La Sexualité Sacrée:Syndrome d’excitation génitale permanente : Cette femme a plus de 50 orgasmes par jour

Âgée de 26 ans, cette jeune américaine vit dans un stress constant en raison de son mal qui lui pourrit l’existence.

 

Amanda Gryce
Amanda Gryce

 

Les femmes se plaignent souvent d’un manque de désir sexuel et surtout d’un manque d’orgasme. Mais pour Amanda Gryce, une américaine de 26 ans, c’est exactement le contraire. Contre son gré, celle-ci peut avoir jusqu’à 50 orgasmes par jour et c’est à cause d’un trouble rare connu sous le nom d’excitation génitale permanente.

Les orgasmes incontrôlables qui la submergent depuis plus d’une décennie sont déclenchés par un une variété de facteurs liés à la vie de tous les jours : vibrations quand elle conduit, une musique forte, les frottements de ses vêtements, etc.

Beaucoup de femmes rêveraient sans doute d’avoir plusieurs orgasmes par jour. Mais imaginez s’ils devraient arriver jusqu’à 50 fois, et parfois à 5 reprises en l’espace d’une heure. Le plaisir se transforme très vite en une souffrance permanente, et ce, d’autant plus que la « crise » peut surgir à n’importe quel endroit, que ce soir en public ou en privée. Dites-vous que c’est exactement ce que vit Amanda au quotidien.

« Cela me ronge de l’intérieur, mais je dois me forcer à mettre un sourire sur mon visage et faire en sorte que tout va normalement (…). Les orgasmes sont censés procurer du plaisir, mais je les ai tous les jours depuis si longtemps maintenant que je vis avec la honte et une angoisse constante. »

Quand Amanda était plus jeune, elle n’avait aucune idée de ce qui lui arrivait. « Je pensais être une obsédée sexuelle et me masturbait au moins 15 fois par jour pour me soulager, avec à chaque fois un sentiment de culpabilité ».

Le mal dont elle souffre est pourtant bien connu, quoique rare. Il a été décrit pour la première fois en 2001 par les sexologues américains Leiblum et Nathan. Ceux-ci l’avaient appelé « syndrome d’excitation sexuelle permanente », mais on préfère désormais utiliser le terme « syndrome d’excitation génitale permanente ».

Amanda n’est pas la première dont on parle en rapport avec ce syndrome. Quelques-unes ont fait la une de la presse ces dernières années, dont Gretchen Molannen qui s’est suicidé il y a quatre ans à l’âge de 39 ans, après plusieurs années passées à vivre avec ce mal.

 

 

 

 

 

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