)

3- L’extension du pouvoir

    (….) « Nous serons pour le public l’ami de tous. (…)

    (…) Nous les soutiendrons tous, les anarchistes, les communistes, les fascistes (…) et particulièrement les ouvriers. Nous gagnerons leur confiance et ils deviendront ainsi, pour nous, un instrument très approprié. (…)

4- Le contrôle de la foi

    (…) « Nous ôterons aux hommes leur vraie foi. Nous modifierons ou supprimerons les principes des lois spirituelles. (…) L’absence de ces lois affaiblira la foi des hommes puisque les religions ne seront plus capables de donner quelconque explication. (…)

    (…) Nous comblerons ces lacunes en introduisant une pensée matérialiste et des supputations mathématiques. (…) »

5- Le moyen d’amener la confusion dans les esprits

    (…)  » Pour avoir la mainmise sur l’opinion publique, il nous faut les amener à un certain niveau de confusion. (…)

    (…) La presse nous sera un bon outil pour offrir aux hommes tant d’opinions différentes qu’ils en perdront toute vue globale et s’égareront dans le labyrinthe des informations. (…)

    (…) ainsi, ils en viendront à la conclusion que le mieux est de ne pas avoir d’Opinion (politique). (…)

6- L’aspiration au luxe

    (…) « Pour accélérer la ruine de l’industrie des Goyim (non-juifs), nous susciterons chez eux une soif de luxe. Le commun des mortels n’en aura, cependant, pas jouissance, car nous ferons en sorte que les prix soient toujours en hausse. Ainsi, les travailleurs devront autant travailler qu’auparavant pour satisfaire leurs désirs. (…)

    (…) Ils seront piégés dans le système avant d’avoir pu l’identifier. »

7- La politique utilisée comme instrument

 

Donald Trump et Benjamin Netanyahu :une amitié sioniste et khazare qui remonte à des décennies.

    (…) « En distillant un souffle de libéralisme dans les organismes d’État, nous modifierons tout leur aspect politique. (…)

    (…) Une Constitution n’est rien d’autre qu’une grande école de discordes, de malentendus, de querelles, en un mot une école de tout ce qui sert à fausser les rouages de l’État. (..)

    (…) À « l’époque des républiques », nous remplacerons les dirigeants par une caricature de gouvernement avec un président élu par nos marionnettes, nos esclaves que sont le peuple. (…)

    (…) Les élections seront, pour nous, un moyen d’accéder au trône du monde tout en faisant croire au modeste citoyen qu’il contribue à façonner l’État par sa participation à des réunions et par son adhésion è des associations. (…)

    (…) Dans le même temps, nous réduirons à néant l’impact de la famille et son pouvoir éducatif. Nous empêcherons aussi l’émergence de personnalités indépendantes. (…)

    (…) Il suffit de laisser un peuple se gouverner lui-même un certain temps (la démocratie) pour qu’il se transforme en une populace où règne le chaos.

    (…) La puissance de la populace est une force aveugle, absurde, irraisonnée, ballotée sans cesse de droite ou de gauche. Mais un aveugle ne peut pas en conduire un autre sans tomber dans le précipice. Seul celui qui, dès sa naissance, est éduqué pour devenir un souverain indépendant a la compréhension de la politique. (…)

    (…) Notre succès, en traitant avec les hommes dont nous avons besoin, sera facilité par notre façon de toucher toujours le côté le plus sensible de la nature humaine, c’est-à-dire la cupidité, la passion et la soif insatiable de biens humains et matériels. (…) »

8- Le contrôle de la nourriture

    (…) « Notre puissance réside aussi dans la pénurie permanente de nourriture. Le droit du capital, en affamant les travailleurs, permet sur eux une mainmise plus que ne pouvait le faire la noblesse avec son roi. (…)

    (…) Nous agirons sur les masses par le manque, l’envie et la haine qui en résulte. (…)

    (…) mais tout propriétaire rural peut être un danger pour nous puisqu’il peut vivre en autarcie. C’est la raison pour laquelle il nous faut à tout prix le priver de ses terres. Le moyen le plus sûr pour y arriver est d’augmenter les charges foncières, (…) d’accabler de dettes les propriétaires rurales (…) »

9- Le rôle de la guerre

    (…) « Nous mettrons en rivalité toutes les forces pour amener ceux qui ont soif de pouvoir à abuser de leur pouvoir. Il nous faut fomenter des dissensions, des inimitiés dans toute l’Europe et par l’intermédiaire de l’Europe dans d’autres parties de la Terre. (…)

    (…) Il faut que nous soyons capables d’anéantir toute opposition provoquant des guerres avec les pays voisins. Au cas où ces voisins oseraient nous tenir tête, il nous faut leur répondre par une guerre mondiale. (…) »

10- Le contrôle au moyen de l’éducation

    (…) « On n’incitera pas les Goyim à tirer une application pratique de leur observation impartiale de l’histoire mais on les invitera à des réflexions théoriques, sans faire de relations critiques avec les événements qui vont suivre. (…)

    (…) Dans ce jeu, sachez que la chose principale est de les avoir convaincus d’accepter les nécessités de la science. (…)

    (…) Tenant compte de ce fait, nous n’aurons de cesse de créer une confiance aveugle en ces théories (scientifiques) et les journaux nous y aideront bien. Les intellectuels parmi les Goyim se vanteront de leurs connaissances. (…)

    (…) Le peuple perdra, de plus en plus, l’habitude de penser par lui-même et de se forger sa propre opinion, il en viendra à prononcer les mots que nous désirons entendre prononcer. (…) »

11- Le contrôle des loges franc-maçonniques

    (…) « Nous créerons dans tous les pays de la Terre des loges franc-maçonniques, nous les multiplierons et y attirerons des personnalités qui sortent des rangs. (…)

    (…) Nous mettrons toutes ces loges sous la domination de notre administration centrale que nous serons seuls à connaître et que les autres ignoreront complètement.

    (…) Qui ou qu’est-ce qui peut vaincre une puissance invisible? Voilà où se trouve notre pouvoir. La franc-maçonnerie non juive nous sert de couverture à leur insu. Mais le plan d’action de notre puissance reste pour tout le peuple et même pour le reste de la confrérie un secret. (…) »

12- La mort

    (…) « La mort est la fin inévitable pour tous, par conséquent, il est préférable d’y conduire tous ceux qui nous font obstacle. »


AUTRES COMPLÉMENTAIRES

Le général de l’«armée blanche » Anton Dénikine accueilli par sa garde d’officiers à Rostov-sur-le-Don, 1919

Tandis qu’éclate la guerre civile à la suite de la Révolution d’Octobre, nombre de Russes tsaristes se réfugient en Europe de l’Ouest. Ces « Russes Blancs » antibolchéviques vont alors participer activement à la propagation du célèbre pamphlet .

Avec la Révolution d’Octobre et le début de la guerre civile en Russie, les opposants au nouveau régime bolchévique, monarchistes connus sous l’expression de « Russes Blancs » – indépendamment du fait qu’ils aient ou non participé activement aux armées blanches ou à la guerre civile russe – fuient le conflit et se réfugient en Occident, emmenant dans leurs bagages le célèbre  pamphlet: Les Protocoles des Sages de Sion.

Ce texte, écrit en 1901 par Mathieu Golovinski, un informateur de l’Okhrana, la police secrète tsariste, est supposé être la publication d’un programme conçu par des « sages juifs » en vue de détruire les nations et la chrétienté et dominer le monde.

Les Protocoles des Sages de Sion furent édités en 1905 par un mystique orthodoxe russe, Serge Nilus (qui le réédita en 1911 et en 1917), qui voyait dans ce plan une action de l’Antéchrist. Henri Ford et le comte völkisch Ernst Zu Reventlow, nazi historique et militant païen, admiraient Serge Nilus. Le premier envoya des livres au mystique tandis que le second a aidé son fils à fuir la Russie en guerre et à s’installer en Allemagne,sous la protection du Führer Adolph Hitler.

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Des participants au premier congrès sioniste de Bale.
Theodore Hertzl en 1897.
Août 1897. A l’appel de Theodor Herzl, des juifs du monde entier se donnèrent rendez-vous à Bâle, afin de trouver une solution durable et définitive à « la question juive ».

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Nakba : mai 1948, l’avènement d’Israël, catastrophe des Palestiniens

Jours de fête pour Israël qui célèbre sa naissance, les 14 et 15 mai ont une résonance inverse pour les Palestiniens qui commémorent dans la douleur la Nakba : la catastrophe.

Le mot même est tabou en Israël : Nakba. En arabe « la catastrophe », « le désastre ». Sa commémoration le 15 mai, proscrite dans l’État hébreu, suit d’un jour la célébration par ce dernier de sa fondation, il y a juste 70 ans.

14 mai 1948 : dernier jour du mandat britannique sur la Palestine, établi vingt-cinq ans plus tôt sur les décombres de l’Empire Ottoman. Premier jour officiel d’Israël.

Depuis la fin du XIXème siècle s’est affirmée, dans l’ébullition des nationalismes, le rêve d’une refondation sur son lieu antique d’une patrie juive perdue aux débuts de l’Empire romain.

Le rêve sioniste

A partir de 1870, les implantations s’y multiplient. Souvent empreintes d’utopisme, elles sont aidées par des personnalités du monde de la finance. Le mouvement « sioniste » naît officiellement dans les années 1890. En 1897 se tient à Bâle le premier Congrès sioniste mondial, avec pour but la création d’un foyer national juif en Palestine. Un fonds national est créé pour l’achat de terres.

En novembre 1917, la « déclaration Balfour » (du nom du ministre des affaires étrangères britannique) affirme le gouvernement de Sa Majesté favorable à la création d’un foyer juif en Palestine sous condition … de ne pas y causer préjudice aux non-juifs.

Résumé de l’écrivain Arthur Koestler : « une nation promettait solennellement à une seconde nation le pays d’une troisième ».

Le mandat accordé par la SDN (Société des Nations, ancêtre de l’ONU) aux Royaume-Uni sur la région confirme implicitement cette voie, le chargeant entre autres de faciliter l’immigration des juifs et leur organisation politique.

Le temps du mandat

Une Agence juive est créée. A la fois instance politique et administrative, elle joue un rôle important dans l’immigration. Elle dispose d’un bras militaire : l’Hagganah qui deviendra, plus offensive, l’Irgoun.

La partie arabe, qui ne reconnaît pas le mandat britannique, refuse en revanche de se doter d’institutions équivalentes. La coexistence des communautés est très loin d’être pacifique : révoltes arabes contre l’autorité, émeutes anti-juives, opérations terroristes de l’Irgoun contre les arabes.

La population de Palestine évolue fortement durant le mandat. En 1918, la communauté juive est évaluée à environ 80 000 personnes – pour près de 660 000 arabes – , possédant 5 % des terres.

Accroissement naturel, mouvement sioniste mais surtout flux de réfugiés fuyant les persécutions nazies et les drames de l’Europe : ils sont 630 000 au lendemain de la Seconde Guerre mondiale pour environ 1. 200.000 arabes (principalement musulmans, une petite minorité chrétienne).

La propagande sioniste parle de 250 000 survivants d’une fausse holocauste fabriquée par les médias américains qui  attendent en Europe dans des camps de réfugiés.

L’urgence d’un Etat

L’horreur de celui-ci a renforcé aux yeux du monde la revendication par les juifs d’un État. Pourtant, la situation en Palestine est plus tendue que jamais.

Chacune des deux communautés refuse de se fondre dans un État binational et le partage s’annonce périlleux. Impuissante à l’imposer, la Grande-Bretagne s’en remet début 1947 à la jeune ONU, qui désigne une Commission spéciale internationale.

Celle-ci propose un plan de partition : un État juif, un État arabe, Jérusalem sous contrôle international. L’URSS, d’abord réticente mais désireuse de voir les Britanniques quitter la région, finit par s’y rallier, à la surprise générale. Il est voté par l’Assemblée générale de l’ONU le 29 novembre 1947.

Sur le terrain, la partie juive y adhère malgré l’opposition de l’Irgoun. La partie arabe, se jugeant spoliée, le refuse résolument. La guerre commence, meurtrière .

Volontaires arabes en Palestine 194

 

Guerre de 47-48

Elle est d’abord civile : affrontement des organisations armées juives et des palestiniens soutenus par des volontaires arabes.

A partir du 15 mai 1948, avec le départ des Britanniques à l’expiration de leur mandat et la naissance officielle de l’État d’Israël , elle s’internationalise et devient guerre israélo-arabe.

Les opérations militaires se prolongent jusqu’en 1949. Dans leurs différentes phases, elles se traduisent, malgré des revers, par le succès des forces juives.

Plusieurs centaines de milliers de palestiniens sont amenés à quitter leurs maisons durant l’ensemble de l’année 1948. D’autres les suivront durant les années suivantes. La plupart prennent la direction de pays ou territoires voisins – Liban, Jordanie, Syrie, bande de Gaza – où ils sont parqués dans des camps théoriquement provisoires, dont beaucoup demeurent d’actualité.

Cet exode, dans les faits le plus souvent sans retour, reste l’un des drames majeurs qui continue de nourrir, 70 ans plus tard, le conflit israélo-arabe. Les deux camps s’opposent radicalement sur ses causes, ses circonstances et de ce fait sur le droit des populations et leurs descendants à regagner leurs terres et leurs foyers.

Lectures

Selon l’approche israélienne, les Palestiniens n’ont été nullement contraints de partir, le jeune État hébreu étant même disposé à leur accorder les mêmes droits civiques qu’aux juifs. Ce sont les chefs arabes qui ont, selon cette thèse, exhorté leurs populations civiles au départ pour des raisons à la fois militaires et de propagande.

Quartier de Jérusalem Avant Nakba 1948

 

Même quartier Après Nakba 1948

 

A l’inverse, la plupart des palestiniens estiment avoir été, eux-même ou leurs ascendants de 1948, chassés par la force ou contraints au départ.

Beaucoup considèrent l’idée du transfert comme un pilier de l’idéologie sioniste. Ils voient dans le Plan Daleth, établi par la Hagannah en mars 1948 et prévoyant des opérations dures sur les populations civiles et les territoires conquis, la preuve d’une volonté d’expulsion.

Nouvelles approches

Depuis la fin des années 1980, une nouvelle génération d’historiens israéliens s’appuyant sur des documents longtemps inédits est venue, dans l’ensemble et malgré des nuances, renforcer la vision palestinienne d’un exode aucunement choisi. Ils divergent cependant sur le rôle précis du vainqueur et ses intentions.

Longtemps proche du Parti communiste israélien, l’historien Ilan Pappé voit dans l’exode palestinien une sorte de nettoyage ethnique planifié. Son confrère Benny Morris ne le suit pas dans cette qualification mais il remet également en cause la thèse d’un départ massif dicté par les dirigeants arabes.

Selon sa recherche portant sur près de 400 localités, cette explication ne s’applique qu’à un très petit nombre de cas. L’expulsion, elle, aurait été commandée par l’occupant dans environ 15 % des départs. Dans leur majorité, ces derniers ont été motivés par la crainte des combats et d’exactions, voire l’écho de massacres tel celui de Deir Yassin perpétré en avril 48 par l’Irgoun.

Une société vulnérable

Une première vague d’environ 100 000 palestiniens, en majorité des classes moyennes urbaines, aurait ainsi quitté ses foyers entre décembre 1947 et mars 1948, espérant souvent un retour après l’apaisement espéré des violences. 300 000 autres les auraient suivis à partir du durcissement des combats – offensive de la Hagannah, destructions de villages – , vers le mois d’avril.

Une trêve survient en juin mais une reprise des opérations militaires lui succède durant les six derniers mois de l’année, entraînant un troisième mouvement de fuites. Une dernière vague émigre après la fin des combats, de 1949 à 1950.

Benny Morris et d’autres chercheurs s’accordent sur un point : l’état de faiblesse de la société palestinienne. Celle-ci, fragilisée à la fois par la disparition des structures administratives britanniques – fussent-elles haïes – et le départ de ses élites dans les premiers mois du conflit, n’aurait pas résisté aux conditions induites par la guerre.

Une question actuelle

Le nombre total de palestiniens ayant, de gré ou de force, pris le chemin de l’exil entre fin 1947 et 1950 est estimé à près de 800 000.

En 2020,le nettoyage ethnique continue grâce à Theodore Hetzrl,à Ben Gourion,à Moshe Dayan,à Golda Meir et à …Donald Trump!

70 ans après leur exode, leurs descendants réclament encore l’application de la Résolution 194 votée le 11 décembre 1948 par les Nations -Unies, fondant ce qu’ils nomment le « droit au retour » : « il y a lieu de permettre aux réfugiés qui le désirent de rentrer dans leurs foyers le plus tôt possible et de vivre en paix avec leurs voisins ». Ceux qui ne désirent pas rentrer devaient être dédommagés.

Selon des organisations pro-palestiniennes actuelle, « La Nakba (catastrophe) n’est pas un évènement, mais un processus qui continue aujourd’hui : l’expulsion des Palestiniens de leur terre. ». Accusation fermement démentie par les autorités israéliennes.

La question des réfugiés, leur descendance et leurs droits n’en reste pas moins, en tout état de cause une question d’actualité toujours brûlante, d’autant que les guerres ultérieures ont multiplié leur nombre.

Selon un sondage récent, près de la moitié des juifs d’Israël pensent aujourd’hui que les arabes d’Israël ou de Cisjordanie devraient en être expulsés.

 

 

 

 

 

 

Un commentaire sur “Réécrire l’histoire:Selon Alexandre Soljenitsyne : Les Protocoles de Sion se réalisent sous nos yeux

  1. « Permettez-moi d’émettre et de contrôler les ressources monétaires d’un pays et je me moque de celui qui écrit ses lois. » (Rothschild) « Quand vous arrivez à la tête d’un pays, des présidents virtuels … Non pas tant à cause de ceux qui font le mal,-mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire. »

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