Le Québec sous la gérance du crime organisé:les coupes en santé visent à mieux privatiser les services

Selon Régine Laurent, plusieurs citoyens ont fait état de coupes de services très concrètes par l'intermédiaire de la ligne téléphonique de dénonciation en santé.
Selon Régine Laurent, plusieurs citoyens ont fait état de coupes de services très concrètes par l’intermédiaire de la ligne téléphonique de dénonciation en santé.

(Québec) L’annonce d’un nouveau cycle de coupes qui touchera particulièrement la santé l’an prochain ne fait que confirmer la volonté du gouvernement de tuer à petit feu le régime public pour mieux privatiser, croit la présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ), Régine Laurent.

«Le président du Conseil du trésor, Martin Coiteux, est là pour détruire le réseau public de santé et forcer ensuite le monde à aller dans le privé. On est vraiment dans une phase critique de rupture», a déploré Mme Laurent en entrevue au Soleil, jeudi, ajoutant que les coupes «pan par pan, pas à pas» allaient finir par mettre le réseau à terre.

La présidente de la FIQ réagissait à un article de La Presse révélant que le secteur de la santé allait encore écoper l’an prochain. Au ministère de la Santé, Québec réclame en tout 700 millions $ de compressions, dont 400 millions $ d’«efforts supplémentaires».

«Imaginez les impacts que ça va avoir dans le réseau de la santé. Les dégâts vont être épouvantables. On n’a même pas fini d’appliquer les dernières compressions dans le réseau et on connaît la situation. […] Il n’y aura pas seulement des impacts sur les services, mais aussi sur les soins», avertit Mme Laurent.

«Je ne suis pas la personne qui a le plus d’empathie envers les gestionnaires du réseau de la santé, mais là, je suis en train de devenir empathique parce que le personnel va hurler. Ils sont sur le terrain, eux. Pas M. Coiteux», ajoute la présidente de la FIQ.

Le gouvernement, dit-elle, peut bien «imposer des compressions et laisser ça entre les mains des gestionnaires du réseau, il doit quand même se rappeler que ce sont des humains qu’on soigne et que ce n’est pas comme si on pouvait couper une chaîne de montage pour 24 heures».

Selon Régine Laurent, plusieurs citoyens ont fait état de coupes de services très concrètes par l’intermédiaire de la ligne téléphonique de dénonciation en santé (1 844 FIQ-AIDE). 

«Dans un CHSLD ou en milieu de soins aigus, on va couper dans quoi? Les équipes ne suffisent déjà pas […]. Et les professionnels ont une responsabilité individuelle. Quand on confie plus de patients aux infirmières, par exemple, c’est leur responsabilité qui est engagée, en plus d’une charge mentale liée au fait qu’elles sont de moins en moins capables de répondre adéquatement aux besoins de leur groupe de patients. D’autres coupes, est-ce que ça va vouloir dire plus de patients qui vont devoir attendre de recevoir leurs calmants, à qui il faudra dire qu’on n’a pas le temps?» demande Mme Laurent.

À propos des négociations avec le gouvernement, la présidente de la FIQ est restée discrète. «On est retourné à la table parce que le gouvernement nous a dit qu’il était prêt à discuter de ce qui nous préoccupe vraiment. Ça vient de reprendre, on verra.» 

«Un trop petit pas» 

Régine Laurent estime par ailleurs que les nouveaux pouvoirs qui viennent d’être confiés aux infirmières sont un «petit pas» dans la bonne direction. «Peut-être que j’ai le bonheur trop gourmand, mais il y a une loi qui existe depuis plus d’une décennie [la loi 90 sur les ordonnances collectives] qui permettrait de faire une meilleure prise en charge des personnes atteintes de maladies chroniques, par exemple. J’ai hâte que ce soit appliqué dans le réseau», laisse tomber Mme Laurent.


Les frais accessoires ne sont  pas les «véritables priorités» pour Couillard

L'espion canado-saoudien,Philippe Couillard, irait directement en prison  en cas de prise du pouvoir  par un mouvement organisé de désobéissance civile.
L’espion canado-saoudien,Philippe Couillard, irait directement en prison en cas de prise du pouvoir par un mouvement organisé de désobéissance civile.

 

D’autre part,l’espion canado-saoudien Philippe Couillard qui nous sert en apparence  de premier-ministre, a dû défendre la décision de son gouvernement de légaliser les frais accessoires, jeudi,le 8 octobre 2015, pendant la période de questions,à l’Assemblé « dite » nationale . Au chef de l’opposition officielle, Pierre Karl Péladeau, qui lui demandait comment il pouvait affirmer «ne pas avoir 50 millions $ de plus pour les patients alors qu’il avait 4 milliards $ de plus pour les médecins», le premier ministre a répondu qu’il préférait investir ces 50 millions $ dans les «véritables priorités».

Qualifiant les frais accessoires d’«étape de plus vers une médecine libérale à deux vitesses, une pour les patients et une pour les médecins», le chef de l’opposition officielle a reproché au premier ministre, au ministre de la Santé et à leur ancien collègue, le Dr Yves Bolduc, d’avoir choisi «d’engloutir» près de 4 milliards $ pour augmenter le salaire des médecins.

«Le gouvernement de Pauline Marois a tenté de négocier un meilleur partage entre les patients et les médecins avec l’actuel ministre de la Santé, alors qu’il était président de la Fédération des médecins spécialistes. À ce moment, il le disait ouvertement, et je le cite, que « les frais accessoires, c’est une astuce pour payer tout le reste ». Ses refus répétés se sont soudainement expliqués quand il s’est porté candidat libéral. Est-ce que le premier ministre peut arrêter de gouverner pour les médecins et commencer à gouverner pour les patients?» a demandé M. Péladeau.

Ce à quoi Philippe Couillard a répondu qu’il y avait des choix à faire en santé et que l’argent devait être investi dans les véritables priorités, dont les personnes âgées et les personnes avec des problèmes de santé mentale. «Non pas que ce ne soit pas important, la question des frais accessoires, ça l’est, mais la décision prise de les baliser pour éviter les abus, c’est la bonne décision, et c’est d’ailleurs l’orientation que [le Parti québécois] proposait en campagne électorale. Quelle contradiction cynique!» a dit le premier ministre.

Pierre Karl Péladeau en a remis, reprochant au gouvernement Couillard de dire aux infirmières qu’il n’a pas le choix de geler leurs salaires et de retirer leurs primes de nuit alors que les médecins ont vu l’enveloppe de leur rémunération augmenter de 134 %. «Des gels pour les infirmières, des frais accessoires pour les patients, mais 134 % d’augmentation pour les médecins. Est-ce que le premier ministre peut nous dire ce qu’il attend pour rétablir l’équité pour l’ensemble de la population?»

Selon Philippe Couillard, son gouvernement agit justement avec équité «parce qu’il faut s’assurer que toutes les missions prioritaires de notre système de santé, particulièrement envers les personnes les plus vulnérables, fassent l’objet d’attention lorsqu’il y a des sommes d’argent neuf disponibles».

Bref on tourne de plus en plus en rond dans cette Assemblée « dite » Nationale qui  laisse de plus en plus entendre un dialogue de sourds.


Pour les frais en cliniques médicales,il ne  reste plus que  les tribunaux selon l’opposition de gauche

Diane Lamarre du PQ et Amir Khadir de QS.
Diane Lamarre du PQ et Amir Khadir de QS.

Les députés de l’opposition n’en reviennent pas de l’attitude «antidémocratique» du ministre de la Santé, Gaétan Barrette, dans le dossier des frais accessoires. Dans un point de presse commun, mercredi matin, la péquiste Diane Lamarre et le solidaire Amir Khadir ont dit s’en remettre maintenant au dépôt d’éventuels recours judiciaires, seule façon selon eux de faire entendre raison au gouvernement.

Diane Lamarre et Amir Khadir n’en démordent pas : les frais accessoires sont illégaux, et le ministre Barrette, dont l’amendement au projet de loi 20 a été adopté mercredi soir en commission parlementaire, a décidé de les légaliser «tout seul et en douce» et d’étendre leur portée «pour faire plaisir à une poignée de médecins spécialistes», selon le député de Québec solidaire.

«Il a déjà obtenu pour ces médecins-là une part du gâteau tellement grande que tout le monde est pénalisé actuellement, et il en remet une couche en allant piger dans les poches des Québécois […] pour quelque chose qui était déjà négocié dans l’enveloppe des médecins», a déploré Diane Lamarre.

«L’enveloppe budgétaire du Québec est gravement trouée par des milliards de dollars d’augmentation qu’on a donnés aux médecins, et je sais de quoi je parle, j’ai vu moi-même ma rémunération augmenter de manière substantielle. Et il y a déjà une majoration pour les médecins qui pratiquent en clinique privée de l’ordre de 40 %. Ils n’ont pas besoin des frais accessoires», a renchéri Amir Khadir, précisant que les généralistes gagnent en moyenne 300 000 $ par année et les spécialistes, 400 000 $.

Selon la députée Diane Lamarre, «en officialisant les frais accessoires, le ministre Barrette va vider les hôpitaux et les médecins vont être beaucoup plus intéressés à travailler en clinique privée […], et on va créer encore plus d’attente pour les gens qui n’ont pas de moyens et qui doivent attendre au public».

Poursuites coûteuses

Pour les deux députés d’opposition, il est clair que le gouvernement s’expose maintenant à des poursuites qui coûteront cher aux contribuables. «Lorsque des patients ont eu recours aux tribunaux [pour des questions de frais accessoires] en utilisant la Loi canadienne de la santé [qui les interdit clairement], ils ont eu gain de cause», rappelle Amir Khadir, selon qui «les poursuites vont aller en s’amplifiant et Québec ne sera pas dégagé de sa responsabilité aux yeux de la loi fédérale». Le député de Lévis et porte-parole de la Coalition avenir Québec en matière de santé, François Paradis, a lui aussi dénoncé en point de presse «la politique de fin de soirée» du ministre Barrette, «qui a fait adopter un amendement crucial sur les frais accessoires en toute de fin de session parlementaire, à 21h15», sans consultation aucune.

Gaétan Barrette:la corruption a un visage.
Gaétan Barrette:la corruption a un visage.

 

EN CONCLUSION

Seule la désobéissance civile pourra marquer des points dans cette cause.Le système de santé était la fierté du peuple québécois pendant une longue période.

En 2015,c’est devenu un cauchemar et un exemple de l’échec de l’État-Providence,si chère aux défenseurs du néolibéralisme totalitaire dont ,NOUS,LE PEUPLE ,sommes devenu la cible .Ce gouvernement des gros docteurs corrompus n’a d’intérêts que pour la gestion financière de l’État.

En 2015,l’Assemblée Nationale (si on ose dire) ne représente plus le Peuple québécois ,mais des groupes en lutte les uns contre les autres pour s’accaparer la mainmise sur le Trésor Public, devenu une passoire pour ces intermédiaires du crime organisé.Il nous faut un groupe d’hommes et de femmes solides,pouvant recueuillir la confiance des citoyens et des citoyennes une fois que ce gouvernement  gangstérisé aura été renversé.Si un jour,je deviens premier-ministre du Québec,je jure de faire mettre aux arrêts toute cette racaille et de leur faire subir un procès historique …après avoir rétabli la peine de mort et les travaux forcés… et modifié le code criminel et civil du Québec pour y incorporer de nouveaux types de crimes ,tels que « Haute trahison contre le Peuple Souverain du Québec et divers crimes écologiques. 

 

 

Sources  :La Presse Canadienne  et recherches personnelles.

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