La conspiration nazi: les savants du Reich ont tenté d’apprendre aux chiens à lire et à parler

 

Le dictateur est photographié avec ses deux bergers allemands Blondi et Bella. Il est connu pour avoir tué son chien Blondi plusieurs minutes avant  son  suicide "officiel" dans le  Führerbunker en 1945.
Le Führer Adolph Hitler  est ici photographié avec ses deux bergers allemands Blondi et Bella. Selon la version « officielle »,il est supposé avoir tué son chien Blondi plusieurs minutes avant son suicide « officiel » dans le Führerbunker en 1945.

 

J’ai appris récemment que les nazis avaient prévu de tuer les forces alliées avec des saucisses empoisonnées, si jamais ils mettent le pied sur le sol allemand. Maintenant, il  m’est apparu une arme tout aussi improbable dans l’arsenal de Hitler: »Les chiens qui parlent » .

Hitler espérait que ces intelligentes créatures puissent apprendre à communiquer avec leurs maîtres SS, et avait même créé une école pour chiens afin de leur apprendre à « parler ».

Des officiers nazis s’occupaient de recruter des chiens venant de toute l’Allemagne et leur apprenaient à communiquer et à transmettre des signaux en utilisant leurs pattes.

L’école, basée à Leutenburg près de Hanovre, et dirigée par Margarethe Schmitt, a été créée dans les années 1930 et est restée ouverte en temps de guerre. Elle aurait formé plusieurs chiens surdoués, raconte le docteur Bondeson dans son livre Amazing Dogs : A Cabinet of Canine Curiosities.

Il semblerait que l’un d’entre eux arrivait à prononcer les paroles « Mein Führer », lorsqu’on lui demandait qui était Hitler. Mais, d’après le journal Giornalettismo, le plus doué de tous était Rolf, un Airedale terrier qui parlait en tapant de sa patte sur une planche, chaque lettre de l’alphabet correspondant à un nombre déterminé de tapotements. D’après le journal, le docteur Bondeson écrit :

« Ce sont des faits extraordinaires. En 1920 déjà, les nazis avaient des psychologues des animaux et par la suite ils employèrent leurs connaissances dans ce domaine pour dresser les chiens. Les allemands  aimaient et aiment toujours  les animaux. Quand les persécutions contre les juifs commencèrent, nombre d’Allemands ne se demandaient pas où étaient passés hommes, femmes, et enfants, mais s’inquiétaient pour le sort de leurs animaux domestiques ».

Le Dr Jan Bondeson, de la Cardiff University, travaille depuis plusieurs années sur un  livre. Il s’est rendu à Berlin pour consulter d’étranges magazines afin de reconstruire un étonnant, mais véritable, compte-rendu des idées nazies.

C'est sous le r`gne de Bismark  que le dressage des chiens ,en particulier dans un but militaire,prit son envol.
C’est sous le règne de Bismark que le dressage des chiens ,en particulier dans un but militaire,prit son envol.



Les Allemands ont constaté que les chiens étaient presque aussi intelligents que les humains et ont essayé de leur apprendre à «parler», lire et écrire, dit un universitaire. Ils ont même mené des expériences en utilisant  la télépathie entre l’homme le chien.

 

 

Expériences Karl Krall avec la télépathie entre les chiens et les humains
Les Expériences de Karl Krall avec la télépathie entre les chiens et les humains

 

Hitler, un amant connu  des  chiens , avait l’espoir que les animaux apprennent à communiquer avec leurs maîtres SS, et pris en charge l’école de chien spécial mis en place pour leur apprendre à parler. Certains ont dit qu’ils étaient capables d’imiter la voix humaine et Ils avaient même un chien qui pourrait apparemment prononcer les mots « Mein Führer » lorsqu’on lui a demandé qui était Adolf Hitler et un autre qui avait « écrit » la poésie. Les allemands espéraient utiliser les animaux pour la guerre. Les expériences du Dr Jan Bondeson milieu universitaire ont été signalés dans les enquêtes « chiens uniques et étonnants de l’histoire. »

 

 

Le chien Rolf
Le chien Rolf aurait parlé avec Frau Moekel.

 

 

Le dressage est devenu un art,en  Allemagne nazi.
Le dressage est devenu un art,en Allemagne .Ici durant  la première Guerre Mondiale,un chien sert  le ravitaillement en nourriture…sur son dos.

 

Cette image montre Mme Schmitt avec sept de ses élèves. Ils pourraient communiquer par des mots frappés avec leurs pieds, mais aussi dit qu’ils ne pouvaient imiter la voix humaine avec un certain succès. L’école de chien a été appelé Tier-Sprechschule ASRA et était situé près de Hanovre, dirigé par le directeur Margarethe Schmitt. Il a été créé dans les années 1930 et a continué pendant les années de guerre.

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Rolf un de terrier Airedale, aurait « parlé » en appuyant sur ​​la patte contre une touche de clavier, chaque lettre de l’alphabet a été représenté par un certain nombre de robinets. Il est dit que spéculé sur la religion, les langues étrangères et écrire de la poésie. Le chien patriotique a même exprimé son désir de rejoindre l’armée – parce qu’il n’aimait pas les Français. (?)

Les nazis avaient créé une école pour apprendre à parler à des chiens dans le but d’en faire des soldats, selon un livre.

Le  Fûhrer  Adolf Hitler voulait créer une armée composée de chiens capables de parler. Ce projet complètement fou avait été entrepris avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. La Tier-Sprechschule ASRA (école de langue pour animaux) a été ouverte dans ce but près d’Hanovre, nous explique le Pr Jan Bondeson, de la Faculté de médecine de Cardiff (GB), auteur d’un livre sur le sujet*.

L’idée ne paraissait pas insensée. Les Allemands, acquis à l’idée d’une guerre éventuelle du fait de la propagande nationale-socialiste, ne pouvaient que trouver juste que ces animaux, qu’ils aimaient bien davantage que certains humains, déplore le professeur, jouent un rôle militaire.

Un savant genevois

A la base de ce plan surréaliste, on trouve aussi la croyance très répandue en Allemagne que les chiens sont presque aussi intelligents que les humains, rappelle Jan Bondeson. Une croyance que les nazis ont d’ailleurs étayée de quelques textes érudits. Ils ont notamment utilisé les travaux du neurologue et psychologue genevois Edouard Claparède. Au début du XXe siècle, ce savant avait en effet écrit, par exemple, que «la question de la conscience des animaux se pose dès que l’on observe que (…) leurs actes paraissent volontaires, réfléchis et bien adaptés aux circonstances».

Photo d'époque sur le dressage à la fameuse école allemande.On cherchait la mobilité.
Photo d’époque sur le dressage à la fameuse école allemande.On cherchait la mobilité.

Le projet a été rapidement ficelé, et des officiers de la Wehrmacht envoyés dans les années 1930 à la recherche des cabots les plus doués d’Allemagne. Des «recrues» qui ont été amenées à la Tier-Sprechschule dirigée par Margarethe Schmitt. «Ces futurs militaires poilus devaient y apprendre à parler, voire à lire et à écrire, pour être intégrés dans la chaîne de commandement», explique le Pr Bondeson. L’armée espérait les utiliser pour aider les SS, sur le front comme dans les camps de concentration.

La troupe canine rêvée par Hitler n’a toutefois jamais vu le jour. «Au maximum quelques dizaines de chiens sont passés par la Tier-Sprechschule, estime le chercheur. Un nombre insuffisant pour créer un bataillon. Mais certains élèves de dame Schmitt semblaient vraiment talentueux.» Le professeur signale notamment le cas de «Don», un braque allemand qui aurait été capable d’exprimer oralement quelques mots, tel «biscuit», pour dire qu’il voulait manger, ou encore «oui», «non» ou «avoir». Un article prétendait même que des toutous auraient été capables de prononcer «Mein Führer». La plupart se contentaient toutefois de «parler» en tapant de la patte sur une planche. Leur langue ressemblait ainsi à du morse. Chaque lettre de l’alphabet correspondait à un nombre déterminé de tapotements.

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De la propagande

Le Pr Bondeson reste toutefois prudent. «J’ai eu connaissance pas hasard il y a cinq ans d’un texte qui parlait de ce programme. J’ai trouvé l’idée saugrenue mais intéressante et je suis parti en Allemagne fouiller les archives. J’ai surtout découvert des articles publiés par des magazines de l’époque», explique-t-il.

Les histoires racontées par ces journaux pouvaient en effet être exagérées dans un but de propagande. Les vétérinaires interrogés par «Le Matin» ont d’ailleurs aussi exprimé leur perplexité. Ils n’ont jamais entendu parler de chiens capables de prononcer des mots. Mais ils ne contestent pas qu’il existe des chiens particulièrement intelligents. Telle «Chaser», un border coolie, qui reconnaît 1022 objets par leur nom («Le Matin» du 18 janvier). Pour en arriver là, «Chaser» a été entraînée pendant trois ans par deux psychologues de l’Université de Wofford (Etats-Unis), à raison de quatre ou cinq heures par jour. Mais sur le plan oral, elle s’est toujours contentée d’aboyer.

Blondi avec Olga Goebbels qui sera exécuté plus tard par son père dans le Fûhrerbunker.
Blondi avec Olga Goebbels qui sera exécuté plus tard par son père dans le Fûhrerbunker.



En conclusion, il y avait beaucoup d’étranges expériences menées par l’Allemagne pendant la guerre. Les fichiers britanniques déclassifiés ont montré que les nazis prévoyaient des  saucisses empoisonnées, le chocolat et le café, si les Alliés « avaient » réussi à envahir l’Allemagne.

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SOURCES: «Amazing Dogs: A Cabinet of Canine Curiosities», Editions Cornell University Press ,

 

La suite  s’appelera: La conspiration nazi:les soldats et les chiens

 

 

2 commentaires sur “La conspiration nazi: les savants du Reich ont tenté d’apprendre aux chiens à lire et à parler

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