Trump coupe les vivres à l’OMS

Le président américain Donald Trump a annoncé mardi qu’il suspendait la contribution des États-Unis à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en raison de sa « mauvaise gestion » de la pandémie de COVID-19.

«Le monde a reçu plein de fausses informations sur la transmission et la mortalité de la COVID-19», a-t-il ajouté, dans un long réquisitoire contre cette agence de l’ONU.

Donald Trump hier.

Les États-Unis sont le premier contributeur de cette agence sanitaire, dont le siège est à Genève.

Le président républicain a évoqué une étude très approfondie qui pourrait durer de 60 à 90 jours.

Soulignant que les États-Unis contribuaient à hauteur de 400 à 500 millions de dollars américains par an à l’organisation, contre environ 40 millions et même moins pour la Chine, M. Trump a estimé que son pays avait le devoir de réclamer des comptes.

«Si l’OMS avait fait son travail et envoyé des experts médicaux en Chine pour étudier objectivement la situation sur le terrain, l’épidémie aurait pu être contenue à sa source avec très peu de morts», a-t-il martelé.

«Nous avons eu des problèmes avec eux depuis des années», a-t-il encore dit.

Donald Trump a été particulièrement agacé par les critiques de l’OMS à l’encontre de sa décision, fin janvier, d’interdire l’entrée aux États-Unis aux voyageurs en provenance de Chine – une mesure dont le locataire de la Maison-Blanche s’enorgueillit encore, assurant qu’elle a ralenti l’arrivée du virus.

«Aux yeux de l’OMS, la Chine a toujours raison», a déploré le président américain.

Pompeo sur la même longueur d’onde que Trump

Plus tôt, le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, avait indiqué que Washington veut changer radicalement le fonctionnement de l’OMS.

«L’OMS n’a pas fait ce qu’il fallait au début», a-t-il affirmé dans un entretien avec une radio de Floride, reprenant l’accusation de l’administration de Donald Trump qui juge que l’agence de l’ONU a été trop alignée sur les positions de la Chine.

M. Trump avait déjà menacé de suspendre la contribution de Washington à l’OMS.

«Nous devons nous assurer que l’argent que nous dépensons – les dollars des contribuables américains, l’argent qui vient des gens ici aux États-Unis – est utilisé à bon escient et pour la mission prévue», a expliqué Mike Pompeo.

«Par le passé, l’OMS a fait du bon boulot. Malheureusement, cette fois, elle n’a pas fait de son mieux, et nous devons veiller à faire pression pour changer cela radicalement», a-t-il ajouté. Il a évoqué, sans plus de précisions, une décision différente pour contribuer à ce que ces missions importantes de santé mondiale soient effectivement remplies.

Le secrétaire d’État américain a par ailleurs réitéré les accusations contre Pékin, qui aurait, selon Washington, tardé à communiquer au reste du monde la gravité réelle de la pandémie. Mais, interrogé sur la volonté de certains élus de punir la Chine, il n’a pas affiché clairement ses intentions.

«Ceux qui n’ont pas agi de manière appropriée, qui ont induit en erreur ou n’ont pas partagé les informations comme il le fallait, ou qui ont franchement mené des campagnes de désinformation, je suis sûr qu’ils devront rendre des comptes, le moment venu», a-t-il toutefois affirmé.

Par ailleurs, une centaine d’experts ont accusé la Chine d’avoir mis en danger ses citoyens et le monde en minimisant les dangers du nouveau coronavirus.

Il y a une semaine, Donald Trump s’était attaqué à l’OMS, l’accusant d’être proche de la Chine. Des accusations que l’ONU a rejetées.

 


La crise de la COVID-19, le « moment Tchernobyl » de Pékin

C’est dans un marché de Wuhan, en Chine, que la pandémie de COVID-19 aurait pris son envol,porté par les antennes de 5 G.

Une centaine d’experts jettent un pavé dans la marre en accusant le gouvernement chinois d’avoir mis en danger ses propres citoyens – et la planète tout entière – en minimisant les dangers réels du nouveau coronavirus.

Dans une lettre ouverte rédigée en anglais et en chinois, ces observateurs internationaux affirment que le régime de Xi Jinping a connu son moment Tchernobyl en tentant cet hiver de dissimuler l’ampleur de la menace du SRAS-CoV-2.

Les racines de la pandémie ont pris leur source dans la dissimulation initiale et la mauvaise gestion de la propagation du COVID-19 par les autorités du Parti communiste chinois (PCC) à Wuhan, écrivent-ils.

Sous l’influence et la pression de Pékin, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a d’abord minimisé la pandémie, notamment en ignorant les avertissements des responsables de la santé publique de Taipei, poursuivent les experts, qui rappellent que le pays voisin, Taïwan, ne fait pas partie de l’ONU.

Les signataires exhortent enfin les gouvernements à s’engager dans une évaluation critique de l’impact des politiques du PCC sur la vie des citoyens chinois et des citoyens du monde entier, ajoutant que les voix des dissidents chinois devraient être écoutées avec beaucoup plus d’attention que celles du régime de Xi Jinping.

La lettre ouverte est signée par 116 experts de la politique, du droit et de l’histoire moderne de la Chine. Elle a été relayée mardi par trois groupes de réflexion, soit : le MacDonald-Laurier Institute, basé à Ottawa; la Henry Jackson Society de Londres; et le European Values Center for Security Policy, sis à Prague.

Le texte se veut en quelque sorte une réponse à une autre lettre ouverte publiée plus tôt ce mois-ci par un groupe d’universitaires chinois accusant les voix les plus critiques de vouloir politiser la pandémie – un narratif fréquemment répété par Pékin et par la direction de l’OMS, déplorent les experts internationaux s’étant prononcés mardi.

Ceux-ci accusent également le PCC d’avoir lancé une campagne de répression contre les journalistes locaux ayant critiqué la gestion de crise du gouvernement et de censurer la recherche scientifique sur les origines de la pandémie.

Parmi les auteurs de la lettre publiée mardi se trouvent de nombreux députés européens, mais aussi des élus de l’Australie et des pays baltes.

Le Canadien Irwin Cotler figure aussi parmi les signataires. Cet ancien ministre libéral devenu militant des droits de la personne a également coécrit un texte d’opinion dans le quotidien The Times of Israel dimanche dernier intitulé « La Chine de Xi Jinping a fait cela » (« Xi Jinping’s China did this », en anglais).


SERIONS-NOUS MIEUX SANS L’OMS?

 

Tom Jefferson, épidémiologiste reconnu, membre de la Cochrane Collaboration, une organisation de scientifiques indépendants, dont la commission évalue toutes les études menées sur la grippe. Dans une interview donnée au magazine allemand Der Spiegel, il montrait les conséquences de la privatisation de l’OMS et la marchandisation de la santé.

« T. Jefferson : […] l’une des caractéristiques les plus ahurissantes de cette grippe, et de tout le roman-feuilleton qui en a découlé, est que, année après année, des gens émettent des prévisions de plus en plus pessimistes. Jusqu’à présent, aucune ne s’est jamais réalisée et ces personnes sont toujours là à répéter leurs prédictions. Par exemple, qu’est-il arrivé avec la grippe aviaire qui était censée tous nous tuer ? Rien. Mais, ce n’est pas cela qui arrête ces gens de faire leurs prédictions. Parfois, on a le sentiment que c’est toute une industrie qui se prête à espérer une pandémie. Der Spiegel : De qui parlez-vous ? De l’OMS ?T. J : L’OMS et les responsables de la santé publique, les virologistes et les laboratoires pharmaceutiques. Ils ont construit tout un système autour de l’imminence de la pandémie. Beaucoup d’argent est en jeu, ainsi que des réseaux d’influence, des carrières et des institutions tout entières ! Et il a suffit qu’un des virus de la grippe mute pour voir toute la machine se mettre en branle. » 

Lorsqu’on lui a demandé si l’OMS avait délibérément déclaré l’urgence pandémique dans le but de créer un immense marché pour les vaccins et les médicaments contre le H1N1, Jefferson a répondu :

« Ne trouvez-vous pas frappant que l’OMS ait modifié sa définition de la pandémie ? L’ancienne définition parlait d’un virus nouveau, à propagation rapide, pour lequel l’immunité n’existe pas, et qui entraîne un taux élevé de malades et de décès. Aujourd’hui, ces deux derniers points sur les taux d’infection ont été supprimés, et c’est ainsi que la grippe A est entrée dans la catégorie des pandémies. » 

Très judicieusement, l’OMS publiait en avril 2009 la nouvelle définition de la pandémie, juste à temps pour permettre à l’OMS, sur les conseils émanant, entre autres, du SAGE, de « Monsieur Grippe », alias Albert Osterhaus, et de David Salisbury, de qualifier d’urgence pandémique des cas bénins de grippe, rebaptisée grippe A H1N1. 

Oui, Tom Jefferson, Alison Katz, Wolfgang Wodarg, entre autres, et des journalistes d’investigation qui ne sont ni des conspirationnistes ni des béni oui-oui, seraient sur ma liste de personnes à entendre.

CONCLUSIONS

Reportons nous à l’année 2009  à l’époque de la grippe AH1N1:

Bizarrement, les médias si fébriles au coeur de la panique virale en cette année 2009, dès qu’il s’est agi de rumeurs de dysfonctionnements à l’OMS et de ces noms peu connus, ont éteint leurs projecteurs, préférant ramener les spectateurs dociles à des préoccupations plus distrayantes comme les déboires de Johnny Hallyday, le retour du tennis belge féminin, les frasques de Michel Daerden ou de Nicolas Sarkozy (politiciens belge et français), les discours pleins d’espoir de Barack Peace Obama, en relayant quand même que si tout ça c’était bien beau, il fallait, comme le disait nos ministres obéissants, surtout aller se faire vacciner, tant que la méchante grippe faisait une pause bienveillante.
Les sales rumeurs conspirationnistes de corruption, les noms si connus dans le milieu industriel, si anonymes pour le grand public : aux oubliettes ! Surtout, que tout reste en l’état !

Les vaccins ont été achetés, les recommandations données et des millions de poisons, déjà inoculés.

La vérité nous ferait-elle si peur que nous lui préférions le mensonge, de plus en plus, dans nos vies contrôlées, même quand notre santé est en jeu ?
Alors que tout est si complexe, tout est simplifié.

Pour chaque information, une version light, édulcorée est mise au point, relayée par les médias serviles et vendue à nous, téléspectateurs, qui l’avalons sans discuter.
Les rouages principaux de cette mondialisation sont la peur, et l’ignorance, issues de cette simplification dénaturant toute chose, ôtant toute profondeur, toute recherche, pourtant nécessaires, indispensables, si on veut réellement comprendre ce qui arrive.
Il en est ainsi du terrorisme où l’équation à une inconnue correspondante est toujours reliée au même épouvantail : Al-Quaeda. Sans plus remettre en question la moindre chose à ce propos. (18) Une explosion ? Al-Quaeda. Un détournement ? Al-Quaeda. Un attentat ? Al-Quaeda. Un tremblement de terre ? Al-Quaeda.

Il est ainsi des affirmations dogmatiques entourant le réchauffement climatique d’origine humaine : cela ne souffre plus aucune discussion, aucune recherche, aucune remise en cause : hérésie que d’y penser.

Le CO2 humain est l’Al-Quaeda de l’équation à une inconnue du réchauffement climatique.

Il en est ainsi des pandémies et autres cataclysmes sanitaires à venir. Comme le GIEC nous le dit pour le CO2, l’OMS nous simplifie le problème et nous l’en remercions : vaccinez-vous. Ne vous posez pas de question. Nous avons les experts les plus intègres et les plus compétents. Les firmes pharmaceutiques, prodiges de philanthropie, travaillent jour et nuit pour nous sauver. Et nous le croyons.

L’Humanité du XXIè siècle court un grave danger. Un danger mortel et il couve en chacun de nous.

Ce n’est pas Umar Farouk Abdulmutallab (19), cet étudiant nigérian de 23 ans, le cadeau de Noël d’Al-Quæda à la politique guerrière de Peace Obama..

Ce n’est pas un virus, le cadeau de St Valentin à Baxter, GSK, Novartis…

Ce n’est pas notre CO2, le cadeau de la Nature à nos politiciens en faillite. Ni même Al Gore, ce bonimenteur en série, traduit en justice en Grande-Bretagne, pas moins de 11 mensonges flagrants et contrevérités ayant été relevés dans son film qui ne dérange que la vérité. (20)

Ce n’est pas Al-Quaeda, ou toute autre organisation musulmane extrémiste.

Ceux-là sont soit des épouvantails pour actionner le levier de la peur, soit des ennemis, mais relativement mineurs.

C’est notre abdication. Voilà notre ennemi numéro un.

Nous vivons une époque où la mondialisation n’a pas rendu, comme cela était prévu au départ, le monde mieux gouverné, plus juste, plus clair, mais au contraire plus opaque, moins compréhensible et surpuissant.

Ce mélange de toute puissance et d’opacité, d’omnipotence et d’imperméabilité aux rétrocontrôles démocratiques, est mortel. Voilà la plus grande menace pour l’Humanité, aujourd’hui.

Nous nous sommes rendus, préférant continuer à nous tromper, quand autant de signes de dysfonctionnement auraient dû nous pousser à reprendre le contrôle.
Au lieu de ça, nous nous en remettons à ces super pouvoirs suspects de corruption et de malversations, dotés d’une mauvaise foi et d’un cynisme à toute épreuve.
Guidés par les médias et ne regardant que ce que leurs projecteurs éclairent, pris par la main, nous choisissons de les croire sans poser de questions.

Dans ces conditions, je n’hésite pas à répondre à ma propre question.

Le monde se porterait mieux sans ces organisations mondiales dont la mission primordiale a été détournée au profit boursier de quelques-uns.

Dans le cas de l’OMS, nous serions en meilleure santé.

 

 

 

 

 

 

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