Le Québec sous la gérance du crime organisé:La question des journalistes espionnés- Québec déclenche une commission d’enquête

Le gouvernement Couillard s’est finalement rendu aux nombreuses demandes pour une commission d’enquête sur l’espionnage de journalistes par les corps policiers du Québec.

La ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, a déclaré jeudi matin,le 3 novembre 2016, que le comité d’experts annoncé plus tôt cette semaine aura les pouvoirs d’une commission d’enquête, dont celui de contraindre des personnes à témoigner.

Stéphanie Vallée et son collègue à la Sécurité publique, Martin Coiteux, ont fait valoir que les nouvelles révélations sur la surveillance de journalistes par la Sûreté du Québec justifient une telle commission d’enquête.

 

Le fameux trio économique avec le Dr Bolduc,Letao au centre et Martin Coiteux ,le banquier à droite.
Le fameux trio économique avec le Dr Bolduc,Letao au centre et Martin Coiteux ,le banquier à droite.
Les relevés téléphoniques de six journalistes de divers médias auraient été vérifiés par la SQ en 2013, après des fuites médiatiques sur la mise sous écoute deux ans plus tôt du patron de la FTQ, Michel Arsenault.

Mercredi soir, Martin Coiteux affirmait pourtant qu’une simple enquête administrative suffisait pour faire la lumière sur cette histoire «qui serait l’unique cas des 20 dernières années» à la SQ.

Cette histoire venait s’ajouter à la mise sous surveillance du téléphone cellulaire du chroniqueur de La Presse, Patrick Lagacé, par le SPVM.

«Lorsqu’on prend l’ensemble de ces faits, lorsqu’on considère l’importance du travail des journalistes dans une société libre et démocratique […] je pense qu’il est nécessaire de poser un geste supplémentaire», s’est justifié Martin Coiteux jeudi.

«La confiance de notre population aussi est, je crois, on pense tous, ébranlée», a-t-il ajouté.

Le mandat précis de la commission d’enquête n’a pas encore été dévoilé, mais la ministre Vallée assure qu’il sera «suffisamment large pour nous permettre de faire la lumière» sur les actions passées des corps policiers. Jusqu’ici, le gouvernement Couillard souhaitait uniquement étudier les processus en place pour permettre la surveillance électronique de journalistes, sans se pencher sur des «cas précis».

Il a eu ce réflexe lors de la conférence de presse,la semaine passée.
Il a eu ce réflexe lors de la conférence de presse,la semaine passée.

Il reviendra aux commissaires de décider si les audiences seront publiques, affirme la ministre Vallée. «Les commissaires auront toute l’indépendance de déterminer la façon dont se tiendront ces audiences et la façon dont se dérouleront leurs travaux, mais tous les articles de la loi [sur les commissions d’enquête] s’appliqueront», a-t-elle précisé.

Stéphane Bergeron alors qu'il était ministre dans le cabinet de Pauline Marois.
Stéphane Bergeron alors qu’il était ministre dans le cabinet de Pauline Marois.

Stéphane Bergeron se retire

Un peu plus tôt jeudi, le député péquiste Stéphane Bergeron s’est retiré de ses fonctions de porte-parole en matière de Sécurité publique. Le leader parlementaire du PQ, Pascal Bérubé, assurera ses fonctions.

Stéphane Bergeron était ministre de la Sécurité publique en 2013, au moment où a été déclenchée l’enquête sur les journalistes. L’ex-ministre s’est toutefois défendu d’avoir demandé une telle enquête, bien qu’il admette avoir contacté le chef de la SQ de l’époque afin de savoir pourquoi Michel Arsenault a été avisé qu’il avait été mis sous écoute.

«J’ai bien conscience, depuis mercredi, d’être devenu, bien malgré moi, une distraction […], a-t-il dit. J’ai donc offert ce matin au chef du Parti québécois de me retirer de mes fonctions de porte-parole en matière de Sécurité publique.»


MARTIN COÎTEUX,UN BANQUIER ÉMULE DES THÉORIES DE FREEDMAN DE LA MÊME ÉCOLE D’OBAMA

 

Ici,Martin Coiteux devant la pyramide inversée du YMCA dont il a souvent aidé la cause. Il fait vraiment parti de l'élite,du 1%,lié aux francs maçons
Ici,Martin Coiteux devant la pyramide inversée du YMCA dont il a souvent aidé la cause.
Il fait vraiment parti de l’élite,du 1%,lié aux francs maçons.

Qui est-il?

Martin Coiteux a obtenu un baccalauréat en sciences économiques de l’Université de Sherbrooke, une maîtrise en sciences économiques de l’université Queen’s ainsi qu’un doctorat en économie internationale de l’Institut universitaire de hautes études internationales de Genève.

Il a été professeur adjoint puis agrégé à HEC Montréal pendant presque 20 ans, représentant principal à la Banque du Canada pour la région du Québec ainsi que partenaire universitaire pendant 18 ans de « Étude économique conseil », un bureau d’étude dans le domaine de l’économie appliquée et de la consultation managériale. Son domaine d’enseignement avant son entrée en politique était la gestion internationale et les enjeux liés à la mondialisation de l’économie.

Martin Coîteux et Carlos Laetao les grands défenseurs néolibéraux de l'esclavagisme actuel.
Martin Coîteux et Carlos Laetao les grands défenseurs néolibéraux de l’esclavagisme actuel.

La vision politique et économique indéfendable de Martin Coîteux

Une des dernières affirmations de Martin Coîteux dans les médias,juste après l’élection fraudée du 7 avril 2014 fut de parler d’austérité. Il a  dit que « la pensée magique ne suffit plus » et que l’austérité est la « seule » solution pour s’attaquer à la « crise » des finances publiques. Pourtant, dans nos discussions passées, il m’avait semblé que nous avions atteint un terrain d’entente à propos de « la pensée magique » que contenait l’austère économie de type laisser-faire qui s’appuyait sur un ensemble d’axiomes indémontrables. Car penser que le retrait de l’État amènerait automatiquement les investisseurs à stimuler l’économie et à « créer » de l’emploi relève non pas de la science, mais de la pensée magique, surtout dans un contexte de stagnation économique. Comme Friedrich Hayek, avec qui j’ai eu mes différends à l’époque, tu disais pourtant lors de nos conversations que l’économie est une science morale (et non une science pure) et tu condamnais tout laisser-faire dogmatique, tout en te méfiant d’une intervention excessive de l’État dans la société. Jusque-là, on pouvait se comprendre.

C'est  avec ce  travail et la grande diligeance à prouver que le capitalisme et le mondialisme sont  le bonheur futur de l'humanité  qui fait  le rapprochement entre lui et l'espion canado-saoudien Philippe Couillard.
C’est avec ce travail et la grande diligence à prouver que le capitalisme et le mondialisme sont le bonheur futur de l’humanité qui fait le rapprochement entre lui et l’espion canado-saoudien Philippe Couillard.

Mais voilà, ses actions et ses discours me disent qu’il a embrassé la pensée magique qu’il  prête à ses opposants. Il a  ainsi quitté la famille libérale pour aller rejoindre Milton Friedman et sa petite bande d’extrémistes, qui sont bien incapables de comprendre quoi que ce soit à la société et à ses fonctions économiques. D’abord parce que ce sont des croyants qui ont adopté le credo du laisser-faire dogmatique, qui nous a si mal servi durant les années 1920 et contre lequel  Keynes s’était  battu. Puis, n’étant formés qu’en économie, ils ne savent voir le monde qu’avec cette lorgnette. Ce qui les empêche d’émettre des propositions sérieuses sur l’économie, car ils ne connaissent ni la société ni l’État. Ils ne comprennent pas l’interpénétration et l’interdépendance de toutes les sphères humaines.

Ainsi, Friedman et ses disciples peuvent avancer que toute intervention de l’État est néfaste pour la liberté, sans comprendre qu’ils condamnent la majorité à ne pouvoir jouir de cette liberté. Pourtant, un des éléments fondamentaux du libéralisme est que les êtres humains auraient quitté l’état de guerre (l’état de nature) en décidant de former une communauté politique, puis de porter à leur tête un gouvernement qui défendra leurs intérêts. De cette façon, la paix et l’ordre accompagnent la liberté et l’égalité pour permettre que toute communauté soit éthique, viable et stable.

John Maynard Keynes le 31 mai 1929...tenant un livre .
John Maynard Keynes le 31 mai 1929…tenant un livre .

Si il se e rappelle bien, lorsque Keynes a  écrit en 1936 son livre Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie, c’était à l’époque de la grande dépression. Les gouvernements formatés au laisser-faire dogmatique regardaient passivement la situation en espérant toujours que l’économie se redresserait seule, qu’elle se rééquilibrerait seule, que l’investissement privé reprendrait de lui-même. C’est de « la pensée magique » Martin Coîteux! La misère et les inégalités se répandaient, la liberté pour la majorité se limitait à celle de mourir de faim, les tensions sociales et politiques s’accroissaient, les gens se méfiaient les uns des autres. Pendant ce temps, les spéculateurs continuaient à s’enrichir en pariant sur l’échec des autres. Les communautés politiques n’étaient plus viables, stables et éthiques ; leurs gouvernements avaient failli à la tâche.

L’épreuve des faits aurait dû conduire les dirigeants à comprendre que les investisseurs privés ne déliaient pas les cordons de leur bourse dans un contexte de crise économique, et ce, peu importe sur les finances publiques sont équilibrées. Formés à l’économie classique, ils n’ont pas su lire attentivement leur Adam Smith, qui n’a mentionné dans son œuvre colossale que trois fois l’expression de la main invisible du marché et qui ne condamnait pas le rôle de l’État dans l’économie. Ils ont aussi négligé l’œuvre de John Stuart Mill qui voyait une interpénétration nécessaire de la liberté individuelle et des contraintes collectives pour qu’une communauté politique soit viable.

On a donc vu apparaître toutes sortes de mouvements politiques (bolchéviques ou fascistes) qui prônaient des solutions radicales et dangereuses pour le libéral que je suis. La population désemparée était de plus en plus interpellée par ces mouvements. Comment reprocher cela au peuple alors que leurs gouvernements libéraux ne défendaient plus les conditions minimales pour que leurs libertés fleurissent? Ma Théorie générale était un traité éthique, pragmatique et stratégique : elle prenait en compte les faits (l’absence d’investissements et la thésaurisation des riches), proposait un mode d’emploi pour sortir de la crise et relancer la demande (l’intervention massive de l’État), cherchait à redonner un peu de dignité à la majorité pour que celle-ci se détourne de ces mouvements politiques extrémistes. Il faut être pragmatique et voir qu’une communauté politique se maintient tant que les personnes qui en font partie y tirent un avantage, bénéficie d’un bien-être minimal qui leur permet de jouir de leurs libertés.

C’est ce pragmatisme que Keynes a  essayé de faire entrer dans la tête des gagnants de la Première Guerre mondiale lorsqu’ils imposèrent le Traité de Versailles à l’Allemagne vaincue et exsangue. Il avait tenté de leur faire comprendre qu’ils ne mettaient pas en place les conditions de la paix, mais, condamnant le peuple allemand à la misère et à l’humiliation, qu’ils préparaient la prochaine guerre.

Il croyait donc que ces bêtises avaient été laissées loin derrière dans le temps , qu’elles avaient prouvé leur inefficacité et leur dangerosité, mais voilà qu’elles reviennent avec la force insoupçonnée de l’aveuglement en déchirant le nouveau contrat social qu’avait été l’État-providence. Un gouvernement qui humilie et condamne à la misère son peuple et qui change les termes du contrat sans avoir son accord se met aussi en état de guerre (sociale) avec lui. On peut s’attendre à ce qu’il se lève et exprime sa colère.

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Milton Friedman en compagnie de Georges W. Bush en 2002,lors de son 90 ième anniversaire.

 Martin Coîteux, je te le dis en terminant, ta foi déraisonnée envers un austère laisser-faire dogmatique et ta vision purement économique de la communauté t’exile de la famille libérale et te met en mauvaise compagnie, avec Friedman et ses Chicago boys qui craignent davantage l’inflation et l’endettement que le chômage et la misère sociale. Pourtant, ces sont ces derniers qui mènent tout droit à la guerre sociale.

Si c’est la désobéissance civile que vous attendez pour bouger,attendez et vous allez finir par voir un peuple se réveiller avant que vous prenez votre retraite !

 

Martin Coîteux s'est assuré  de l'appui des petits  tyrans corrompus que sont les maires des grandes villes. Ici on le voit avec Régis Labeaume .
Martin Coîteux s’est assuré de l’appui des petits tyrans corrompus que sont les maires des grandes villes.
Ici on le voit avec Régis Labeaume .

 

Michel Duchaine…un homme qui rêve au Réveil Prochain du Peuple Québécois avant qu’il ne périsse à cause de votre corruption et de vos manigances .

 

 

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