Une preuve évidente d’un système politique corrompu au Québec : La COMMISSION CHARBONNEAU …Michel Arsenault: «On va parler à Pauline»

Michel Arsenault :"On  va parler à Pauline!"
Michel Arsenault : »On va parler à Pauline! »

COMMISSION CHARBONNEAU,21 janvier 2014,après de nombreuses preuves mettant le Parti libéral du Québec sur la sellette,voilà maintenant qu’arrive le tour du Parti québécois.On peut affirmer sans se tromper que la boucle est bouclée.Voici ce que l’on a entendu ce matin,à la Commission Charbonneau:

Michel Arsenault et Jean Lavallée envisageaient de rencontrer la première ministre du Québec, Pauline Marois, à l’époque chef de l’opposition, pour que le PQ ne soutienne pas la tenue de la commission Charbonneau.

Une conversation téléphonique troublante, captée en 2009 entre le président sortant de la FTQ et l’ex-président de la FTQ-Construction, a été entendue ce matin au troisième jour du témoignage de Jean Lavallée.

Jean Lavallée de la FTQ.
Jean Lavallée de la FTQ…un syndicaliste sans honte.

Les deux hommes s’inquiètent clairement de la tenue d’une commission d’enquête publique sur l’industrie de la construction au Québec et comptent bien entrer en relation avec leurs contacts politiques: «Il va falloir que tous les deux on s’assoie et qu’on parle à nos amis du PQ», lance Lavallée à Arsenault.

«Il faut pas que le PQ embarque dans ça [la commission Charbonneau], parce que sinon y vont se faire ramasser», poursuit-il.

«Un deal avec Blanchet»

Mais le président de la FTQ le rassure: «Ils sont pas mal pris parce qu’on a un deal avec Blanchet». Michel Arsenault fait ici référence à Claude Blanchet, le mari de Pauline Marois.

«Et y’a pas rien que ça, je te conterai ça», lui répond Jean Lavallée.

«Le PQ touchera pas à ça. On va parler à Pauline», conclut alors Michel Arsenault.

Interrogé par la juge Charbonneau, Jean Lavallée a expliqué qu’aucune rencontre n’avait eu lieu avec le Parti québécois: «On voulait en parler, mais ça ne s’est pas concrétisé», lui a-t-il dit.

Dans une autre conversation, toujours entre Michel Arsenault et Jean Lavallée, les deux hommes abordent de nouveau le sujet.

«Je veux qu’on s’organise tous les deux pour parler au PQ pour qu’il n’y ait pas d’enquête» prévient Lavallée. «Ça marche», répond Arsenault.

Lavallée confirme la tentative de corruption sur Michel Arsenault

Le président sortant de la FTQ, Michel Arsenault, aurait par ailleurs confié à Jean Lavallée s’être fait offrir un pot-de-vin pour qu’une entreprise de décontamination chapeautée par le caïd Raynald Desjardins obtienne un financement du Fonds de solidarité.

Michel Arsenault avait pourtant nié publiquement cette tentative de corruption en 2008.

L’ancien président de la FTQ-Construction a pourtant affirmé le contraire. Selon le témoignage qu’il a livré ce matin, l’histoire du pot-de-vin de 300 000 $ a bel et bien eu lieu.

À l’époque, Michel Arsenault lui aurait en effet expliqué que Jocelyn Dupuis et «un Italien» l’avaient rencontré pour lui présenter le projet de la compagnie de décontamination Carboneutre.

Lors de ce rendez-vous, cet Italien aurait proposé de l’argent à Michel Arsenault pour qu’il appuie le dossier auprès du Fonds de la FTQ.

L’ancien président de la FTQ se serait ensuite confié à Lavallée: «Je suis en maudit de m’être fait offrir de l’argent», lui aurait-il dit. «Il m’a expliqué ce qui s’était passé et il m’a dit: c’est clair que j’embarque pas dans ça», a également rapporté Jean Lavallée à la commission.

«Raynald Desjardins a payé sa dette»

Rappelons que l’homme à la tête de Carboneutre n’était autre que le caïd Raynald Desjardins. Mais cette affaire n’a pas semblé déconcerter le témoin. «À ce moment-là, pour moi Raynald Desjardins je pensais pas que c’était un criminel comme c’est mentionné dans les journaux aujourd’hui, vu qu’il avait payé sa dette à la société», s’est-il défendu.

Selon l’ex-syndicaliste Ken Pereira, Michel Arsenault aurait demandé au directeur syndical Bernard Girard, qui était présent lors de la rencontre avec l’Italien, de signer un affidavit pour passer sous silence toute cette histoire de pot-de-vin.

Dans une troisième écoute enregistrée entre Lavallée et Arsenault, ce dernier s’inquiète alors d’une entrevue que Bernard Girard venait d’accorder, en 2009, au journaliste d’enquête Alain Gravel de Radio-Canada.

«Il est malade ost… […]. Je vais le câlisser dehors de la FTQ, il traînera pas le Fonds de la FTQ dans la marde […]. Il va s’apercevoir que j’ai pas peur de lui moi, tab…», dit Michel Arsenault à Lavallée, au sujet de Bernard Girard.

«Je sympathise pas avec les Hells»

Jean Lavallée a par ailleurs assuré à la juge Charbonneau qu’il n’avait aucune relation avec des groupes de motards criminalisés.

«Je ne sympathise pas avec les Hells, j’en connais pas», a-t-il assuré.

Selon le témoin, s’il est arrivé que le Fonds de solidarité fasse des affaires avec des proches des Hells, c’est tout simplement parce qu’il ne le savait pas. «C’est pas marqué ça dans leur front, je suis un Hells», a rétorqué Lavallée.

Source:Journal de Montréal,La Presse,Le Devoir,…les infos en général

 En conclusion:

À mesure que l’enquête va se développer davantage,on peut voir mieux ce système politique,tel qu’il est devant nos yeux:une parodie de justice et de démocratie.Le vrai pouvoir s’exerce en coulisses,caché et masqué devant les yeux du Peuple .

Il y a un gouvernement derrière et à l’intérieur du « pseudo – gouvernement élu par le Peuple » et ce n’est pas lui,le Peuple qui le contrôle,mais des sociétés secrètes,dont entre autres la mafia de toute origine ,des groupes financiers,des contracteurs en construction véreux,des chefs syndicaux qui se prennent pour des parrains puissants (et ils le sont) ,des financiers liés au sionisme et à l’islam radical ,le show business ,etc…et tout ce qu’on ignore encore.

Comment alors,si nous sommes maintenu dans l’ignorance et le mensonge,pouvons-nous continuer à  prétendre vivre dans un « système politique basé sur la démocratie et la liberté de parole »?Poser la question ,c’est y répondre!

La liberté,même minimale,suppose que l’on administre  le peuple mis en confiance,dans la Vérité et dans la Clarté.

La liberté implique la Vérité:je le clame depuis des années…et maintenant le temps a rattrapé ceux et celles qui ont trompé le peuple québécois depuis plus de cinquante longues années.:les partis politiques néolibéraux (le Parti libéral du Québec et le Parti québécois).

Nous avons,Nous le Peuple,à reprendre possession de « NOTRE » Assemblée Nationale du Québec…et nous avons un système érigé sur la base de la corruption et la collusion à abattre pour le remplacer par un autre système politique qui respectera le Peuple Souverain.La preuve est maintenant faite que ce n’est pas en changeant simplement de parti politique au pouvoir de ce système hérité du colonialisme britannique que nous allons devenir un « peuple libre »,mais en abolissant ce système,avant toute chose!

Seule la désobéissance civile peut le faire avec un peu de Volonté et de Courage!

Michel Duchaine 

Chercheur et Diseur de Vérité

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