Pandémie : quel effet sur le marché immobilier

Le printemps est généralement annonciateur de la haute saison du marché immobilier. En pleine pandémie de coronavirus, le temps se réchauffe, mais les acheteurs pourraient se montrer frileux.

Les règles d’éloignement social que le public apprend à observer pour aplatir la courbe et freiner la propagation de la COVID-19 compliquent les visites d’un domicile en vente.

«Les populaires journées portes ouvertes pour visiter une maison ou un condominium sont hors de question jusqu’à nouvel ordre», indique Chantal Albert, agente immobilière de la région de Moncton.

Les visites virtuelles ont largement remplacé les visites en personnes depuis l’apparition du coronavirus, et le nombre d’acheteurs est en déclin.

 

«Malgré tout, des transactions immobilières sont toujours réalisées. Les successions, les gens qui se séparent», dit Mme Albert.

Il y a aussi des gens qui avaient déjà conclu une entente avec un acheteur ou un vendeur avant l’apparition des premiers cas de COVID-19, et des travailleurs de services essentiels qui doivent déménager rapidement pour un emploi.

À Dieppe au Nouveau-Brunswick, Nancy Richard a mis sa propriété en vente peu avant que le coronavirus ne plonge l’économie mondiale dans l’incertitude. Elle a bien peur que ses chances de vendre rapidement se soient évanouies.

«Même si aujourd’hui on avait une offre […] vient l’étape inspection de maison, tout ça…», remarque Mme Richard. Tout ce processus va être rallongé, j’en suis certaine, parce que tout maintenant est au ralenti.

Avec la chute du taux directeur de la Banque du Canada, certains ont espéré voir les taux hypothécaires à la baisse. Ce n’est pas tout à fait ce qui se produit.

Dans le Grand Moncton, les entrepreneurs en bâtiment terminent les constructions déjà entamées, mais les mises en chantier prochaines seront sans doute reportées. 

«Si vous n’avez pas besoin de déménager… peut-être juste attendre, être patient?», recommande Chantal Albert. 

Chantal Albert

Situation politique en Italie:Le maire de Palerme craint une révolte dirigée par la mafia

Toto Rina,chef de la mafia sicillienne.

Selon le maire de Palerme, il est probable que la mafia pourrait déclencher une révolte pendant la crise corona.

Il peut y avoir des troubles sociaux dans un avenir proche, et peut-être même une pure révolte menée par la mafia, craignent la ville de Palerme, le maire de Leoluca Orlando . La raison en est la détresse qui se propage pendant la quarantaine introduite en Italie.

La situation à Palerme a été tendue ces derniers jours. Jeudi, un groupe a tenté de piller un magasin Lidl, ce qui a abouti à ce que la police et les carabiniers habituels, correspondant à la gendarmerie, soient stationnés dans des épiceries.

Jusqu’à présent, 1 200 familles de la région ont demandé de l’aide alimentaire, ce que les congrégations chrétiennes s’efforcent de résoudre. Cependant, l’insatisfaction semble se propager. Dans une vidéo diffusée en ligne, un père de famille frustré menace de « monter dans un train de pillage » s’il n’est pas en mesure de nourrir sa fille.

Des préoccupations sont également partagées par le ministère italien de l’Intérieur, selon des déclarations diffusées dans le journal La Repubblica, entre autres. Les autorités craignent, en particulier, que la mafia en Sicile et la mafia du Comorram à Naples ne prennent l’initiative de l’agitation.

Source:
Maire de Palerme: « Nous risquons une révolte dirigée par la mafia »